Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
MONTPENSIER Anne-Marie-Louise dOrléans, duchesse de (dite La Grande Mademoiselle)Lettre autographe signée, adressée à M. Jassaud. St Fargeau, 26 avril 1657 ; 2 pages in-4°, adresse avec fermeture de fils de soies vertes sous cachets de cire rouge. Translation ancienne jointe. Superbe lettre où elle le prie de prendre ses intérêts et ceux de Monsieur (Gaston d'Orléans, le frère du roi). « Ils sont si justes et si raisonnables que je ne doute pas de la bonne justice que l'on me rendra. »
Lettre autographe signée
MONTPENSIER Anne-Marie-Louise dOrléans, duchesse de (dite La Grande Mademoiselle)Lettre autographe signée, adressée à sa tante Marie-Christine de France, duchesse de Savoie. [Paris, fin octobre 1638] ; 1 page in-4°, adresse autographe sur la 4e page et deux jolis petits cachets de cire rouge sur fils de soie rose. Rare lettre écrite à l'âge de onze ans, à l'occasion de la mort (4 octobre 1638) du jeune duc François-Jacinte, fils et successeur de Victor-Amédée Ier. « Madame ma tante, Je desires estre ases heureuse pour vous pouvoir consoler de votre perte et vous y soulager et servir comme j'y suis obligee », etc. Mme de Montpensier a pris part à la Fronde jusqu'à faire tirer le canon de la Bastille sur les troupes royales pour défendre Condé.
Photographie dédicacée
MONTOYA GabrielPhotographie dédicacée. 13,5 x 9 cm. [1903]. Carte photographique de Cautin et Berger.
Lettre signée
MONTMORENCY Anne, duc deLettre signée, adressée à M. de Vely. 1528 ; 2 pages grandes in-4°, montée sur un support papier, traces de mouillures dans le bas.
Rare lettre signée des trois exécuteurs testamentaires
MONTHOLON BERTRAND MARCHAND.Rare lettre (rédigée par Bertrand), signée des trois exécuteurs testamentaires, adressée au comte de Lavalette. Paris 2 mai 1823 ; 1 page in-4°. Sur le legs de Napoléon. « Nous avons l'honneur de vous adresser un mandat de la somme de 400 francs. Vous recevrez ainsi pour 1822 les intérêts de cinquante pour cent de votre legs, à raison de quatre pour cent. Vos très humbles serviteurs, Montholon, Bertrand, Marchand. »
Lettre autographe signée
MONTHOLON Charles-Tristan, comte deLettre autographe signée. Paris, le 8 novembre 1836 ; 4 pages in-folio (33,5 x 22 cm) « La toute aimable bienveillance avec laquelle vous avez bien voulu me permettre d'ajouter quelques renseignements au dire de Me Cremieux, me donne l'espoir que vous accueillerez avec une égale obligeance la note que j'ai l'honneur de vous adresser. Je commandais une brigade d'infanterie, division Marchand, corps de réserve du Lieut. Gal Grenier, défense de Paris, lorsque dans la soirée du 22 au 23 juin, l'Empereur me fit appeler et me dit avec émotion : Montholon tout le monde m'abandonne, même Drouot, m'abandonnerez-vous aussi ? Non Sire, jamais. Je vais faire dire à Davoust de vous donner l'ordre de m'accompagner ; je vais aux Etats-Unis. Vers 2 h du matin, le Mal Davoust qui réunissait les fonctions de Ministre de la Guerre et de généralissime de l'armée, en vertu d'un arrêté du gouvernement provisoire m'envoya chercher à son quartier général, et m'ordonna de remettre sur l'heure le commandement provisoire de ma brigade au plus ancien colonel et de me rendre sans délai auprès de l'Empereur Napoléon pour l'accompagner et suivre en tous lieux jusqu'à nouveaux ordres. Sur mon observation qu'un ordre verbal plus que suffisant pour marcher à l'ennemi, ne pouvait me suffire pour lui tourner le dos, le Mal dicta l'ordre écrit dont la copie littérale est dans l'attestation ampliative signée par le chef d'État du Mal Prince d'Eckmul, le gal César Laville. Cette attestation est jointe aux pièces. Jamais ordre donné par un général en chef, jamais ordre donné par le Prince de Neuchatel lorsqu'il était major Gal de l'Empereur & Ministre de la Guerre, n'a été déposé en minute ou communiqué de règle générale au ministère de la Guerre. Le fait est si notoire que les archives du Ministère ne possèdent qu'une partie des registres d'archives du Prince de Neuchatel et qu'il a fallu une ordonnance pour donner au Ministère le droit de réclamer dans les inventaires des généraux en chefs, les correspondances officielles et les registres d'ordre. Aussi M. le Mal Maison, que sa conscience à cet égard, arrêta dans son excès de malveillance, s'appuya-t-il surtout sur ce que l'ordre n'a pas été confirmé par le gouvernement légitime du Roi Louis XVIII et est conséquemment frappé de nullité. M. le Mal ne sait probablement pas que le Roi Louis XVIII a fait payer sur sa liste civile, sur le temps qu'ils estiment à Ste-Hélène, M. le Cte Bertrand de son traitement de grand Maréchal, MM. Marchand, Saint-Denis, Noverras, Pierron, Cipriani, de leurs gages pour leur service pendant les CentsJours auprès de l'Empereur et que Madame la Comtesse Bertrand, elle-même, a tenu de la liste civile, les appointemens connus dans le Palais pendant les Cent Jours. Mais enfin les chambres n'ont elles pas fait payer tous les services des Cent Jours ? Le gouvernement français recevait constamment par son commissaire à Ste Hélène, des dépêches signées de moi, dans mes rapports avec le gouvernement anglais comme officier général attaché au service de l'Empereur. Toute la correspondance officielle se faisait avec moi. Le gouvernement du Roi m'aurait donc considéré comme ayant abandonné mes drapeaux et fait condamner comme déserteur ou du moins rayé des cadres de son armée sil ne m'avait reconnu comme en mission. Car comment supposer qu'il eut pour moi une manière exceptionnelle d'agir, et que par respect pour un dévouement extrême à l'homme qui l'avait mis hors de la loi peu de mois auparavant, il ne m'ait pas traité comme les 30 officiers généraux qu'il a bannis ou fait condamner à mort. [ ] Seul, je serais donc indigne, repoussé par le seul fait que j'ai augmenté la dette de la France en fermant les yeux de Napoléon. Le gouvernement du roi Louis XVIII était si loin de me considérer comme douteux, qu'aussitôt mon arrivée en Angleterre à bord de la frégate Le Camel, avec le deuil de l'Empereur, l'ambassade de France me notifia d'attendre à Londres la décision que le Conseil des Ministres allait lui communiquer relativement à ce qu'il appelait le Deuil de Napoléon. En effet quelques jours après, l'ambassade me remit mes passeports et ceux des personnes de la maison de l'Empereur et me fît connaître les intentions du Gouvernement. Ce n'était pas encore assez. Deux heures après mon arrivée à Paris, le Sieur de Richelieu, Premier Ministre Président du Conseil me fait appeler au nom du Roi et me notifia les décisions du Conseil relativement au dépôt légal du testament et codiciles. Le Comité de la Guerre auquel le Mal Mortier a envoyé l'examen de ma réclamation a exigé la justification des faits que je viens d'exposer. [ ] Ces pièces lui ayant été délivrées, il a unanimement reconnu la justice de ma réclamation. Le Ministre, amiral de Rigny, a approuvé l'opinion du Comité et le 15 mai 1835 le lieutenant Gal Schramm Directeur Gal m'écrit : que le Ministre avait décidé que ma réclamation en rappel de solde pour mon service à Ste Hélène fera l'objet d'une proposition spéciale qu'il serait présentée aux chambres avec le budget de 1837. Mr le Mal Maison n'a pas confirmé cette décision, ou pour mieux dire n'a pas voulu qu'elle fut exemtée lors de l'établissement par [ ], des comptes pour le budget de 1837 et c'est alors seulement qu'après un an de convictions que ma réclamation était admise. J'eus indirectement avis de la décision prise comme affaire intérieure de bureau et écrivis au Mal Maison la lettre qu'il est plus à regarder comme une demande, et à laquelle il a répondu par l'avis de sa décision de rejet. Je comprendrais que la Gouvernement n'admit aucune réclamation de solde pour des services hors de sa sphere mais je ne puis comprendre qu'il ait reconnu la justice de la réclamation d'un banni ou d'un condamné à mort comme le Mal Soult, le Gal d'Erlon ou Lallemand, qu'il ait payé le Gal Gourgaud et qu'il regrette ma demande. »
Pièce autographe signée
MONTHOLON Charles-Tristan, comte dePièce autographe signée, adressée à M. Cabanel. Ham, 10 septembre 1842 ; 1 page in-8°, adresse avec marques postales. « J'autorise M. Cabanel à disposer ainsi qu'il me le propose par sa lettre du 8 septembre courant de la capote grise et du chapeau de feu de l'Empereur Napoléon qui sont en ses mains depuis plusieurs années et qui ont fait partie de mon lot dans le partage des effets de l'Empereur en vertu de l'un de ses codicilles en date du 25 avril 1821 à Longwood isle de Ste Hélène. »
Lettre autographe signée
MONTHOLON Charles-Tristan, comte deLettre autographe signée adressé à M. Potron, notaire à Paris. Paris, 18 mars 1826 ; 1 page in-4°, papier bruni. Au sujet du legs de Napoléon en faveur du général Cambronne : « Conformément au désir que vous m'en avez témoigné de la part du général Cambronne, j'ai arrangé avec M. Laffitte qu'il avancerait le paiement que par la Convention du 18 janvier dernier il s'était engagé à effectuer à 3 mois de date de la signature de tous les légataires. J'ai en conséquence l'honneur de vous prévenir que M. le Général Cambronne peut disposer immédiatement de la somme de 21882 francs qui ne serait éligible que le 18 avril prochain. Veuillez me faire connaître si cette somme devra rester ici à la disposition de M. le Gal Cambronne, ou lui être payée à Nantes ».
Tapuscrit signé. Épreuves corrigées.
MONTHERLANT Henry Millon deTapuscrit signé. Épreuves corrigées. « À un homme de condition, prisonnier de droit commun ». 4 pages grand in-4° (31,5 x 24,5 cm). Court essai sur la condition de prisonnier. « Cher Monsieur, Vous n'avez pas commis une mauvaise action; vous avez commis un délit. Pas de mauvaise action, donc : pas de remords. Un délit, donc : pas de révolte. Un délit très caractérisé, d'une pureté toute classique, pour lequel vous êtes puni régulièrement, puisque vous étiez prévenu » [ ] « De même que je trouve un peu de consolation, étant mortel, à ce que tous les hommes sans exception le soient, de même il me semble que, prisonnier, j'en trouverais un peu à me dire que, des grands hommes inscrits au palmarès de l'humanité, un sur trois a tâté de la prison » [ ] « Si on vous laisse l'usage du crayon, ajoute-t-il à l'adresse de son prisonnier, crayonnez sur le mur de votre cachot ce conseil d'Épictète (repris plus tard par Nietzsche) : Ne demande pas que ce qui arrive, arrive comme tu veux. Mais veuille que les choses arrivent comme elles arrivent, et tu seras heureux »
Contrat imprimé signé
MONTHERLANT Henry Millon deContrat imprimé signé. Bruxelles, 7 février 1952 ; 2 pages in-4°. « Je soussigné Oscar Lejeune Directeur du Théâtre du Parc à Bruxelles m’engage vis-à-vis de Monsieur de Montherlant auteur de la pièce en 3 actes intitulée « Celles qu’on prend dans ses bras » à faire représenter ladite pièce sur mon Théâtre du Parc de Bruxelles et en Belgique entre le 1er octobre 1952 et le 31 mai 1953 et à me conformer aux conditions particulières ci-après stipulées : Je verserai pour chacune des représentations de ladite pièce, un droit en argent de 10 %. »
Ensemble de lettres autographes signées
MONTHERLANT Henry Millon deCorrespondance de 12 lettres ou cartes signées ou autographes, adressées à Marcel Lobet, écrivain belge(1907-1992) entre 1933 et 1971. Montherlant y évoque certaines de ses oeuvres ou commente les articles ou critiques de Marcel Lobet.3 lettres autographes signées, 8 lettres tapuscrites signées et 1 carte postale autographe signée. In-4° en général.— Lettre autographe signée. [1938 ?]. Il évoque « une question qui, comme tout ce qui touche à l’ “Orient”, m’a toujours un peu effrayé par sa complexité ».— Lettre signée. 5 mars 1963 : « Vous avez bien vu en voyant que je cherche essentiellement à reproduire l’être humain. Et juste aussi en voyant que j’ai du respect pour la faiblesse, non pour la médiocrité ».— Lettre signée 17 mars 1969. « Ce n’est nullement par goût de l’alternance que je peux être à la fois du côté de Port-Royal et du côté du bon plaisir, ou seulement du plaisir tout court. C’est seulement parce que j’ai une nature riche et diverse et que je n’ai pas voulu y élaguer pour m’y faire une unité factice. Il y a cinquante ans que j’écris et on n’a pas encore compris cela », etc.— Lettre signée. 16 avril 1971. « Je ne suis pas un “styliste”, je suis simplement un écrivain, et je ne pense pas du tout que mon Théâtre soit supérieur à mon œuvre de romancier […] Cocteau a écrit : “Montherlant, c’est l’aigle à deux têtes. L’une de ces têtes est la tête de Malatesta, l’autre est celle du maître de Santiago” ».— Carte postale autographe signée non datée : « mais croyez-moi, les préfaces sont parfaitement inutiles ».
Pièce autographe signée
MONTHERLANT Henry Millon dePièce autographe signée. Paris, 18 juillet 1951 et 17 juin 1959 ; 1 page 1/2 in-4°, enveloppe avec cachets de cire rouge aux armes. Il s’agit de son testament. « Je soussigné Henry-Marcel-Joseph-Frédéric Millon de Montherlant […] exhérède tous mes parents au degré successible. J’institue comme légataire universelle Madame Marguerite Étiennette Augustine Lauze […] ou, à son défaut, son fils, M. Jean-Claude Barat […]. Je révoque expressément tout écrit de moi qui pourrait être interprété comme une disposition testamentaire, à l’exception des présentes et des traités pour des oeuvres posthumes que j’ai signées avec M. Gallimard. » En 1959, il précise que « nulle publication d’une œuvre de moi ne doit être faite après ma mort », à l’exception de celles sous contrat avec Gallimard : « j’y insiste avec la dernière force. » Sur l’enveloppe, qui portait la mention « Ceci est mon testament », il est écrit : « annulé par celui du 19 novembre 1964 ».
Manuscrit autographe
MONTHERLANT Henry Millon deManuscrit autographe, « Gide », [août 1927 ?] ; 5 pages in-4°. Brouillon d’un curieux article sur André Gide, à l’occasion du Voyage au Congo. Ce brouillon, dont la plus grande partie est biffée, est écrit au dos de tapuscrits corrigés et d’une lettre de la maison Grasset (26 août 1927). Après quelques ébauches évoquant notamment Gide et Phèdre, Montherlant avoue le peu de sympathie qu’il éprouvait d’abord pour Gide, dont l’idée du « péché » lui semblait ridicule. « Rien n’est si simple et si naturel que toutes les choses de la chair. Tant pis pour l’art, [...] mon instinct me le disait : que dans tout cela il n’y a de prohibition que ce qui cause du tort à ce qu’on aime. La voilà, la santé. Et j'étais agacé de tant de cachotteries, de sous-entendus, d’un tel manque de franchise dans la façon d’aborder ces questions. L’atmosphère de Gide ne m’était pas agréable. Je le trouvais potache. Ce «péché»! Ce « démon » ! Cependant il en vint à estimer Gide pour son attitude intellectuelle et la qualité de son art, et pour deux actes de courage : avoir embrassé publiquement Oscar Wilde sortant de prison, et avoir écrit L'Immoraliste. « Gide a soutenu que l’art avait besoin d’hypocrisie. Ceci, comme tant, doit être vrai, étant bien entendu que le contraire l’est aussi. Car on ferait faire un beau pas à l’art avec le manque total d’hypocrisie. [...] Et quand il n’y aurait eu l’art, il y a la vie, tellement plus importante que l’art, qui a tout à gagner à la franchise. » Aujourd’hui, Voyage au Congo témoigne d’une fraîcheur de désir et d’une vigueur de constitution admirables : « Gide se doit de poursuivre l’œuvre de salubrité morale à laquelle il s’est récemment donné. [...] Plus que dans le domaine purement intellectuel, il me semble qu'il œuvrera précisément dans la vie, dans cette grande œuvre de dégonfler ces fantômes par lesquels les hommes souffrent. »
Contrat imprimé signé
MONTHERLANT Henry Millon deContrat imprimé signé. Bruxelles, 7 février 1952 ; 2 pages in-4°. « Je soussigné Oscar Lejeune Directeur du Théâtre du Parc à Bruxelles m’engage vis-à-vis de Monsieur de Montherlant auteur de la pièce en 3 actes intitulée La Reine morte, […] et à me conformer aux conditions particulières ci-après stipulées : Je verserai pour chacune des représentations de ladite pièce, un droit en argent de 10 %. ».
Pièce signée
MONTHERLANT Henry Millon deBulletin de privilège signé. Genève, 21 avril 1971 ; 1 page in-4°. Contrat signé entre Henry de Montherlant et M. Volter, directeur de la Compagnie, pour sa pièce Port-Royal.