Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Photographie
GOUNOD CharlesPhotographie de Gounod par Carjat. XIXe siècle ; 10,4 X 6,5 cm. Photographie du compositeur, bras croisés. Beau cliché.
Lettre autographe signée, adressée à Raymond Nacenta
GOULINAT Jean-GabrielLettre autographe signée, adressée à Raymond Nacenta, directeur général de la galerie Charpentier. Paris, le 5 janvier 1964 ; 1 page in-4°.« Tout d’abord je vous remercie de la carte permanente que vous avez bien voulu me faire parvenir pour 1964/ Vous témoignez par les manifestations variées que vous organisez d’une ardeur toujours renouvelée. Merci également pour les voeux que vous m’adressez. A l’heure actuelle, c’est à vous que nous devons penser, en souhaitant que vous vous remettiez le plus vite et le plus complètement possible. Ceci passe avant tout autre chose et je tiens à vous le dire, très amicalement, avec l’assurance de mes sentiments dévoués. J. Gabriel Goulinat ».
Lettre autographe signée
GOULD Benjamin ApthorpLettre autographe signée, adressée au Pr Foerster. Cambridge, 6 février 1870 ; 4 pages in-8°. « Meantime you have probably before now received my memoire on the transatlantic longitude, which, though finished soon after my return home three years ago, was not published by the new super-intendent of the Coast Survey ; but has been independently printed vy the Smithsonian Institution. [ ] Bruhuss memoir of Encke reached me a few weeks ago, and I have been reading it with a good deal of pleasure [ ] circumstances have placed it in my power to undertake an astronomical expedition to the Southern Hemisphere [ ] with the view of founding a permanent observatory & of completing the zone-catalogue [ ] May I ask of your kindness information as to the clocks now made by Tiede [ ] what form of chronograph is most in use [ ] in Germany. » Rare.
Manuscrit autographe signé
GOUDEAU ÉmileManuscrit autographe signé « Bulletin politique du Chat Noir ». XIXe siècle ; 6 pages in-8°. Article sur les Allemands destiné à la revue du Chat Noir. Rare.
Lettre autographe signée
GORZ AndréLettre autographe signée, adressée à Jean-Paul Sartre. 6 juin 1971 ; 3 pages 1/2 in-8° à l’encre rouge sur papier glacé. « C’est toujours avec retard que vos sorties incidentes (mais quand sont-elles incidentes ?) me travaillent. Et alors je me dis : “ Un de ces jours, il ne sera plus d’accord avec moi tandis que je serai encore d’accord avec lui. Ou avec ce que vous aurez cru comprendre de moi et moi de vous. De vous, en l’occurrence, je comprends que vous ne souhaitez accorder aucune position privilégiée dans les TM à aucun courant ou groupe et je suis d’accord avec vous. Mais d’où vient alors que vous me soupçonnez de “double allégeance” vis-à-vis du “Manifesto” ? De ce que j’ai dit ? Sûrement pas. » Il cite les quatre textes publiés. « Enfin, depuis la création du Manifesto, il m’a été offert au moins trois fois d’être le collaborateur permanent, le correspondant permanent, ou, au moins, occasionnel du groupe. J’ai toujours refusé, tout en les laissant libres de publier ce que je n’écrirai pas exprès pour eux. »
Pièce autographe signée
GORSSE Henry dePièce autographe signée. Sans date ; 1/2 page oblongue. « L’art n’est souvent que l’excuse de la médiocrité. Henry de Gorsse. »
Manuscrit autographe illustré d’un dessin à l’encre rehaussé au crayons de couleurs
GOLAY MaryManuscrit autographe illustré de dessins de roses à l’encre rehaussées au crayon de couleurs. Noël 1939 ; 1 page in-4° (21,6 x 17,8 cm). Au dos une inscription « original de Mary Golay ».« Des anges sont venusT’apporter de bonnes choses !Car le bon Dieu au fond dans le ciel bleu est chagrin quand tu es morose !Veux-tu le bel encensoir d’or ?Ou la rose tressée en couronne ? ET moi, le petit Sphinx; je veux le bonheur, la santé et le doux revoir de celui que j’aime. »
Ensemble de 24 lettres autographes signées (dont 2 lettres avec dessins) et une pièce signée
GOLAY MaryEnsemble de 24 lettres autographes signées (dont 2 lettres avec dessins) et une pièce signée. 1939 ; formats in-4° principalement.— « C’est la veille de Noël. J’espère que vous avez reçu mes petits signes d’amitié et que vous pensez sans cesse que je suis avec vous, mon adorable ami dont je m’ennuie à cette distance si cruelle qui nous sépare et qui nous prive de cette joie de nous voir. » Elle a été souffrante et a dû garder le lit mais « aujourd’hui je suis debout et comme vous j’admire le ciel bleu si pur et si rayonnant qui dit guérir bien des maux ». Elle ne doit pas lire les journaux mais entend peu loin « les grondements qui nous annoncent des visites indésirables : et cela n’est pas bien gai de savoir sur nos têtes des vautours si cruels et sans foi ni lois ». Elle l’informe qu’elle ne souhaite pas déménager chez des personnes étrangères et préfère rester chez elle, pour ne pas perdre son confort. — « Pourquoi j’apprécie tant votre caractère en vous, cher Ami, c’est sur son élévation et son amour de la beauté !... C’est parce que vous admirez ce que j’admire et vous rêvez, en artiste à tout ce qui n’est pas sous vos yeux. Ce bonheur de créer autre chose que la banalité présente, pour moi c’est l’idéal de notre existence. […] Et je m’évade de cette effroyable tristesse en m’obligeant de pendre un pinceau consolateur, de songer à autre chose qu’à ma douleur. » — « Je suis heureuse de savoir que je puis encore vous être utile et que mes petits croquis rêvés peuvent arriver malgré tout, à vous servir peut-être comme idées ! » — « J’ai tout caché à la maison, tout est voilé, presque invisible. Je cherche à oublier tout ce que j’adore dans la vie et je me remettrai à mon chevalet seulement lorsque ma mentalité sera moins inquiète et moins banalisée par l’affreuse situation que nous sommes obligés de tolérer. » — « Mon art, ne doit pas souffrir de tout cela. »Correspondance très mélancolique en ce début de la Seconde Guerre Mondiale.
Longue lettre autographe signée, illustrée d’un dessin à l’encre signé
GOLAY MaryLongue lettre autographe signée, illustrée d’un dessin à l’encre signé. Vendredi 8 décembre 1939 ; 4 pages in-4° et 4 pages in-8° dont un dessin à pleine page représentant un bouquet de fleurs ; rassemblées par un fil d’or.« Mon ami très cher, voyez-moi devant le grand panneau dont je vous ai parlé, d’une hauteur de 2 m 30 et qui sera bientôt terminé. […] Je préfère travailler et je garde la promenade pour l’après-midi. Mais les journées sont si courtes, à 4 h. tout est noir et il faut profiter du peu de temps, au milieu du jour. Et je devrais peindre encore des petits panneaux qui m’attendaient depuis la semaine dernière. […] Je prends vos lettres chéries et je relis ces lignes si délicieuses, où vous me dites beaucoup plus que la réalité n’existe ? ; où vous me voyez dans votre imagination si délicieuse à mon égard et je suis profondément touchée. […] Aussi je garde pour moi vos chères lettres - c’est mon porte bonheur. Personne ne peut savoir que vous êtes là si près de moi et que vous m’aidez à réussir dans mes affaires pas toujours faciles » Elle doit se rendre à Paris « bien souvent je me sers des taxis mais hors de prix vu que l’on demande ce que l’on veut, et c’est ruineux. Voyez vous, ami chéri, que la vie ici n’est pas le rêve et le “Charme de Paris” ainsi que l’on chante toujours... […] Lundi dernier, encore j’étais au Château […] J’ai travaillé au son du canon qui n’a cessé de tonner tout le jour et l’impression était telle que les coups semblaient partir de la propriété même »... un dessin d’un bouquet de fleurs occupe toute la 7e page. « Le grand panneau des fleurs nées pendant la Guerre. Les couleurs sont brillantes, malgré les pensées moroses et surtout mélancoliques. La vie suit son cours avec la nature. La beauté lutte contre la cruauté... Les belles fleurs sont victoriennes et sont crées au bruit du canon. Grands pavots des jardins, rouges sang intense, coeur noir, roses safran en groupe de tons jaune souffre lumineux »…
Lettre autographe signée, illustrée d’un dessin à l’encre signé, adressée à un artiste parti sous les drapeaux
GOLAY MaryLettre autographe signée, illustrée d’un dessin à l’encre signé, adressée à un artiste parti sous les drapeaux. Paris, 20 octobre 1939 ; 4 pages in-8°.« Cher aimable artiste , connaissant vos goûts si portés vers les Beaux-Arts, j’espère vous causer une petite satisfaction en vous invitant à lire ces notices, que j’ai retrouvées ces jours-ci et vous les adresse aussitôt ! […] Ces légers feuillets, doivent vous rappeler le souvenir d’une amie artiste qui ne vous oublie pas. Honneur aux dévoués soldats qui sont bien loin de nous. Espoir et courage. Mary Golay. » Le dessin représente des papillons.À la suite sur le 4e feuillet est collé un extrait de la Revue du vrai et du beau d’octobre 1939 sur Mary Golay avec la dédicace en dessous « Hommage sympathique à Monsieur Pierre de Ruben, artiste peintre. »
Photographie
GOETHE Johann Wolfgang vonPhotographie du tableau de E. Hader. Format cabinet (16,5 x 11 cm). Photographie éditée par Sophus Wulliams, Berlin. Reproduction de la signature en bas du document.
Poème signé
GOETHE Johann Wolfgang vonPoème signé, imprimé, Die Feier des siebenten avec signature et date autographes. 28 août 1831; 1 page in-8° avec encadrement imprimé ; en allemand.Très belle pièce décorative. Poème célébrant les festivités du 50e anniversaire de larrivée de Goethe à Weimar, le 7 novembre 1775 (Goethe lavait en fait composé en 1819, en remerciement aux félicitations pour son 70e anniversaire) : le poète sy compare à un chevalier entouré de ses nombreux fils savançant vers le trône de lempereur. Il est ici envoyé le 28 août 1831 à loccasion de son 82e anniversaire.« Sah gemalt, in Gold und Rahmen, Grauen Barts, den Ritter reitenUnd zu Pferd an seinen SeitenAn die vierundzwanzig kamen » Traduction : « Jai vu, dans un cadre doré, le chevalier à barbe grise, en selle, entouré de deux douzaines de cavaliers. Ils savançaient vers le trône de lEmpereur, accueillis avec plaisirs, gaillards plein de vigueur, un air en même temps de grâce et de décence, et tous félicitaient le père entouré de ses fils et filles, brillantes étoiles, bien formés, vigoureux, éprouvés dans laction, desprit libre, maîtres deux-mêmes, toujours soucieux de la besogne présente, dévoués et tous silencieusement persévérants.»Sous le poème, Goethe a inscrit à lencre brune sa signature « JWGoethe », et la date « erneut d. 28 Aug. 1831 » [renouvelé le 28 août 1831].
Lettre autographe signée
GOERG ÉdouardLettre autographe signée. Sans date ; 1 page in-8°. « Nous vous adressons à l’un et à l’autre nos meilleurs voeux pour la nouvelle année. Le premier de nos souhaits est votre prochain retour en notre bonne ville où nous serons heureux de vous revoir, le second une petite reprise de l’activité en général pour chacun de nous en particulier. »
Lettre autographe signée
GOERG ÉdouardLettre autographe signée. Mardi ; 1 page in-8°. « Comptez sur moi, cher ami, j’irai avec plaisir bavarder quelques instants avec vous samedi soir. »
Ensemble de 2 lettres autographes signées
GOERG ÉdouardEnsemble de 2 lettres autographes signées :— adressée au peintre Edmond Heuzé. Sans date [1955] ; 1 page in-8°. « Je viens d’apprendre par la voix publique votre élévation dans la Légion d’honneur. J’en suis amicalement, confraternellement très heureux et mon plaisir est très grand à vous féliciter d’une distinction qui n’est pas toujours accordée avec autant de justice et de discernement. Bravo mon cher Heuzé. Si l’Institut ne s’ouvre pas demain, il s’ouvrira maintenant à coup sûr et en attendant vous avez les marques de toute l’estime de vos contemporains et plus particulièrement celle de vos confrères. »— adressée Mme Heuzé. 16 mars 1967 ; 2 pages in-8°. Il vient d’apprendre le décès d’Edmond Heuzé : « Bien que la vie nous ait séparés depuis une dizaine d’années, ma santé m’obligeant à vivre en Provence, j’avais pour Heuzé une grande amitié que je suis sûr qu’il me rendait. C’était un aîné indulgent et compréhensif même vis-à-vis d’un art dont la tendance était différente de la sienne. Ayant été élu à l’Institut sans aucun doute avec son aide, j’ai eu la joie de le revoir à chacune de mes visites à Paris. Je ne vous ai vous-même pas souvent rencontrée mais je vous ai été présenté il y a pas mal d’années. Aussi ai-je beaucoup pensé à vous depuis que j’ai appris la très triste nouvelle. Je vous prie d’accepter mes vives et très sympathiques condoléances. J’arrive à un âge où l’on meurt beaucoup autour de moi : mais cette mort, celle d’Edmond Heuzé m’affecte particulièrement. »