Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
MARGUERITTE VictorLettre autographe signée «V.M. ». 26 septembre 1924; 1 page in-12.« Je suis navré et pas surpris de l’aventure flammarionnesque. Je viens de passer trois semaines d’extrême tension avec la rue Racine et voire la rue Drouot où le sieur Medard léondaudétise, un roman de Champly, la gueuse a comme le vôtre, subi le contrecoup de cette guerre venue rue Racine de ce que j’ai refusé d’alimenter la caisse publicité et rue Drouot de ce que le sous-ordre d’Action française n’aime point nos idées. Voilà, je crois, les dessous de l’affaire. Champly, tenace, se cramponne avec des poches pleines d’autres manuscrits... Je conçois que vous envoyiez faire foutre ! Quel dommage qu’il n’existe pas un petit syndicat d’auteurs qui s’éditent ! Toujours ce sacré argent à la base... Je suis plongé jusqu’au cou dans le sang de la Dernière Guerre qui aura décidément deux volumes : les criminels et les victimes. »
Lettre signée
MARGUERITTE VictorLettre signée, adressée à M. Jean Preteseille. Paris, 25 novembre 1935 ; 1 page in-8° oblongue. En-tête imprimé à son adresse. « A la confidence et au cri de votre longue, émouvante lettre que ma secrétaire vient de me lire, excusez-moi de répondre brièvement, ce mot dicté. Ma vue affaiblie depuis quelque temps exige de grands ménagements. […] Comme vous, je sens peser sur le lendemain, un horizon plus noir encore. »
Lettre autographe signée
MARGUERITTE PaulLettre autographe signée « Paul et Victor Margueritte », adressée à Jules Claretie. Paris, « Samedi 4 nov » ; 6 pages in-8°. Ils donnent leur avis au sujet d’une page écrite par Jules Claretie dans la revue Le Temps sur « la théatrocratie et le divorce par la volonté d’un seul. » « Mon Dieu, il est évident que votre conception du devoir et du sacrifice, en soi, est tout à fait belle, qu’elle est trop conforme à notre propre idéal, qu’il faudrait pour le réaliser les âmes et les cœurs, des caractères en un mot, de moins en moins compatibles avec la vie changeante, la vie nouvelle que nous vivons […]. Reste votre fameux divorce par la volonté d’un seul. […] Il est possible, il serait désirable, que l’indissolubilité des unions entre homme et femme soit, fut un principe très supérieur (encore que pour nous toute sa beauté réside dans la liberté de l’accepter). […] Du moment que le divorce est dans la loi, qu’il y soit le plus intelligent et humain. » Belle lettre.
Lettre autographe signée
MARGUERITTE PaulLettre autographe signée, adressé à Louis Barthou. « Ce vendredi » ; 1 page in-8°. « De passage à Paris, & ne sachant si j'aurais le plaisir de vous trouver, j'ai voulu, [ ] vous serrer la main, vous offrir cette petite plaquette de notre ami Guigou. Elle vient de paraître & vous fera sans doute un peu de mélancolique plaisir, si vous ne la connaissiez pas. »
3 cartes ou billets autographes signés
MARGUERITTE Paul3 cartes ou billets autographes signés, adressés à Catulle Mendès. 1892-1908 ; formats divers. Lettre de condoléances, lettre de remerciement pour avoir été convoqué « à faire partie du Jury des Concours », il lui envoie les dernières pages de Paillettes et espère en voir une ligne dans la presse.
Pensée autographe signée
MARGUERITTE PaulPensée autographe signée. 1/2 page in-12. « Avant de confier ses peines : réfléchir. Trop souvent c’est la curiosité qui écoute, & l’indifférence qui répond. »
Lettre signée
MARCONI JeanLettre dactylographiée signée, adressée à M. Leclair. Paris, le 21 octobre 1947 ; 1 page in-4°. Sur l’autorisation de réalisation et d’exploitation cinématographique de Pierre ou Jack dans le monde entier. « Je vous accuse réception de votre lettre du 20 courant m’accordant une option jusqu’au 20 avril 1948 sur le droit de réalisation et d’exploitation cinématographique de Pierre ou Jack en toutes langues, dans le monde entier […]. Toutefois, il est entendu que si à l’expiration du premier mois, c’est-à-dire le 20 novembre prochain, ladite option n’avait pas été levée, je renoncerais à m’en prévaloir si les héritiers Francis de Croisset désiraient donner suite à une autre proposition, et ce, sans aucune indemnité.
Lettre autographe signée
MARCHAND Louis-Joseph-NarcisseLettre autographe signée. 20 juin 1841 ; 4 pages in-8°. « Je regrette bien vivement de n’avoir pas sous les yeux, la brochure intitulée Sentiments de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ dont vous me parlez dans votre lettre du 17 juin que je viens de recevoir. Monsieur de Beauterne, m’a souvent écrit pour être éclairé le plus complètement possible sur ce qui s’est passé de religieux autour du lit de mort de l’Empereur, dans le moment seulement où l’âme se détendant de son enveloppe terrestre, la quitte pour l’éternité. J’ai toujours répondu à Monsieur de Beauterne que je ne doutais pas que l’Empereur ait reçu les sacremeents de l’extrême-onction mais que cet acte religieux s’était passé entre lui et l’abbé Vignaly [...]. Quant aux conversations religieuses, l’Empereur avec Monsieur le Grand Maréchal que je n’en avais jamais été témoin et que jamais l’Empereur ne m’avait entretenu des sentiments religieux ou irréligieux du Comte Bertrand. »
Lettre autographe signée
MARCHAND Louis-Joseph-Narcisse, comteLettre autographe signée, adressée aux comte Napoléon, Henry, Arthur et Alphonse Bertrand, fils du Grand Maréchal. Paris, 15 décembre 1844 ; 4 pages in-8°. Intéressante et longue lettre contre les calomnies lancées contre le Grand Maréchal. « Je viens de lire avec le plus vif intérêt quelques une des notes laissées par Monsieur le Grand Maréchal contre les calomnies entassées sur lui et sur Madame la Comtesse Bertrand, votre mère dans deux ou trois ouvrages. Informé de la publication que vous vous proposez d'en faire, je vous prie d'y ajouter, que je n'ai jamais eu connaissance, bien qu'on me le fasse dire, d'aucune discussion religieuse, entre l'Empereur et son Grand Maréchal. Qu'on le sache bien ; c'est qu'à Ste Hélène, la volonté de l'Empereur était aussi ferme et aussi entière que lorsqu'il était sur le trône et que les sentiments de Monsieur le Comte Bertrand pour lui sont restés jusqu'au dernier moment trop respectueux, trop dévoués, et son admiration un culte trop élevé pour se permettre les inconvenances qu'on lui prête, qui, si elles eussent existées seraient inqualifiables, et n'eussent point été souffertes. Ainsi que l'expose avec beaucoup de clareté Monsieur le Grand Maréchal, les auteurs de ces ouvrages ont été mal renseignés dans ce qu'ils racontent de son projet de départ de Ste Hélène avec sa famille. Voici, à cette occasion ce que l'Empereur étant au bain, me fit l'honneur de me dire : c'est moi qui engage Bertrand à accompagner sa femme en Europe, pour mettre ordre à ses affaires, qui, s'il n'y allait pas pourraient bien en souffrir. Ils n'ont pas été mieux renseignés, lorsqu'ils disent, que l'Empereur ne voulut plus voir Madame la Comtesse Bertrand, parce que son salon, était devenu le rendez-vous des officiers anglais. Vous pouvez répondre, Messieurs, qu'à l'époque ou les officiers anglais entraient dans Longwood, Madame la Comtesse Bertrand les recevait et venait voir l'Empereur, qui, ne lui en faisant point de reproches, c'était plutôt l'occasion pour sa Majesté d'avoir des nouvelles dont l'entretenait le Grand Maréchal. Lorsque plus tard, ces mêmes officiers de durent plus entrer dans l'enceinte, l'interdit fut pour Madame la Comtesse Bertrand, comme pour toute la colonie, et comme toute la colonie, elle s'y conforma. Je demanderai à ces auteurs qui déversent avec tant de malignité, leu venin sur Madame la Comtesse Bertrand, et qui paraissent si bien instruits de ce qui se passe à Ste Hélène, comment il se fait qu'à l'époque citée par eux, l'Empereur me demanda une tabatière ornée de son portrait enrichie de diamants, et que la prenant, du plateau de vermeil sur lequel j'avais l'honneur de la lui présenter, il dit à Madame la Comtesse Bertrand en la lui offrant, tenez Madame, je vous la donne dans de bien mauvais jours, elle vous témoignera de mon estime et de mon amitié. Ceci se passait au billard, un an avant la mort de l'Empereur, et la comtesse remerciait Sa Majesté avec une émotion qui laissait voir combien elle se trouvait honorée de cette distinction. St Denis attaché au service de l'Empereur, et qui à Ste Hélène était chargé de remettre au net les dictées faites par Sa Majesté, justifiera au besoin de ce que j'avance. Je n'entreprendrai pas ici une réfutation qui demanderait que ces ouvrages fussent pris feuille par feuille pour rétablir la vérité, presque partout altérée. L'un d'eux intitulé Mes souvenirs sur Napoléon par la veuve du Général Durand, est arrivé à Ste Hélène, il contient beaucoup de notes de la main de l'Empereur. L'auteur déplore aussi la fatale influence de Madame la Comtesse Bertrand dans la détermination prise par Sa Majesté de se confier aux Anglais, et l'on ajoute que Madame Bertrand qui est anglaise d'origine se jeta aux genoux de l'Empereur en le priant, en le pressant de se confier à l'honneur, à la loyauté et à la générosité des Anglais. Cet ouvrage m'appartient, et je déclare qu'en regard du passage que je viens de citer, j'y vois écrit par l'Empereur, faux. Je ne doute pas, Messieurs, que le général Comte de Montholon, qui partage à Ham une captivité supportée avec autant de courage que de résignation par le neveu de l'Empereur, ne fasse justice dans la prochaine publication sur Ste Hélène, de productions dont le but évident est de flétrir le noble caractère de l'homme du quel l'Empereur disait à Ste Hélène, Bertrand est un véritable homme d'honneur ».
Lettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville
MARCHAND Louis-Joseph-Narcisse, comteLettre autographe signée, adressée au Prince de Joinville. Sans date ; 2 pages in-folio. Il lui demande l'entière exécution du testament de Napoléon ce qui lui permettra de pourvoir à l'établissement de sa fille. « Les paroles pleines de bontés dont m'a honoré le Roi, le jour que j'ai eu l'honneur d'être admis devant Sa Majesté, se sont terminées par celles-ci au besoin, Mr Marchand, adressez vous à moi. Si le testament de l'Empereur, Monseigneur, avait eu son entière exécution à mon égard, je me garderai d'importuner votre Altesse Royale du besoin où je suis d'avoir une position nouvelle : mais il ne m'a pas été permis d'offrir à ma femme qui m'apportais en dote un nom illustre, que la moitié du legs que je tenais de la munificence de l'Empereur. Cette somme, est aujourd'hui mon unique patrimoine dans peu d'années je devrai songer à l'établissement de ma fille et mon coeur aurait à souffrir cruellement, si ma femme devait renoncer à des soins et des habitudes dont j'ai entouré son existence depuis notre union ».
Ensemble de 21 lettres autographes signées et 46 lettres signées
MARCHAND LéopoldEnsemble de 21 lettres autographes signées et 46 lettres signées adressées à la Société des Auteurs et compositeurs dramatiques. 1924-1938 ; in-8° ou in-4°. Concerne les droits et les conditions de représentations pour les pièces de Colette : La Vagabonde et Chéri et des pièces d’autres auteurs : La Châtelaine du Liban, Léopold le bien aimé, Mon gosse de père, Balthazar (une de ses pièces), La Belle amour, Lucrèce Borgia, Le capitaine Mériac, Le Facteur sonne toujours deux fois, etc.
Lettre autographe signée
MARCHAND Jean BaptisteLettre autographe signée. Toulon, 30 octobre 1913 ; 4 pages in-8°. « Je suis littéralement écrasé d’occupations et de correspondances. Il m’a été impossible de trouver la médaille de votre fils, que vous me demandez ; ici d’ailleurs je ne me rappelle pas lui en avoir vu porter et tous ses camarades, sur mon interrogation, ont répondu qu’il n’en possédait pas. À ma connaissance d’ailleurs, Ducroq n’avait droit qu’à la médaille commémorative de l’Expédition de Chine à laquelle , je crois qu’il a participé […]. J’ai fait la Campagne de Chine également et je n’ai pas encore reçu la médaille. Pour la succession de votre malheureux enfant, je suis obligé de vous dire qu’il n’a laissé que des dettes, par les trop nombreuses fréquentations de femmes auxquelles il s’adonnait sans mesure […] il avait contracté des goûts de noce et de dépenses en même temps que le besoin de s’étourdir par l’alcool ».
Lettre autographe signée
MARCHAND AndréLettre autographe signée, adressée à André Jolivet. Voulaines-les-Templiers, le 7 mars 1969 ; 1 page in-4°.« En travaillant dans mon atelier de Bourgogne, ce matin, j’écoutais votre émission sur Berlioz. Conférence donnée par vous à la maison de la culture de Grenoble. Dont le thème était le traité d’orchestration de Berlioz. Vous savez combien j’aime la musique que je considère très près de la peinture, pour moi, les couleurs sont des lumières et des sonorités dans une architecture. Je vous adresse ce mot pour vous dire la joie que j’ai eue en vous écoutant (tout en travaillant). Ces études sur les architectures sonores sont très importantes, c’est justement ce que l’on doit diffuser dans les milieux de la jeunesse actuelle. Qui est très attentive (contrairement a ce que croit une certaine bourgeoisie). Berlioz évidemment est une source riche. J’ignorais que Berlioz aimait tellement la guitare !! Merci, cher Jolivet, pour cette matinée d’étude. »
Carte autographe signée
MARCHAND AndréCarte autographe signée, adressée à M. Lassaigne. Paris 20 décembre 1944 ; 1 page in-12 oblongue sur carte d’invitation au vernissage à la galerie René Drouin le 23 décembre 1944.« Vous seriez gentil de me téléphoner. Ma femme et moi voudrions vous avoir à dîner un soir à l’atelier. »
Lettre autographe signée
MARCHAND AndréEnsemble de 2 lettres autographes signées et de 2 cartes postales autographes, adressées à M. Lassaigne :— Paris, le 5 juin 1945 ; 1 page in-4°. « Je viens de lire avec plaisir le très intéressant article que vous avez écrit sur mon œuvre, dans L’Amour de l’Art, de mai 1945. Je tiens à rectifier une petite erreur qui s’est glissée dans votre texte : vous écrivez : “Tal-Coat, l’ami de Marchand”, or Monsieur Tal-Coat n’est pas mon ami. »— Paris, le 20 juillet 1949 ; 1 page in-4°, avec manque dans le bas. « Voici une photo d’une des toiles qui seront à Stockholm, La Baigneuse dans la forêt, format 40 figure. »— 2 cartes postales amicales adressées d’Italie et 1 carte de voeux.