Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Carte autographe signée
HÉRAIN François deCarte autographe signée, au dos d’une carte postale représentant un portrait de lui. Les Baux ; 1 page in-16 oblongue. Il remercie son correspondant de recommander son fils à M. Urbain « dans ce Museum dont mon père était le professeur de physiologie végétale. Mon père était déjà un très grand académicien quand on l’a opéré de la cataracte. Il a pu dans la suite même regarder au microscope ! »
Poème autographe signé
HENRIOT PhilippePoème autographe signé, dédicacé à François de Talhouët et intitulé « Vision de Versailles ». Sans date ; 3 pages in-8°. « C’était un matin d’automne Un oiseau sur le bord d’un nidÉpuisait son chant monotone Près d’un vieux therme de granitJ’errais parmi les TrianonsÉcoutant frissonner les arbresQui semblent murmurer des nomsÀ l’oreille des Dieux de marbres. »
Lettre autographe signée
HENRIOT ÉmileLettre autographe signée [adressée à Max de Rieux]. 25 juin 1956 ; 1 page in-8°. Lettre de félicitations pour Faust. « Je ne suis pas homme de théâtre, mais il m’a été donné d’admirer ce que peut être un homme de théâtre. C’est lorsque pour une reprise longtemps attendue, je vous ai vu remettre en scène, à l’Opéra, le Faust de Gounod. On le donnait depuis 48 ans dans les mêmes décors, les mêmes costumes, avec les mêmes habitudes prises et la même fatigue. […] De scène en scène, de pas en pas sur la scène, de note en note, le texte et la partition dans l’esprit et aussi je pense dans le coeur, vous avez ramené à la vie ce vieux chef-d’œuvre toujours jeune quand on veut bien l’épousseter et le dépoussiérer. […] Je vous ai vu faire cela avec prestige, avec autorité, avec amour. […] Laissez-moi m’associer à vos amis, dans l’hommage mérité qu’ils rendent à votre beau talent et à votre amour du théâtre.»
Lette autographe signée
HENRIOT ÉmileLette autographe signée, adressée à M. Berthieux. 4 janvier 1914 ; 6 pages 1/2 in 8°. En-tête « Le Temps », enveloppe jointe. « Je vous félicite et vous envie, cher Monsieur, si vous pouvez, si vous avez le loisir de vous consacrer tout uniquement à la haute littérature, encore que je ne crois pas qu’il y en ait une qui ne soit pas haute, du moment qu’on l’aborde avec conscience Mais j’entrevois bien votre “distinguo” et je vous assure bien que j’aimerais uniquement parler des livres et de grands libraires classiques, fouiller les bibliothèques, écrire des vers et des romans plutôt que de traiter de ces futilités, que vous blâmez. Mais M. H de Balzac, sans me comparer à ce grand homme, a tout de même bien écrit une “théorie de la démarche”, et Barbey d’Aurevilly un traité de dandysme, qui fait autorité en la matière.[…] Je vous enverrai très volontiers des vers pour le Carillon : mais ils ne seront pas inédits, je le regrette, j’ai promis deux ou trois séries importantes à des revues importantes (pour moi) et n’en puis rien détacher. […] Je relis Baudelaire, Hugo, Gautier, et surtout La Fontaine et surtout Maynard. Rien de plus adoré que la Belle Vieille. Avec ces admirations, je ne saurais mieux vous dire ce que je voudrais faire. »
Lettre autographe signée
HENRI V Henri d’Artois, duc de Bordeaux, comte de ChambordLettre autographe signée « Henri », adressée à M. Paul Andral (1828-1889). Venise, 14 avril 1860 ; 2 pages in-8, enveloppe jointe.« Vous savez déjà, Monsieur, combien je suis heureux de voir mes jeunes amis se livrer à l’étude des différentes questions qui touchent aux intérêts de l’avenir, et se rendre ainsi de jour en jour plus capables d’être utiles à la grande et sainte cause que nous servons. Aussi est-ce avec une vive satisfaction que j’ai reçu et le recueil des travaux de la conférence dont vous êtes le présient, et la lettre qui en accompagnait l’envoi. Oui, bientôt, j’en ai la ferme confiance, tous les bons esprits et tous les nobles cœurs reconnaîtront que pour notre chère patrie l’unique port de salut est dans la monarchie héréditaire et traditionnelle, la seule véritable, la seule qui, en renouant l’antique alliance de la Royauté et de la liberté, peut ouvrir encore à la France une nouvelle ère de prospérité, de bonheur et de gloire ».
Manuscrit autographe
HENRI V Henri d’Artois, duc de Bordeaux, comte de ChambordManuscrit autographe. Sans date [vers 1830] ; 17 x 15 cm. Une enveloppe légendée « ecriture du comte de Chambord enfant » est jointe. Fragment d’un manuscrit sur l’histoire tirée de l’Histoire des Princes de Condé (sans doute une dictée). « Les Etats-généraux qui avaient été suspendus furent réunis l’anée suivante à Pontoise. Ils n’eurent d’autre résultat que la conférence de Poissy, où les ministres des deux religions disputèrent long-temps sans rien conclure, et se séparèrent plus animés que jamais les uns contre les autres.»
Manuscrit autographe
HENRI V Henri dArtois, duc de Bordeaux, comte de ChambordManuscrit autographe. [1832-1835] ; 2 pages in-folio. Devoir manuscrit, entièrement de la main de l« enfant du miracle », rédigé sous la dictée de son précepteur qui y a apporté quelques corrections. Long texte fort curieux, intitulé « Supplice des missionnaires au Congo », relatant les sévices queurent à subir des capucins, lesquels « liés de leurs propres cordons, et le visage contre terre, furent tirés par les pieds aux travers des sables du pays. [ ] Le secours du ciel fut leur seul soutient pendant deux ou trois jours [ ]. Ils furent délivrés heureusement par quelques pêcheurs idolâtres. Un nègre infidèle les reçut avec beaucoup dhumanité et leur donna fort bien à souper et les logea ». Rare manuscrit de jeunesse.
Lettre autographe signée
HENRI II DE BOURBON-CONDÉLettre autographe signée, adressée au duc de Longueville. De Nozay, le 25 septembre 1642 ; 1 page in-4°. À cette époque, le père du Grand Condé est enfin bien en cour. Sa vie a été très mouvementée. C’est lui qui, pour soustraire sa femme, Charlotte de Montmorency aux ardeurs du roi Henri IV, s’est expatrié. Sous Louis XIII, revenu en France, il doit à ses intrigues de se faire emprisonner pendant trois années. La poigne de Richelieu le remet dans le droit chemin. Sa lettre fait allusion à divers faits importants : l’exécution de Cinq-Mars et de Thou, la prise de Sedan, la soumission du duc de Bouillon, trois faits liés. En effet, Frédéric-Maurice de Bouillon, premier prince de Sedan, était entré d’abord dans la conspiration du duc de Soissons, puis dans celle de Cinq-Mars. Lorsque la lourde main de Richelieu s’abattit sur les conspirateurs, il ne dut la vie qu’à l’intervention de son frère Turenne et à la cession de Sedan qui, depuis lors, n’a pas cessé d’être française. Ces événements sont encore récents, quand il écrit. Il évoque aussi des soucis particuliers dont le plus important est l’avenir de son fils aîné, le Grand Condé : « J ay veu Mr le Cardinal, […] où j’ay toutes bonnes espérances pour mon fils. Il vous aime cherement et à moi il ma fait mille caresses. J ay veu mon fils et Mr le Grand maistre avec qui je suis tres bien. » La glorieuse carrière militaire du Grand Condé va bientôt commencer. C’est en 1643 qu’il gagne la bataille de Rocroy.
Lettre autographe signée
HENNIQUE LéonLettre autographe signée, adressée à M. Ferroud. « Ribemont — Aisne » ; 1 page in-8°. « Il doit y avoir erreur ! Je saurais la chose si elle était vraie. Je ne vous en remercie pas moins de vos félicitations affectueuses et vous prie d’agréer, vous et tous les vôtres, l’assurance de mes sentiments dévoués. »
Lettre autographe signée
HENNER Jean-JacquesLettre autographe signée, adressée à M. Debon. [Paris, sans date]; 4 pages in-8°. « Nous avons beaucoup parlé de vous hier matin. J’ai eu du monde plein mon atelier […]. J’ai essayé de travailler à ma grande figure, je ne sais pas si je pourrai la mettre en état pour le salon. Voilà plus d’un mois que je ne fais rien. M. Paul Meurice est venu voir son tableau pour le Musée Victor Hugo. J’ai eu bien peur car quand on travaille pour quelqu’un on n’est pas maître de soi, on ne sait jamais si cela plaît à la personne. Heureusement il a été très content et d’une amabilité extrême. Je suis donc tranquille de ce côté ».
Lettre autographe signée
HENNER Jean-JacquesLettre autographe signée. Sans date ; 2 pages in-16. « Vous savez que je suis toujours indisposé et au régime avec défense absolue de dîner ou de déjeuner dehors. […] Je suis navré d’être obligé de vous prier de m’excuser. Je compte donc sur votre bonne indulgence. »
Lettre signée
HEMINGWAY ErnestLettre signée « Ernest », adressée à son ami Bill Davis. 5 septembre 1960 ; 6 pages in-4°. En-tête gravé : « Finca Vigia, San Francisco de Paula, Cuba ». Superbe et longue lettre à son ami qu’il avait surnommé « Negro ». Le corps de la lettre est de la main de Valerie Danby-Smith, une journaliste qu’Hemingway avait connue à Pamplona quand il avait des difficultés avec sa vue. Il est question d’un article sur la tauromachie écrit en trois parties pour le magazine Life. Le manuscrit sera finalement édité à titre posthume dans ce qui sera considéré comme son dernier roman, The dangerous Summer [L’Été dangereux].« Thank you very much for doing such a wonderful job with the two Krauts. Annamarie’s letter finally came through and you were right that she does not know when she is well off. I cannot give her exact publication dates nor give her some clarity as to her working program for the next few years having just this morning...gone over 92,000 words on something that I hoped would not exceed 18,000 when I started with it. Still at least 15 days of steady work to go. I had to postpone the Paris Book from this fall. But you have to do one damned thing at a time... It was impossible for me to contract with Rowhowlt to write the book since over 60,000 words of it was written before he made the offer. It would be nice to have that money tax free... if Rowhowlt published it before Scribners did I could lose the American copyright... I would prefer not to have him advance me any money on anything where there are possible angles... For years I have never taken advances ever from people that I trusted. Then I took this advance from Life & it has been nothing but a headache... I could have stopped the work at a certain date... rewrite on the Paris book, had it in shape for Scribners & then returned to the bullfight thing & finished it off. But my head was forced by having to produce that cash to pay out Rice’s mistake... I hate to ask you to do anything else... [but] can you get me an account of the Cuenca fight. All I remember is the terrible state of the piso and how dangerous it was and that Pepe Casares would not deal with his bulls and that Chicuelo II & Antonio could, due to greater experience... preoccupation with the dangerous ring drives the rest of it out of my head. I also need accounts in the local papers of the fights in Muncia... I might be wrong in remembering whether Antonio did the truco of kneeling in front of the bull & throwing away the munleta & the sword in the first or the second fight... do you remember too what was done exactly about the picadorsat Cuenca, Villara... & Ronda? Juanito Quintana has looked up several of the fights... Have handled the picador business OK so far & have only one more fight to write, the Ronda one. It is a hell of a difficult book to write, Negro, because of the because of the way it ended & the moral angle & what transcends it is the only frame it goes on... I still have to keep on writing... Val has caught 2 good white marlin & is handling rod very well. Sorry this letter is all business & begging ... »Hemingway a finalement soumis un manuscrit de 75 000 mots au magazine, duquel un extrait de 30 000 mots a été édité en trois parties, la première partie a été éditée le même jour où cette lettre a été écrite. The Dangerous Summer sera publié après sa mort par Charles Scribner’s Sons en 1985.
Pièce signée
HEMINGWAY ErnestPièce signée. 4 janvier 1938 ; 1 page in-4°. Contrat signé sous forme de lettre par Gustavus A. Pfeiffer à Hemingway, lui fournissant 23 actions de la William R. Warner Company Inc.Le document est signé par les deux. Le document est accompagné d’une page faisant certifier devant notaire chaque signature et une lettre de Pfeiffer à Hemingway au sujet du patrimoine fiduciaire. Ce document a été signé après la publication de son ouvrage “Les neiges de Kilimanjaro”.Ernest Hemingway contract signed, dated 4 January 1938. Headlined « Ernest Hemingway, Trustee », contract in the form of a letter by Gustavus A. Pfeiffer to Hemingway delivers 23 shares of William R. Warner & Company Inc. stock. Signed at the conclusion in black ink by Hemingway and in blue ink by Pfeiffer. In very good condition, with diagonal crease through last letter of signature, binder holes to left edge, paperclip impression to top edge and a bit of scattered light toning. Accompanied by a page notarizing each signature and a letter from Pfeiffer to Hemingway about the Trust Estate. Following the publication of his 1936 short story, “The Snows of Kilimanjaro”, Hemingway, a one-time ambulance driver in World War I, focused his attention on the travesties of the Spanish Civil War. Having witnessed the horrors of war firsthand, Hemingway grew concerned that inserting himself into a war zone as a reporter also meant placing himself in harm’s way, hence his creation of this trust for his son, made in connection with his wife’s uncle, Gus Pfeiffer. Single page measures 8.5’’ x 11’’.
Lettre autographe, signée
HEMINGWAY ErnestLettre autographe, signée « Papa », adressée à son ami le scénariste Peter Viertel. Ketchum, Idaho, 31 décembre 1958 ; 2 pages in-4°. Très belle lettre relatant une partie de chasse : « Nous espérons vous revoir quelquefois avant que vous écriviez un autre scénario de mes livres. Peut-être pour For Whom the Bell Tolls [Pour qui sonne le glas]. For Whom the Bell Tolls fut publié en 1940.« Dear Pete : Thanks for the letter and the word from and on Jerry W. Also Merry Christmas and Happy New Year to you too. Its been good out here all fall and so far this winter except for the skiing a worn 10 inches showing rocks on Baldy down to almost six actually now. No good prospects either but the weather is very screwy and nobody knows anymore. 18 inches in N. Mexico yest. towards south bound on way Rose Bowl we had a long beautiful fall and very good shooting lots of birds and very good cluckers and hen shooting spread all the way up here to Ketchum now. Fine snipe, plenty pheasants and constant ducks, although season only has 6 more days to run and the flight not yet down from Canada where theyve been leaving temps of 47 to 57 for months. Have had good shooting . Have been working good and shooting well all fall. Weigh 204 and averaged that size last winter. Everything else ok. Hope your book goes good and keeps on and you hold to what you say and do not fuck it up writing picture shit. Could use something good by you to read. Am so glad you are happy and things ok. Did not write because I kept hearing so much shit and as in some ways it was a tough year for a while did not want to bother or bore you. The last letter Id had from you was good so stood on that. The news that youre working good is the best I could have. Give our love to your girl. We will be here a couple more months or maybe only six weeks.Things very bad in Cuba so may have to go there sooner. Want to finish this book before I go back. Bud Purdy and your other friends send you their best. We missed you this year. Hope well see you sometime before you write another picture from some book of mine. Maybe when they do For Whom the Bell Tolls over again sometime. I can get another cap out of that one. Still have this cap and will try to make it last another ten years but that is a long time to wait to see you. Hope you have a good summer and a fine winter. Give my best to John H. if you see him. Write here if you get time. Love from Mary too. Papa. »Peter Viertel met Ernest Hemingway in Sun Valley, Idaho in 1946. Viertel was working on his book, Love Lies Bleeding (1964), a fictional account of the life of Spains most famous matador, which was inspired by Hemingways Death in the Afternoon (1932). Hemingway lambasts the screenwriting process in this letter, and felt that Viertel was demeaning himself with his Hollywood work. Almost all Hemingways novels and short stories were made into movies, but he disliked all of them. He must have held Viertel in high regard, though, for he jokes about making another movie from one of his books! Hemingway was working on A Moveable Feast, a memoir of his life in Paris during 1921-26, his greatest work of nonfiction.
Correspondance de 13 lettres ou cartes, adressées à Pierre Descargues
HÉLION Jean (Jean Bichier, dit)Correspondance de 13 lettres ou cartes, adressées à Pierre Descargues. 1948-1949, 1970 ; 2 lettres signées, 4 lettres autographes signées, 1 billet autographe signé, 6 cartes autographes signées ; ensemble de 14 pages in-4° et in-12.1948-1949. A propos de son voyage en Italie, « bien inspirant »; « J’ai fouillé Venise - Paolo le V. Carpaccio, Bellini, Tintoret, Titien, Véronèse, il y en a trop; Ravenne, plus extraordinaire encore; et les Giotto de Padoue, les sculptures de St Zeno à Vérone. Tant de choses auxquelles il faut songer maintenant, dont il me faut tirer un profit précis, objectif, proche [...] C’est Queneau, rencontré dans un bar à Venise, et avec qui j'ai fait en voiture le voyage de retour, qui m’a appris que vous aviez publié dans Arts des fragments de ma lettre à propos d’Avignon ». 15 septembre: « Me voici de retour après de beaux voyages, impatient cependant de retrouver l’ardente paix de l’atelier. Pegeen vient de retourner à Venise pour dix jours ». Mention en encore de Marx Ernst. 25 novembre. Annonçant une exposition de dessins de Masson, Léger et lui, à la petite galerie Nina Dausset, rue du dragon. — 1970. Annonce de ses expositions notamment avec une rétrospective de ses 50 ans de peinture : « Cent tableaux de 1928 à 1970, choisis pour constituer un ensemble cohérent, plutôt qu’une rétrospective minutieuse, occupant au Grand Palais, deux des trois étages réservés à Matisse [...]. C’est pour moi un événement aussi merveilleux que troublant [...]. Il lui adresse plusieurs photographies de ses tableaux; « Je suis frappé pourtant par l’ardeur et le sérieux des conservateurs de musée comme Chaigneau aux Sables d’Olonne; Bergot à Rennes, Sauviron à Nantes [...]. Tout va bien, vous disais-je plus haut, sauf une chose: aucune monographie! c’était un de vos projets en 1949 ». À propos de la Galerie Jacques Tronche qui expose Brauner, Picabia, Ernst et Lam, etc.On joint 3 tapuscrits: — Son curriculum vitae présentant ses oeuvres (2 ff.)— Réponse au questionnaire des Lettres françaises, à propos d’un projet d'exposition sur Poussin (1 f.)— Réponse à l’enquête d’Esprit sur l’esthétique (2 ff. avec corrections aut.).