Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Dessin original à la plume signé et daté
VIOLLET-LE-DUC Eugène-EmmanuelDessin original à la plume signé et daté. 17 mai 1854 ; 158 X 245 mm. Vue d’une place fortifiée, à vol d’oiseau, entourée d’eau sur la gauche. En haut à gauche, tête de serpent dessinée à la plume avec soin. Très jolie pièce.
Lettre autographe signée
VIOLLE JulesLettre autographe signée, adressée à un administrateur. Vittel, 29 juin 1903 ; 4 pages in-8° sur papier de deuil. « Voulez-vous me permettre de recommander à votre haute bienveillance pour un prix à lAcadémie des Sciences morales et politiques un ensemble duvres dignes du plus grand intérêt et pour lesquelles javais espéré le prix Maison-Dieu. Cet ensemble duvres a été créé et poursuivi par un homme de bien, aussi distingué que modeste, le Dr Burot, médecin chef de la Marine qui, marié sans enfants, y a consacré toutes sa fortune et na recueilli naturellement en échange que la jalousie de ses compatriotes et la haine des cléricaux, jaloux de le voir faire le tri sans leur estampille. [ ] Il faudrait pour le sauver une approbation morale telle que lAcadémie peut seule la donner. Cest cette approbation que je sollicite de vous. »
Ensemble de 4 lettres autographes signées
VINES RicardoEnsemble de 4 lettres autographes signées [adressée à Jean Cras ou à sa femme]. 11 pages in-12, une lettre avec amorces de fentes.— 6 janvier 1902 : « Croyez que le plaisir de se voir encore une fois avant votre départ sera sincèrement partagé […]. Vraiment loin de m’associer à votre manière de voir, en ce qui concerne le voyage inconnu que vous allez entreprendre, je ne puis que vous envier ! n’est-ce donc rien que de s’évader “D’un monde où l’action n’est pas le jour du rêve ?” et de pouvoir au contraire allier l’un à l’autre en vivant à la fois de la vie subjective de celui-ci et de la vie intense de celle-là ? Il est vrai que nous semblons tous avoir reçu, comme cette enfant du poème en prose de Baudelaire “Les bienfaits de la lune”, celui d’aimer le lieu où nous ne sommes pas. Ainsi, moi qui reste, je voudrais partir, mais si je partais je n’aspirerais sûrement qu’à rester ... et songer qu’il en est ainsi pour 1 507 458 000 êtres humains ! Or, comme tout a un pourquoi , c’est en l’existence certaine quoique cachée de la Fous aquae vitae de l’Apocalypse que je trouve l’explication de cette inextricable soif de ce qu’on n’est pas, c’est à dire d’absolu ».- Paris, 17 octobre 1911 : « Je pars dimanche pour Berlin et Vienne. J’aurais donc juste le temps de vous voir avant de quitter Paris, et vous propose en conséquence de venir vendredi vers 11 h. du matin […]. Je serai enchanté d’entendre votre nouvelle oeuvre et de vous remercier de me l’avoir dédiée ».Paris, 26 janvier 1912 : « Je suis à la veille de partir pour la Russie d’où ne reviendrai que fin de février, pour les concerts Durand, devant jouer à ceux des mardis 27 février et 12 et 19 mars. Or pendant mon séjour en Russie il me sera fort difficile de travailler et cependant figurent déjà aux programmes desdits concerts Durand quatre pièces de Saint-Saëns et quatre de Schmitt que je n’ai jamais joué. Comment vais-je donc faire pour être prêt à ce moment-là ? Je me le demande. […] C’est pourquoi j’ai demandé à Ravel de se charger lui-même de l’exécution de ses Valses, que je devais en principe présenter à l’une de ces séances. Et c’est pourquoi j’ai dû aussi refuser à Marcel Orban qui est venu me voir il y a quatre ou cinq jours, de jouer des pièces qu’il vient de terminer. D’ailleurs Samazeuilh se rappellera que si j’avais accepté de prendre part au concert de la C. Nationale le 10 mars, c’était à la condition de n’avoir rien à apprendre de nouveau. […] Pour ce qui concerne le “Cercle Musical”, Ravel vous conseille d’écrire directement à Charles Domergue en lui proposant de s’en référer à lui (Ravel) pour le choix de l’œuvre à faire entendre ; et alors Ravel vous appuiera auprès de Domergue. Ce sera la recommandation la plus efficace ».— Mercredi soir [19 juillet 1923 ?] : « Je pars pour Bruxelles, mais je serais très heureux de vous recevoir avant et d’entendre Mademoiselle votre fille. J’espère donc que vous pourrez venir soit demain jeudi à 2 h 1/2, soit vendredi à la même heure »…
Portrait
VINCENT DE PAULPortrait gravé et édité par Poussielgue à Paris. XIXe siècle ; 80 X 115 mm sur un feuillet de 175 X 240 mm.
Lettre signée
VILLON Jacques (Gaston Duchamp, dit)Lettre signée, adressée au critique dart Georges Boudaille. Puteaux, 2 février 1963 ; 1 page in-4°.« Merci de votre article attentif sur mes gravures et dessins exposés chez Carré, que je viens seulement de lire. Je suis très touché de votre pensée si fidèle et amicale. »
Pièce signée
VILLON JacquesPièce signée. 1956 ; 1 page in-8° oblongue. Carte de vœux pour l’année 1956. La carte représente un de ses tableaux aux formes géométriques.
Ensemble de 12 lettres autographes signées
VILLIERS DE LISLE-ADAMEnsemble de 12 lettres : Lettre autographe signée, adressée à « Mes chers amis ». Sans date ; 3 pages in-8°. Pas signalée dans la Correspondance (ancienne collection Colonel Sicklès). « Je vous écris à la hâte. J'ai oublié, dans mon zèle, de vous dire le titre : c'est : Fiat in Oriente Hax !.. Je m'occupe du numéro avec des noms [ ], ainsi que vous m'avez autorisé à le faire. Réfléchissez bien et froidement aux avantages de la chose : le Gd duc Nicolas vient de quitter San Stefano, le vent est à la Turquie libérale, c'est l'occasion même en France. De plus ce sont des vers, quand le diable y serait !... Donc honorable de les publier. Quant à la suite, je n'ai rien à ajouter, vous avez du tout comprendre d'un coup d'oeil. Mes vêtements de gala m'arrivent lundi à 4 heures je serai chez qui de droit, et vous verrez. Si vous avez su tirer parti ultérieurement de la situation cela vous regarde ! Relativement au journal, c'est un pétard terrible, une vente quintuple ou sextuple assurée là bas, enfin les choses sérieuses en plus, pour le présent ou l'avenir. Pendant que je vous cherche le reste, faites composer le plus vite possible, revoyez les vers faibles, dans la description de la fin, - mercredi je serai chez vous à 4 heures [ ] J'enverrai l'autographe de Victor Hugo au mieux lundi. » Lettre autographe signée, adressée à M. Malherbe. Sans date ; 1 page in-16. (N°481 de la Correspondance générale). « Ne cherchez plus ! J'ai trouvé, par un hasard plus qu'étonnant. Le paquet de cette épreuve 12 était roulé et enveloppé à votre adresse, et je n'avais oublié que de le porter. » Lettre autographe signée, adressée à Louise Dyonnet. [1864] ; 1 page in- 8°. (N°28 de la Correspondance générale). En 1863, il noue une liaison avec Louise Dyonnet, une demi-mondaine, mère de deux enfants, et accomplit un séjour de quinze jours en août à Solesnes, où il rencontre Louis Veuillot. En 1864, alors qu'il rompt avec Louise Dyonnet, il fait la connaissance de Flaubert et se lie d'amitié avec Mallarmé, son père fait une nouvelle fois faillite. « Ma chère Louise, je n'ai que le temps de jeter à la poste ce petit mot. [ ] Mardi, vous pourrez demander au comptoir du café dont nous sommes convenus, une petite boîte que j'ai laissée hier pour vous. Vous y trouverez une lettre, dans laquelle je vais ajouter un louis, pour votre voyage et votre dîner, puisque vous êtes pauvre en ce moment. Impossible de vous offrir davantage. [ ] Je ne pourrai pas venir mardi. Ne m'en veuillez pas et sans adieu ». Lettre autographe signée, adressée à sa femme. [1878] ; 1 page 1/2 in-8°. (N°183 de la Correspondance générale). « L'article de 5 colonnes paraît après-demain matin. Je suis au milieu de tout ce monde royaliste et convoqué pour l'hôtel Continental jeudi prochain à la séance des comités. [ ] Il faut faire l'impossible, si ce n'est pas au dessus de vos forces ; il faudrait absolument dix francs ! Songez donc, après sept années d'attente, c'est fini. Sept années, de disette, de Pharaon ! Elles ont précédé les autres avec moi. » Très intéressant ensemble entièrement inédit, concernant la préparation du drame Le Nouveau Monde, qui fut une de ses oeuvres qui donna sans doute le plus d'espoir à Villiers de l'Isle-Adam. H. Ballande, directeur du théâtre des Nations, contacta Villiers au printemps 1880. Tout en étant enthousiaste du drame, Ballande se montra prudent et entendait bien être couvert de ses frais à l'avance. La correspondance que lui adressa Villiers, et qui se trouve ici réunie, montre bien les atermoiements de Ballande durant le printemps et l'été 1880. L'affaire traîna en longueur, et la représentation ne put avoir lieu. 4 lettres autographes signées, adressées à H. Ballande, directeur du Théâtre des Nations. Formats in-8° : 21 mars 1880 : « Comme je doute que vous puissiez me donner mon manuscrit du Nouveau Monde demain au soir, à cause de la longueur des indications de mise en scène, et comme je vais à la campagne ce soir pour n'en revenir que mardi, je passerai moi-même, chez vous, mardi, vers quatre heures, pour prendre la copie et vous donner le drame en l'acte dont je vous ai parlé. Voici, ci joint, les Personnages du Nouveau Monde. J'avais oublié de vous dire que les indications de mise en scène, entre le dialogue, et à la suite des noms des personnages de ce dialogue, doivent être souligné à l'encre rouge. » ; 11 mai 1880 : « N'ayant aucune espèce de nouvelle de ce dont je vous avais parlé, ayant fait une démarche à laquelle il ne m'a pas encore été répondu, je me vois obligé, pour ne pas vous induire en des engagement qui pourraient ne pas être réalisables, de renoncer au moins, pour le moment, à la représentation du Nouveau Monde sur votre scène. » ; 20 mai 1880 : « M. Marras et moi nous nous sommes infructueusement présentés ce soir, au théâtre, pour vous soumettre le projet d'une démarche immédiate uni ne pourrait qu'amener d'excellents et effectifs résultats. Comme il s'agit d'entrer en répétitions, ou tout au moins en lecture, vers le 26 du courant et que cette mise à l'étude du Nouveau Monde est subordonnée à la location d'une cinquantaine de loges, il est un moyen de hâter cette combinaison. Le premier et principal avertissement sera donné samedi matin, 22, dans le The continental gazette, journal américain très important. De plus je me suis assuré le concours de quelques chroniqueurs influents qui présenteront la chose sous le jour excellent qu'elle mérite. [ ] Il faudrait, soit par une lettre d'introduction qu'il vous serait facile d'obtenir, soit tout simplement par une demande d'audience immédiate au ministre des États-Unis, M. Noyes, vous présenter chez lui. Sans lui parler aucunement de souscription, ni du prix même que vous désiriez louer les loges pour les trois premières soirées, vous priez M. Noyes de vouloir bien honorer de sa présence la représentation du 4 juillet. [ ] Et bien, en obtenant de lui ce simple assentiment, nus acquérons le droit d'imprimer, de publier dans la presse française et américaine, et anglaise , que le ministre doit assister à la première soirée, ce qui donne un caractère de patronage officiel à notre affaire. [ ] Maintenant, il n'est pas de réclame plus sérieuse, plus attirante du public de la location, que la mise à l'étude même de l'ouvrage, que les répétitions connues et commentées par la presse, presque tous les jours. De plus, lorsqu'il s'agit d'un drame distingué, d'un prix important, revêtu déjà d'une célébrité de presse exceptionnelle, devant être représenté à propos d'un événement national, [ ] dans une époque où devront fermer les principaux théâtres, comment voulez-vous que, non pas les trois premiers, mais les dix première soirées au moins ne soient pas assurées à l'avance et que la location s'arrête ? Je ne comprends donc pas bien la nature de votre hésitation quant à la mise à l'étude du Nouveau Monde. » ; 10 octobre 1880 : « Je prends la liberté, mon cher Directeur, de vous recommander de la manière la plus sérieuse (si toutefois même, il est besoin de cette recommandation), Madame Leroy. Je lui crois des qualités nerveuses (chose très étrange à dire d'une artiste dramatique !) et de plus une jolie et intelligente voix, qui passe bien la rampe et qui dit juste. Quant à sa personne, il suffit de la regarder pour être fixé très vite sur le charme qu'elle doit exercer sur une salle. » Lettre autographe signée. Janvier 1884 ; 2 pages in-8°. (N°269 de la Correspondance générale). « J'ai reçu vos deux derniers numéros et je ne sais comment vous remercier d'avoir compris qu'effectivement cette scène d'Axël, inintelligible seule (quelques efforts que j'ai faits pour la rendre même lisible, ne convenait pas au Monde militaire. [ ] Donc n'en parlons plus. Je vais donc vous donner, gratis (ayant déjà touché de l'or pour ce dialogue), un article rédigé pour le journal. Ceci le plus tôt possible, puisque, maintenant, je suis à peine debout. » Lettre autographe signée. 29 décembre 1884 ; 1 page 1/2 in-8°. (N°127 de la Correspondance générale). « Vous m'avez donné, le mois dernier, un coup d'épaule qui m'a été salubre ; complétez-le, voulez-vous ! Encore quelques jours de travail et je serai sauf. Je ne suis pas venu le 25, espérant pouvoir me passer du second billet de cent francs ; mais quelle fin d'année ! J'ai bon courage, ce n'est qu'un moment ! Je rembourserai. Lorsqu'on offre les chances d'un succès réel avec des décors ordinaires, on est joué vite, et s'il faut en croire tous mes amis, j'ai en mains quelque chose de sérieux dans ces conditions. Pouvoir achever et agir n'est plus qu'une question de strict nécessaire. » Lettre autographe signée, adressée à l'éditeur Scheuring. Paris, le 29 février 1886 ; 2 pages in-8°. (N°330 de la Correspondance générale) « Voudriez-vous s'il vous plaît m'envoyer, dans le courant de la semaine, le montant du prix de de la vente de mes Premières Poésies depuis notre dernier règlement (qui date de plusieurs années). On est venu me demander des dédicaces sur la première page de 24 exemplaires achetés ( et achetés cher) depuis moins de deux ans. » Lettre autographe signée, adressée à M. Malherbe. 6 août 1887 ; 1 page in-8°. (N°417 de la Correspondance générale). « Il va sans dire que la nouvelle qui paraît ce matin par hasard et enfin, savoir l'Agrément inattendu, n'est pas la chronique intitulée L'humble modèle, spécifiée dans mon bon pour toucher, consenti à la maison Quantin. Cette chronique devant seulement paraître lundi matin. »
Lettre autographe signée
VILLEROY Nicolas de Neufville, seigneur deLettre autographe signée, adressée à Henri IV. Paris, le 24 juillet 1598 ; 2 pages in-folio. Villeroy servit successivement quatre rois : Charles IX, Henri III, Henri IV et Louis XIII. Henri III le destitua en 1588 comme partisan des Guise, mais il ne partageait pas les vues des extrémistes et se rallia par la suite à Henri IV dont il était secrétaire d’État depuis 1594. Nous le voyons ici préoccupé du paiement dû aux compagnies des fantassins des régiments que le roi a installées dans certaines garnisons. Des ordres, dit-il, seraient également nécessaires pour le licenciement de celles qui s’y trouvent. « Mais que vous plaît-il que deviennent les deux compagnies du régiment de votre garde, qui sont à Calais » demande-t-il « d’où il faudra qu’elles sortent, pour faire face à celles qui doivent entrer ? S’il vous plaît qu’elles vous attendent en Picardie, et en quel lieu ; ou si elles vous viendront trouver par deçà. » Que Sa Majesté veuille donc faire connaître sa volonté à d’Epernon et avertir Villeroy qui écrira au Comte de Saint-Pol. La solde est due aussi au régiment du comte de la Noue qui réclame son congé. Le ministre est d’avis qu’il serait préférable de « bailler plutôt en argent qu’en espèces ». Cela reviendrait meilleur marché. Quant à la compagnie de chevau-légers, elle a été payée le même jour. Les nouvelles de Hollande vont être communiquées à Henri IV par Aerssen. Les États hollandais sont résolus à la guerre et ont envoyé des ambassadeurs à la reine d’Angleterre pour lui faire part des moyens qu’ils comptent prendre pour résister, et la supplier, si elle ne les aide pas, de ne pas leur être défavorable. « Sire, J’ay enfin vérifié que le premier exemplaire du traité de paix que l’on vendait au palais, est sorti des mains d’un des gens de l’ambassadeur de Savoie. Il l’aurait obtenu […] d’un Sr de Terrail qui fait partie de la suite du Comte d’Auvergne. » (Allusion probable à la paix de Vervins, qui termine cette même année la guerre avec l’Espagne, justement maîtresse de la Picardie. Se souvenir également que l’Édit de Nantes est rendu depuis avril).
Pièce signée en son nom, contresignée par son secrétaire Banal
VILLEROY Gabriel-Louis de Neufville, duc dePièce signée en son nom, contresignée par son secrétaire Banal. Fontainebleau, 27 septembre 1767 ; 1 page in-folio (31 x 44 cm). En-tête imprimé à son nom et titres. Sceau rouge en cire aux armes.Certificat en faveur de Charles François Acier Davrigny qui est entré en qualité de garde du corps du Roy.
Pièce signée
VILLEQUIER René dePièce signée. 16 novembre 1585 ; 1 page in-4° oblongue sur vélin.« Nous [René] de Villequier, chevalier des ordres du Roy, Premier gentilhomme de sa chambre, gouverneur et lieutenant-général pour Sa Majesté à Paris et Isle de France, confessons avoir reçu comptant de M. Pierre Mollan conseiller audict dite et trésorier de son espargne la somme de cinq cents escus sol à nous ordonnée par Sa Majesté pour nos gaiges a cause dudict estat de Gouverneur de Paris et Isle de France durant le present quartier d’octobre, novembre et décembre de la presente année à raison de deux mille escus par an, et laquelle sesdicte somme de cinq cent escus nous nous avouons bien paié et en quitons ledict sieur Mollan, Trésorier de l’espargne susdict et tous autres. En temoing de quoi nous avons signé la presente de nostre main et faict mettre le scel denos armes. Le 16eme jour de novembre l’an mil cinq cent quatre vingt cinq. Villequier. »On joint un reçu signé par de Renauldie (1589).
Lettre signée
VILLEMAIN Abel-FrançoisLettre signée, adressée à Auguste Renouard, libraire et éditeur. Paris, 19 janvier 1816 ; 11 page in-4°. En-tête imprimé de la « Police Générale ».Il lui envoie 5 permis « en vertu desquels vous pourrez faire entrer en France, par les bureaux des douanes, de Huningue, Pont-Beauvoisin, Forbach et Valenciennes, et conduire sous cordes et plombs, avec acquit-à-caution, au dépôt du Ministère de la Police général, les livres qui y sont détaillés pour qu’ils y soient soumis aux formalités ordinaires. »
Lettre autographe signée
VILLEMAIN Abel-FrançoisLettre autographe signée, adressée à une dame. Sans date ; 1 page in-8°, petites fentes.« Je suis désolé de cette indisposition que vous m’annoncez et qui me prive d’un grand honneur. Je voudrais la croire légère; et j’aimerai bien mieux qu’elle détournât une importunité que d’être une vraie souffrance. En attendant, j’avais préparé ma lettre pour Lady Holland. La voici dans sa simplicité et sous votre protection. »
Lettres autographes signées
VILLEBŒUF AndréTrès bel ensemble de 7 lettres autographes signées (dont 5 avec dessins), adressées à Raymond Nacenta, directeur de la galerie Charpentier :— 3 octobre 1949 ; 2 pages in-4°. « Permettez moi de reprendre mes bavardages et de vous donner q.q. nouvelles de votre voyageur en aquarelles. Le beau temps, ma gorge guérie, la chance d’avoir trouvé un atelier à q.q. vingt mètres de l’hôtel, la qualité de ce dernier, le bon accueil de l’hôtesse, toutes choses alliées à la noblesse des sites du Finistère et à la complète solitude où je suis, ont facilité mon travail. Je vais rapporter à Paris une série d’images de la vie populaire bretonne, assez dans la manière de mes scènes espagnoles. »— 18 août 1951 ; 2 pages in-8°. « Votre lettre à la blague est un chef d’oeuvre de trouvailles et de drôleries. Le brigadier-trompette l’a reçu, et s’en est tout ébaudi. Bravo, l’élève dépasse le maître. Je prépare ma réponse ! Vorsicht !!!... […] Nos soirées se passent au théâtre Sarah Bernardht où l’on joue Molière, Racine et Corneille […]. J’espère que le soleil, enfin retrouvé, vous dore et vous caresse de son pinceau breton, que le cidre est frais et que la bonne humeur règne, comme il se doit dans la bonne chaumière ». Au dos figure un dessin représentant le brigadier-trompette.— 16 septembre 195, [adressée à son fils]. Sur un menu de mariage. « J’ai été édifié par votre dernière épître. Son style noble et cadencé m’a rappelé étrangement les meilleurs pages de notre grand Bossuet. Si vous continuez de la sorte, vous égalerez bientôt l’aigle de Meaux et volant sur ses traces, vous deviendrez le faucon de Dinard. »— 24 février 1952 ; 1 page in-4°. « Il faut bien que tout le monde y passe, comme dit l’autre, mais vous, c’est avec honneur et les fruits de votre verger. »— 23 décembre 1954 ; 1 page in-4°, avec dessin représentant un homme en train d’écrire. « Enchaîné à la tâche, comme Cervantès à son Quichotte dans sa prison, le torero de Montmartre vous envoie à tous trois, mon cher Raymond, ses affectueux voeux de Noël. »— 25 décembre 1954 ; 1 page in-4° avec dessin en couleurs représentant une corbeille de fleurs. « Quelle joie ! quels délices, cher Raymond, que d’écrire sous les fleurs ! J’espère bien avoir terminé le 31 déc, mon pensum volontaire ! Lily vous remercie, l’âme embaumée par vos roses de Noël ! Pour Germaine, Micheline et vous même, incomparable fleuriste, nos voeux les plus affectueux. »— 5 janvier 1958 ; 1 page in-4°, avec dessin en couleurs représentant une corbeille de fruits. « Bonne année pour vous trois ! Par simple amour des altitudes !! »On joint 2 lettres avec dessin du même, signées « André » et « Jacques Boizu »
Lettre autographe signée
VILLEBŒUF AndréLettre autographe signée, intitulée « L’ange » avec dessins. 13 août 1948 ; 2 pages in-4°. Amusante lettre illustrée, à des amis séjournant à la campagne. Il s’imagine et se dessine en ange survolant la coquette demeure de ses amis qui pêchent ou se prélassent. Il leur envoie un gros bouquet et des baisers angéliques.