Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Importante correspondance de 33 lettres ou cartes autographes signées
MERSON Luc OlivierImportante correspondance de 33 lettres ou cartes autographes signées, adressée à Mlle Marcelle Lambrette [1879-1951], artiste peintre. Principalement durant l'année 1913, enveloppes jointes. Longues lettres du maître, âgé de 67 ans, à la jeune artiste de 34 ans. Marcelle Lambrette qui avait eu L.O. Merson comme professeur. Nous en citerons quelques unes. 3 janvier 1913 : « J'ai des monceaux de lettres et de cartes à répondre. C'est pourquoi je vous demande de me permettre d'abréger ma correspondance. [...] Mon genou est usé. [ ] L'après midi suis allé à l'Odéon avec Madeleine, nous avons vu Faust. Très médiocre exécution, décors sans intérêt, costumes falots. Les principaux rôles étaient au mains des doubleurs ». 22 mars 1913 : « Votre lettre a charmé les ennuis de l'atelier quelque peu sinistre. j'y retourne demain, mais je doute que j'y remette les pieds. [ ] J'ai vu hier soir le jeune et beau Magne. Il m'est arrivé chargé d'études, de dessins, de croquis pour la Coupole. Eh bien, non, ça n'est pas ça du tout. Pour de l'assurance, il en a à revendre, mais ça ne fait ni mon affaire ni celle de la mosaïque. [ ] Je vais tenter quelques dessins d'après nature.[ ] Ce matin je suis allé voir le groupe de votre ami Sudre, une Esmeralda et Quasimodo. C'est médiocre, mais pourra rapporter à son auteur un succès populaire. [ ] Reçu de l'inépuisable Arthur Meyer, votre ami, deux paquets, l'un pour vous, l'autre pour moi. C'est nos oeufs de Pâques ». 26 mars 1913 : Il lui envoie un cadeau de la part d'Arthur Meyer, le directeur du Gaulois. Châtel-Guyon, 13 août 1913 : « Pas très gai, hélas, ce séjour de Châtel-Guyon. Naturellement on ne voit que des malades, jaunes, maigres et souffreteux. Triste spectacle [ ] Le docteur qui soigne Madeleine est peut-être dans le vrai. Toujours est il qu'il considère son état comme assez grave ». Châtel-Guyon, 19 août 1913 : « Le pays est toujours beau. je n'en dirai pas autant du ciel qui se montre inclément et trop chargé de nuages. [...] Mon triste et malheureux bras en est toujours au même point. Hier ce fut la fête de St Hippolyte et de Rochepradière. Naturellement j'y fus [ ] Madeleine me semble vouloir aller un peu mieux. Ce n'est pas encore très reluisant. [ ] Si nous causions renard et poules. Si nous parlions herbes et pommes. Il y en a ici des pommiers. Citrons de maigreur et de pauvreté. Pas de fruits, pas de feuilles, à peine des branches, des squelettes. Les herbes, très belles [ ] Vous avez raison d'aller à Limoges faire des provisions. Ca ne vous amènera pas à grand chose pour votre tableau, mais au moins vous ne mourrez pas de faim. [ ] Faire des pages de croquis nombreux mis en train ensemble et auxquels on travaille quand l'animal veut bien se présenter dans la pose ». Bourbon l'Archambault, [27 août 1913] : « Voilà commencée la dernière période de mon voyage et de nos vacances. Aujourd'hui j'ai pris mon quatrième bain, ma quatrième douche, et j'ai subi mon quatrième massage ! [ ] Quand donc toutes ces sales histoires seront-elles finies ? si encore au bout de cette sué il y avait espoir de guérison bien radicale et bien complète ! Mais entre nous , je n'ai que très médiocre confiance dans le traitement que je me fais appliquer. [ ] Le docteur D. ne voulait pas de massage. Le docteur d'ici en veut tant et plus ». Il évoque les gens rencontrés, des artistes, mais a hâte de rentrer à Paris. Il évoque l'affaire des professeurs de dessin qui était pendante au Conseil d'État. Il la conseille de continuer à faire « de belles, bonnes nombreuses études. Je ne saurais trop vous répéter qu'il vous en faut plus qu'il n'est nécessaire. Il faut que vous ayez de quoi choisir ». Bourbon-L'Archambault, 15 septembre 1913 « Mon rôle de patron est difficile. Je vous avais bien recommandé de faire une étude grandeur nature d'un groupe de personnes, et, crac, voilà que vous m'annoncez que cette étude sera exécutée en petite dimension. Et bien, il faudra en faire une autre. Voilà tout. A cela je tiens absolument , quand vous l'aurez faite, vous comprendrez pourquoi je désire que vous suiviez mon conseil. ». Dans une autre lettre 25 septembre 1913 : « J'aspire au moment où mon travail me tiendra éloigné de la maison ». 26 octobre 1913 : « J'ai couché à Pornic chez François »[son fils] L'état de sa mère est très critique. On joint deux cartes de sa fille, Madeleine [1876-1965].
Photographie signée
MERMOZ JeanPhotographie signée. 1934 ; 9 X 14 cm.Cliché pris devant l’Arc en ciel, avec son équipage (Domergue, Laverin, Giaroli et Claver). Cliché Keystone-France.Il est fait commandeur de la Légion d’honneur en 1934. Il disparaît en vol, aux commandes de la Croix du Sud, aux larges des côtes africaines, en 1936.
Lettre autographe signée
MERLIN LouisLettre autographe signée, adressée au peintre Edmond Heuzé. 21 novembre 1948 ; 2 pages in-8° à son en-tête. « Alors maintenant, je n’oserai plus vous appeler que “Mon Cher Maître” ! Rentrant de voyage, j’apprends la grande nouvelle. Elle me comble de joie ! D’abord parce que c’est vous. Ensuite parce que le vote a donné à un vrai peintre la préférence sur un aimable industriel. Et enfin parce qu’elle me rajeunit et me reporte à la barrière de Médrano il y a ..... quelques années et que je retrouve dans mon souvenir tous les plaisirs que nous y avons eus. J’espère bien que, lorsque vous écrirez vos mémoires, vous les intitulerez “De la piste à l’Institut” ! »
Pièce autographe signée
MERLIN DE THIONVILLE Antoine-ChristophePièce autographe signée. Paris, 7 décembre 1792, l’An 1 de la république ; 1 page in-8°. « Je t’écris, citoyen, du bureau de l’assemblée et je t’envoie la lettre qui vient de m’adresser la jeunesse jeluy crois toute la capacité nécéssaire pour la place de Cre des guerres ».
Lettre autographe signée
MÉRIMÉE ProsperLettre autographe signée. Cannes, 11 décembre [1860] « Par un soleil éclatant, toutes les fenêtres ouvertes » ; 4 pages in-8°.« Vous êtes un aimable homme de m’écrire et de me tenir au courant de ce qui se passe à Babylone. J’ai reçu de notre ex-colonel une lettre où il y a moins de philosophie que je n’en aurais si j’étais tombé […] sur plusieurs centaines de mille livres. Mais la façon lui a causé je crois quelque dépit et, d’après ce que j’en puis deviner, il y avait de quoi. Les circulaires de M. de Persigny me font grand plaisir et me paraissent excellentes. Je voudrais pour les rendre encore meilleures qu’il supprimât quelque grand journal et mît à pied quelques préfets des plus bêtes et des plus outrageux. […] Votre histoire de renard, si ce n’est pas un apologue ou un rébus, trop fort pour un Provençal comme moi, et des plus drôles. Je suppose que c’est un renard savant échappé de quelque saltimbanque, ou bien venait-il chasser les restes dans vos parchemins, ou bien est-ce à vos canards qu’il en voulait. J’admets comme seule vraie votre interprétation du voyage. […] Je suis bien aise qu’elle ait vu Madame Victoire. Le printemps dernier, un de nos amis qui demeure place St Georges me tourmenta beaucoup pour que je donnasse à notre maître un petit conseil, dans l’intérêt de son fils, disait-il. Avec lui tout ira bien, mais il lui manque tant de grâce si l’on change tout à coup de régime. Il demandait un peu de liberté de discussion, mais point de liberté de presse. La presse, disait-il, est une coquine qui nous a tous empoisonnés, il faut qu’elle paye ses sottises. Je contai la chose, et on m’écouta avec la plus grande attention, faisant des objections, discutant l’exécution non la théorie même. Gardez cela pour vous, bien entendu. Quelquefois, je lui ai entendu dire des choses d’un libéralisme à faire trembler. Bien que j’augure assez mal des conceptions nouvelles, comme de toutes conceptions, je trouve à celles ci deux avantages : le premier c’est qu’elles ont été spontanées et qu’elles ne laissent supposer aucune faiblesse de la part de celui qui les a faites ; le second, c’est qu’elles peuvent être fort utiles dans la situation actuelle de l’Italie. Sin ce qui est fort probable, Garibaldi fait des siennes au printemps et qu’il y ait guerre avec l’Autriche, il serait difficile au maître seul de ne pas s’en mêler. Si les chambres lui disent que le pays est pénétré de respect pour le Pape et qu’il aime à voir l’Italie libre, mais qu’il aime encore mieux que chacun reste dans sa chaumière, le maître peut sans rien perdre de son prestige laisser les chats se peigner et même dire à votre cousin le général G… de venir ici se reposer de ses circulaires. M. 1/3 a dit assez clairement à M. E... qui est venu me voir ici, qu’il n’était pas éloigné de se porter candidat à la première vacance au Corps législatif. Je ne le crois pas impossible comme ministre un jour, voire avec portefeuille. Je me creuse la tête pour savoir quel effet produira l’éloquence parlementaire en 1861. »
Lettre autographe signée
MÉRIMÉE ProsperLettre autographe signée. Cannes, 2 janvier [1861] ; 3 pages 1/2 in-8°.« Je ne connais pas les jambes de Mlle Livry, mais je suis tout disposé à les croire plus fines que celles de votre ambassadrice. Ce qui est fâcheux chez les Allemands c’est qu’ils sont bêtes. L’affaire du comte Teleki n’est au fond que de la bêtise de la part de l’Autriche et de la Saxe, mais c’est avec ces bêtises là qu’on fait des révolutions. Il y a ici un Prince Trouletskoi, mari de la fille de Mlle Taglioni, qui n’est point bossue comme sa mère, mais très jolie et très aimable à ce qu’on dit. Ils demeurent ordinairement à Venise et en content de belles sur les procédés des Autrichiens. Il y a quelques semaines, un bataillon occupe militairement la rue des orfèvres. Des gens de police prennent les livres des marchands, font le compte de doit et d’avoir, trouvent qu’ils doivent avoir tant d’argent et se le font bien livrer laissant en place des reçus d’emprunt national. Une dame est arrêtée parce que son mari a émigré et on met aux orphelins un enfant de trois mois qu’elle nourrissait. Tout cela n’empêche pas que les Autrichiens se frottent les Italiens s’ils attaquent la Vénétie, mais ils mourront à la peine un de ces jours. Je me suis abstenu de croire la moitié de ce qu’on dit ici de Mirès. J’ai lu les journaux anglais qui probablement se font avec les inspirations de Rothschild et qui content des choses fabuleuses et impossibles d’un procès entre Mirès et M. de Pontalba ; mais on m’en dit encore de plus belles. L’Impératrice désolée des désagréments que l’on cause à notre St Père, s’en irait en Égypte. […] J’ai écrit à M. Walewski au sujet de la réorganisation de notre commission, que je regrettais qu’on n’en eut exclu deux membres, et qu’au moment où l’on annonçait pour la tribune et la presse une extension de libertés, il me semblait fâcheux et peu politique de faire une espèce d’armée à deux hommes qui n’avaient nullement démérité de l’archéologie et qui, dans une occasion donnée, auraient pu rendre service à notre petite affaire, comme M. de Sade l’a fait heureusement autrefois. […] Je ne me console pas de n’avoir pas été à Pékin avec notre armée et de n’avoir pas apporté mon allumette dans le palais de S.M. Dites-moi ce qu’il faut entendre par les mutilations que les Chinois ont faits à nos prisonniers ».
Carte autographe signée
MERIGNAC LucienCarte autographe signée. Paris 22 janvier 1894 ; 2 pages in-16 oblongues. « Je reçois un mot de M. Van den Abeel qui me prie de vous présenter comme membre de ma salle d’armes où j’aurais le plus grand plaisir de vous faire travailler. »
Lettre autographe signée
MERCIER Désiré JosephLettre autographe signée « D. J. Card. Mercier, arch. de Malines » [adressée à M. Moysset ?]. Malines, 27 décembre 1910 ; 3 pages 1/2 in-8°. En-tête gravé « Archevêché de Malines ». « Enfin j’ai trouvé aujourd’hui l’heure de loisir que je guettais depuis deux semaines pour lire à tête reposée votre leçon d’ouverture de la Semaine Sociale de Rouen. […] Elles font revivre un passé que tous, par la pensée ou par le coeur au moins, si pas comme vous par l’action effective nous avons vécu. Et la réflexion me vint, tandis que je suivais avec vous, sous votre direction éclairée et ferme, la participation des catholiques à la réintégration sociale des principes chrétiens que nous sommes en tout et partout, toujours les mêmes, c’est à dire peu soucieux de magnifier nos amis et trop enclins à n’accorder qu’à nos adversaires le bénéfice d’initiatives fécondes ».
Lettre autgraphe signée
MERCIÉ AntoninLettre autographe signée. Concarneau, le 8 septembre 1888 ; 3 pages in-8°. « Dois-je encore t’écrire affreux lâcheur, as-tu reçu ma lettre ? Ces lettres si rares que l’on s'arracherait si j’avais le courage d’en écrire. Pour toi […] je prends une plume, la meilleure que mon fils Fernand avait caché avec une soin jaloux. Je t’écris une lettre, une longue lettre. Pas de réponse, tous les jours, à tous les courriers, je demande s’il n’y avait pas de lettre […]. Je ne sais vraiment que penser. […] Je t’avais bien recommandé de ne pas aller en Italie. Si tu étais venu ici, au contraire quel délice. Aimes-tu les sardines, 50 centimes le mile les bateaux, c’est par milliers qu’ils entrent et sortent à tout instant, c’est vraiment pittoresque […]. Malgré tout c’est un superbe pays et le temps y est beau. Ernest Mat est ici depuis 8 jours avec sa famille. Ils sont 10 ou 12, il est si enchanté qu’il veut y acheter une grande propriété. Mes enfants se portent à merveille. […] Moi, je vais bien aussi, j’ai commencé un tableau une Vierge mère, c’est très amusant à faire. »
Très beau dossier concernant Yehudi Menuhin et son accompagnateur au piano, Marcel Gazelle.
MENUHIN YehudiTrès beau dossier concernant Yehudi Menuhin et son accompagnateur au piano, Marcel Gazelle.— Photographie signée « Yehudi Menuhin ». 14 x 8,8 cm.— GAZELLE Marcel [Gand, 1907 - id., 1969], pianiste belge. Elève de Marcel Ciampi, il fut sélectionné par Menuhin pour l’accompagner en 1933, puis pour créer et diriger l’école de musique Yehudi Menuhin en Angleterre. Il épousa la violoniste Jacqueline Salomon, amie d’enfance de Yehudi. Menuhin le considérait comme son grand frère. Yehudi Menuhin dit de Gazelle (p. 125 de ses mémoires) : « Peu d’hommes ont joué un aussi grand rôle que Marcel dans mon histoire ».Correspondance de 4 lettres de 1933 au sujet de l’engagement de Marcel Gazelle comme pianiste accompagnateur de Yehudi Menuhin.— Lettre autographe signée, adressée à Marcel Ciampi. le 23 juillet 1933 ; 1 page in-8° avec adresse au verso.Il lui raconte sa journée à Ville d’Avray où était installée la famille Menuhin (qui louait la maison des parents de Boris Vian, ce qui permettait à Yehudi de suivre les leçons d’Enesco à Paris, et à Ciampi d’y venir pour donner des leçons de piano à Hephzibah et Yaltah) et sa première rencontre avec Yéhudi (qui avait 17 ans).« Nous avons joué la 7e de Beethoven, la sonate en mi maj de Bach, celle en la majeur de Mozart et une danse de Brahms. Toute la famille part en vacances demain. Aucune décision n’a été prise. Impossible de savoir si l’impression est bonne ou mauvaise… Y.M. m’a produit une impression formidable. Quelle joie de faire de la musique avec ce…t homme, car on peut l’appeler ainsi, n’est-ce pas ?... »— MENUHIN Moshe [Gomel, 1893 - Los Gatos, Santa Clara County, California, 1983], père du violoniste Yehudi Menuhin, des pianistes Hephzibah Menuhin Hauser et Yaltah Menuhin.Lette dictée slnd, adressée à Marcel Ciampi. [Ville d’Avray, le 24 juillet 1933] ; 3 pages in-4°. la lettre est écrite par une femme qui a signé « Germaine M. » Or l’origine étymologique de Germain en allemand est « fils de », la même que celle de Moshe en hébreu. Et la discrétion était de mise dans la correspondance (Marcel Gazelle est nommé « Mr. G ») Le père de Yehudi cherche à se rassurer sur le choix de Marcel Gazelle.« Je vous écris ces lignes en hâte, pressé et cependant anxieux de vous donner quelques détails au sujet de votre ami G. Il passa l’après-midi d’hier pour déjeuner et bavarder et pour faire un peu de musique avec Yehudi. Mais il montra des signes indiscutables de bon musicien avec un vrai désir de travailler, des moyens énergiques et un idéal. Tout ceci pourrait faire de lui un partenaire pour accompagner Yehudi ».Mais il s’inquiète de la santé de Marcel Gazelle (qui était effectivement fragile à cette époque) : « j’apprécierais même un rapport de son médecin que vous connaissez peut-être afin que nous sachions exactement à quoi nous en tenir avant de le prendre chez nous et comme accompagnateur de Yehudi si toutefois nous le faisons ! »Il demande l’« opinion honnête et consciencieuse » de Ciampi, « comme ami de Yehudi et de sa famille » (Ciampi était professeur de piano des deux sœurs de Yehudi).« Adressez votre prompte réponse à Ville d’Avray. Elle nous sera réexpédiée…Mais ils ont « presque signé un engagement avec un jeune allemand de Leipzig quand arriva votre lettre hier soir »— CIAMPI Marcel [Paris, 1891 - id., 1980], pianiste et professeur français.Brouillon autographe d’une lettre adressée à Moshe Menuhin. Sans date [24 ou 25 juillet 1933] ; 2 pages in 4°.Il dissuade Menuhin de prendre Marcel Gazelle, car ce dernier doit entrer au conservatoire de Luxembourg.« Pour l’amour de Dieu, puisque vous êtes sur le point de signer avec ce jeune Allemand, c’est qu’il convient artistiquement à Yehudi ; il faut donc le prendre sans hésiter, et sans penser à Gazelle… »Ciampi n’avait pas pris la mesure du talent de Yehudi et de l’importance pour Marcel Gazelle de travailler avec lui.— GAZELLE Marcel [Gand, 1907 - id., 1969], pianiste belge.Lettre autographe signée, adressée à Ciampi. Gand, le 28 juillet 1933; 2 pages in-4°.Il explique comment il a été contacté et convoqué à Ville d’avray (probablement Ciampi lui avait reproché de ne pas l’avoir prévenu), et s’en remet à Ciampi pour l’acceptation de la place d’accompagnateur de Menuhin, adressée à Ciampi, si elle lui est finalement proposée.Gazelle obtiendra finalement la place, mais il s’en fut de peu ! Sa collaboration avec Menuhin sera celle d’une vie entière.— Lettre autographe signée, adressée à Ciampi. [Gand], le 26 avril 1938 ; 2 pages in-4° à son en-tête. Au sujet du concert à Amsterdam de Y. Menuhin et de sa sœur Hephzibah :« J’ai entendu Hephzibah et Yehudi. Public et succès habituel. Hephzibah en progrès, surtout en palette et d’une souplesse inouïe. Si vous en avez l’occasion, tachez d’entendre le mouvement lent de Lecken. Elle dérange et détruit l’atmosphère créée par Yehudi en jouant beaucoup trop fort. Bach extraordinaire, Beethoven aussi, sauf l’adagio qu’ils jouent en 4. Lecken, final trop vite, mais même en n’étant pas d’accord avec ce qu’ils font, on reste émerveillé. En bis, Mythes, de Szymanowski, comme on ne pourrait le rêver. Accueil enthousiaste de toute la famille…C’est toujours Moshe la tête et Marutha le cœur, et on ne peut que s’incliner devant les merveilles obtenues par cette association… »[Yehudi MENUHIN]Ensemble de quatre lettres au sujet de la cérémonie organisée à Paris par la violoniste Yvonne Astruc en l’honneur de Yéhudi le 22 juin 1945.— Alfred Kullmann (1875-1963) ; compositeur. Lettre autographe signée du 20 juin.— Colette Frantz ; violoniste (1er Prix). Lettre autographe signée du 20 juin.— Yvonne Lephay (1914-2011) ; violoniste (1er Prix). Lettre autographe signée du 19 juin.— Noëla Cousin ; violoniste ; ca Tous quatre se rendront à la cérémonie— GAZELLE Marcel.Correspondance de 7 lettres adressées à son professeur Marcel Ciampi ou son épouse la violoniste Yvonne Astruc.Ensemble de 4 lettres autographes signées, adressées à Ciampi. Gand, le 28 décembre 1936, 3 février 1937, 30 septembre 1937 et 2 octobre 1937 ; 2 pp in 4° à son en-tête.Au sujet de l’organisation d’un récital à Bruxelles pour Ciampi.Lettre autographe signée. Gand, le 16 décembre 1937 ;Il vient d’être nommé professeur de piano au Conservatoire de Gand.2 lettres autographes signées. Londres, le 19 mars 1952 et le 27 avril 1952 ;Ses démarches pour faire venir à Paris le violoniste Dominique Vaz, suivre les leçons d’Enesco.Joint : coupures de presse concernant Gazelle.— GAZELLE Marcel.Lettre autographe signée, adressée à Ciampi. New York, le 8 janvier 1935 ; 2 pages in-4° à en-tête de l’hôtel Ansonia (le lieu de résidence habituel des Menuhin à New York).Au sujet de l’enregistrement à Londres de la sonate à Kreutzer par Y. Menuhin :« Nous [lui et les Menuhin] avons écouté ces disques hier soir. De l’avis général ils sont supérieurs, et de beaucoup, à l’enregistrement de Paris. Dans le 1er enregistrement, il y avait de légères réserves à faire pour chaque disque, ce qui n’est pas [le cas] pour le londonien. L’atmosphère est grandiose, comme il sied à la Kreutzer. Au point de vue son, c’est parfait, pas de trace de son (boah-boah-boah) chevrotants au piano. Yehudi et Hephzibah sont convaincus qu’ils ne pourraient faire mieux. Monsieur Menuhin [père] d’accord avec les interprètes, et sûr de votre approbation si vous aviez entendu les disques, pose l’ultimatum de publication à la compagnie His M.V. [His Master Voice, La Voix de son Maître]. Tous ont l’impression que le soi-disant directeur musical de Londres, personnage peu sympathique, joue un rôle inexplicable dans ce conflit… »L’enregistrement fut effectivement édité par H.M.V. en 1935.— Ensemble de trois lettres de musiciens témoignant de contacts avec Yéhudi Menuhin.— Betty Back ; pianiste américaine.Lettre autographe signée, adressée à Marcel Ciampi. Houston, le 8 mars 1935 ; 4 pp in 4°.« …J’ai rencontré la famille Menuhin ici, j’ai dit à Hephzibah que j’allais vous écrire…Nous avons causé de vous… Je suis arriver à leurs connaitre très bien pendant leur séjour ici ; c’est une famille tellement charmante, que je me sens tout à fait perdu maintenant qu’ils sont partis… Yehudi avait un succès fou ici, et je vous envoie le programme… La pauvre Yaltah avait une opération pour appendicite pendant qu’elle était ici, mais elle faisait un si grand progrès qu’hier matin ils sont partis par train pour Los Angeles… J’ai tant de messages de vous donner de la part des Menuhins et de Marcel Gazelle, qui est si gentil… »— Lybia (?) pianiste uruguayen.Lettre autographe signée, adressée à Marcel Ciampi. New York, le 30 mars 1945 ; 2 pages in-4°.« Je viens de rencontrer dans un concert de Andres Segovia [le grand guitariste espagnol] Yehudi Menuhin, qui m’a parlé de vous ». Il a donné son 1er festival au Carnegie Hall avec un grand succès.— Lybia (?) pianiste uruguayen.Carte autographe signée, adressée à Ciampi au verso d’une carte postale du château de Lacken. Bruxelles le 26 mai 1938. « Je vous envoie une carte pour les Menuhin »Joint 8 autres lettres du même au même.
Photographie dédicacée
MENUHIN YehudiPhotographie signée, dédicacée. 14,7 X 10 cm. Photographie sur papier mat dédicacée en 1961 : « To Jack Bacal, with best wishes Yehudi Menuhin ».
Photographie autographe signée, dédicacée
MENUHIN YehudiPhotographie signée. 17,7 X 11,5 cm, traces de papier collé au dos. Cachet du photographe : studio Annemarie Heinrich à Buenos Aires. Photographie du jeune violoniste dédicacée à l’encre bleue : « To Mr. Al Jonas, best wishes, Yehudi Menuhin, 1943. »
Menu signé au dos notamment par Roland Dorgelès, Mme L. Daudet et Marcel Pagnol.
MENU JOURNÉE « Pierre Benoit ».Menu journée « Pierre Benoit ». Ciboure, 17 septembre 1966 ; 1 page in-8°. Menu signé au dos notamment par Roland Dorgelès, Marie-Thérèse Daudet (sœur de Pierre Benoit, qui fut brièvement mariée à Lucien Daudet) et Marcel Pagnol.
Lettre autographe signée
MENTELLE EdmeLettre autographe signée, adressée à M. d’Aubas. 2 octobre 1784 ; 3 pages in-4°. Au sujet de la parution de sa Cosmographie et du don qu’il aimerait en faire au roi. « Je ne puis, Monsieur, vous assurer aussi vivement que je le sens de ma juste reconnaissance. L’intérêt que vous voulez bien prendre à tout ce qui m’arrive m’est infiniment plus cher que la chose même. Je désire seulement que vous m’en croyez bien véritablement digne, par tous les sentiments que je vous ai voués pour la vie. La remarque de M. Thierry y est juste et votre réponse est heureuse. Le reproche qu’il fait à mes cartes n’est guère sensible que pour la carte d’Angleterre. Mais quasi si le ciel fait prospérer mon travail jusqu’à la fin, je me propose bien de redonner la carte de l’Angleterre en quatre feuilles. Mais il faut aller jusqu’au bout avant de songer à retrograder. En songeant que dès demain […] je pourrai bien aller à Versailles et avoir le plaisir de vous y voir, ma 8ème livraison […] c’est le Portugal, il me vient une idée sur laquelle vous pourriez consulter par Thierry ce service de savoir si je pourrais présenter au Roy toutes les livraisons de cet ouvrage, avec les cartes et les tableaux. 1er Peut-être le roi y donnerait-il quelques attentions et cela lui donnerait bonne idée de l’auteur. 2° Cela donnerait peut-être occasion d’amener à parler du projet Ad Usum Delphini. Si M.Thierry consentoit à se charger de cette négociation, quel service il me rendrait. Il faudrait savoir si l’on peut présenter des volumes simplement brochés en papier ou en blanc, ou s’il faut les relier en maroquin. Ceci serait plus cher. J’y joindrais aussi la Cosmographie pour que le Roy ait à peu près tous mes ouvrages. »
Lettre autographe signée
MENTELLE EdmeLettre autographe signée, adressée à M. d’Aubas. 2 octobre 1784 ; 3 pages in-4°. Au sujet de la parution de sa Cosmographie et du don qu’il aimerait en faire au roi. « Je ne puis, Monsieur, vous assurer aussi vivement que je le sens de ma juste reconnaissance. L’intérêt que vous voulez bien prendre à tout ce qui m’arrive m’est infiniment plus cher que la chose même. Je désire seulement que vous m’en croyez bien véritablement digne, par tous les sentiments que je vous ai voués pour la vie. La remarque de M. Thierry y est juste et votre réponse est heureuse. Le reproche qu’il fait à mes cartes n’est guère sensible que pour la carte d’Angleterre. Mais quasi si le ciel fait prospérer mon travail jusqu’à la fin, je me propose bien de redonner la carte de l’Angleterre en quatre feuilles. Mais il faut aller jusqu’au bout avant de songer à retrograder. En songeant que dès demain […] je pourrai bien aller à Versailles et avoir le plaisir de vous y voir, ma 8ème livraison […] c’est le Portugal, il me vient une idée sur laquelle vous pourriez consulter par Thierry ce service de savoir si je pourrais présenter au Roy toutes les livraisons de cet ouvrage, avec les cartes et les tableaux. 1er Peut-être le roi y donnerait-il quelques attentions et cela lui donnerait bonne idée de l’auteur. 2° Cela donnerait peut-être occasion d’amener à parler du projet Ad Usum Delphini. Si M.Thierry consentoit à se charger de cette négociation, quel service il me rendrait. Il faudrait savoir si l’on peut présenter des volumes simplement brochés en papier ou en blanc, ou s’il faut les relier en maroquin. Ceci serait plus cher. J’y joindrais aussi la Cosmographie pour que le Roy ait à peu près tous mes ouvrages. »