Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Chant profond pour Manolis Glezos, écrit à New York en juin 1968.
JUIN Hubert« Chant profond pour Manolis Glezos, écrit à New York en juin 1968 ». Dépliant en 32 volets écrits et peints sur un côté (243 x 180 mm), cartonnage sans dos recouvert de papier du Japon à fond violine décoré par Etel Adnan. Exemplaire unique, calligraphié par Hubert Juin et aquarellé à toutes les pages par Etel Adnan (signature de l’artiste à la fin).« Oui, nous sommes dans ce temps brisé où la fouille s’opposait à l’arbre, où la ténèbre trahissait la nuit. Rien qu’un ciel rigide qui ne tolérait plus aucun homme debout. Les drapeaux qui aboyaient dans le soir des collines étaient maudits des dieux, certes ! mais meurtrissaient les hommes plus que le déchaînement de cent épées, de mille aiguilles. À l’heure où l’alcyon choisit pour s’en aller mourir au creux des vagues, les portes du silex tournaient sur leurs gonds et les hommes griffaient la terre, la nourrissant de leurs ongles. L’aube ne se risquait plus sur les autels du marbre. Les nuages faisaient leur nid là justement où le ciel était du bleu le plus pur. Le sourire des femmes se flétrissait parmi les anémones des quais. Faisons silence sur ce temps, — muet ! »Ouvrage magnifique, livre d’artiste unique dédié à l’écrivain Manolis Glézos, figure de la résistance grecque.
Photographie représentant
Alphonse JuinPhotographie en uniforme. 130 X 180 mm. Photographie Keystone (1952). Le maréchal Juin de face. Très beau portrait.
Tapuscrit signé.
JUIN AlphonseTapuscrit signé. 9 octobre 1959 ; 2 pages in-4°. En-tête gravé « Le Maréchal Juin ». Texte dactylographié d’une préface sur l’Afrique Noire. « L’Afrique Noire, par une brusque mutation se trouve jetée, en ce milieu du 20e siècle, dans le tourbillon d’un monde en effervescence qui lui offre en même temps l’attrait de l’exemple, sous la forme de jeunes États parvenus à l’indépendance, et le danger de désirs à réalisation immédiate qui incitent à brûler les étapes sans prendre le temps de l’expérience. […] Il vient à point nommé pour éclairer le vaste public soucieux de recueillir une information actuelle sur l’orientation d’une région du monde où la France a beaucoup fait et dont l’intérêt commande le maintien de liens étroits avec l’Europe occidentale.»
Lettre autographe signée
JUDIC Anna (Anne Damiens, dite)Ensemble de 3 lettres et de 2 photographies par Nadar :— Lettre autographe signée, adressée à Paul Bourdon. Sans date ; 1 page 1/2 in-12. Elle lui envoie le manuscrit de Joséphine qu’elle « compte bien jouer dimanche à l’Eldorado.[…] Je ne veux pas laissez l’afficher avant d’avoir votre Oui, mais il le faut tout de suite. »— Lettre autographe signée. 1 page in-12. « À mon grand regret, il m’est impossible d’aller chanter le 7. Je pars pour un petit voyage de huit jours. »— Lettre autographe signée à M. Bocage. 10 janvier 1871 ; 1 page in-8°. Elle lui demande la faveur de deux fauteuils pour une représentation.— 2 photographies la représentant de face et de profil par Nadar.
Lettre signée
JOUVE Pierre-JeanLettre signée, adressée à Mme S. Arnoux. Paris, 26 septembre 1966 ; 1/2 page in-4°. « Je vous prie de donner au Club Théâtral et Culturel Vaguant de Nice, l’autorisation de monter ma traduction de Macbeth de Shakespeare, selon le calendrier de représentations qui m’a été communiqué. »
Ensemble de lettres signées
JOUVE Pierre-JeanEnsemble de 2 lettres signées, adressées à Suzanne Arnoux, secrétaire de la Société des Auteurs et compositeurs et 1 pièce signée.— 24 avril 1962 ; 1 page in-4°. Au sujet de la déclaration de sa pièce Lulu d’après Wedekind.— 18 septembre 1966 ; 1 page in-4°. Il a été pressenti par le doyen de la faculté des lettres de Nice afin « d’autoriser la représentation de mon Macbeth, en désignant la compagnie des acteurs sous le titre Les Vaguants. Vous me demandez de votre côté mon autorisation pour une tournée Morna. Les lieux et les dates coïncident. »— Bulletin de privilège concernant la pièce Les Trois Soeurs jouée au théâtre des Célestins de Lyon du 9 décembre 1970 au 7 février 1971, signé par Pierre-Jean Jouve et Sacha Pitoëff.Les trois documents :
Lettre autographe signée
JOUVE PaulLettre autographe signée, adressée à J. Seigneur. Paris, 3 mai 1948 ; 1 page in-4°, enveloppe timbrée jointe. « J’ai beaucoup regretté ne pas vous avoir vu lors de votre retour dernier à Paris, mais en ce moment je travaille beaucoup et quelquefois en dehors de chez moi […]. Donc quand vous reviendrez vous trouverez votre gravure avec ce que vous désirez. »
5 lettres signées ou pièces signées.
JOURNÉES DE VENDÉMIAIRE.5 lettres signées ou pièces signées. 12 vendémiaire au 9 brumaire IV [4 au 31 octobre 1795] ; 1 page in-folio ou in-4° chaque, la plupart à en-tête et vignette, quelques cachets ou sceaux sous papier.— 12 vendémiaire [4 octobre]. Lettre signée par P.M. DELAUNAY et GAUTHIER, du Comité de Sûreté générale, pour remplacer le citoyen Lebois, vice-président au Tribunal criminel de Paris, qui a prononcé des « discours séditieux contre la représentation nationale ».— 14 vendémiaire [6 octobre]. Pièce signée par les conventionnels AUGER, ENJUBAULT et PHILIPPE-DELLEVILLE : « les Comités de Salut public et de Sûreté générale sont autorisés à envoyer des Représentans du peuple partout où ils le jugeront nécessaires ».— 16 vendémiaire [8 octobre]. Pièce signée par DEFRANCE, DUBOULOZ, MEJANSAC et PEREZ (Gers), du Comité des Transports, postes et messageries, et par l’adjudant général Solignac : certificat pour J.B.F. Codron, ex-commissaire des Guerres, ayant accompagné « nos sécrétaires-commis qui ont défendu la Représentation nationale dans les journées des 13 et 14 ».— 19 vendémaire [11 octobre]. Lettre signée par GAUTHIER et P.M. DELAUNAY, du Comité de Sûreté générale, au Comité civil de la Section de Brutus, pour donner tous renseignements « sur les auteurs et fustigateurs de la révolte qui a existé dans les journées des 12, 13 et 14 ». — 9 brumaire [31 octobre]. Lettre signée par CHANEZ, adjudant général commandant temporaire de la Place de Paris : le Comité de Sûreté générale veut que « l’assemblée primaire de la Section de la Butte des Moulins se tienne dans tout autre endroit que dans l’églize St Roch ».
Acte de cession du journal « Paris qui chante ».
JOURNAL « PARIS QUI CHANTE ».Acte de cession du journal « Paris qui chante ». Pièce dactylographiée signée entre Mme Bloch et M. Debray. Sans date ; 6 pages in-4°.
Acte de cession du journal
JOURNAL « PARIS QUI CHANTE ».Acte de cession du journal « Paris qui chante ». Contrat dactylographié signé entre Mme Bloch, propriétaire et M. Debray. 6 pages in-4°.
Manuscrit.
JOURNAL DE LA CAMPAGNE DE 1742 EN ALLEMAGNE.Manuscrit. « Journal du Voiage et de la Campagne du Roi depuis le 18 janvier jusqu’au 12 juillet 1742 ecrit en forme de lettres par un officier prussien à un de ses amis à M. xxx ». Ouvrage orné de 5 aquarelles originales. Reliure en veau long d’époque, dos à 6 nerfs, tessons dorés, date, manque la pièce de titre, plats encadrés de règles à froids, épidermures au quatrième plat.Cet ouvrage provient de la Furstlich-Starhembergische Familienbibliothek Schloss Eferding, bibliothèque qui fut dispersée en 1956.Campagne de 1742 en Allemagne. — Nous allons continuer le précis des événements militaires de l’année 1742. Après la paix de Breslau, les Autrichiens tournèrent toutes leurs forces contre les Français , qui étaient maîtres d’une partie de la Bohême. Le prince Charles de Lorraine essaya en vain de forcer le maréchal de Broglie, qui les commandait depuis la fin de 1741 , à accepter une bataille : le maréchal évita un engagement par des manœuvres hardies et savantes ; mais la supériorité des forces autrichiennes le força à se renfermer dans Prague, où il fut cerné par le comte de Kœnigseck. Le maréchal de Bellisle, qui se trouvait aussi dans Prague, fit aux Autrichiens des propositions pour l’évacuation de la Bohême. Il eut, le 2 juillet 1742, une conférence avec Kœnigseck au château de Komarzau ; mais elle n’eut pas de résultat ; et la cour de Vienne, pour marquer son mépris du cardinal de Fleury , publia une lettre confidentielle que ce vieillard avait écrite , le 11 juillet, au général autrichien , et dans laquelle il protestait de la répugnance qu’il avait eue de consentir aux résolutions de sa cour et à la guerre avec la reine de Hongrie. Prague fut bombardé depuis le 19 août, et la garnison fit presque journellement des sorties. Cependant le maréchal de Maillebois , à la tête de 30,000 hommes , marcha au secours de cette place. Il avait passé le Rhin à Neuss , et s’avança par Düsseldorff, Deutz,Hanau,Aschaffenbourg, à Fûrth où son avant-garde arriva le 6 septembre. Le maréchal de Saxe qui commandait l’armée française en Bavière, et le comte de Seckendorf qui avait remplacé Thœrring dans le commandement des troupes bavaroises ou impériales, firent leur jonction avec Maillebois à Amberg, vers la mi-septembre. Le 14, les Autrichiens avaient levé le siège de Prague et occupé tous les défilés de la Bohême, par lesquels les Français pouvaient entrer dans ce pays , excepté celui d’Egra dont ceux-ci s’étaient emparés dès le 20 avril. La désunion se mit bientôt entre le maréchal de Maillebois et le comte de Saxe ; cette circonstance et l’ordre que le cardinal de Fleury avait donné au maréchal d’éviter une bataille décisive, firent manquer le but de son expédition. Le maréchal de Broglie sortit de Prague avec un corps de 12,000 hommes, et marcha sur Tœplitz , où il espéra trouver Maillebois. Celui-ci arriva jusqu’à Égra; mais il ne put traverser, sans livrer bataille au duc de Lorraine, les cercles d’Elnbogen et de Saatzpour marcher droit sur Prague , ni longer la frontière de la Saxe, parce que l’électeur , qui avait fait sa paix avec Marie-Thérèse , avait défendu toute exportation de vivres. Le 20 octobre, Maillebois commença sa retraite vers le Haut-Palatinat, après avoir perdu 12,000 hommes, depuis le mois d’août où il avait passé le Rhin. Le duc de Lorraine le suivit de près. Le maréchal de Broglie , alla , de sa personne , joindre Maillebois , laissant à Bellisle la gloire de défendre Prague. Broglie prit, le 18 novembre, le commandement de l’armée de Maillebois, et la plaça dans des quartiers d’hiver entre le Danube et l’Iser. Le maréchal de Maillebois retourna à Paris a.Le 26 octobre, le duc de Lorraine détacha le prince de Lobkowitz de la grande armée pour se joindre au général Festititz qui était resté avec 15,000 Hongrois dans les environs de Prague, et pour reprendre le siège de cette ville. Le maréchal de Bellisle s’y défendit jusqu’en décembre. Les rigueurs de la saison ayant alors forcé les Autrichiens de changer le siège eu blocus, le maréchal sortit de Prague, dans la nuit du 16, avec 15,000 hommes, et trompa si bien la vigilance de Lobkowitz, qu’il arriva à Égra, sans avoir éprouvé un échec : cette marche à travers les neiges fit le plus grand honneur au courage des Français. Le général Chevert, qui avait été laissé à Prague avec 6,000 hommes dont les deux tiers étaient malades, obtint, le 2(5 décembre, une capitulation infiniment honorable, et la faculté de se rendre avec ses troupes à Égra.En Italie. — En Italie, le roi de Sardaigne occupa, au mois de juin , les États du duc de Modène qui avait refuse de faire cause commune avec lui, et prit, le 1" juillet, par capitulation, la citadelle de Modène. La Mirandole se rendit le 22. Après la chute de cette place, le duc de Montemar, qui s’était porté sur la gauche du Panaro, repassa cette rivière et se retira par Pesaro et Fano à Foligno , où, vers la fin d’août, les troupes napolitaines le quittèrent. Le Commodore Martin, détaché avec une escadre par le vice-amiral Matthews qui commandait la flotte anglaise dans la Méditerranée, avait forcé, par son apparition devant Naples , le roi don Carlos de se déclarer neutre. Cet événement eut lieu le 20 août.Le duc de Montemar , ne pouvant se rendre dans l’Etat des Présides qui appartenait au roi de Naples , se retrancha dans les États du pape. Le roi de Sardaigne ne le poursuivit pas; ce prince était rappelé dans ses États parle danger dont ils étaient menacés. Don Philippe et le comte de Glimes tentèrent d’y pénétrer , par la Provence, à la tête de 18,000 Espagnols. N’y ayant pas réussi du côté de Nice, ils entrèrent par Saint-Jean de Maurienne en Savoie , et occupèrent Chambéry dans les premiers jours de septembre. Le roi de Sardaigne envoya par le Mont-Cenis un corps de troupes sous le commandement du général Schulenbourg, et marcha lui-même par le Pelit-Saint-Bernard , pour prendre les Espagnols entre deux feux ; mais ceux-ci n’attendirent pas son arrivée et quittèrent précipitamment la Savoie au commencement d’octobre.
Manuscrit autographe signé
JOUHANDEAU MarcelManuscrit autographe signé. 1949 ; 166 pages in-4° en 2 forts cahiers. On joint 3 feuillets imprimés ou dactylographiés du Collège Saint-Jean de Passy, dont un donne les horaires de la classe de 6ème rose pour laquelle Jouhandeau assurait les cours de français et de latin, ainsi qu’un exemplaire de l’édition définitive Gallimard de 1966.Chaque cahier comporte un envoi signé à Gilbert Sigaux daté du 28 avril 1949.Il s’agit du manuscrit intégral de l’ouvrage « Ma classe de sixième » publié aux éditions de Flore en 1949, puis en 1954 chez Gallimard.Les pages 138 à 152 sont constituées de collages de textes déjà imprimés avec corrections autographes.Le 1er cahier commence par deux pages inédites sur la classe de 6ème, et à l’inverse, l’introduction de l’ouvrage imprimé ne figure pas dans les cahiers. On relève par ailleurs quelques différences mineures entre le manuscrit et le texte définitif.« Jouhandeau était un pédagogue original mais sérieux doublé d’un fin psychologue. Il faisait une correction positive qui stimulait au lieu de décourager, en maniant la carotte plutôt que le bâton ». (M. Bouvet)Jouhandeau a enseigné 26 ans et demi à Passy et ses élèves en gardent un excellent souvenir : « Marcel Jouhandeau fut mon professeur de sixième, et il reste pour moi l’incarnation du maître idéal. Alors que presque tous nos maîtres avaient des surnoms, lui, c’était Monsieur Jouhandeau, il était celui que l’on ne chahutait pas. Pourquoi? Tout simplement parce que, merveilleux conteur, il nous contait son cours comme une histoire : la grammaire latine prenait des allures d’épopée et les accords devenaient des contes de fées ». (Michel Gilet)
Lettre autographe signée
JOUHANDEAU MarcelLettre autographe signée, adressée à Robert Coquet. 1 page in-8 (21 x 12,5 cm), à l’encre bleue sur un double feuillet, pliure. Belle lettre de Jouhandeau à l’inspirateur de son livre Du Pur Amour : Marcel Jouhandeau et Robert Coquet se rencontrent dans un train en 1948. La passion amoureuse entre l’auteur de 60 ans et le musicien de 20, durera, aléatoirement, une dizaine d'années : « Il est des moments où j’ai l’intime conviction que je ne puis être utile à toi et à moi qu’en me retirant. Ton petit mot reçu ce matin a été accueilli par le meilleur Marcel. Je devais te dire depuis longtemps que J.P. est enchanté de toi. Surtout sois naturel avec lui. Pas de coquetterie, c’est ta faiblesse. J’aime A.R. tout nu. M.J. »
Lettre signée
JOUBERT Pierre-MathieuLettre signée. Douai le 25 thermidor an VIII [13 aout 1800] ; 1 page 1/4 in-4°, avec rousseurs. En-tête imprimé « Le Préfet du Département du Nord ». « En fixant, citoyens, le nombre dhommes que votre commune doit fournir pour la composition de la colonne mobile de larrondissement de Douay, je vous ai recommandé dassurer larmement de ce détachement : cette mesure devient dautant plus nécessaire que le Ministre de la guerre a déclaré que lautorité civile devait pourvoir à cet armement. Il doit y avoir en dépôt dans votre commune une quantité suffisante pour armer le détachement que vous devez fournir ».
Portrait en lithographie
JOUBERT Barthélémy CatherinePortrait en lithographie. XIXe siècle ; 180 X 275 mm. Lithographie par Formentin. Avec la reproduction de sa signature.