Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
LA TOUR D’AUVERGNE Théophile-Malo Corret deLongue lettre autographe signée, adressée à « mon cher et respectable compatriote ». Passy, le 4 floréal an VI [23 avril 1798] ; 3 pages 1/2 in-8°. À son correspondant qui se plaint de son silence : « Mettez vous, je vous prie à ma place : comme dans les 3 armées où j’ay servi, par des milliers de mes frères d’armes dont un grand nombre se trouvent à Paris, tous cherchant à s’étayer de mon faible appuy, et ayant comme vous des droits acquis sur le plus tendre interet de ma part ; comment me serait-il possible de résister, ou plutot de ne pas succomber ; si après des courses accablantes et sans cesse renouvelées […] ils n’avaient quelque charité pour moi, en n’exigeant pas rigoureusement que je réponde immédiatement à leurs lettres, me trouvant chargé de dresser leurs mémoires, pétitions et autres écritures. Les jours ne sont malheureusement pas pour moi de 48 heures. […] J’ai été assez heureux d’obtenir l’attache du directeur Reubel […]. Vous êtes bien heureux que le directeur Reubel soit père.» Ses écrits sont très rares.
Lettre autographe signée
LA TOUR DAUVERGNE Théophile-Malo Corret deLettre autographe signée « L.T.D.A. » (minute), adressée à Lazare Carnot. Passy 8 floréal VIII [27 avril 1800] ; 1 page in-8° (portrait gravé joint).Belle réponse à la lettre qui lui annonçait sa nomination par le Premier Consul au grade de Premier Grenadier de la République, avec un Sabre dhonneur. « Je dois placer le seul de mes titres aux distinctions quil a plu au 1er consul de maccorder, dans les impressions beaucoup trop flatteuses que vous lui avez données des qualités que vous avez cru appercevoir en moi. Cette prévention de votre part qui serait faite pour méblouir minspire seulement des désirs de la mériter ». Il veut justifier ce « titre honorable du plus ancien des grenadiers de larmée française » et demande à « rejoindre mes braves freres darmes » Il ajoute : « Jaccepte avec une reconnaissance respectueuse le sabre dhonneur qui ma été accordé »...
Manuscrit autographe signé
LA TOUR DU PIN HenryManuscrit autographe, signé en tête. « Iphigénie en Aulide. Euripide ». Milieu du XIXe siècle ; 200 X 160 mm ; 10 pages. Acte 1 et Acte 2 (scène 1 uniquement). Copie manuscrite de la première partie du texte grec Iphigénie à Aulis (en grec ancien / Iphigéneia hê en Aulídi), tragédie grecque d’Euripide (406 av. J.-C.) « Nérée, père de toutes les Néréides (comme son nom l’indique), déploie ses violences dans les eaux d’Aonie et refuse de transporter les guerriers, en route pour Troie. Il demande le sacrifice d’Iphigénie, fille d’Agamemnon, pour apaiser sa colère. Lorsque l’intérêt public a vaincu la tendresse d’Agamemnon pour sa fille, lorsque le roi a vaincu le père et qu’Iphigénie, prête à donner son sang pur, a pris la place devant l’autel parmi les prêtres en larmes, la déesse est vaincue à son tour ; elle étend un nuage devant tous les yeux et pendant la cérémonie, au milieu du tumulte du sacrifice, elle remplace, dit-on, par une biche la jeune fille des Mycènes. Alors, Artémis déesse de la chasse ayant été désarmée par cette victime mieux faite pour elle et la colère des flots, les mille vaisseaux reçoivent les vents en poupe et, après bien des épreuves, ils abordent sur la plage de la Phrygie. »
Manuscrit autographe signé
LA TOUR DU PIN HenryManuscrit intitulé « L’Art poétique ». 1845 ; 20 pages in-8° (200 X 155 mm). « L’Art poétique ». Copie manuscrite d’un texte latin à l’origine : « L’Art Poétique », par Horace le poète romain et traduit par Batteux.« Si un peintre s’avisait de mettre une tête humaine sur un cou de cheval, de rassembler dans une même figure les membres de différens animaux et de les recouvrir ensuite d’un plumage de diverses couleurs, tellement que ce qui serait par le haut, le visage d’une belle femme, se terminerait par la queue dégoûtante d’un sale poisson ; pourriez-vous vous empêcher de rire, fussiez vous de ses amis, quand il vous inviterait à venir voir son ouvrage ? Croyez-moi, […] ce tableau est exactement l’image d’un livre qui présente un vain amas d’idées semblables aux rêves d’un malade, dans lequel on ne voit ni pied ni tête, appartenant à la même figure — les peintres comme les poètes ont toujours eu, me direz-vous, la liberté de tout oser. »
Gravure de A. Provost, représentant le catafalque sur le bateau à aube (La Dorade)
LA REMONTÉE DE LA SEINE.Gravure de A. Provost, représentant le catafalque sur le bateau à aube (La Dorade), remontant vers Paris. XIXe siècle ; 16,5 x 26 cm. Le peuple français, amassé sur les rives poussait des cris de « Vive l'Empereur ! ».
Portrait gravé
LA NOUE (Jean-Baptiste Sauvé, dit)Portrait « gravé par C. A. Littret en 1703 » d’après un dessin de C. Monnet. XVIIIe siècle ; 80 X 135 mm sur un feuillet de 215 X 295 mm. Très jolie gravure.
Lettre autographe signée
LA JAILLE André-Charles, marquis deLettre autographe signée, adressée à un chevalier. Kingston (Jamaïque) 10 février 1799 ; 3 pages in-4°.Il recommande M. de Ruault, lieutenant-colonel des Chasseurs de la Guadeloupe : « C’est par un grand nombre d’actions brillantes qu’il est parvenu du poste de volontaire au grade d’officier superieur qu’il a aujourd’huy. Je ne doute pas qu’il ne rende en toute occasion la justice qui est egalement düe à Mrs de Laureal parents de Mr le baillif de Suffren, et que leur valeur a porté du rang de volontaire au grade de major dans les 2 regiments de chasseurs de la Guadeloupe. Les services que ces deux corps ont rendu sous les ordres de ces officiers dans les Antilles du Vent sont inappréciables ».Il l’invite à prendre des renseignements auprès des généraux Moore et Knox. Quant à lui-même, « Le batiment que je commandois a coulé bas sous mes pieds en pleine mer, [...] mon fils qui me suivoit dans un autre batiment a sauvé mon equipage et moi. Ce malheur m’affecte moins que l’impossibilité ou me met cet accident d’aller reprendre mon poste à l’armée de Bretagne, dans un moment surtout où mon influence et j’ose dire ma conduite pouvoient y être utiles à la cause de mon roy. »
Lettre autographe signée
LA GOULUE (Louise Weber, dite)Lettre autographe signée adressée à Adrien Hébrard, directeur du journal « Le Temps ». Sans date ; 1 page 1/2 in-8°. Elle conteste que deux voleurs, pris par la police, n'étaient en aucun cas ses domestiques. « Je viens de prendre connaissance d’un article paru dans votre journal en date du 3 juin sous la rubrique fait divers dans lequel on désignait 2 pickpockets pris à l’esplanade des Invalides qui c’étaient donné le titre de domestique chez moi. Je vous prierai donc, Monsieur le Directeur de vouloir bien faire connaître au public en insérant cette lettre que je ne connais aucunement ces deux individus car je n’ai à mon service qu’une seule domestique. »
Gravure
LA GARDE NATIONALE DE PARIS.Gravure représentant la garde nationale de Paris partant pour l’armée [septembre 1792]. Tirage de 1852 ; 230 X 160 mm sur un feuillet de 305 X 225 mm. Traces de mouillures en marge. Gravée par Pourvoyeur d’après Cogniet. Tirée du Tableaux de l’Histoire de France de Henri Martin.
Lettre autographe signée
LA FAYETTE Georges WashingtonLettre autographe signée à Mr Ziekel de Mulhouse. Paris, 17 décembre 1834 ; 1 page in-4°, légères déchirures en bas de la page , pas de manques de mots. Lettre de condoléances. « C’est avec un vif sentiment d’affection et de regret, monsieur, que j’ai reçu la nouvelle du malheur que vient d’éprouver votre famille. Honoré, j’ose le dire de l’amitié de Monsieur Jacques Kachlin, j’ai connu de près toutes ses qualités, et j’ai constamment eu les yeux sur lui comme sur un modèle à suivre, comme sur un chef de file, qu’il ne fallait pas quitter dans la carrière, que lui-même m’avait facilité l’entrée ». Très belle et émouvante lettre.
Lettre autographe signée
LA CONDAMINELettre autographe signée, adressée à labbé Venuti. Rome, 17 avril 1756 ; 2 pages in-4°, adresse au dos avec cachet de cire rouge. Labbé Venuti désire sétablir en France, mais il doit pour cela présenter un mémoire résumant ses raisons, ses qualités. « Je pars mercredi au plus tard [ ]. Je vais a Lorrete puis a Boulogne et a Parme ou je vous prie de mecrire et de menvoyer dix lignes soit de votre main ou dune autre contenant le tems que vous avez demeuré en France, en quelle qualité, le dessein que vous aviés de vous y fixer ». La Condamine est prêt à laider, mais il lui faut des renseignements précis, il fera le reste : « faites le memoire en Italien si cela vous est plus commode : je lhabillerai a la française, je le donnerai copie de ma main avec ce que jy mettrai que vous pourriez dire. » Le Condamine ne garantit pas le résultat pour autant, mais ce qui est sûr, cest que sans le mémoire, labbé Venuti nobtiendra rien. Dans un post-scriptum, il annonce : « Nous navons point encore de nouvelles du depart de notre flotte de Toulon. M. le Duc dOrleans a fait inoculer ses enfants sous la direction du docteur Tronchin de Genève. » Il sagit certainement de linoculation de la petite vérole, dont La Condamine par ses écrits contribua à répandre lutilisation et à en vanter lusage. Cette lettre est écrite au cours dun voyage en Italie, durant lequel il obtint la permission dépouser la nièce du pape.
Pièce signée
LA BRUYÈRE Jean dePièce signée « De la Bruyère ». 1663 ; 8,7 x 21 cm. Quittance signée de la somme de 75 livres de rentes constituées sur les tailles. Rare document signé par loncle de lécrivain et qui a souvent été confondu avec celui-ci.
Lettre autographe signée
KŒPPING KarlLettre autographe signée, adressée à Roujon pour son élection à l’Académie. Berlin, 27 février 1911 ; 1 page in-8° en français. « Permettez-moi de vous féliciter chaleureusement de votre nomination récente à l’Académie des Belles-Lettres ; j’ai appris la bonne nouvelle par les journaux. » Il a appris que Roujon est souffrant et il « espère de tout mon cœur, que vous vous trouverez complètement rétabli au bout de votre séjour à Cannes ». Rare.
Photographie signée
KUBELIK JanPhotographie signée. Sans date ; 13,5 x 8,5 cm.
Photographie dédicacée
KRIVINE EmmanuelPhotographie dédicacée. 15 octobre 1982 ; 24 x 18 cm. Photographie par Roger Picard, en noir et blanc, le représentant avec sa baguette, dirigeant un orchestre. « Pour M. Gros, bien sincèrement en musique ! E. Krivine. »