Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Correspondance de 10 lettres autographes signées à sa famille.
FAURE FélixCorrespondance de 10 lettres autographes signées à sa famille (oncle, tante ou cousin). 1874-1888 ; 21 pages in-8° ou in-12.Charmante et dense correspondance familiale dans laquelle il est quand même question des affaires politiques, nous en citerons quelques unes : A son cousin, 1874 : « Mon cher Marius […] je pense qu’à l’étranger on comprend d’autant plus les joies du foyer. Tu dois être très ferré sur l’allemand. Je ne doute pas qu’au bout de ton stage tu ne sois au courant de toutes les finesses de la langue. Tu sais que ton cousin n’est plus dans le gouvernement, nous avons été remplacé à la mairie du Havre au grand plaisir de la population qui a été sympathique pour nous et nous a envoyé une adresse avec 5000 signatures sur 15000 électeurs, soit le tiers. Nous avons du reste facilement pris notre parti et nous avons trouvé que c’était un bon moyen de sortir de la situation »… Dans d’autres lettres il est question de ses affaires financières. 1879 : « Nous sommes un peu sur les dents, les affaires vont très fort pour l’exportation »…
« RÊVES D’AMOUR »
FAUCHOIS René« RÊVES D’AMOUR ». Éditions René Fauchois, Paris, 1948 ; 120 X 185 mm, broché. Exemplaire de service de presse. Envoi autographe signé de l’auteur.
Pièce signée
FAUCHOIS RenéPièce signée. Paris, 26 septembre 1944 ; 2 pages in-4°. Traité particulier entre René Fauchois et M. Forval, directeur de tournées pour la représentation de sa pièce La danseuse éperdue d’amour. Contrat signé pour un minimum de soixante représentations.
Photographie avec dédicace autographe signée
FAUCHOIS RenéPhotographie avec dédicace autographe signée, adressée à M. Bréhant. Octobre 1929 ; 87 x 120 mm. « À Monsieur Jacques Bréhant avec mes meilleurs souhaits, René Fauchois ». On joint un poème dactylographié signé (1929 ; 2 pages in-4°, effrangées dans le bas) avec quelques corrections autographes intitulé « Soir à Cordoue » (restauration).
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe signée. Paris, le 5 octobre 1924 ; 2 pages in-4°. « J’ai lu hier votre article où, par parenthèse, vous êtes tout entier. Mais ce n’est naturellement pas cela que je viens vous dire : je viens tout bonnement vous dire merci. Entendons nous : je sais très bien que vous n’auriez pas écrit ce que vous avez écrit si vous ne le pensiez pas. Mais vous auriez fort bien pu le penser et ne pas l’écrire, ou encore l’écrire moins chaleureusement. Et c’est une belle et une bonne publicité que vous m’avez faite là. À charge de revanche, car vous savez aussi que je n’aurai pas besoin de forcer mon opinion pour dire de bonnes choses de vous. »
Envoi autographe signé
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Envoi autographe signé sur page tirée de son roman Thomas l’Agnelet. 1 page in-12. Très longue dédicace à Alfred Durand « hommage de haute estime et d’admiration pour tant d’efforts prodigués dans l’intérêt d’une cause juste et pour tant de dévouement sans lassitude obstinément multiplié en faveur de vaincus dignes d’être vainqueurs. Farrère. »
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe signée, probablement adressée à Pierre Louÿs. Sans date [entre 1914 et 1919] ; 2 pages in-4°, plis, déchirures, et ruban adhésif. Sur papier à en-tête de la Brasserie du Coq Hardi à Toulon. « Dites-moi : que faut-il répondre à des lettres comme cela ? Celle-ci est déjà bien en retard ! ? Nous rentrons de 3 jours en mer, nous repartons demain. Commode pour les affaires ! Ah ! la dé - la dé - la dé - la démission - on - on !!! De tout mon cœur à vous. Fargone. Peut-être ma fidèle Alice viendra-t-elle envoyer votre Nelly (est-ce Nelly ?) pour vérifier si l’échantillon du petit tapissier est bien pareil à vos rideaux. […] P.S. Vous savez, à propos de la lettre en cause, que Frondaie va tirer une pièce de la Bataille tôt ou tard (sans date).»
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)5 pages manuscrites autographes et 1 page avec corrections autographes. Fragments de manuscrits. On trouve une page intitulée « Henri IV et Joyeuse d’après A. Dumas père », pages manuscrites sur la guerre de 1914-18 (extraits de Quatorze histoire de soldats), etc.
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe, signée « Claude », adressée à Pierre Louÿs. « Dimanche, 3 h 30 a.m.» ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée de Paris avec cachet du 12 septembre 1915.Longue lettre d’ordre financier sur le prix de ses tirages. « Dernière heure : Humblot me propose 1° de lui payer 40 000 francs sur mon premier tirage (86 800, chiffre initial, non discuté encore avec Flam.)2° de lui payer 33 % des tirages ultérieurs.Il s’agit, bien entendu, des cinq Fumées ... Petites Alliées, à 50 c. (100 000) 95 c. (40 000) 3 f50 (12 000) 5 f.(2 000 exempl.). […] Ce qui reviendrait à payer près de 70 000 francs, dont 40 000 au comptant, ma liberté. Pensez-y et conseillez-moi. »Il doit s’agir ici de rééditions populaires d’œuvres de Farrère chez Ollendorff et Flammarion, car Alfred Humblot était directeur des éditions en question (il est resté célèbre par son refus, en 1913, du manuscrit de Du côté de chez Swann). On voit que Farrère était un redoutable homme d’affaires et savait défendre ses intérêts, en demandant souvent conseil à Louÿs. À la fin de la lettre, Farrère évoque Simone : probablement Simone Puget, une des maîtresses de Farrère, lequel échangeait à son sujet des confidences intimes avec Louÿs.
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Manuscrit autographe signé, « Sociétaires à part entière ». « En mer, mars 1930 (bord el Biar) » ; 12 pages in-folio. Le manuscrit est dédicacé à Jean-Paul Merzbach. Conte dédié à Alfred Sexer.« Dans l’auto qui nous ramenait de Djemila à Saint-Arnaud, nous étions quatre : Nanjac, l’homme des barytes ; Abrial, le poète ; Ornano, l’administrateur des communes mixtes et moi. J’étais venu pour donner un coup d’œil à mes blés. Et Ornano, pour montrer le théâtre antique à Abrial ».
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe signée, adressée à un ami bâtonnier. Sans date [vers 1930] ; 2 pages in-8° sur papier à en-tête de l’« Association des Écrivains Combattants de 1914 à 1918. »« Je viens à vous en solliciteur. Notre association procédera vendredi 23 mai à sa vente annuelle de livres signés. Nous ferez-vous le grand honneur et ferez-vous à nos orphelins, à nos malades, à nos veuves la grande charité de venir vendre parmi nous vos nobles œuvres? Ce sera comme d’habitude à l’hôtel Salomon Rothschild […]. Vos volumes vous attendront sur votre table. »
Lettre signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre signée, adressée au secrétaire perpétuel de l’Académie française. Sans date [vers 1934] ; 2 pages in-8° sur papier à en-tête de l’« Association des Écrivains Combattants de 1914 à 1918. » « Vous souvient-il que je vous ai dit à l’Académie, l’autre jour, d’un roman du XVIe, que je trouve d’un intérêt extrême, malgré divers défauts ? Vous m’avez répondu que vous en prendriez volontiers connaissance, quoique certains passages de ce roman fussent un peu vifs de ton. Je prends donc la liberté de vous adresser l’auteur. […] L’auteur s’appelle M. André Humbert, et son roman La Vie de don Juan Zavarez. »
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Manuscrit autographe signé « Front de mer ». [1940] ; 14 pages in-4°. Manuscrit sans doute incomplet du début.Récit de batailles navales. Article sans doute publié dans Gringoire de mars 1940.
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe signée, adressée à un ami. Sans date ; 1 page in-4°.« Voici un article qui m’est littéralement arraché par mon angoisse en face de la situation politique présente. L’Éclair peut-il le publier ? Ne s’est-il pas engagé trop profond dans l’impasse funeste de l’exigence imposée à l’Allemagne de livrer ses coupables ? Si c’est non, si vous pouvez publier, c’est à vous. Si vous ne pouvez pas, retournez-moi vite mon texte que je passerai ailleurs. Il est moins cinq pour Mayence français ; et le pauvre effort que je tente dans ce sens n’a pas le droit d’être perdu. »
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe signée, adressée à M. Vecchini. Nice, 23 janvier 1951; 4 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe.Superbe lettre sur le roman de Pierre Benoit, Les Agriates : « Je suis très gravement malade, mais je serais mourant que je répondrais à la lettre d’un homme tel que vous. Ce que je pense des Agriates ? D’abord que c’est un chef-d’œuvre. Rarement Pierre Benoit a écrit un roman plus exaltant. Si j’avais cependant une critique, je ne me placerais qu’au point de vue corse. Vous savez que je suis Corse. C’est pourquoi je n’estime pas qu’un Corse mortellement offensé, mais ne sachant pas par qui, voudra jamais éparpiller sa vengeance sur trois coupables possibles, mais improbables. On ne se venge bien que d’un ennemi dont on est assuré qu’il l’est. Dans le cas du héros de Pierre, je crois qu’avant de recourir à la cause froide ou à la balle chaude, l’admirable Ald’Auton aurait d’abord dû réfléchir. Il a une femme de 27 ans. Qui cette jeune peut-elle choisir pour amant ? À n’en pas douter, pas un homme de beaucoup son aîné. Ce sont les petites filles qui se toquent d’un galant à cheveux blancs. […] Le continental est en Corse depuis trop peu de temps. La dame a beau être de Lucques, elle n’a rien d’une catin. Elle ne se sera pas jetée aux bras d’un inconnu ou presque. Reste l’amateur de yachting. C’est le moins impossible. Avec sa prodigieuse maîtrise, P.B. s’est gardé de nous faire assister à la scène de provocation. Elle serait d’une effarante difficulté. Il me semble invraisemblable que l’amant supposé ne puisse pas trouver une preuve de son innocence, à s’étaler sous les yeux de l’époux indécis. […] Tout ça est de la logique pure. Je n’en serai pas moins désolé que Pierre ne s’y fût point conformé. Nous aurions perdu une, deux, trois scènes magnifiques. […] Mais je répète que mes critiques corses n’entachent en rien la splendeur du plus beau récit corse que je sache depuis Colomba. »