Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
2 lettres signées
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)2 lettres signées, adressées au metteur en scène et fondateur du Théâtre Libre, André Antoine. 11 juin et 20 juillet 1931 ; 1 page in-4°, chaque ; sur papier de deuil. Intéressantes lettres sur le décorateur de théâtre Émile Bertin [1878-1957].— 11 juin 1931 : « Je lis votre Courrier Théâtral de dimanche dernier à propos de E. Bertin. C’est tout simplement une honte que Bertin ne soit pas chevalier de la Légion d’honneur depuis longtemps. Cet homme a plus fait pour notre art dramatique et pour la joie vraiment noble d’innombrables spectateurs que n’importe lequel de nos pontifes de la plume ou du pinceau. »— 20 juillet 1931 : « Trois jours avant d’avoir reçu votre lettre, j’ai écrit à Mario Roustan à propos de Bertin, et j’ai mis dans ma lettre, toute la persuasion dont je suis capable. […] Mais si vous n’aviez pas écrit le bel article que vous savez, je n’aurai jamais pensé à intervenir tellement j’étais convaincu que Bertin avait, depuis longtemps, le ruban rouge. »
Lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Lettre autographe, signée de son véritable nom, « Bargone », adressée à Madame Dussouchet. À bord de l’Ernest Renon. 29 septembre 1913 ; 6 pages in-12.Divagation (de son lit, précise-t-il) sur la couleur des phares. « Je n’ai jamais vu que des phares blancs (ou jaunes, quand la la lampe est mauvaise), rouges et verts. Et je connais (de vue, ou de nom, et de signalement) tous les feux côtiers du monde. Alors !! Alors, tout de même, certains feux verts, à lentille d’un cristal spécial, — ou plutôt à vitre ! La fièvre me fait un peu divaguer, — paraissent presque bleus, quoique étant officiellement verts. À présent d’ailleurs, on ne construit plus que des feux blancs, visibles de bien plus loin (un verre rouge fait perdre 40 % de clarté et un feu vert 70 %). Et on différencie les phares par le nombre de leurs éclats. »
Dessin autographe signé et lettre autographe signée
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Dessin autographe signé. 1925 ; 1 page in-8°. Dessin au crayon noir, représentant un galion du XVIIe siècle, exécuté pendant la séance du Comité de la Société des gens de lettres, le 15 décembre 1925.On joint une lettre autographe signée, adressée à Gérard Bauer. « Jeudi 16 janvier 1948 » ; 4 pages in-8°, en-tête de l’Académie Française. « Il est exact qu’il y a une dizaine d’années j’ai écrit à ce Morenil que c’était une honte pour les lettres qu’un de ses servants — malheureux — fut réduit à la misère totale. Après quoi tant et tant de pauvres diables n’auraient poursuivi de démarches et de supplications. Lui, non. Il ne me relança jamais (et je n’affirmerais même pas qu’à ce mot de compassion, indignée, que je lui avais envoyé, j’eusse joint un secours matériel quelconque ?). La lettre que je vous communique ci-jointe (avec l’introduction tapée que lui-même a jointe à sa lettre), constitue le premier signe de vie que j’ai de lui depuis cette dizaine d’années qu’il me rappelle. Cher Gérard Bauer, les G de L peuvent-ils faire quelque chose pour ce malheureux qui demande en somme peu de chose ... (quoique, de nos jours les dactylos attachant leurs moindres chiens avec des saucisses, cela n’est pas rien, de faire taper 250 pages à 100 exemplaires, et de brocher le tout...). Et, pourtant un octogénaire qui renonce à planter chez l’imprimeur et n’ambitionne que de bâtir chez Ronéo, cela m’émeut... »
Lettres autographes signées
FARRÈRE Claude (Frédéric-Charles Bargone, dit)Ensemble de 2 lettres autographes signées, adressées à Louis Madelin : 5 janvier ; 1 page in-8°. « Je viens dadresser à M. le secrétaire perpétuel de lacadémie, la lettre par laquelle je pose ma candidature au fauteuil laissé vacant par la mort de M. Louis Barthou. Puis-je vous demander lheure et le jour auxquels il vous serait possible de me recevoir ? Et je vous prie de bien vouloir agréer, Monsieur, avec lassurance de ma sympathie très déférente, celle de mon admiration vraie et profonde. » 22 mars 1935 ; 1 page in-8°. « Je rentre à linstant de Bretagne et je trouve votre mot si cordial davant hier. Bien entendu, je serai chez vous demain à 11 heures 1/2, et je vous remercie de tout coeur de maccorder un peu de votre temps, quand je vous sais si encombré de pressantes besognes. Et je suis, mon cher Maître, votre admirateur, et, si vous le permettez, votre ami. »
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE ClaudeManuscrit autographe signé intitulé « Critique dramatique, Phædre, tragédie en trois actes de Gabriele d’Annunzio ». [Juin 1923] ; 15 pages 1/2 in-folio. Long article enthousiaste sur Phœdre de Gabriele D’Annunzio, publié dans Le Gaulois du 8 juin 1923. « Phèdre [...] pour en oser l’escalade après Racine, il faut être titan, ou demi-dieu. Incontestablement, M. Gabriele D’Annunzio était qualifié pour cette tentative. Je n’aperçois guère, dans la littérature contemporaine, que trois hommes qui soient tout à fait au-dessus des autres : Rudyard Kipling, Pierre Loti et Gabriele D’Annunzio [qui] me semble procéder de Pindare, et résumer en soi tout le lyrisme. Voilà qui suffit. Et Gabriele D’Annunzio a bien fait d’écrire une Phèdre : il en avait le droit. » Farrère fait ensuite une analyse détaillée de l’œuvre et la compare à Phèdre de Racine, en soulignant les différences entre les deux conceptions de l’héroïne et le déroulement du drame. Il termine en saluant les interprètes, surtout Ida Rubinstein, « une statue vivante, la plus pure et la plus mobile que l’on puisse rêver », ainsi que le traducteur André Doderet.
Manuscrit autographe signé
FARRÈRE ClaudeManuscrit autographe signé, intitulé « Un Sujet de Roman, par Sacha Guitry ». [Janvier 1923] ; 22 pages in-4°. Bel article de critique dramatique sur la pièce de Sacha Guitry, Un sujet de roman (créée au Théâtre Édouard VII le 4 janvier 1923). « Le public de M. Sacha Guitry a accoutumé de venir au théâtre Édouard VII pour y rire à gorge déployée. Hier, confiant dans son habitude acquise, il riait comme à l’ordinaire. Mais peut-être avait-il tort... [...] La nouvelle pièce de M. Sacha Guitry, réputé l’amuseur de Paris, est une pièce pleine de vérités très rares […] L’auteur du Blanc et du Noir, qui venait de commettre une façon de vaudeville, a jugé qu’il se devait de commettre, immédiatement après, une manière de tragédie. Et cette tragédie m’a bien l’air d’être un chef-d’œuvre. » Farrère décrit l’intrigue dramatique, rapporte quelques répliques frappantes, et conclut sur l’interprétation de « la plus belle pièce, à mon goût, de toute l’œuvre de Sacha Guitry, parce que la plus cruellement inhumaine » : « M. Levaillé, c’est Lucien Guitry, celui qui n’a pas besoin de texte. [...] Tout ce qu’avait créé Sacha, Lucien l’a multiplié. Et il semble, en vérité, qu’un seul cerveau, celui du père et celui du fils, ait mis debout ce résultat superbe. »
Photographie avec dédicace autographe signée
FARRÈRE ClaudePhotographie avec dédicace autographe signée, adressée à M. Bréhant. [1929] ; 12,5 x 8,5 cm, collée sur un carton. Portrait de profil.« À Monsieur Jacques Bréhant, cordialement, Claude Farrère ».
Lettre autographe signée
FARRÈRE ClaudeLettre autographe signée, adressée à Louis Fabulet. 9 novembre 1925 ; 6 pages in-4°.Belle et longue lettre sur Rudyard Kipling au traducteur du Livre de la Jungle. Farrère est dans la joie : « J’ai déjà reçu non pas une, mais deux lettres de Kipling, écrites […] le plus gentiment du monde ». Il possède depuis 20 ans « un des 7 hollande de Kim, et depuis hier vos deux recueils de contes Maîtres du Livre, avec la Lumière qui… [La Lumière qui s’éteint] de ce pauvre d’Humières ». Il voudrait que Kipling et son correspondant y mettent leur griffe… Il s’indigne de la stupidité du public, qui achète Le Livre de la jungle I, mais pas le II : « par exemple pourquoi dans le Ruckh n’est-il pas dans la Jungle II au lieu d’être dans La plus belle Histoire » ? Il suggère de réunir en un seul volume « tout ce qui est Mowgli […] Quel VRAI livre ce serait ! ». Farrère s’étonne d’apprendre que Kipling n’est « pas un tendre […] Moi, je le voyais comme le bon sens et la raison faits homme ; un anti-libéral ; un fort ; un logique. - L’homme qui approuve le coup de poing de l’histoire de la locomotive et qui tremble de tendresse devant Teshoo Lama refusant de casser les reins au cobra dressé sur son passage… L’homme qui adore son pays, mais qui en cingle jusqu’au sang chaque défaillance […]. Bref, un tendre éperdument, mais qui hait la sensiblerie ». Il a accepté, « (sans avoir jamais vu ni Kipling ni l’Inde) de faire […] trois conférences sur l’Inde vue à travers Kipling », et il voudrait en savoir plus sur lui : « Dites-moi tout ce que vous savez sur Kipling […], vous, sa voix française, moi, son admirateur le plus violent, et Lui, l’égal de Shakespeare - il me semble qu’aucun secret n’est de mise entre nous ». Il s’excuse de répondre si tard : « j’ai souvent des crises de neurasthénie telles que le suicide m’apparaît parfois comme une solution ».
Photographie signée
FARRAR GéraldinePhotographie signée. 14 X 9 cm. Carte postale de la collection Coquelin.
Photographie signée
FARRAR GéraldinePhotographie signée. 14 X 9 cm. Carte postale de la collection Coquelin.
Lettre signée
FARNESE RanuccioLettre autographe signée, adressée au duc de Parme. Rome, 20 juin 1556 ; 1 page in-4°, adresse (fermeture en fer de lance), en italien.
Pièce signée
FARNESE OttavioPièce signée. 31 décembre 1552 ; 1 page in-4° oblongue sur vélin. Tache dans langle supérieur.
Intéressant ensemble sur H. Farman.
FARMAN HenriIntéressant ensemble sur H. Farman.38 photographies ou cartes postales dont 18 sont signées par l’aviateur postérieurement. Les photographies représentent H. Farman dans les airs sur ses avions dans son voyage du 30 octobre 1908 du Camp de Châlons à Reims, en 17 minutes.On joint une pensée autographe signée sur l’aviation : « L’aéronautique : Une pensée française. H. Farman ». Très bon lot.
Photographie signée
FARMAN HenriPhotographie signée. [1908] ; 9 X 14 cm. Photographie (carte postale) le représentant sur son monoplan en vol au départ de Bouy le 30 octobre 1908. Signée postérieurement.
Photographie signée
FARMAN Henri et VOISIN GabrielPhotographie signée, dédicacée à Emile Lasalle. [1954] ; 24 X 18 cm. Photographie prise lors du dîner amical du 13 janvier 1954 à l’Aéro Club de France. Dédicacée par les deux aviateurs à E. Lasalle le remerciant pour son allocution au dîner (tapuscrit joint). Le cliché est aussi signé par le général Martial Valin.