Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
GUILLAUME PaulLettre autographe signée, adressée à Mme Eugène Dabit. Sans date ; 2 pages in-4° sur papier de deuil. « Une grande exposition organisée pieusement — ses livres — sa photographie au centre de la pièce — ses amis pour informer le public —, cela vous conviendrait-il ? Et à ses pauvres parents ? Téléphonez-moi et dites-moi où je pourrais voir les toiles. »
Lettre signée
GUILLAUME IIILettre signée, adressée à une musicienne. La Haye, 25 décembre 1874 ; 3 pages in-4°. Il lui est reconnaissant de prendre soin de sa « Pensionnaire de 1ère classe », Mlle Van Erps Reerink et de lavoir invitée à la soirée musicale quelle organise chez elle. Il sefforce ensuite de la rassurer au sujet de laudition que la jeune élève va donner prochainement devant un « aréopage de grands musiciens et de grands maîtres » sur la scène du théâtre du château royal de Loc : « Il suffira pour cela de vous nommer les noms de Messieurs Reber, Ambroise Thomas, Félicien David et Liszt, en effet ces Messieurs dont la plupart sont auteurs douvrages distingués qui ont obtenu de grands succès ainsi que la sanction des publics devant lesquels ils ont été joués, tous ces Messieurs savent ce que cest que des voix et quécrire pour elles et Mademoiselle Reerink na aucune crainte à avoir, ni vous pour sa réussite complète et certes que la meilleure de toutes les recommandations est celle dêtre votre élève. » On joint une lettre autographe signée de Sophie, reine des Pays-Bas, épouse de Guillaume III. Sans date ; 2 pages in-8°, en allemand. Remerciements pour une communication quelle a reçue dans sa chambre de malade où la retient une mauvaise fièvre.
Lettre autographe signée
GUILLAUME IerLettre autographe signée « Guillaume Rex », adressée à Mme la marquise de La Rochelambert, née comtesse de Bruges. Berlin, 18 juin 1870 ; 2 pages ½ in-8°, tranches dorées, filigrane aux armes de Prusse et portrait aux lauriers ; accompagnée de son enveloppe avec timbres, tampons d’expédition et marques postales, cachets de cire rouge de la « Direction générale des Postes » ; annotation en caractères gothiques encre rouge de la main de la marquise. Très belle lettre en français du roi de Prusse adressée à la marquise un mois avant la déclaration de guerre avec la France le 18 juillet : « Quand on quitte les quartiers d’hivers, on cherche à remettre de l’ordre dans ses papiers ; c’était mon cas ces jours-ci ; et qu’est-ce que je retrouve !? Votre lettre du 20 janvier par laquelle vous me demandez une pension pour la pauvre Made de Tressan […]. Pardon, mille fois pardon de cette insouciance, de réaliser une résolution que j’avais prise de suite, d’accomplir votre proposition. Je vous prie, Madame, de me dire, si Mme de Tressan habite toujours encore Coblence et de m’indiquer la voie par laquelle je dois lui faire parvenir la pension. »
Ensemble de 5 documents
GUILLAUME AlbertEnsemble de 5 documents adressés à Gaston Calmette.— Lettre autographe signée. Paris, « Mercredi 19 7bre 1928 » ; 1 page in-8° oblongue avec dessin humoristique imprimé : « Je m’adresse une fois de plus à votre extrême amabilité pour vous demander de bien vouloir […] me faire passer trois ou quatre lignes d’écho sur la remise que j’ai faite de mon album Mes 28 jours, à M. Félix Faure ; le Président aime l’armée, même dans les albums pour rire. J’espère que l’écho sur L’Almanach (400 F) et L’An jour le jour (2 200 F) me seront une suffisante excuse auprès de la sévère administration du Figaro.»— 2 billets autographes signés : « Je sors de l’Elysée où je suis allé remettre à notre sympathique président, Félix Faure, un exemplaire japon de Mes campagnes afin de le renseigner sur son armée. » « Mon cher Calmette ou Mon cher Directeur, pour mieux dire, le téléphone m’annonce la bonne nouvelle... Je suis ravi, grâce à vous, de réaliser un rêve depuis longtemps caressé et je vous remercie de tout cœur. »— Une carte de visite et une carte d’invitation pour visiter la réduction de l’Aquarium de Paris, destinée à l’Exposition universelle de 1900.
Lettre autographe signée
GUILLAUME AlbertLettre autographe signée, adressée à Gaston Calmette. Fontaine, 26 octobre 1913 ; 1 page in-12. « Merci au Figaro, merci à son directeur, merci surtout et du fond du cœur à l’ami toujours attentionné et prévenant qui sait dire la bonne parole qui va à l’âme ! […] En souvenir de la chère disparue qui vous aimait bien aussi ! »
Photographie signée
GUGLIELMI MargheritaPhotographie signée. 14 x 9,5 cm. Photographie Marchiori (Firenze).
Lettre manuscrite d’un soldat ou officier
GUERRE DE SEPT ANS. RELATION DU COMBAT DE VILLINGSHAUSEN. 1761.Lettre manuscrite d’un soldat. 23 juillet [1761] ; 6 pages et demie in-4°, adresse, cachet cire rouge, marque postale « Arm. du B. Rhin » (petit manque par bris de cachet avec perte de quelques lettres).Relation du combat près de Villingshausen, les 15 et 16 juillet 1761, des armées réunies du maréchal prince de Soubise et du maréchal de Broglie, contre les troupes commandées par le Prince Ferdinand.L’auteur de la lettre, qui sert sous Broglie, décrit les manœuvres successives qui culminèrent en une déroute des Français, évalue les pertes de part et d’autre, y compris celles chez les officiers supérieurs : « Mr le duc d’Havré a eu un bras emporté et est mort, Mr de Rougé lieutenant general La Cuisse est mort, Mr de Vaux gendre du duc d’Havré blessé grievement », etc. Il donne ensuite le “Bulletin” de l’armée de Soubise du 13 au 18 juillet, retraçant les mouvements sur les bords de l’Ahse et de la Lippe, décrivant le terrain et les forces respectives des adversaires, et racontant l’adjonction du corps du prince de Condé et la décision de M. de Broglie de se retirer. Le maréchal de Soubise est désormais à Berlinghausen, et le prince Henry frère cadet du prince héréditaire a été blessé il y a quelques jours.
UNION SOLDIER’S LETTER ON PATRIOTIC LETTERHEAD
GUERRE DE SÉCESSION AMÉRICAINE. CIVIL WAR.Lettre autographe signée d’un soldat de l’Union. Bâton-Rouge, Louisiane, 26 juillet 1862 ; 4 pages in-4°, en anglais, fentes. En-tête patriotique illustré. Le soldat qui signe ici « George » écrit à sa famille sur une jolie lettre illustrée aux effigies des officiers de son régiment, le 6e régiment d’infanterie du Michigan. « Since I wrote last we have made quite an expedition into the enemies [sic] country. Companies C. E. & B. of our Regt. one battery of artillery, two pieces and a squadron of cavalry and one company from the 14th Maine Regt. constitute our force. We left camp […] to be stationed at a ford of the [illeg] river about 18 miles from this place. » George donne des détails de la vie au camp et sur sa santé puis il continue : « Just after daylight the cavalry which was in advance came in sight of the enemies pickets stationed on the opposite side of the river. They immediately dashed down to the waters edge receiving their fire without any injury except the loss of two of their horses. They returned the fire with their revolvers and as soon as they know their infantry was near enough to support them they crossed the river in pursuit of the retreating rebels. […] Everyone was anxious to get a shot at a rebel and for a time fatigue and hunger were forgotten. » George se plaint à nouveau de sa fatigue et conclut : « Lieutenant Lawler of Co. Band and one or two others allowed their valor to get the best of their discretion so much as to venture on ahead […] they were fired upon by rebels who were secreted in a house. One man had his horse shot and killed and was himself slightly wounded while Lieut. Lawler had his neck slightly grazed by a bullet. Our men returned the fire […]. The forces who have been to Vicksburg are now returning and I think they have been unsuccessful. »
Manuscrit illustré et dessin original
Guerre de CriméeManuscrit illustré et dessin original adressé à Charles de Martel, lieutenant de vaisseau à l’École de tir de Vincennes ; 4 pages in-8° sur un feuillet à chiffre couronné, plus carte de 10 x 7 cm, avec enveloppe (marque postale à la date du 27 septembre 1856 et cachet de cire armorié). Récit du débarquement de l’armée française à Old-Fort, le 14 septembre 1854, en présence du prince Napoléon, généralissime de l’armée d’Orient, illustré par un croquis indiquant les emplacements des états-majors français et des différents régiments de zouaves et de chasseurs. Le scripteur, qui a participé à cette campagne, détaille les mouvements des navires, le débarquement des chevaux, des troupes et du matériel, citant plusieurs officiers comme le colonel Cornely, aide-de-camp du général Canrobert parti à cheval reconnaître les convois russes, ou encore l’amiral Hamelin débarqué par une baleinière avec l’un des officiers « tué à ses côtés au combat du 17 » [lors des bombardements du 17 octobre suivant qui marquèrent le début du siège de Sébastopol]. Il décrit le paysage de la lagune, le déploiement des drapeaux, la musique, les navires. « Le Gal Canrobert était encore là. Les moustaches tirées et cirées, en grande tenue et l’air vainqueur. Le prince était à cheval. Les officiers d’état-major avaient des ceintures turques et des pistolets passés dedans en attendant leurs fontes et leurs chevaux. Ils couraient beaucoup. Ce qui prouve que ces messieurs tiennent beaucoup du centaure [...] Les chevaux débarqués piaffaient et cabriolaient de bonheur ; tout le monde était joyeux. On se serrait la main, etc. etc. » Le dessin, d’une grande finesse d’exécution, à la mine de plomb rehaussé à la gouache blanche et rouge, représente le débarquement, vu de la mer.
Enveloppe avec correspondance familiale datée de Bruxelles le vendredi 18 novembre 1870.
GUERRE DE 1870 TENTATIVE DENTRÉE DANS PARIS.Enveloppe avec correspondance familiale datée de Bruxelles le vendredi 18 novembre 1870. Affranchie avec 20 centimes Cérès oblitéré étoile. Au dos, cachet à date Paris 18 juillet 1871. À cause du blocus prussien, la capitale était verrouillée. Rien ne pouvait sortir ou entrer sans passer à travers les lignes ennemies.
LE BALLON POSTE n°16 du dimanche 18 décembre 1870.
GUERRE DE 1870 BALLON MONTE.LE BALLON POSTE n°16 du dimanche 18 décembre 1870. Affranchi avec 20 centimes Cérès oblitéré étoile et cachet à date Paris Bd Malesherbes du 26 décembre 1870. Cachets d'arrivée de Granville XX (illisible) décembre 1870. Réexpédié à Avranches. Cachet d'arrivée Avranches 1er janvier 1871. Ce pli a vraisemblablement voyagé sur le ballon le Tourville. Bon état. À cause du blocus prussien, la capitale était verrouillée. Rien ne pouvait sortir ou entrer sans passer à travers les lignes ennemies. Un service de ballons (montés et non montés) fut organisé afin de pouvoir communiquer avec l'extérieur.
JOURNAL POSTE n°2 du dimanche 6 novembre 1870.
GUERRE DE 1870 BALLON MONTE.JOURNAL POSTE n°2 du dimanche 6 novembre 1870. Affranchi avec 20 centimes Cérès oblitéré étoile et cachet à date Paris Bd Malesherbes du 8 novembre 1870. Cachets d'arrivée de Granville 29 novembre 1870. Réexpédié à Avranches. Cachet d'arrivée Avranches 30 novembre 1870. Ce pli a vraisemblablement voyagé sur le ballon le Daguerre (lettre du sac délesté du ballon le Daguerre?). Très bon état. À cause du blocus prussien, la capitale était verrouillée. Rien ne pouvait sortir ou entrer sans passer à travers les lignes ennemies. Un service de ballons (montés et non montés) fut organisé afin de pouvoir communiquer avec l'extérieur.
Dépêche télégraphique officielle
GUERRE DE 1870-1871.Dépêche télégraphique officielle. Bourges [cachet télégraphique], 11 février 1871 ; 1 page in-8° oblongue. Circulaire de Bordeaux à Lyon donnant les résultats des élections. « La commission chargée d’opérer le recensement général des votes du département des Bouches-du-Rhône pour la nomination des représentants du peuple à l’Assemblée nationale a déclaré élus les candidats ci-après : Ducarre 73 261 voix, Le Royer 77 546, Jules Favre 75 368, Berenger 72 696, Trochu 70 621. », etc.
Dépêche télégraphique officielle
GUERRE DE 1870-1871.Dépêche télégraphique officielle. Bourges [cachet télégraphique], 11 février 1871 ; 1 page in-8° oblongue. Circulaire de Bordeaux à Lyon donnant les résultats des élections. « La commission chargée d’opérer le recensement général des votes du département des Bouches-du-Rhône pour la nomination des représentants du peuple à l’Assemblée nationale a déclaré élus les candidats ci-après : Ducarre 73 261 voix, Le Royer 77 546, Jules Favre 75 368, Berenger 72 696, Trochu 70 621. », etc.
Correspondance de Marcel Galabert, poilu :
GUERRE 1914-1918.Correspondance de Marcel Galabert, poilu :— Manuscrit de 3 pages in-4°, intitulé « Journées mémorables » : « 9 septembre - Gouvonge, bombardés dans le village, ma section reste seule dans le village, impossible de se replier, enfin sur le point d’être pris, tentons une sortie qui nous réussit, arrivons la section complète, saine et sauve à Tiémont. Très bien reçus par la municipalité. […] Violent combat dans le bois. Continuons d’avancer. Constant. Retraite des allemands jusqu’à Révigny. Nous faisons demi-tour. Sommes remplacés par l’Infie. Direction Verdun. 13/7bre. Bombardés toute la journée dans un champ. Mission Reste sur place. Amis disparus […]. 29 [octobre] : 1/4 h de repos. Commençons l’assaut, assaillis par une pluie de balles. Assaut commencé par le 40e […]. Arrivons à proximité des tranchées, arrêtés par les fils de fer, obligés de se replier à cause de marmites qui tombent 240 et 420. 2 fusils coupés par les balles, 1 par un éclat d’obus, 2 balles traversent mon sac. Arrive au sommet avec le sabre d’un sous-lieutenant blessé à mes côtés. »— 4 cartes adressées à sa soeur, Juliette. De 1914 à 1917. Pensées affectueuses.— 3 lettres adressées à ses parents. Le 7 mars, il est toujours en bonne santé « sur une [photographie] nous sommes pourvus des peaux de bique dont on nous a dotés et dont nous n’avons pas eu l’occasion de nous servir souvent » ; Sur la deuxième lettre : « Voici quelle est ma situation, très légèrement blessé au combat de Lunéville, je me trouve dans cette ville depuis le 22 août. […] Je me trouvais à environ 300 mètres de l’ennemi quand en me portant en avant, je reçus une balle dans le pied. En me retirant pour me faire panser une autre balle m’atteignit à l’épaule et suivant une côte ressortit au beau milieu de la poitrine. […] Il n’y a pas lieu de s’alarmer pour cela car d’ici quelques jours, il n’y paraitra plus. » ; Le 2 octobre 1914, il a apprend à ses parents qu’il est prisonnier de guerre au Camp de Hammelburg et en parfaite santé « Il ne reste actuellement de mes blessures que de légères cicatrices. Vous pouvez être rassurés aussi sur la façon dont nous sommes traités, l’appréciation générale se traduit sûrement par un “bien” relatif, vous le comprenez. »On joint une lettre de sa soeur, adressée à un ministre pour connaître l’endroit où son frère a été fait prisonnier en Allemagne et 2 lettres de l’Ambassade d’Espagne.On joint également toute la correspondance adressée à sa soeur Juliette de 1914 à 1918.