Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre signée
MONOD ThéodorePièce signée « Théodore Monod ». Dakar, 5 janvier 1952 ; 1 page in-4°. En-tête du « Haut Commissariat de l’Afrique Française ».« Je certifie que Monsieur Gilles Sautter, licencié d’histoire et de géographie, titulaire d’une bourse de voyage de la France d’Outre mer a été officiellement accrédité par le département auprès du Haut Commissariat de l’Afrique Française (Institut Français de l’Afrique noire) en qualité de membre de la mission d’étude des régions montagneuses de la Guinée française »…
Manuscrit autographe signé
MONNIER ThydeManuscrit autographe signé, intitulé « Le Figuier stérile ». 1944-1946 ; in-4°, 270 pages. Le Figuier stérile est le tome VI de son œuvre Les Desmichels et le volume fut publié en 1947.Superbe manuscrit présentant de nombreuses corrections et ajouts, enrichi d’un dessin en couleur signé et d’un dessin à l’encre. Le manuscrit est signé au début et à la fin. Daté Saint-Pierre d’Allevard 11 septembre 1944 - Nice 21 novembre 1946. Il est présenté sous la forme d’un gros cahier assemblé sous un classeur à pince, dos en demi basane noir en lettres dorées.
Extrait imprimé
MONITEUR DU 6 JUILLET 1815 (EXTRAIT).Extrait imprimé. 6 juillet 1815 ; 4 pages in-4°. « Chambre des Représentants. Présidence de M. Lanjuinais. Séance du 5 Juillet ». « Dans la déclaration adoptée par la commission, il n’est pas dit, comme dans l’imprimé qui a été distribué, que la couronne serait placée sur la tête du Monarque par le président de la chambre des Représentans. M. Garat répond que c’est par erreur que cette phrase a été ajoutée dans la déclaration imprimée au nom de la Commission. Elle se trouvait dans le premier projet de M. Garat, mais la majorité de la Commission en ayant demandé la suppression, elle aurait dû être supprimée. »
Lettre autographe signée
MONIER LouisManuscrit autographe autobiographique avec son nom et adresse au début. 7 février 1993 ; 4 pages in-4°. « Né le 6 octobre 43 à Montélimar d’un père notaire à Chabreuil dans la Drôme et d’une mère licenciée es lettres ayant enseigné l’anglais. C’est par les contacts que mon père avait avec les artisans que j’ai connu l’existence des compagnons »...
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Monsieur Hamman. Giverny, 9 juin [1889] ; 2 pages 1/2 in-12. Intéressante lettre sur l’organisation de l’exposition Monet-Rodin à la Galerie Georges Petit, avec l’aide de Théo van Gogh. Hamman était l’associé de Georges Petit ; Théo van Gogh, le frère de Vincent, dirigeait la galerie Goupil. L’exposition Monet-Rodin ouvrira le 21 juin 1889, le catalogue étant préfacé par Octave Mirbeau. Très importante lettre citant Van Gogh et Rodin. « J’ai reçu votre lettre. Merci pour tous les renseignements que vous me donnez, mais vous ne me dites rien de M. Claude Lafontaine. Ne les avez vous pas fait prendre vous savez que j’ignore ce qu’ils sont comme date et comme sujets. Je lui ai adressé un mot de remerciements j’espère donc que vous les aurez à présent ne manquez pas de me renseigner à ce sujet dès demain par dépêche car demain soir je vous adresse le catalogue. Dites bien à M. Petit de voir Rodin et de le presser à cause du placement des grosses choses, puis dès mardi matin réclamez à Van Gogh les tableaux qu’il prête et ceux qu’il a de ses amateurs, n’y manquez pas car il faut que lorsque je viendrai tous les tableaux soient là. Vous feriez bien aussi d’écrire à Rodin pour avoir son catalogue mardi matin. Cordialement à vousClaude Monet.9 juin »— Claude Lafontaine était un collectionneur de tableaux.— Hamman était un associé de Georges Petit. Il a acheté une toile de Monet qui est actuellement dans un musée américain.— En 1886, alors que la huitième exposition du groupe impressionniste annonce sa dispersion définitive, les oeuvres de Monet et de Renoir sont exposées chez Petit avec, à leurs côtés, les sculptures de Rodin. —Les trois artistes se retrouvent en 1887, à l’occasion de la sixième exposition internationale, entourés de Raffaelli, Pissarro, Sisley, Morisot et Whistler (lien vers Rodin et les modernismes). Vers 1886, l’œuvre de Rodin accède à un meilleur niveau de visibilité et de reconnaissance : le plâtre du Baiser est exposé au Salon ; les étapes du travail sur les Bourgeois de Calais sont enregistrées par les photographies de Bodmer et Pannelier ; et Rodin noue des relations avec les critiques Gustave Geffroy, Roger Marx, Léon Cladel, Octave Mirbeau, défenseur de Monet, Cézanne, Pissarro, Van Gogh, Gauguin.— 1887 : A cette exposition de 1887 à la galerie Petit figuraient : Renoir, Pissarro, Sisley, Whistler, Monet et Rodin.— 1889 : Au moment de l’Exposition Universelle de 1889, Monet, avec qui Rodin s’est lié vers 1886 lors des dîners de Mirbeau, propose au sculpteur d’exposer en duo chez Georges Petit. L’exposition a lieu, en dépit d’un montage difficile et décevant pour Monet : Rodin est alors accaparé par ses commandes de monuments.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe, signée, adressée à Gustave Geffroy. 8 juin [18]95 ; 2 pages in-8°. En-tête imprimé « Giverny par Vernon », enveloppe timbrée jointe avec adresse autographe. Très belle lettre évoquant Cézanne :Claude Monet apprend que son ami a des ennuis de santé, de son côté il a fait venir le médecin : « Moi non plus je ne vais pas et j’étais si mal que j’ai du faire venir le docteur. Toujours en étourdissements et cette crainte de tomber. Je suis cependant mieux aujourd’hui mais j’ai du renoncer à venir à Paris lundi et j’ai donné mon instruction pour que toile et cadre me soient renvoyés. Pourquoi n’avez vous pas dit à Cézanne de venir avec son ami Oller pendant que vous ne pouviez poser. Je serai si heureux de le voir ainsi que Oller avant le départ à Aix. »
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 15 janvier 1913 ; 2 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« J’ai reçu votre dernier volume sur Florence dont je vous remercie, mais je voudrais bien avoir de vos nouvelles et de bonnes j’espère de vous et des vôtres. Moi je traîne ma triste vie de soucis sans fin, bien portant sans doute à part mes pauvres yeux que je ne sens guère aller mieux ni pire cependant, et je pense à venir prochainement voir ce qu’en pense mon oculiste. Vous me ferez plaisir en m’envoyant de vos nouvelles. »
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 7 septembre 1911 ; 3 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« Je serai certainement bien content de vous voir depuis longtemps que vous remettez votre visite, et j’ai bien peur qu’à attendre Vaquez vous n’ajourniez encore, et cependant je serai heureux de vous voir ensemble, enfin faites pour le mieux, mais venez. J’ai tant besoin d’être remonté, de voir des visages amis et de ne pas songer à ma douleur. J’ai eu de bonnes visites, Clemenceau toujours bien affectueux, Renoir, et hier Mirbeau, qui va certainement mieux, mais bien déprimé, bien découragé, ce n’est plus lui. Quant à moi, je vais bien comme santé, j’ai passé bien tristement ces derniers mois ne trouvant de consolation qu’à relire toute la correspondance de ma chère femme et à revivre presque toute notre vie. Autrement je n’ai pu prendre goût à rien, anéanti par cette terrible température vraiment intolérable. Mais en voilà bien long sur moi. Venez, vous me ferez (du bien). »
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à son ami François Depeaux, collectionneur réputé des impressionnistes. Giverny, le 27 mai 1899 ; 3 pages in-8°, sur papier de deuil à son adresse Giverny par Vernon Eure (pliures et petite déchirure). Au sujet des enfants de Sisley et de leur entretien matériel. « Je comprends parfaitement que vos occupations d'affaires ne vous laissent pas tout le loisir que vous voudriez, mais il y a l'affaire des enfants Sisley à laquelle nous nous sommes attelés et qu'il faudrait terminer une fois pour toutes. Il ne faudrait pas que ces enfants s'habituent à demander de l'argent chez M. Chevalier au fur et à mesure de leurs besoins et se figurent qu'ils ont un capital inépuisable. Vous êtes de cet avis, je le sais qu'ils soient mis au plus tôt au courant de leur vraie situation. Je n'ai pas qualité pour m'occuper de cela, et j'ai du reste assez payé de ma personne pour vous prier de ne pas perdre de vue le rôle final de nos efforts communs. Je sais que Pierre Sisley ne travaille que d'une façon intermittente, ce qui est fâcheux et cela peut être parce qu'il ne se sent pas pris par la nécessité. Il y a aussi à s'assurer que toutes dettes seront payées. Enfin mon grand souci toujours de la responsabilité qui nous fait un devoir de conseiller ces enfants et de placer leurs avoirs en de bonnes conditions. J'ai beau vouloir n'y pas penser, c'est plus fort que moi et je trouve que nous devons au plus vite régulariser tout cela. C'est urgent selon moi et c'est ce qui m'a fait insister à vous demander un entretien qui me procurera le plaisir de vous voir. Bien en hâte et avec l'espoir de votre prochaine venue. Votre tout dévoué Claude Monet. »
Lettre autographe
MONET ClaudeLettre autographe, incomplète de la fin, adressée à sa femme. Londres, lundi 11 mars 1901 ; 2 pages in-8° et 1 page in-4° recto-verso. En-tête gravé « Savoy Hotel ». Cette lettre se situe alors qu'il peint sa série des parlements à Londres et avant que Monet ne peigne les toiles aux nénuphars. Il est très malade: « Ma bonne chérie, voici la lettre annoncée : j'ai cru devoir te le télégraphier bien qu'elle ne soit pas encore définitive. Elle est du secrétaire de Bourgeois. Monsieur Auguste Brunet 209 Ave Lamotte Picquet. Je t'en donne l'adresse au cas d'urgence pour ne pas perdre de temps. J'ai reçu tes deux lettres ce matin l'une de vendredi m'a fait de la peine, tes regrets de ne m'avoir pas caché la maladie de J.P. ta volonté d'être plus forte à l'avenir. Non ne dis pas cela et pardonne moi d'avoir assombri pour toi de meilleurs moments. Nous devons toujours nous tout dire et moi ne pas voir les choses en pire. Ainsi je te le dis je ne suis pas trop bien mais cependant mieux qu'hier soir et cette nuit agitée de fièvre et de frissons. Ne vas pas t'alarmer surtout puisque ce ne sera rien ! Mais hier après avoir fait cette promenade que je te disais, j'ai malgré le bien-être du grand air, j'ai constaté que je n'étais pas tout à fait d'aplomb. Mes jambes douloureuses surtout les molets, et qui me faisaient croire à des varrices enfin étourdissement aussi suis-je bien vite rentré écrire à Mme Hunter que n'étant pas très bien je la priais de m'excuser. Et bien m'en a pris car la fièvre m'a pris très fort et des frissons à ne pouvoir me réchauffer. L'inquiétude de tomber malade ici, de t'inquiéter plus encore, m'obsèdait si bien que je n'ai pu dormir qu'au matin après avoir pris aconit et arsenic. Dormant alors jusqu'à 10 h. par le courrier qu'on m'apportait puis cette dépêche de Madame Hunter. Enfin me levant me croyant remis j'ai senti que ça ne marchait pas et pour être tranquille j'ai finit par demander le docteur qui m'assure qu'un repos de 3 à 4 jours à la chambre, me couchant à à 6h. et qu'il n'y paraîtrait plus. Ce n'est selon lui que fatigue et rhumatisme causés par un courant d'air. Sans doute au club , mais pour mes molets sûrement le long de la fenêtre d'ou je peinds depuis plus d'un mois mais d'influenza pas trace... À 5 h on m'annonce la visite de Madame Hunter venant me prier d'user d'elle, puis un instant après un superbe...»
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée au collectionneur d'art Georges de Bellio. Jeudi 5 décembre ; 1 page 1/2 in-8°. « Je n'ai pas de cadre pour l'église. J'ai du l'encadrer avec une bordure plus petite que le tableau. Il y en a par conséquent pas mal de caché mais on peut tout de même juger de l'effet. Je compte sur vous pour me renvoyer bien vite la Venise encadrée et le tableau [ ]. Ce qui me serait bien agréable. Tout à vous et merci d'avance. Claude Monet. » BELLIO Georges de (George Bellu en roumain) [Bucarest, 1828 - Paris, 1894], collectionneur d'art, ami des impressionnistes et médecin homéopathe roumain.
Photographie signée
MONDOR HenriPhotographie signée. Photographie de H. Martinie représentant Henri Mondor, assis à un bureau en habit d’académicien. 23 x 16 cm.
Livre avec envoi
MONDOR Henri« HOMMES DE QUALITÉ ». Éditions Gallimard, NRF, Paris, 1939 ; 185 X 120 mm, broché non coupé, couverture un peu vieillie sur les bords. Envoi autographe signé, adressée à Georges Kessel. «Pour Georges et Germaine Kessel, le plus affectueusement du monde. H Mondor. »
Lettre signée « Moncey »
MONCEY Bon Adrien Jannot, duc de ConeglianoLettre signée « Moncey », adressée à M. Robert à Bourges. Paris, 31 décembre 1840 ; 2 pages in-4°. Il le remercie pour ses voeux et lui offre les siens et évoque le retour des cendres de Napoléon : « Oui, mon cher intendant, j'ai versé de bien douces larmes, le jour de la solennelle et imposante cérémonie qui nous a rendu les précieux restes du souverain dont la France est fière à de si justes titres ; il est impossible de vous exprimer toutes les émotions que j'ai ressenties, mais je vous connais, vous êtes un bon Français, et vous vous les imaginerez facilement. Cette mémorable journée a, pour ainsi dire, enlevé aux vingt cinq années qui viennent de s'écouler, tout ce qu'elles ont eu d'amertume, et les glorieux souvenirs qu'elle m'a rappelés, m'ont fait trouver bien courtes les sept heures que j'ai passées dans notre église,et quoique le froid fût bien vif, j'y ai été peu sensible. Ma santé continue toujours à se soutenir, mais ce sont les nuits que j'ai de la peine à passer, et elles sont souvent bien longues pour moi.» Le maréchal Moncey signe d'une écriture tremblante, il avait 86 ans.
Lettre autographe signée
MONCEL Théodore Achille Louis duLettre autographe signée. Paris, 1er juillet 1873 ; 6 pages in-8°. « L’Académie vient de nous nommer, à ma grande satisfaction, membre de la commission appelée à dresser une liste de candidats pour la place d’académicien libre laissée vacante par suite de la mort de M. de Verneuil. […] Je n’ai certes pas la prétention de vouloir me mesurer avec M. de Lesseps et suivant moi tous les candidats devraient s’effacer devant une personnalité aussi grande ; mais comme les règlements de l’académie exigent une liste composée d’au moins trois noms, je vois maintenant ma candidature. » Il demande le soutien de son correspondant pour sa candidature : « Vous pourriez par exemple dire 1° que c’est moi qui ai découvert le phénomène de l’effluve électrique qui dans ces derniers temps a conduit à tant de de découvertes importantes. […] 2° que c’est moi qui ai constaté le premier la double composition de l’étincelle d’induction (trait de feu et auréole), les caractères différents de ces deux flux, et la manière de les séparer, soit par l’insufflation, soit par l’action des aimants. […] 3° que j’ai étudié, d’une manière toute spéciale, les effets secondaires résultant des transmissions électriques à travers le sol et les courants accidentels développés au sein des lignes télégraphiques, études qui m’ont conduit à déterminer le rôle de la chaleur sur les électrodes des couples voltaïques […] 4°. que j’ai pu, par une discussion mathématique et complète des formules se rapportant aux électro-aimants, déduire les meilleures conditions de leur construction. » Il continue ainsi son énumération en citant ses travaux, notamment sur les effets de la condensation magnétique, les piles à bichromate de potasse, la bobine de Ruhmkorff, l’anémographe électrique à calculateur, « qui le premier a été construit », son « tube lumineux pour éclairer sans échauffement les cavités obscures du corps humain », etc. Il mentionne que ces inventions lui ont valu « une médaille de première classe à l’Exposition universelle. » Il cite aussi ses nombreuses publications en différentes langues étrangères. Il achève sa lettre : « Je n’ai pas besoin de vous rappeler que j’ai tout sacrifié à la Science. » Belle lettre sur sa carrière !