Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
LEFEBVRE François-Joseph, duc de Dantzig
Lettre autographe signée.Lettre autographe signée. Paris, le 12 brumaire an 13 [27 septembre 1801] ; 1 page in-4°. « Je suis bien sensible à l’honneur que vous voulez me faire de m’admettre dans votre ordre. Mais je suis bien fâché de ne pouvoir me rendre à votre assemblée d’aujourd’hui. […] Je tacherai de me faire présenter par M. le Maréchal Kellermann à votre première audience. »
Manuscrit autographe
LEFEBVRE CharlesManuscrit musical autographe. 3 pages 1/2 in-folio. Pages musicales pour les premiers violons (2e feuille).
Pensée autographe
LEFÉBURE GabrielPensée autographe de 4 lignes sur feuillet in-4° oblong. « Parfois se souvenir est un présent céleste, Une ombre, un doux reflet, d’un bonheur qui n’est plus, Et dans les tristes jours c’est un plaisir qui resteAprès tous ceux qu’on a perdus ! Gel Lefebure »On joint un très joli dessin signé, à la mine de plomb sur papier bleuté représentant une vieille église blottie dans des arbres (in-4°). [Ces deux documents proviennent d’un album de Mlle Roger, actrice au Théâtre- Français]. Très bel ensemble.
Ensemble de 2 pièces signées
LEDRU-ROLLINEnsemble de 2 mémoires signés :— « Notes pour M. & Mme Ledru Rollin en réponse au mémoire de M. Boudin ». Londres, le 7 mai 1860 ; 15 pages 1/4 in-folio, salissures dans le haut. Affaire d’argent.— « Notes de M. Ledru Rollin à propos des comptes de M. Boudin ». Londres, le 9 février 1860 ; 10 pages in-4°, fentes et salissures. Litiges au sujet d’encaissements de loyers.On joint une « Note pour Monsieur et Madame Ledru Rollin contre M. Féline » évoquant un litige financier.
Lettres autographes signées
LECONTE MarieEnsemble de 2 lettres autographes signées :— 22 novembre 1916 ; 1 page 1/2 in-8°. « Merci cher Monsieur de l’envoi de votre beau livre Voilà un document du coeur. Vous avez écrit plusieurs pages d’une intensité d’émotion avec de très simples mots ! Je ne peux résister de penser tant de belles et nobles émotions car ce sont des choses vécues par un homme... et un grand coeur de français. »— 11 février 1917 ; 1 page 1/2 in-8°. « J’ai vu Monsieur Fabre moi-aussi. Je vous conjure de ne voir en ceci que le contrecoup des événements actuels qui désorganisent tout... Si vous aviez pu entendre Monsieur Fabre, vous auriez pu tout de même avoir une très légitime satisfaction... D’ici là […] passera peut-être nous apporter trois actes ! que nous attendons de lui. Moi je regrette que nous ne puissions réaliser immédiatement notre projet ».
Lettre autographe signée
LECONTE DE LISLE (Charles Marie Leconte, dit)Lettre autographe signée, adressée à « Ma bien chère enfant ». Paris, le 14 mars 1889 ; 1 page in-8°. « Comme je ne veux pas que tu puisses m’accuser de t’oublier, je t’écris à la hâte ces deux mots en attendant une vraie lettre. Je suis malade et harcelé de toute façon. Les répétitions des Erinnyes me prennent toutes mes journées. La pièce se joue samedi et n’aura que dix représentations extraordinaires ; mais si elle réussit, j’espère qu’elle restera au répertoire. Je suis rentré mardi de l’académie avec des frissons de fièvre et une toux qui me fait passer des nuits atroces. »
Lettre autographe signée
LECONTE DE LISLELettre autographe signée. Paris, 22 mars 1889 ; 1 page 1/2 in-8°. « Il m’est impossible d’obtenir une seule place dans ce moment. Tout est loué pour les dix représentations extraordinaires. Si le théâtre en donne quelques autres par surcroît, je tâcherai de vous adresser le billet que vous désirez. » Pièce encadrée avec un cadre en loupe d’orme et un verre anti-ultraviolets.
Lettre autographe signée
LECONTE DE LISLELettre autographe signée, adressée à son frère Paul. Jeudi 31 mars 1881 ; 1 page 1/2 in-8°. « Claude Foucque a dû te remettre hier un mot écrit à la hâte et dont tu feras bien de ne tenir compte qu’avec une certaine prudence. Claude est un bon enfant, mais ceci m’a tout l’air d’une nouvelle escapade après beaucoup d’autres. […] En fait ce pauvre garçon n’a jamais voulu ni pu rien faire que des sottises. Nous allons écrire à sa mère. »
Manuscrit de cinq poèmes autographes signés
LECONTE DE LISLE (Charles Leconte, dit)Manuscrit de cinq poèmes autographes signés formant un ensemble de 39 pages et demie, interfoliées et reliées dans un plein maroquin violet, janséniste, signé de Marius Michel. Le dos est titré entre quatre nerfs sautés, les contre plats, de maroquin vert, comportent un filet d’encadrement doré, les contregardes de soie sont à décor de filets crantés et les gardes sont peintes et marbrées. La reliure est placée dans un étui de protection prune. — Le premier poème manuscrit est Les Paraboles de Dom Guy. Il est composé de 23 pages et demie et forme un long poème d’inspiration chrétienne que l’on retrouvera dans les Poèmes Barbares publiés en 1859 dans la Revue Contemporaine puis par Poulet-Malassis. Le manuscrit est accompagné de ses deux dernières pages, imprimées, formant reflet du futur travail de l’imprimeur. — Le second poème est Cozza et Borgia. Fragment des Etats du Diable. Il est formé de 10 pages et comporte, au dos de certains feuillets des essais de vers qui resteront inédits. Ce poème est un dialogue en vers entre le Diable et le pape Alexandre VI, pape aux moeurs dissolues, que l’on retrouvera dans les Derniers Poèmes, recueil posthume publié en 1895. — Le troisième poème, « La Prairie » est formé, sur un feuillet, de six quatrains évoquant la chasse du bison par les indiens d’Amérique, et que l’on retrouve également dans les Derniers Poèmes. — Le quatrième poème, « Dans l’air léger… Villanelle » est formé de six tercets et d’un quatrain évoquant un amour disparu à jamais et la beauté de la nature exotique que Leconte de Lisle avait côtoyé, lui, originaire de l’ile Bourbon. Ce poème fut également publié dans les Derniers Poèmes. — Le cinquième et dernier poème, « L’Orient » est également un sonnet d’une page publiée dans les Derniers Poèmes. Cette élégante reliure de Marius Michel contenant cette réunion de poèmes provient de la seconde vente Louis Barthou (n°1061), puis de la vente du colonel Sickles (n°1231).
Lettre autographe signée
LECOCQ CharlesLettre autographe signée. 4 pages petit in-8°. A propos de la première représentation du Petit Duc. « Les isola ont fait dire par les journaux que la 1ère du Petit Duc aurait lieu le 3 décembre. Jusqu’à présent, on a si peu répété la pièce qu’il m’est impossible de prévoir qu’elle sera prête pour cette date. Vous savez ce qui m’est arrivé pour mme Angot dont la 1ère était donné devant le public payant, n’était en somme qu’une mauvaise répétition générale. On a passé malgré mes protestation. Pour le Petit Duc, beaucoup plus difficile d’exécution, il est absolument indispensable de faire de nombreuses répétitions d’ensemble, et je me crois en droit de l’exiger. Au besoin j’aurai affaire à vous, et au besoin aussi à la commission des auteurs. Les directeurs persistent depuis longtemps à annoncer que la pièce sera jouée par Melle Dancrey et Polin. Ils n’est jamais question d’Audain, ni ne Melle Dzéri ni de Melle Fernoy obligeamment prêtée par Lagrange, et qui, à ma grande satisfaction jouera et répète en ce moment le rôle trsè important de la Directrice qu’elle a déja joué à Trianon. »
Lettre autographe signée
LECOCQ CharlesLettre autographe signée. Mercredi 17 juillet, 3 pages in-8°.« J’ai revu les Isola. la difficulté qui s’était élevée au sujet de Dancrey va je crois s’aplanir. Ils sont d’accord pour ce qui concerne les appointements. Mais Mlle Dancrey voudrait être assurée de 20 représentations par mois et ce n’est pas possible. Je luis écris à ce sujet. Maintenant les Isola pour satisfaire au Conseil municipal, veulent absolument que nous signions un traité avant leur départ et le mien. […] Le vrai traité contenant toutes les clauses dont nous sommes convenus avec vous, ne serait signé qu’ultérieurement, car ce que veulent avant tout les Isola, c’est de pouvoir assurer au Conseil municipal qu’ils joueront le Petit Duc. Voyez s’il y a moyen d’arranger les choses sur ce plan »…
Pièce signée
LEBRUN AlbertPièce signée. Paris, le 31 octobre 1939 ; 2 pages in-folio. En-tête « Ministère de la Défense Nationale et de la Guerre ». Nomination dans le cadre des officiers de réserve du Service de Santé de l’Armée de Terre, au grade de médecin commandant, de M. MAZE Pierre.La pièce est également signée par Daladier, Campinchi.
Carte autographe signée
LEBÈGUE LéonCarte autographe signée [sans doute adressée à Anatole France]. Sans date ; 1 page in-12. Au dos d’une carte postale représentant une sculpture de Madame de Sévigné par Raymond Sudre. « Dites-moi donc le format exact de votre exemplaire de Notre-Dame. Est-ce le grand format ou le petit ? […] Cela a assez d’importance pour que vous précisiez davantage. » Il doit être certainement question du Jongleur de Notre-Dame qu’il a illustré.
Lettre autographe signée
LEBÈGUE LéonLettre autographe signée, adressée à René Kieffer. Paris, 28 mai 1912 ; 2 pages in-8°. Avec son en-tête illustré à ses initiales. Il le remercie de sa lettre et des sentiments qu’il lui prodigue. « Le sujet ainsi que l’importance de l’aquarelle en question seraient selon votre désir ; quant au prix, il serait de cent francs. » Il lui demande de fixer lui-même la date de rendez-vous : « Ainsi, vous me trouverez sûrement heureux de vous rencontrer avec un fervent des livres artistiques ».
Ensemble de lettres autographes signées
LÉAUTAUD PaulEnsemble de 8 lettres autographes signées, adressées à M. Martin du Gard. — Paris, 19 juin 1941 ; 1 page in 16 oblongue. « On est tellement occupé à chercher sa subsistance, qu’on n’écrit qu’à moitié, quand on écrit. Je me fiche pas mal de la postérité. […] Que peut bien nous faire ce qu’on dira de nous quand nous n’y serons plus ? Que peut faire aux cendres de Racine d’être le premier tragique français... pour ceux qu’il intéresse ? Ou est le temps des nouvelles littéraires ? »— Fontenay-aux-Roses, 4 septembre 1942 ; 1 page in 16 oblongue. « Ne m’oubliez pas pour ce que vous m’avez dit que vous pourriez avoir pour moi […] me serait d’un grand bienfait. »— Fontenay-aux-Roses, 7 octobre 1942 ; 1 page in 16 oblongue. « Si je m’imagine que le gouvernement général avait, à son passage, bien d’autres choses en tête ? Il faudrait être le dernier des sots, et aveugle, et inconscient complet.»— Fontenay-aux-Roses, 4 septembre 1943 ; 2 pages grand in 12. Très longue lettre. « J’ai reçu votre lettre. Seigneur ! quelle écriture. j’ai bien la peine, souvent, à lire la mienne propre, et si on ne m’avait fait des copies dactylographiées de mon journal, jamais je n’aurais pu ou rien publier. […] Je ne suis pas responsable des propos qu’on m’a tenu et que je rapporte, exacts ou inexacts. […] Cette histoire d’enfants brûlés vifs […] , vous même, à l’époque, vous y avez ajouté foi. […] Mon journal est […] une suite de morceaux de ce genre, écrits au jour le jour […] Je me suis fait une règle de n’y pas changer un mot. […] À propos du tabac, on dit que la Belgique a offert au gouvernement français de lui en vendre autant qu’il voudrait. »— 13 février 1951 ; 2 pages grand in 12. Il le remercie pour son article, évoque ses entretiens à la radio, divers articles. « Je me rappelle souvent un petit couplet qui circulait à l’époque que les Débats se mettaient à paraître sur papier rose : Les Débats sont rosesSalut ma mignonneles Débats sont roses,Bonjour mes amours.»— 27 avril 1952 ; 1 page grand in 12. Il évoque ses entretiens à la radio, et leur publication, Robert Mallet, et Versailles. « Ce n’est pas Versailles en tant que localité que je n’aime pas, mais on m’a tant traîné dans les jardins, bosquets […] du palais, que j’ai pris en horreur tout cet ensemble. »— 3 juin 1952 ; 1 page grand in 12. Il lui reproche encore son écriture illisible. « Avec l’état de ma vue depuis quelques années, qu’il a fallu que je puisse me faire lire votre lettre (par une personne de confiance). Un rendez-vous au Mercure ? Je ne sais quand il pourrait avoir lieu. je vais le moins possible à Paris. […] Numéro spécial N.R.F. sur Gide et volume des Entretiens à la radio, dont je n’oublie pas que j’ai un exemplaire à offrir. »— 12 mai 1955 ; 1 page grand in 12. Cette lettre est adressée à Denoël. « N’attendez rien de moi pour votre brochure Cocteau. Il ne me vient rien à écrire. Je suis ainsi fait que lorsque rien ne me vient naturellement, c’est à dire sas effort, ni recherche, je renonce. […] L’album Gide m’a grandement intéressé et je ne vous ai pas assez remercié de me l’avoir apporté. Il est merveilleusement composé. »