Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de lettres autographes signées
JACQUE Charles ÉmileEnsemble de 5 lettres autographes signées, adressées à M. Pérard. Mars 1870-octobre 1871 ; 10 pages in-12 (1 lettre trouée). Lettres concernant un procès de divorce : « Nous ne comprenons pas grand chose au grimoire des lois et presqu’encore moins aux appréciations », dit-il dans une lettre du 13 mars 1870. Il se plaint dans une autre lettre de ce « qu’aucune démarche n’a encore été faite auprès de mon adversaire et que je commence à en souffrir, avec assez d’impatience, des taquineries que lui suggère une situation devenue pour elle insupportable. […] J’ai appris qu’elle venait d’affecter avec grand’peine un emprunt de 50 f, somme pour laquelle sa mère a dû répondre. Voyez donc de quel effet magique serait ce billet [de 500 f] et la jouissance immédiate de la pension mensuelle ! » Il demande (5 juillet 1870) qu’on lui désigne un avocat « de mérite et estimé à la cour », il demande aussi que lui soient communiquées « les conclusions prises par mes adversaires ». Il charge aussi sa fille de vendre ses biens : « Ma fille se charge de faire signer sa mère d’après la récente visite qu’elle lui a faite. » Le Croisic, 26 octobre 1871 : « Je n’attendais pas une si prompte solution [Au sujet des billets de 500 F] […]. Je vous retourne l’acte et y joins l’effet et les billets chacun de 500 f. » Intéressante correspondance de ce grand peintre de l’école de Barbizon.
Lettre autographe signée
JACQUE Charles ÉmileLettre autographe signée, adressée à Paul de Saint-Victor. [1869 ?] ; 2 pages in-8°. Il lui adresse un ouvrage [Le Poulailler, monographie des poules indigènes et exotiques ?] : «Il y a trois ou quatre hommes d’une grande valeur qui écrivent sur l’art et les artistes et qui sont bien autrement artistes que la plupart de ceux dont ils parlent.» Son correspondant en fait partie, et il se trouve bien téméraire de lui adresser ce livre : « Si vous y trouvez un peu de beau et de naturel, mon obscurité ne sera sans doute pas une raison, pour qu’à l’occasion et de votre franc langage vous ne touchiez pas un mot de cet ouvrage. Excusez la liberté d’un vieil artiste [...] qui ne vous demande pas autre chose que de dire crûment ce que vous pensez.»
Lettre autographe signée
JACQUAND Claudius (Claude, dit)Lettre autographe signée, adressée au directeur de L’Artiste. 2 pages in-8°, avec adresse. « Il serait peut-être possible que d’ici à 12 jours j’ai trouvé à vendre mes deux tableaux de J. Jacques et de Voltaire, mais auparavant de rien terminer, d’entamer même ce marché et j’aurais grande joie de conclure, ces tableaux ayant été vendus, retenus par M. le Cte de Démidoff, en même tems que mes deux autres Cinq-Mars […] faisant maintenant partie de sa galerie. Je voudrais savoir si votre intention serait de mettre de suite en œuvre ces deux gravures, et le tems que vous croiriez nécessaire pour la terminer. »
Lettre autographe signée
JACOTOT Henri VictorLettre autographe signée, adressée à M. Papot à Nantes. Louvain, 31 août 1829 ; 2 pages 1/2 in-8°, taches brunes, adresse avec marques postales.Il remercie son correspondant pour le soin « que vous avez mis à lire les ouvrages de mon père. Mon père n’a qu’un reproche à vous adresser c’est celui de soumettre votre jugement au sien sur le sens que vous avez attaché à ses ouvrages. Il ne doute nullement d’après votre lettre que vous ne l’ayez parfaitement compris mais personne que nous même ne peut avoir plus de certitudes à cet égard , et le doute de votre part est le seul motif qui pourrait en inspirer aux autres ; mais il est facile de voir, Monsieur, que ce n’est que par une extrême délicatesse que vous voulez vous défier de vous. Cette crainte n’est pas fondée. D’une part l’application de la méthode n’est rien puisqu’elle consiste uniquement à se diriger d’après l’opinion de l’égalité des intelligences, opinion que vous partagez, et d’autre part vous pouvez aisément tenter un essai préliminaire sur quelqu’enfant pauvre ou sur vous-même avant de prendre le titre de maître d’enseignement universel ».
Lettre autographe signée à un confrère.
JACOB MaxLettre autographe signée à un confrère. [13 novembre 1934] ; 1 page in-4°.« Je ne puis faire une démarche auprès de l’auteur du Laboratoire central, M. Hilsum “au Sans Pareil”, 35 rue avenue Kléber, sans quoi je vous aurais envoyé ce livre. Il s’y trouve des litanies à la T.S. Vierge que mes amis connaissent et qu’ils ont louées. Je suis ému et flatté de collaborer à un oeuvre de si haute et sublime inspiration ». On joint une très intéressante lettre tapuscrite (non signée), adressée à Jean Fraysse « Quimper encore pour un mois, 8 rue du parc.» 1 déc. 1935 ; 1 page in-4°. « Monsieur, admirable stylographe et cher affectionné ami... Eh! Quoi! Me présenter à des gens qui m'ignorent ou me connaisse pour m'ignorer plus encore! Mon Jean tu veux ma honte... En admettant que la ligne de ma vie doive s'achever dans les tiges bouclées d'un laurier de ma pauvre pensée dans le couvercle biseauté d’un arlequin de luxe, encore faudrait-il attendre qu'il ait un fourneau garni pour m'y réchauffer. Attendons des figures amies sur l’hémicycle! Que Pierre Champion m’y serve d’espion, que le gras Lacretelle m’y fixe des bretelles, que le vieux Francis Gammes m’y prépare les âmes, que le cher Paul Morand dé fume les harengs ou que Jean Giraudoux les transforme en saindoux, ou que Sacha Guitry y fasse un (espace en blanc) que Claudel tienne l’étrier de mon destrier, que Marcel Jouhandeau m'y prépare un dodo, que mon ami Salmon aplanisse les monts, que Georges Duhamel m'y prépare son miel, que l'ami Jules Romain y donne un coup de main, qu'enfin Charles Vitrac mette l'affaire dans le sac, quand tous ces messieurs auront leurs fauteuils ils m’inviteront dans leur salon et alors avec tous les remerciements dont je suis capable... je refuserais gentiment le cimetière. L’homme est un insecte nourri de cadavre; il m’en faudrait quarante pour un costume d'académicien...»
Manuscrit autographe signé
JACOB MaxManuscrit autographe signé, « Réflexions sur lobéissance comme principe esthétique ». Sans date; 3 pages in-folio.Important manuscrit inédit sur la définition de lart et du style pour Max Jacob. Racine a le véritable style cest-à-dire lart de séparer par une marge loeuvre au public. La création est cela, créer cest séparer de soi. Lobéissance est le principe de la création on néchappe pas à lobéissance . On peut concevoir un esprit situé hors de lhumanité et qui soccupant delle crée naturellement et sans loi. Certains esprits ne tirent leur valeur ni de leur profondeur, ni de leur perspicacité mais de leur situation. La mystique expliquerait ceci [*dépouillé de la phraséologie religieuse, la mystique est la seule psychologie de lintelligence].
Poème autographe signé
JACOB MaxPoème autographe signé, intitulé « Roman de chevalerie ». Sans date ; 2 pages in-8°. « La bradamante et Marphise Se disputent un amoureux À cheval ! À votre guise ! Voici la lance et l'épieu. C'est l'enfer qui les met aux prises : J'ai deux âmes il m'en faut trois. (Dans un château fort à Pise Se meurt Ogier le Danois) [ ] Marphise est païenne infidèle Et votre Dieu me la doit Bradamante tu fais fi d'elle ! Que ton dragon aux cent ailes Vole pour deux meurtres en ce duel. » À la suite de ce poème Max Jacob écrit : « On a jugé cette poésie obscure. J'en donnerai donc l'explication : Ogier le Danois va mourir et Satan guigne cette âme de pêcheur. Ogier possède un miroir qui lui fait voir à distance les femmes qui se battent par amour de lui. Ogier possède aussi un dragon volant et rapide qui peut tuer les deux guerrières. Satan demande à Ogier de lui donner ces âmes. L'amour est indifférent à tout ce qui n'est pas son objet assez cruel pour damner autrui et se damner lui-même. »
Pièce signée
ISABEY Jean-BaptistePièce signée. Paris, 6 janvier 1811 ; 2 pages in-folio. Il s’agit d’un état concernant les travaux de menuiserie et les honoraires s’y rattachant, pour la salle des spectacles des Tuileries. Ces honoraires sont à verser à M. Bouillet, menuisier. Le document est également signé par MM. Bichet (inspecteur du théâtre de la Cour), Rémusat (premier chambellan surintendant du spectacle). On joint le « mémoire d’ouvrages de menuiserie faits et fournis pour le théâtre du Palais Impérial des Tuileries d’après les ordres de Monsieur le comte de Rémusat. […] pour l’opéra de la Vierge du Soleil. » 6 mars 1811 ; 11 pages in-folio. Ce mémoire est signé par Isabey et comporte de nombreuses corrections autographes d’Isabey, à l’encre rouge.Bel ensemble.
Dessin à la mine de plom rehaussé de crayons de couleurs
ISABEY EugèneDessin à la mine de plomb rehaussé de crayons de couleurs. 15,5 x 12 cm. Dessin représentant une femme de profil, regardant par la fenêtre.
Portrait lithographié. XIXe siècle
ISABEY EugènePortrait lithographié. XIXe siècle ; 195 X 250 mm sur une feuille de 270 X 390 mm. Portrait réalisé par l’imprimerie Lemercier d’après une photographie de Pierre Petit. Avec biographie et fac-similé d’autographe. Superbe portrait.
Carte autographe signée
ISABELLE II Marie-Louise, diteRéunion de 22 lettres (lettres, billets ou cartes autographes signées ou signées) et 4 télégrammes. Très amicale correspondance. « J’ai lu avec un intérêt très suivi les nouvelles que vous me rapportez de la société de mon regretté Paris […]. Cet Alcazar est magnifique ». 4 janvier 1880 : « pour mes chers enfants : aujourd’huy c’est à l’occasion de l’attentat qui a mis leurs jours en danger, que vous unissez vos actions de grâce envers Dieu.[…] Ma curiosité est excitée au dernier point par les nouvelles à peine ébauchées que vous me donnez de la chronique du monde Paris. […] Après les inondations les premiers mois de notre séjour à Séville nous avons un temps superbe et nous en jouissons soit dans les jardins de l’Alcazar, soit dans les excursions que je fais avec mes filles […]. Mon fils le Roi a aussi mis à mes ordres un petit bateau de guerre (canonnero) dans lequel je me promène sur le beau Guadalquivir. […] J’aurai l’occasion de vous montrer cet Alcazar qui est un si curieux échantillon de l’architecture hispano mauresque […] Je vous assure que j’ai éprouvé une bien grande douleur au sujet des manifestations indignes dont mon fils bien aimé a été l’objet à son arrivée à Paris […]. Je quitte Madrid vers le milieu du mois prochain pour aller à Séville ou je passerai l’hiver ».
Correspondance de 6 lettres autographes signées
ISABELLE II (Marie-Louise, dite)Correspondance de 6 lettres autographes signées, adressée par Sa Majesté la Reine Isabelle II d’Espagne à sa nièce S.A.I.R. Dona Januaria d’Alcantara, princesse Impériale du Brésil et fille de l’Empereur du Brésil Pedro Ier. En Espagnol.— Bemfica, 30 décembre 1860 ; 1 page in-8°. Voeux de bonne année.— Bemfica, 26 décembre 1862 ; 1 page in-8°. Voeux de bonne année.— Frascati, 10 août 1863 ; 1 page in-8°. « Je suis à Rome pour recevoir la bénédiction Papale le 15 prochain, et je baiserai le pied de Sa Sainteté de ta part.»— Roma, 24 janvier 1864 ; 1 page in-8°. Grâce à Dieu elle est en bonne santé en dépit du froid qui a régné.— Bemfica, 19 janvier 1866 ; 1 page in-8°. Elle souffre de maux de tête, mais les médecins estiment que ce n’est pâs grave. « Ma belle-soeur l’Impératrice a une grippe, mais grâce à Dieu pas grave ».— Bemfica, 1er janvier 1869 ; 1 page in-8°. « J’ai eu des rhumatismes au bras droit qui m’ont assez fait souffrir […]. Quand tu verras la Reine d’Espagne, dis lui mille et mille choses de ma part ainsi qu’au Roi. Dis-moi, est-ce exact ce que disent les journaux ici, que le Roi de Naples est très malade ? »On joint un document signé par François d’Assise de Bourbon [1822-1902], époux de la reine Isabelle II d'Espagne.
Photographie autographe signée, dédicacée
ISABELLE D’ORLÉANSPhotographie signée et dédicacée. 31 mai 1935 ; 22,5 x 16 cm. Photographie collée sur un support cartonné de 32,5 x 24 cm. Photographie Taponier, rue de la Paix à Paris. Photographie sépia la représentant de profil avec un très joli chapeau à plumes. Dédicace sur le support cartonné : « Pour Monsieur Escande. Isabelle Duchesse de Guise. 31 mai 1935 ».
Ensemble de 3 lettres autographes signées
IPOUSTEGUY (Jean-Robert, dit)Ensemble de 3 lettres autographes signées, adressées au critique dart Georges Boudaille. 8-14 mai 1972 ; 4 pages in-4° ; 1 lettre effrangée dans le bas, en dehors du texte.Intéressante correspondance relative à sa participation à la Biennale de Venise : « Il nest plus douteux, en effet, que sur ma personne a été entrepris une tentative de récupération pateline dans la même perspective que celle qui fut tentée, il y a une vingtaine de jours, sur Julio le Parc. Lobjectif est de nous disqualifier moralement, dune part auprès de nos confrères responsables de leur refus à lexposition Pompidou. Dautre part, à nous faire servir de caution à ceux qui, par leur acceptation de cette même exposition, voudraient faire accroire quelle dépasse les soucis dun calcul politique » « Je cherche en vain, sur le dernier journal des poètes, dans le n° du 12 avril, dans une interview de R.J. Moulin, une allusion à ma sélection dans le cadre de la Biennale de Venise » « Monsieur Raoul Jean Moulin qui ma demandé hier au téléphone, déclare se solidariser avec moi dans cette affaire de tentative de manipulation sur ma personne à loccasion de la Biennale de Venise. Il prépare une déclaration et si cette déclaration magrée, nul doute que je la contresigne. [ ] Avant le battage de lexposition Pompidou ces révélations gardent, avant tout, un caractère dintérêt général puisquelles ont trait à la stratégie du pouvoir qui tend à la préserver et à en étendre lemprise ; après on ne manquerai pas de prétendre que leur divulgation ne peut servir que mes intérêts particuliers. »
Lettre autographe signée
INO PierreLettre autographe signée, adressée à Raymond Nacenta, directeur de la galerie Charpentier. Paris, 28 novembre 1946 ; 1 page in-4°, deux trous d’archivage à gauche.« Pouvez-vous envisager une exposition de mes oeuvres dans les salles du second étage pendant la période de février-mars-avril ? A ma connaissance vous n’avez pas encore fait une exposition d’un peintre néo-romantique ou surréaliste et j’espère de vous intéresser en me proposant comme exposant.J’aurais bien aimé vous montrer mes tableaux ou venir vous voir, veuillez bien me répondre pour me fixer un rendez-vous à votre convenance ».