Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Portrait lithographié. XIXe siècle
FABRE D’ÉGLANTINEPortrait lithographié. XIXe siècle ; 85 X 125 mm sur un feuillet de 170 X 270 mm. Gravure de Delpech. Avec la reproduction de sa signature.
Lettre signée
EVREÏNOFF NicolasLettre signée. 15 juillet 1927 ; 1 page 3/4 in-4°, en français.« Je vous remercie de tout mon coeur pour vos soins de ma pièce “Radio-Baiser”. Je crois bien que cette pièce très bien adaptée (ou plutôt avec une version française) peut avoir un très bon succès sur la scène. En ce sens là je suis tout à fait d’accord avec votre projet d’adresser à célèbre Monsieur André de Lorde, dont j’ai beaucoup entendu parler. Je vais attendre avec une grande impatience les premiers jours de septembre quand Monsieur A.de Lorde sera de retour à Paris. »
Ensemble d’un manuscrit et de deux lettres autographes signées.
ÈVE JeanEnsemble d’un manuscrit et de deux lettres autographes signées. — Manuscrit autographe. Sans date ; 4 pages in-4°. « Après cinq ans de nuit, à l’aube froide parmi les ruines, dans l’absence de tout, les villes réduites au chaos, les humains grelottants, les mains encrassées de tout de poussière, la Statue doit sortir la première, su la place dégagée pour que chacun y retrouve le symbole de toutes ses espérances. […] La Statue, vie concentrée dans des aspect innombrables, visage changeant que le soleil caresse, pensée autour de laquelle on tourne indéfiniment, enchanté davantage, chaque jour, par le sortilège de ce grand silence de pierre ou de bronze. Rien ne bouge tout s’anime dans l’immobile. L’orage, les plus grands vents laissent à Vénus son sourire importable. […] Blocs écrasants de l’île de Pâques, témoignages de toutes les incertitudes historiques. Cadrans solaires réglés sur une heure de la terre. Immuables, où les hommes les ont laissé. Des invariables dont l’angle sur l’écliptique déterminent l’âge, la race. […] Indépendante et dépendantes. Axe formel de la tribu. Point où tout converge. Signe particulier d’une race, la sculpture est l’élément le plus humain, le langage commun le plus clair. Le sculpteur comme le poète ressent et reçoit la peine de tous les hommes. Les mots lui échappent, il prend un bloc de pierre ou une poignée d’argile, les soupèse, les pense et dans ces masses inertes, il communie avec toute la terre. »— « Levallois, le 25 mars » ; 2 pages in-8°. « Je tiens par la présente à vous remercier tout particulièrement pour le texte très élogieux et complet que vous avez bien voulu donner dans votre journal La Bataille, le 20 mars à l’occasion de mon envoi du Salon des Indépendants. Je suis heureux de voir que avez aimé, senti ma peinture et ma façon d'interprêter la nature et il fort encourageant pour moi de me sentir compris. Avec la belle nature, il y a toujours à apprendre et je crois avec beaucoup de mes contemporains qu’il faut s’en rapprocher de plus en plus. Le fait d’avoir été remarqué par vous m’encourage à continuer dans cette voie, m’incite à poursuivre mon effort et l’idéal que j’ai mis en la peinture depuis mon plus jeune âge. »— Sans date ; 1 page in-8°. « Maintes fois à l’occasion des salons ou des prix de peinture, vous avez bien voulu me remarquer et parler de mes tableaux. Je vous en remercie beaucoup et je crois utile de vous signaler mon exposition particulière chez Metthey après 7 ans d’absence dans les galeries parisiennes. Il y aura là une oeuvre plus complète et un plus grand nombre de tableaux pour me juger et tirer les conséquences. »
Lettre autographe signée adressée à Monsieur Nacenta
ÈVE JeanLettre autographe signée adressée à Monsieur Nacenta. Levallois-Perret, 12 janvier 1981; 2 pages in-4°, 2 trous d’archivage. « Merci d’avoir fait diligence pour m’envoyer le règlement de ma toile vendue au Salon es Tuileries au mois de novembre dernier. Cet argent me vient bien à point, car en effet, ainsi que Monsieur Eymin vous l’a expliqué, je suis tombé malade à la campagne à Saint Rémy par Ecos (Eure) et dans l’obligation de rentrer chez moi pour me soigner et suivre un régime sévère. Le froid, les soucis , les tourments et les difficultés de la vie présente y sont pour quelques choses et j’ai dû interrompre toutes activité artistique pour me soigner sérieusement. [...] Lors de la clôture du Salon des Tuileries vous m’avez prié de vous confier 1 ou 2 toiles en me disant que vous aimerez beaucoup ce que je faisais. Je suis en mesure de vous faire poster, si vous êtes toujours d’accord, 2 toiles de 10 Figures encadrées qui représente des paysages de la Vallée de l’Epte, de cette région que j’adore et don le tableau que vous venez de vendre, était représentatif. »
Photographie autographe signée
EVANS MadgePhotographie autographe signée [dédicacée à Lina Wolf]. 25 x 20 cm. « Best wishes from Madge Evans ». Photographie la représentant en buste.
Pièce autographe signée
ÉTIENNE-MARTINPièce autographe signée. Sans date ; 1 page in-4° oblongue. Texte écrit pour la photographie de Bruno de Mones.« Oh ! la belle lampe. C’est bien d’elle que je serais jaloux. »
Tirage photographique baryté
ÉTIENNE-MARTINTirage photographique baryté. 50 x 40 cm, avec marges. Épreuve d’artiste signée par le photographe au dos, Bruno de Mones. 1977 : Le sculpteur, debout dans son atelier de l’île Saint-Louis, semble ignorer ma présence et penser à autre chose, sans se soucier en aucune façon de son image. Lorsque je lui ai présenté son portrait, qu’il a par ailleurs apprécié, il m’a dit : « vous êtes un faux-tographe ».
Lettre signée
ÉTIEMBLE RenéLettre signée, adressée à Gérard Leman. Paris, le 20 juillet 1976 ; 1 page in-8°. « Comme j’ai commis hélas une cinquantaine de volumes, romans, essais, critique, pamphlets, etc, théâtre même, critique d’art et comme j’ignore vos goûts, vos orientations, comment vous conseiller ? Si vous prenez mon dernier livre Quarante ans de maoïsme, vous y trouverez en fin de volume une bibliographie complète des ouvrages publiés à ce jour. À partir de cette liste, vous pourrez vous faire une idée de moi, ne serait-ce que par les titres. »
Lettre signée avec 2 lignes autographes
ÉTIEMBLE RenéLettre signée avec 2 lignes autographes, adressée à un éditeur. 23 juin 1980 ; 1 page in-4°. Il lui donne une liste de noms de critiques à qui envoyer « mon bouquin sur Kawabata ».Il donne aussi une adresse aux USA « bien qu’il y ait peu de chance que ce livre soit acceptable aux Américains ».
Lettre signée
ESTRÉES Jean, comte d’Pièce signée. Paris, le 10 septembre 1706 ; 3 pages grand in-4°, avec cachet de cire rouge aux armes (Charavay, 1933).Requête de Georges Benardin pour une somme due de 350 livres par un sieur Bruneau et qui n’a pas été payée. Le maréchal d’Estrées a dicté et signé sa réponse à la suite.
Lettre autographe signée
ESTÈVE MauriceLettre autographe, signée, adressée au peintre-graveur Jean Signovert. Paris, 20 novembre 1959 ; 1 page in-4°. « Après votre départ, je suis revenu encore sur la partie claire de Favorite que nous avions désiré plus soutenue. - J’ai insisté davantage à l’aquarelle. Et cette fois : pas de question ; ça passe beaucoup mieux ainsi. Du reste vous pourrez vous en rendre compte vous-même en posant le papier ci-joint sur l’eau-forte. Ce que j’avais indiqué sur l’épreuve emportée par vous est trop pâle, à mon sens. Je voudrais l’équivalence de ce papier, dans le carré clair de gauche, ainsi que dans le petit rectangle qui voisine. Je me hâte de vous adresser tout de suite ces rectifications. […] P.S. J’ai téléphoné à Madame Galanis afin de la mettre au courant de vos besoins de papier pour les premiers essais […] 2° P.S. À Bas l’informel invertébré ! »
Ensemble de 10 lettres et 2 cartes autographes signées.
ESTÈVE MauriceTrès intéressante correspondance échangée avec le critique dart Georges Boudaille. Ensemble de 10 lettres et 2 cartes autographes signées. 1959-1965 ; formats divers. Paris, 19 janvier 1959 : « Veuillez mexcuser de mon silence. Depuis longtemps je voulais vous dire que javais reçu votre aimable lettre et par ailleurs lenvoi des documents non utilisés, ainsi, bien sûr que le n° de Cimaise. Je suis confus devant ce retard. Mais des traces et soucis divers (dont surtout la santé de ma femme qui va heureusement mieux à présent) ont jeté une certaine perturbation dans ma correspondance. [ ] Je vous remercie pour votre étude. Non, non, le recul ne lui est point préjudiciable. Bien au contraire : avec le temps, déjà, cela a beaucoup gagné » 25 juin 1960 : « Jai été très touché par ce que vous avez écrit dans Les Lettres à propos de mon exposition de dessins. Jaurais voulu vous le dire tout de suite, dès la lecture de votre article, mais une fois de plus, ma santé défaillante ma interdit ce plaisir. Maintenant quà nouveau je me rétablis, je me hâte de vous remercier avant quun trop long temps vous fasse croire à de lindifférence : ce qui serait bien éloigné de la vérité. Vous vous approchez de mes oeuvres avec tant de sympathie, et vous manifestez à leur égard une compréhension que je nai guère lhabitude de trouver chez ceux qui ont fonction déclairer le public... que je ne sais comment vous en manifester de la reconnaissance. Or puisque vous avez aimé mes dessins, jai pensé que je ne saurais mieux exprimer cela quen vous offrant lun de ces fusains... »7 juillet 1960. « Avant de quitter Paris, ma femme était allée rue François Guibert pour déposer le dessin que je vous avais annoncé. Mais peu sûre du n°1, où elle ne trouva pas de concierge, ni de renseignements précis, elle le rapporta. Notre départ fût précipité, et, dans lagitation des veilles du départ, je ne trouvai dautres solution que de déposer chez ma concierge, le paquet qui vous est destiné. [ ] Vous pouvez passer nimporte quel jour rue Monsieur le Prince (n°4) la concierge est toujours là (surtout laprès-midi) et vous remettra ce dessin » 15 septembre 1960 : « Je navais rien reçu de vous encore, mais ne vous tourmentez point : je sais ce que sont les bousculades qui précèdent les départs. Les pardons du monde nous sont acquis en ces heures de fièvre. Mais oui, à bientôt le plaisir de vous rencontrer. Retenu ici encore par la santé de ma femme je ferai un retour vraisemblablement tardif à Paris. » 1960 : Invitation à son exposition de dessins chez Villand et Galanis. Paris, 18 février 1961 : « Ce printemps affolé, insolent, nous fait gagner (presque) lété. Ne lui boudons pas ses avances ». Il évoque ensuite ses futures expositions : « Dabord en avril et mai chez Villand et Galanis. Les toiles récentes, puis une exposition itinérante, qui prendra le départ à la Kunsthalle de Bâle en juin, pour gagner ensuite Düsseldorf (juillet-août), Copenhague (sept-octobre) et se terminer enfin à Oslo en novembre-décembre. Ouf ! » Il ne peut travailler dans les soucis et aspire à retrouver un peu de calme « Faut-il que jai peu de talent pour ne pouvoir oeuvrer que dans la solitude et la tranquillité absolue ? et que de soins, dattentions et de vigilance pour quune toile naisse » Nice, 30 octobre 1963 : Il évoque son exposition daquarelles chez Villand-Galanis, « Les honneurs sont lourds à porter, et lexcès de décorations peut gêner la marche à pied. [ ] Je suis plus à laise sur les bords et moins ces derniers sont fréquentés, plus grande est ma joie à respirer lair de la liberté : une liberté qui connaît cependant des frontières puisquelle nira pas jusquà adorer les poubelles du pop-art pour avoir depuis longtemps épuisé les ivresses de ces découvertes, chaque matin, le long des trottoirs parisiens, avant le passage des éboueurs. [ ] Non, non, cher Boudaille, je ne suis pas un paysagiste abstrait. Il se peut que le spectateur (il faudrait inventer un nom particulier pour celui qui regarde qui boit qui mange la peinture) retrouve dans lunivers de mes tableaux des formes pour fixer certains aspects de paysages qui encombrent la mémoire » Cette lettre très longue (3 pages) développe les querelles autour des appellations contrôlées, etc. Paris, 6 juin 1965. « Jaurai aimé vous écrire plus longuement (il y a des séquelles de malentendus entre nous que jaimerais liquider, pulvériser, anéantir Ce sera facile : un petit feu de joie !) Toutes ces réjouissances sont parties remises. Je quitte Paris pour plusieurs mois et je vous écris au milieu des valises. » Il évoque les textes pour ses expositions passés dans Les lettres, lexposition à la galerie Carré, laffluence de jeunes visiteurs, etc. Paris, 13 septembre 1965. Il vient de perdre son épouse : « Mais ma perte est trop grande. Je ne puis encore en mesurer létendue du vide qui se présente à moi. Voici venue la plus dure épreuve de ma vie, laquelle était aussi la sienne, depuis si longtemps, si longtemps... Bien quelle marchait depuis des années au bord de labîme, en sappuyant sur mon bras, je voulais croire au miracle. Vint le cruel démenti »
Pièce signée
ESTE Anne d’ (ou Anna d’Este)Pièce signée. Angers, 23 mars 1570 ; 1 page in-4° oblongue, sur vélin avec cachet aux armes sous papier.Il s’agit d’une quittance donnée à Raoul Moreau, trésorier de l’Espagne pour la pension donnée par le roi pour le premier quartier de 1570.
Ensemble de lettres signées
ESTE Alfonso IIEnsemble de 20 lettres signées. 1567 à 1583 ; 20 pages in-folio, avec adresses et fermetures avec papier en fer de lance. On joint 2 documents :— Lettre signée « Rinaldo d’Este » du cardinal Renault d’Este [1655- 1737], fils du duc François Ier. Cette lettre est adressée au cardinal de Fleury, premier ministre du roi Louis XV et évoque la mort cruelle de son fils, le prince Jean Frédéric.— Document de 1527, non décrypté, en italien. Très rare ensemble.
Lettre autographe signée
Georges d’ESPARBÈSLettre autographe signée, adressée à René Lafon. Paris, le 18 avril 1941 ; 5 pages in-8°, enveloppe jointe. « La paresse, état supérieur, a dit la Fouchantière, mais lui est un grand travailleur tandis que moi qui ai reposé ma plume il y a près de six ans...[…] Je ne crois pas qu’il y ait dans la littérature […] ni dans celle il me semble, d’autres pays, l’exemple d’un livre assurée de sa durée comme la Rôtisserie des Muses. » Il a confié à son fils, rédacteur en chef de La Terre française, «quatre pages de sonnets manuscrits. Tout de suite, fort ému, il le montra à ses camarades. Ah le joli bruit “ Mais nous ne le connaissions pas ! C’est admirable […]. Le livre que vous préparez, s’il nous montre des pièces comme l’Arbre, Petits chagrins, etc. serait une halte sereine, après une telle course d’esprit. Le Missel de l’Âme. Ces mots ne vont pas ensemble, mais je les vois ainsi : parfaits, définitifs, le texte d’un morceau sacré. » On joint une pièce manuscrite où il indique la hauteur de ses sentiments par des croix, sur les poèmes qu’il a lus.