Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
GILI MarcelLettre autographe signée, adressée à une femme. Paris, le 22 novembre 1967 ; 2 pages in-4°. « Madame Badinier me dit vous avoir fait parvenir quelques photos de sculptures en vue de l’illustration du texte de votre dictionnaire artistique. Je vous envoie la photo de cette femme lisant Henry Miller, sculpture plus récente qui vient de figurer cette année au Salon de Mai. Je suis préoccupé par la modification des formes selon la qualité de leur esprit. Les formes m’intéressent comme milieu à transformer. Je voudrais dans une sculpture qu’il y ait mouvement permanent, translation, déplacement, qu’il y ait entre ces formes place pour d’autres formes comme une poétique aiguë en suspens entre deux termes. »
Lettre autographe signée
GILBERT DES VOISINS AugusteLettre autographe signée, adressée à Paul Rousset. Arcachon, 25 février ; 1 page in-4°. « Merci, cher Monsieur et ami, de vos félicitations et de vos aimables lignes à propos de mon dernier livre. Tout cela m’a fait grand plaisir, comme aussi le souvenir que vous évoquez de nos bons amis de jadis, à Marseille. »
Lettre autographe signée
GIL-MARCHEX HenriLettre autographe signée [adressée à Jean Cras]. 27 novembre 1921 ; 2 pages in-4°.« Votre article est excellent et d’une précision utile. je suis confus des termes que vous employez pour moi et vous savez combien votre estime m’est d’un prix inestimable - faisant une intrépide carrière publique je ne peux regretter que vous la proclamiez dans un journal, j’en suis seulement confus... J’ai l’impression que souvent les rapports entre les mouvements d’une oeuvre sont plus essentiels qu’un bon mouvement initial dont les fluctuations seront trop ou pas assez accentuées. Je regrette que vous n’ayez pas parlé de l’équilibre des mouvements qui s’accorde avec l’équilibre des nuances et qui à mon avis font toute la valeur d’une interprétation. Or quand on exécute une œuvre il est parfois difficile d’adopter immuablement le même mouvement : question d’instrument ou d’acoustique de la salle, ou bien d’émotion particulière. Cependant l’interprétation sera bonne si tous […] les changements de mouvement se rapportent harmonieusement au mouvement de départ. N’est-ce pas votre avis? Une œuvre oscille toujours entre deux mouvements atteignant chacun un paroxysme de lenteur ou de vitesse. Ces deux mouvements devraient toujours être modifiés de manière particulière, le dosage des autres mouvements (dont souvent le mouvement principal de l’oeuvre) appartient à l’interprète, quand je dis interprète je pense à Buzoni ou Paderewski ou Bauer, ou Cortot et non aux spécialistes de lectures publiques : Selva, Dron et Cie. […] Je donne un récital à Toulon le 10 décembre, avez vous quelques relations en ce port ? »...On joint une carte sans doute écrite par sa femme.
Lettre signée
GIDE AndréLettre signée, adressée à la Société des auteurs et compositeurs. 26 janvier 1932 ; 1 page in-8°. Il s’étonne de la lettre de son correspondant : « Une de vos secrétaires n’était-elle pas déjà venue m’apporter des papiers à signer, au cours d’une répétition des Pitoëff au Théâtre Tristan Bernard, et ma déclaration n’avait-elle pas déjà été consignée par vous ? […] Ou bien devrai-je signer une simple déclaration pour chaque ville où la représentation de mon Oedipe aura eu lieu ? »
Lettre autographe signée
GIDELettre autographe signée, adressée à Élie Allegret. [La Roque,] « Lundi 2 juillet » ; 2 pages 1/2 in-8°. Il a quitté Paris, après le mariage de son cousin et s’est installé à La Roque. « Vous savez, je crois, que j’était garçon d’honneur et que pour le circonstance, j’ai du arborer le tuyau et l’habit. […] Tout s’est bien passé malgré notre grande émotion. Et maintenant me voilà de nouveau à La Roque, travaillant peu, lisant beaucoup et flânant encore plus. Quand il ne pleut pas, je prends un petit ballot de livres pour m’inciter à abattre de la besogne et je m’assieds dans les bois ; là comme la terre est humide, je mets mes livres sous moi pour ne prendre froid,... mais le résultat est le même. La campagne est charmante, on commence à faire les foins, et les prés encore couverts de fleurs ont un air de fête qui vous rend tout joyeux. […] Si vous saviez comme il est bon de se dire en se promenant, que dans un mois, on sera de nouveau tous ensemble et que cette joyeuse vie de l’été passé reprendra. »
Lettre autographe signée
GIDELettre autographe signée, adressée à Élie Allegret. [Paris, 13 décembre 1888] ; 6 pages in-8°. « Vous devez penser de moi des choses affreuses ; que je vous ai pour le moins oublié. » Il s’excuse de ne pas lui avoir donner de nouvelles car il a été « terriblement occupé ces jours-ci […]. Les premiers jours, ne sachant pas ce qu’on avait à faire, je concluais que l’on n’avait rien à faire et je ne faisais rien : c’était logique mais faux. Les compositions sont arrivées. J’en ai été dispensé, mais pris d’un beau zèle, j’ai rejeté la dispense et j’ai voulu composer comme les autres. Il m’a fallu travailler beaucoup pour cela. Puis sont arrivés les devoirs […] Enfin, j’ai eu longtemps la tête sous l’eau et je commence à peine à reprendre haleine. Je ne vous cacherai pas que je m’ennuie terriblement au lycée. De 8 à 10, de 9 1/2 à 4 1/2 et le mercredi pour l’histoire de 8 à 11 1/2, nous ne quittons pas la plume des mains. […] Une chose fastidieuse aussi, c’est la morne torpeur des choses, des élèves. On parle des farces, des chahuts, des joies du lycée. Il faut bien que ceux qui en parlent n’aient jamais connu autre chose. […] Quant à vous venez me parler de “goûter les charmes du lycée” ! C’est à moi d’ébaucher (!) un sourire. […] J’ai terminé Jouffroy seulement, j’ai abandonné Cousin qui m’ennuyait et l’ai remplacé par le premier livre du Traité des sensations de Condillac que j’ai presque fini. J’ai lu depuis le Discours de Descartes, que je relis encore et le Traité de la connaissance de Dieu. »
Lettre autographe signée, adressée à Élie Allegret.
GIDE AndréLettre autographe signée, adressée à Élie Allegret. [Paris,] « Samedi 19 octobre 1888 » ; 6 pages in-8°. Il lui adresse des lettres qui lui sont revenues de son voyage en Angleterre et en Écosse. : « Une lettre de Madeleine du 4 ; vous rirez je pense encore, quoique tout cela […] bien vite dans le passé de l’indignation épique des Cuvervilliens et de vous voir appelé mon “perfide ami”. 2° une lettre avec illustrations de Jeanne […]. Il n’y a rien de bien curieux que celui de Jeanne qui est en vers qui rappellent ceux de son histoire d’il y a deux ans. “Oh ! mon ami, quel bonheur ! d’avoir une femme de bonne humeur ou quelque chose d’approchant. […] Nouvelle lettre de Valentine du 11 octobre où elle me remercie du book-mark. “Nous avons reçu, dit-elle aussi, ton petit... Je ne sais trop comme le nommer, oh !... eurêka... agace-nerfs, mais il a eu moins de succès auprès de nous que ton petit signet (il paraît que c’est l’orthographe). Nous nous sommes énervés les uns après les autres sans pouvoir arriver à rien”. […] J’espère au moins que je ne vous ennuie pas avec cette chronique hachée morne, cet “esprit des autres” que je réchauffe d’une semaine. […] Je me remets à peine à travailler. Il m’a fallu beaucoup de temps pour organiser les leçons car jamais ces professeurs ne sont chez eux, ou quand ils y sont, ils sont occupés […] puis je n’y étais plus du tout, j’avais des souvenirs de vacances encore plein la tête. […] Le lendemain de mon arrivée ici, j’ai été voir Notre Dame, je la croyais jusqu’alors colossale, maintenait elle ne me parait plus qu’une très grande église. Westminster me l’a gâtée, j’en suis désolé ! Pour tout le reste, Londres me fait goûter Paris, des monuments partout, des boulevards. […] Les journaux ne disent rien du tout et je suis vexé de ne rien pouvoir vous envoyer d’intéressant... Si pourtant une page de la revue sur “l’unification de l’heure”. »
Lettre autographe signée
GIDE AndréLettre autographe signée, adressée à Élie Allegret. [La Roque,] « Lundi 2 juillet » ; 2 pages 1/2 in-8°. Il a quitté Paris, après le mariage de son cousin et s’est installé à La Roque. « Vous savez, je crois, que j’était garçon d’honneur et que pour le circonstance, j’ai du arborer le tuyau et l’habit. […] Tout s’est bien passé malgré notre grande émotion. Et maintenant me voilà de nouveau à La Roque, travaillant peu, lisant beaucoup et flânant encore plus. Quand il ne pleut pas, je prends un petit ballot de livres pour m’inciter à abattre de la besogne et je m’assieds dans les bois ; là comme la terre est humide, je mets mes livres sous moi pour ne prendre froid,... mais le résultat est le même. La campagne est charmante, on commence à faire les foins, et les prés encore couverts de fleurs ont un air de fête qui vous rend tout joyeux. […] Si vous saviez comme il est bon de se dire en se promenant, que dans un mois, on sera de nouveau tous ensemble et que cette joyeuse vie de l’été passé reprendra. »
Carte autographe signée
DI GIACOMO SalvatoreCarte autographe signée, adressée à M. André Maurel. 12 mars 1912 ; 1 page in-12 oblongue (carte photographique avec son portrait), adresse timbrée au dos. « Merci de votre aimable lettre : prochainement je vous écrirai plus longuement. Il y a bien peu de choses à vous indiquer — un tas de choses pour vous renouveler les remerciements de votre ami, di Giacomo. »
Lettre autographe signée avec dessin, adressée Raymond Nacenta
GHIGLION-GREEN MauriceLettre autographe signée avec dessin, adressée Raymond Nacenta, directeur de la galerie Charpentier. [1967] ; 1 page in-4°. « Tous nos meilleurs voeux pour la Nouvelle Année cher Monsieur Nacenta. Que 1967 vous garde en bonne santé et vous apporte tout le succès que vous méritez ».La lettre est illustrée d’un dessin à l’encre représentant deux cartes l’as de trèfle et l’as de coeur.
Lettre autographe signée
GHEUSI Pierre-BarthélemyLettre autographe signée, adressée à M. Lartigue. Sans date ; 1 page in-4°. « Puisque vous voulez être “la Providence” et agir en coup de tonnerre, voici la note que j’ai écrite selon vos instructions. Vous voudrez bien la modifier à votre gré, me l’imposer (ce qui est fait d’avance) et la faire venir d’urgence (car il y a urgence ! ) à Me D.V pour en finir au plus vite avec ce cauchemar. Téléphonez-moi votre avis. Faut-il que j’aille rue d’Aumale ? Avec ou sans vous ? » On joint la pièce autographe destinée à Me Durand-Vilette : « La Société (en formation) du Théâtre National de l’Opéra-Comique (Direction Gheusi) échelonner les paiements des 700 000 francs qui restent encore à verser — sur les 1 500 000 stipulés, il y a trois ans et demi, devant le Ministre — à la société Masson et Ctie en mensualités de 20 000 francs payables, à dater du 10 mai prochain prochain, chaque mois, en dehors de deux mois de la fermeture annuelle d’été. »
Pièce autographe signée
GHEUSI Pierre-BarthélemyPièce autographe signée, adressée à André Vally, la cantatrice qui chanta dans Béatrice, œuvre d’André Messager, produite à Monte-Carlo le 21 mars 1914. Opéra Comique, 4 mai 1914 ; 1 page in-12.« Bleue et blanche, priez pour moi, adorable soeur Béatrice, qu’aucun mal ne meurtrisse mon coeur désormais sans émoi !Et surtout, baissez la paupièresur vos yeux, archers aux longs traits ;autrement, les anges distraitsm’oublieront près de Dieu le Père !P.B. Gheusi.»
Lettre autographe signée
GÉVEL ClaudeLettre autographe signée, adressée au journaliste René Brest. 9 janvier 1954 ; 2 pages in-8°, sur papier des Nouvelles Littéraires. « Le plaisir davoir vu que vous aviez utilisé mes suggestions pour la présentation, la grande scène et la fin de votre texte me suffisait. Jaurais sans doute préféré quil me vînt par vous plutôt que par un hasard de la radio. Je vous ai donné ces conseils dans le seul but de vous rendre service, en toute sympathie. Et me voici forcé de vous rendre ce recueil si étonnamment vivant, car si je lacceptais, je garderais le souvenir que mon téléphone amical aura paru une revendication. Merci encore de votre intention si compréhensive de ce qui pouvait me plaire. »
Lettre autgraphe signée
GÉROME Jean-LéonLettre autographe signée. Paris, 28 juin 1901 ; 1 page in-8°. Au sujet de l’aigle blessé à Waterloo. « Je vous envoi une épreuve de l’aigle qui doit être placé sur le champ de bataille de Waterloo à l’endroit où est tombé le dernier Carré de la Vieille Garde. Voulez vous avoir la bonté de l’offrir à sa majesté l’Impératrice, comme un bien modeste hommage, et lui dire toute ma reconnaissance ? »
Lettre autographe signée
GERMAIN AndréLettre autographe signée, adressée à M. Rebstock. Neuilly, le 23 juin 1933 ; 1 page in-4°. « Réaliserons nous enfin, cette année un vieux projet d’une conférence à Strasbourg, la seule ville de France où je n’ai pas pris la parole depuis dix ans. À cet effet, je vous joins mon programme de conférences pour la saison prochaine (avec une bibliographie). »On joint une pièce autographe signée « Pour Georges Bergner, En vive sympathie, grande estime et parfait souvenir de José Germain ».