Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
GLEIZES AlbertLettre autographe signée, adressée à Madeleine Israël. Cavalaire, 9 septembre 1932 ; 1 page 1/2 in-4°. Intéressante lettre, très dense, axée sur l’effet de Moly-Sabata. « Il nous semble que pour vous, pour le moment et tant que les choses seront ce qu’elles sont, le plus sage serait le “compromis”, c’est-à-dire ne pas couper entièrement avec Paris mais de longs séjours à Moly qui vous permettraient, comme vous l’apercevez fort bien, une très précieuse collaboration ; revue, représentations, conférences et une foule d’autres choses dont nous reparlerons […]. Avez-vous lu dans le numéro du 3 septembre du Miroir du Monde l’article de R. de Maratray ? Il parle de différents centres, entre autres de Moly. » Lettre intéressante.Nous joignons une carte postale autographe signée, adressée à la même personne. Cavalaire, 15 août 1932 ; 16 lignes. « Nous apprenons chaque jour l’effroyable situation de tout ce qui n’est pas exclusivement utilitaire...».
Portrait
GLAIS BIZOINZ Al.Portrait lithographié par Auguste Lemoine d’après une photographie de Pierson. 230 X 265 mm, sur chine.
Carte autographe signée
GIVENCHY Paul deCarte autographe signée, adressée à M. Maindreville. Le 22 septembre 1919 ; 8,7 x 12,7 cm. « Je viens te demander de venir dîner ici jeudi prochain. […] Tu dîneras avec Armand et Michel d’Argouves. Si tu viens, ne me réponds pas, c’est que c’est entendu. »
Lettre autographe signée
GISCHIA LéonLettre autographe signée, adressée à Pierre Descargues. Paris, 25 juillet 1954 ; 3 pages in-4°. Magnifique lettre autobiographique : « Cest très volontiers que je réponds à votre enquête. Pour nostalgique quelle soit, cette pêche au souvenir ne laisse pas dêtre émouvante. Il me semble que les choses se sont passées pour moi dune façon un peu particulière. Je veux dire que, pendant de nombreuses années, je ne suis pas arrivé à me persuader que lArt put être considéré comme un métier, et, en vérité, je nen suis pas encore convaincu. Pour me décider à sauter le pas, jai donc eu à lutter, non point contre une quelconque opposition de ma famille, qui ma laissé en ce domaine la plus entière liberté, mais contre je ne sais quelle pudeur, plutôt paralysante.Cest pourquoi ma première exposition a été relativement tardive [javais 35 ans en 1938]. Mon tout premier contact avec le public a eu lieu au Salon des jeunes artistes, organisé en 1937 à la Galerie Beaux Arts, par Raymond Cogniat et quelques critiques de ses amis. [ ] Je ne connaissais alors ni Pignon, ni Estève, ni Lapicque, ni Bazaine ... Ce nest quen 1941, à loccasion de lexposition des Jeunes peintres de tradition française, à la galerie Braun, que je devais rencontrer ceux qui allaient devenir mes amis et mes frères darme. Mais ceci est une autre histoire » On joint un carton pour lExposition Léon Gischia à la galerie Jeanne Bucher-Myrbor en mars 1938.
Extrait du registre des délibérations du directoire du département du Bec-d’Ambes
GIRONDE.Extrait du registre des délibérations du directoire du département du Bec-d’Ambes. Séance publique du 9 ventôse an III [27 février 1795] ; 2 pages in-4°. Jolie vignette gravée d’Ambacher. Texte signé par Barthez, concernant une succession. Belle pièce.
Manuscrit autographe signé
GIRAUDOUX JeanManuscrit autographe signé, intitulé « Les confusions de l’Époque. Le seul ennemi. » Sans date ; 3 pages in-4°. Il s’agit d’un texte prophétique dénonçant la politique médicale en France. En quelques pages cinglantes, Giraudoux s’insurge devant l’abandon dont fait preuve le gouvernement. Fort de son prestige politique consacré par le peuple comme le représentant des valeurs morales et intellectuelles de l’esprit français, le Parlement en vient à oublier l’administration proprement dite des villes. Les Français meurent, faute d’une politique médiale concrète, pratique et efficace. « Il n’est aucune nation civilisée où le souci de la vie humaine ne joue dans la politique nationale un rôle aussi accessoire et déconsidéré qu’en France. L’inattention de nos dirigeants civils coûtent autant à la France, chaque année et en pleine paix, que l’impuissance des généraux peut lui avoir coûté en cinq années de guerre […]. La France est le pays d’Europe le plus sain, et elle est aussi celui où l’on peut le plus. Le type français est un des plus vigoureux qui soient, et le français succombe à des maladies rendues inoffensives aux Philippines ou à Panama. La race française est prolifique, et l’excédent des naissances sur les décès est insignifiant ». Les conseils municipaux préfèrent aux parcs pour enfants les cimetières les plus grands du monde ; l’organisation des hôpitaux, l’inaptitude du personnel hospitalier, sont déplorables. Or, tout cela serait aisé à réformer. Mais les politiques préfèrent cultiver « les politiques morales et spirituelles de la France » plutôt que s’occuper des exigences physiques de celle-ci. Les seuls remèdes utilisés sont ceux du «prêtre, la présence et l’extrême onction ». Giraudoux s’étonne de ce nouveau paradoxe : une majorité de médecins constitue le parlement, et cela n’a pas empêché notre pays d’être « au dernier rang en ce qui concerne la santé de ses citoyens et au bord de la catastrophe en ce qui concerne leur nombre » La conclusion de Giraudoux est d’actualité, puisqu’il affirme « le Français devient rare. Cette solitude que nous sentons redoutable, et que nous nous entêtons à croire une solitude internationale, c’est une solitude intérieure, la solitude de nos campagnes désertées, de nos familles dépeuplées, de nos colonies ravagées par le mal du sommeil ; et cette impression presque funèbre que nous donne maintenant l’annonce de toute guerre, qu’elle soit européenne ou africaine, c’est moins l’angoisse au sujet des générations françaises qui survivent que l’appel de celles qui ne naissent pas. »
Empreinte de la main droite de Jean Giraudoux
GIRAUDOUX JeanEmpreinte de la main droite de Jean Giraudoux, sur une feuille de papier noircie à la fumée et ayant servi à la réalisation du livre La Main de l’écrivain, publié chez Stock.
« COMBAT AVEC L’ANGE »
GIRAUDOUX Jean« COMBAT AVEC L’ANGE ». Éditions Grasset, Paris, 1934 ; 120 x 190 mm, broché. Édition originale, en service de presse sur alfa, numéroté CCL. Envoi autographe signé : « À Madame Pariset, très dévoué souvenir. Jean Giraudoux ». Très bon état.
Ensemble de 4 lettres autographes signées
GIRAUD Pierre François EugèneEnsemble de 4 lettres autographes signées, l’une avec dessin à la plume, adressées à Mme Dieudé de Fly. Sans dates ; 7 pages 1/2 in-8°.« Je pars aujourd’hui pour St Germain à 4 heures et j’ai peur que vous ne veniez plus tard. Comme je veux jouir de vous, je serais heureux si votre petit garçon pouvait remettre à demain le plaisir qu’il m’a promis »… « C’est avec la même plume qui vient d’écrire à Viel Castel pour lui demander d’apporter ce soir notre portrait que je viens vous prier de me prêter encore votre petit paletot gris que j’ai déjà grondé une fois et si vous vouliez mettre le comble à vos bontés ce serait de demander à la princesse [Mathilde] de me prêter un jupon rayé rouge ou d’autre couleur pour quelque tems et de remettre le tout au porteur de ce mot. Je vais faire mes anglaises faute de mieux »… « Je ne sais si je dîne ce soir ou lundi chez notre chère Altesse [la princesse Mathilde] soyez assez bonne pour me savoir ce matin les intentions de la princesse à mon égard, elle devait m’écrire et je n’ai rien reçu. Veuillez savoir aussi si j’ai congé pour la leçon. Voilà bien de la peine et je vous en demande pardon. Je profite de l’occasion pour vous faire remettre le portrait tant oublié par le plus dévoué et le plus respectueux de vos serviteurs ». À la suite un petit dessin représente une enfant. [Octobre 1864] : « Comme je suis coupable de ne pas avoir assuré plus tôt réception de votre aimable envoi. Je crois qu’en vous bénissant chaque fois que je fume un de ces bons cigares de cavour cela suffit à la fin ma conscience se révolte et me crie : tu n’es qu’un ingrat maintenant que j’ai fait ma confession et que probablement j’en recevrai l’absolution je vous donne des nouvelles de la maison. La rougeole sévit en ce moment à St Gratien […]. La princesse a toujours l’idée d’aller à Cannes en passant par la Canebière mais je crois que ce voyage ne se fera pas, personne n’y croit si nous étions là peut-être […] profitez bien de votre voyage car la princesse n’est pas prête à vous laisser aller souvent. Vous lui manquerez beaucoup, elle ne croyait pas vous aimer tant que cela nous avons beau lui dire du mal de vous (les absents ayant toujours tord) rien n’y fait. J’ai embarqué Victor pour l’Italie il aurait bien voulu vous voir à son passage à Milan mais ses amis étaient si pressés de voir Venise qu’il est parti trop vite pour pouvoir vous embrasser. Il se dédommagera à Paris. […] Viel Castel a rendu son âme à Dieu, le pauvre diable en mourant a eu une bonne pensée il a en embrassant ses deux pauvres enfants prié le médecin de les mettre sous la protection de la princesse comme il a bien fait ! et qui la connaissait bien ? Primoli vous a remplacé comme liberté de langage et pourrait ajouter un second volume […] compte sur vous pour corriger les épreuves. Je vous prie d’embrasser ce bon Defly pour moi cela vous donnera l’occasion de le faire une fois de plus et vous n’en serez pas fachée. Ma femme qui sait que je vous écrit vous embrasse ainsi que moi à nous deux nous vous aimons de tout notre cœur et voudrions vous le prouver. Amitiés aux enfants, votre tant dévoué, P. Giraud. »
Lettre autographe signée
GIRARDIN Émile deLettre autographe signée. Samedi 13 mars ; 1 page in-8°. Sur des articles à publier. « J’ai pensé qu’il valait mieux faire passer l’article Boutney […]. Je savais que vous aviez eu la visite d’André Pasquet qui a dû vous rendre compte de l’entrevue que nous avions eue. »
Portrait lithographique
GIRARDIN Émile dePortrait en lithographie d’après une photographie de Pierre Petit. XIXe siècle ; 190 X 250 mm. Imprimée par Lemercier. On joint un fac-similé de son écriture. Superbe gravure.
Photographie collée sur un carton, avec envoi autographe signé
GIRARDIN Émile dePhotographie collée sur un carton, dédicacée à Sarah Bernhardt. 15 mars 1877 ; 24 X 17 cm. « À mon amie Sarah Bernhardt. Affectueux souvenir. 15 mars 1877. E. de Girardin. » La photographie elle-même est signée par Nadar : « Reproduction daprès Carolus Duran. Nadar 1877 ». Peu commun.
Manuscrit autographe signé
GIRARDIN Émile deManuscrit autographe signé « Une page de livre inédit intitulé : Conseils d’un père à son fils ». 1 page in-8°.« Fais ce qui te plairas, mais faits le bienLes grands défauts servent à faire amnistier les grandes qualités.N’accepte jamais un petit service, s’il doit te coûter d’en rendre un grand », etc.
Carte autographe signée
GIRARDIN Émile deLettre autographe signée, adressée à un chef d’orchestre. Il lui recommande un artiste pour son orchestre. On joint sa carte de visite avec 2 lignes autographes signées de son paraphe.
2 lettres autographes signées
GIRARDET EugèneEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à M. Teyssier :— 11 mai 1892 ; 1 page in-8°. « J’ai le regret de ne pouvoir accepter l’offre que vous me faites de la moitié du prix que je vous ai demandé, la concession que je puis faire serait de vous laisser mon tableau au prix de trois mille francs. »— 18 mai 1892 ; 1 page in-8°. « Après une absence de quelques jours à la campagne, je trouve en rentrant votre lettre du 14 mai à laquelle je m’empresse de répondre. Je viens donc vous demander s’il vous est possible de me recevoir samedi à 10 h du matin. Nous pourrons de la sorte nous expliquer de vive voix. »Les réponses adressées par M. Teyssier sont écrites sur les lettres d’envoi d’Eugène Girardet.On joint un reçu autographe d’Eugène Girardet : « Reçu de M. Teyssier la somme de deux mille deux cents francs pour montant du tableau n°461 rentrée du troupeau. »