Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
EMMANUEL MauriceLettre autographe signée, adressée à M. A. Templier, au Figaro. Samedi 12 décembre 1931 ; 1 page in-12 au dos d’un pneumatique.« Je vous ai envoyé, par mégarde, le brouillon d’une partie seulement de ma réponse ! Je retrouve le tout. Voici ce qui manque à mon précédent envoi :Pour ou contre la musique mécanique ?I - Je possède d’excellents disques - il y en a- et je les fais tourner sur le plateau d’un admirable électrophone. J’ai un modeste poste de T.S.F. qui m’apporte de belles effluves de quelques grands concerts... Ces plaisirs là, dans l’intimité du « chez moi », confinent à la béatitude.II - La musique mécanique peut devenir, etc. etc. »
Lettre autographe signée
ÉLUARD Paul (Eugène-Émile Paul Grindet, dit)Lettre autographe signée « Paul », adressée à Tristan Tzara. Lundi [février 1933] ; 2 pages in-4°.« Oui, Moissac, St Jean, c’était bien beau. Parmi ces montagnes, ces nuages, ce froid et ces malades, j’y pense avec mélancolie. Car ne fais pas toujours le beau temps, ni des poèmes d’amour. J’ai aussi de vilaines nuits, avec des rêves déformants [...] “Ma” neige, elle “a” fondu !!! »... Il l’entretient de la revue « a.s.d.l.r. » [Le Surréalisme au service de la révolution], qu’il est « de plus en plus indispensable » de faire paraître: il parle des frais, du prix, des couvertures et de la composition.Il est triste que Tzara se plaigne de René Crevel: « On lui a dit que le passage sur Doumer l’empêchait de publier son livre. Je lui avais à ce sujet signalé la parenté de Renée avec Doumergue, ce qui lui a paru en rapport avec ton refus et ton prétexte avoué à des amis communs. D’autre part, il a appris par L.P. Quint que tu avais déconseillé à celui-ci de présenter le manuscrit à la N.R.F. sous le prétexte que ceci avait déjà été fait (Crevel avait présenté à la N.R.F. un autre roman, que je connais, et qu’il a renoncé à publier) »... Cependant, sa déception passée, Crevel travaille à nouveau à son livre, qu’Éluard estime être son meilleur, « le plus sérieux, le plus violent et le plus personnel »...Il espère que Tzara lui garde un Antitête sur japon... La publication de L’Évidence poétique est de moins en moins évidente. « Par contre, j’ai écrit un grand poème (grand pour moi - c’est-à-dire 70 vers) qui porte un curieux titre, un peu long. Je rêve de l’édition d’Achim d’Arnim - avec une couverture illustrée en couleurs sensationnelle »...
Lettre autographe signée
ELLSWORTH LincolnLettre autographe signée, adressée à Miss Gade. New York, 15 mai 1927 ; 1 page 1/2 in-8° à en-tête « Metropolitan Club » ; en anglais (traces de montage au dos). Il la remercie de ses voeux pour son anniversaire, et de l’envoi de son charmant portrait, qui le rend honteux de celui qu’il a envoyé ; il va en envoyer un meilleur pour le remplacer, en faisant promettre de détruire l’ancien. On joint une note autographe signée de Paul-Émile Victor. 1 page in-8°. En-tête imprimé « Expéditions Polaires Françaises ». Cette note concerne cette lettre et les explorations polaires d’Ellsworth.Explorateur américain, Ellsworth traversa le premier l’Antarctique en avion. Après une mission d’études géologiques sur les Andes en 1924, il tenta, en 1925, de survoler le pôle Nord en hydravion avec l’explorateur norvégien Roald Amundsen. En 1926, Ellsworth, Amundsen et Umberto Nobile survolèrent le pôle Nord à bord du dirigeable Norge. En 1935, il survola le premier l’Antarctique de la mer de Weddell à la mer de Ross. Il est souvent notifié qu’il fut l’homme qui, grâce à sa fortune personnelle, parraina Amundsen dans ses expéditions aéronautiques de 1925 et 1926. Si la réussite partagée avec Amundsen le propulsa sur la scène mondiale, Ellsworth est l’une des figures emblématiques de l’exploration des pôles.
Carte autographe signée
ELISABETH DE ROUMANIECarte autographe signée, adressée à Marie-Paule Deelman. 25 février 1901 ; 14 x 9 cm sur carte postale représentant le port de Nice. « Je vous remercie bien sincèrement de votre si aimable lettre qui m’a fait beaucoup de plaisir. J’espère que vous vous amuserez à la campagne. Ici il fait beau temps maintenant après un grand froid et même de la neige. Au revoir, à bientôt et mille choses aimables et affectueuses. »
Ensemble de 2 lettres autographes signées :
EICHTHAL Gustave dEnsemble de 2 lettres autographes signées : Lettre autographe signée, adressée à son père, Louis d'Eichthal, fondateur de la banque Louis d'Eichthal à Paris. Londres, 2 novembre 1828 ; 4 pages in-4°, adresse avec marques postales. Lettre très dense, (écrite en travers sur le texte) « J'ai écrit en double sur cette lettre parce que je serai peut-être forcé de vous l'expédier par la poste. Vous en aurez, j'en ai peur, trop de peine à la lire. [ ] Lettre autographe signée, adressée à sa mère, épouse de Louis d'Eichthal. Francfort, 31 août 1836 ; 2 pages 1/4 in-4°, adresse avec marques postales. Il raconte son voyage de 12 heures, passant par Schwalbach, Wiesbaden, moins pittoresques qu'Ems. Il a composé et fait imprimer son livre tout entier en six semaines du 16 juin au 29 août 1936. « J'ai été visité hier le vieil hôtel de ville ou l'on élisait autrefois les Empereurs, et que nous n'avions pas eu le temps de voir. Il y a une grande salle, ou sont les portraits de tous les empereurs, et par une singulière concordance, le portrait du dernier Empereur, de François 11, a occupé la dernière place. J'ai aussi visité la vieille église, ou la Cathédrale, ou avait lieu le couronnement. » On joint un télégramme adressé en 1868 à la maison d'Eichthal annonçant le retour à paris d'Eugène .
Lettre autographe signée
EICHTHAL Gustave dLettre autographe signée, adressée à sa mère, épouse de Louis d'Eichthal, fondateur de la banque Louis d'Eichthal à Paris. Leipzig, 4 octobre 1836 ; 3 pages in-4°, adresse avec marques postales. « Je suis ici depuis avant hier matin. J'avais passé deux nuits pour venir de Prague ». Arrivé un dimanche il en a profité pour aller voir un spectacle emprunté à la vie parisienne : « Nul ne sait ce que c'est qu'un gamin de Paris ; ni un général de Bonaparte, ou une dame de la nouvelle noblesse, toutes les couleurs du tableau ont disparu, il ne reste qu'un trait ; mais il y a au fond du sujet quelque chose de si beau, les sentiments de justice qui sont au fond de tous les curs se trouvent si bien satisfaits par la conduite du général Morin envers son fils, que le dénouement [ ] excite l'enthousiasme à Leipzig comme à Paris. Hier soir j'ai vu la juive, fort mal chantée, mais les décorations et la mise en scène est meilleure que je ne le pensais, bien que le cheval de l'Empereur et celui de l'Impératrice, occupent chacun la moitié du devant de la scène ». Il évoque sa rencontre avec Felix Mendelssohn et sa soeur, et l'annonce du mariage du compositeur. Il comptait rester 3 ou 4 jours, mais a découvert les bains russes qui lui sont très profitables.
Lettre autographe signée
EHRMANN François-ÉmileLettre écrite et signée de sa main, 3 pages in-8°, en-tête à ses initiales à sec, Paris, 21 septembre 1874, à Léopold FLAMENG ([Bruxelles, 1831 - Paris, 1911], peintre et graveur français).« Vous êtes le plus délicat des dépositaires et j’ai à vous remercier encore du luxe de précautions dont vous avez enveloppé mes fameux papiers. Je les trouve si bien gardés que je les laisse dans votre caisse que je me contente de surveiller à travers le plancher. Dormez donc sur les deux oreilles et faites-moi savoir comment coule la vie sur le sable de Dinard que je n’aurai pas l’impertinence de comparer au modeste et raboteux galet de Vendée. Entre nous je vous ai traité de bonaparteux tant je voudrais y être mais aussi vous savez que ma femme à peine arrivée s’est mise au lit me laissant tous les délices des déballages. Comme je voudrais à la fois cartonner, plafonner, graver, voir les expositions, déballer, écrire aux amis, et les aller voir, je ne fais rien si ce n’est un peu de mauvais sang à vous envier le plus bassement possible, ça n’empêche pas le monde d’aller. Madame Léovillé nous a donné une locataire de plus, il y a huit jours et n’en s’en porte pas plus mal, au dire de Virginie. Un autre locataire, celui-là payant, occupe l’atelier avec logement qui chôme depuis si longtemps. C’est Benner [Jean BENNER [Mulhouse, 1836 - Paris, 1906], peintre français] un Alsacien qui a épousé une femme de Capri, camarade de Benner pendant de longues années sans en avoir pris les goûts, ni le talent hélas ! Au reste un très bon et digne garçon que je vous présente à distance en attendant que vous l’admettiez à contempler votre burin face à face. Je n’en serai pas fâché non plus, et si je n’en dis pas plus long là-dessus, c’est par pure délicatesse. Vous êtes si complaisant que vous seriez capable d’avancer votre retour d’une huitaine et je ne veux pas de ce sacrifice ! C’est égal je serai content de vous voir arriver. J’ai des Prussiens dans l’œil. Je les avais rencontré 3 semaines durant, il se passe là-bas des choses abominables et il faut tout avaler sans grimace, à la longue ça gâte l’estomac. Ce que c’est que les contrastes, sortant de là, je nous trouve heureux avec le Maréchal [Mac Mahon], et tout Versailles. Mais je crois que cette impression aussi ne dure pas au-delà de quelques jours surtout à Paris. Je chanterais tout autrement à Dinard. Par charité envoyez-moi donc deux mots de là-bas, c’est la seule fin du griffonnage que vous voyez, faute de quoi d’ici à huit jours je vous parle du Rubens La Caze [tableau de Rubens de la collection La Caze] et du portrait de Madame Machin… à vous faire crier merci. Veuillez présenter à Madame Flameng mes amitiés bien respectueuses. Je vous serre la patte ainsi qu’à François [François Flameng, le fils de son correspondant, également peintre] bien cordialement. Votre affectionné. F. Ehrmann. »
Certificat de baptême imprimé
ÉGLISE CONSISTORIALE DE PARIS.Certificat de baptême imprimé à en-tête de l’Église consistoriale des chrétiens protestants de la confession d’Augsbourg à Paris. 12 mai 1836 ; 1 page in-4° oblongue. En faveur de Marie-Louise Heinemann, née à Paris qui « a été admise le dimanche 8 du courant à renouveler solennellement son alliance baptismale, en présence de l’église […] a été inscrite au registre de la communauté au rang des chrétiens adultes. Fait en Consistoire, à Paris, au temple des Billettes. » Nombreuses signatures.
Dessin aquarellé, original, à l’encre de Chine.
EFFEL Jean (François Lejeune, dit)Dessin aquarellé, original, à l’encre de Chine. 25 x 32,5 cm sur papier Canson (?). Projet publicitaire pour Europ-Assistance.Provenance : vente de l’atelier (Drouot 19/2/1999).
Lettre autographe signée
EEKMAN Nicolas (en néerlandais : Nikolaas Mathijs Eekman)Lettre autographe signée, adressée au poète Emmanuel Looten. Paris, 27 février 1950 ; 2 pages in-4° recto-verso, en français, papier effrangé sur le bord droit du verso touchant le texte. « Je ne sais comment vous aborder. Vous vous mettez à cran quand on fait état de votre modestie. Et vous vous rebiffez complètement quand il s'agit de votre talent. comment trouver les mots qui doivent pourtant exprimer l'éloge de ces qualités, que l'on découvre incontestablement en vous, tout en évitant le heurt qu'ils risquent de provoquer. Il faudra les entourer de velours. Je n'en suis pas capable... Je l'ai prouvé lors de votre dernière visite où mes pensées insurgées prenaient formes d'énergumènes, où j'ai pu vous blesser dans vos amitiés et dans vos admirations. Mais j'en ai lourd sur le coeur. A qui hurler son désespoir devant ce monde impudent et sans conscience, et dont tout acte n'est que feinte, à qui ... si ce n'est à des amis ! J'ai retrouvé une sérénité dans la lecture de votre brochure, où vous proposez d'entrer en poésie. Vous vous êtes surpassé. J'ai fait avec vous un saut au dessus du temps. Les horizons reculent à chaque phrase. Un étourdissant Vigile me rapproche des seuls vrais hommes et dont l'esprit jalonne les siècles. Est-il possible qu'il y ait tant d'amitié, tout de suite et de connivence, une entente tacite si absolue entre ces génies qui se connaissaient à peine. Il est vrai qu'ils buvaient à la même source... Pourrait-on ne plus désespérer? Pourtant ! ... Au commencement il y avait le verbe... La prise de conscience universelle qui se forment se divulguait : magie cristallisée en des sons pleins de sens... Ici, notre époque s'inscrit en faux... Elle se replace avant le verbe, dans l'incohérence [ ] dans le cri, le vagissement , le bruit. Recul évident. Abandon des prérogatives dont ces grands ont [enrichis] la pensée humaine... Entrer en poésie, mais non y entrer en iconoclaste, bardé de fer et de lâcheté, en homme-machine, en perturbateur cynique et dénaturé. J'ai admiré le texte de Pichette : c'est fort beau. Pichette rentre en sagesse... son retour vers la source est sa sauve garde. Vous avez dit tout cela de façon incontestable, en poète inspiré. Et jamais vous n'avez atteint, à mon sens, ce degré de conviction qui soulève le coeur de [ ] sans corps, de joie pure, où l'homme devient son propre Dieu. Très amicalement Nicolas Eekman. »
Importante correspondance adressée à son amie Yvette Rosenfeld, comprenant 10 lettres autographes signées, 14 cartes postales autographes signées, 2 cartes autographes signées, 2 télégrammes et un carton d'invitation avec apostille autographe signée
ÉDY-LEGRAND (Édouard Léon Louis Warschawsky, dit)Importante correspondance adressée à son amie Yvette Rosenfeld, comprenant 10 lettres autographes signées, 14 cartes postales autographes signées, 2 cartes autographes signées, 2 télégrammes et un carton dinvitation avec apostille autographe signée. [Suisse, Italie, Maroc, 1948-1966] ; Ensemble denviron 50 pages in-12, in-8° et in-4°, et 4 enveloppes avec suscription autographe. Lensemble permet de suivre lartiste dans ses pérégrinations à travers la Suisse, lItalie et le Maroc, où il vécut pendant une vingtaine dannées : Assise, 7 mai 1950 : « Ici, quoiquon en dise, peu dart, mais un étalage "romain" écrasant pour la fragile image du pauvre St François, dont la présence émouvante se retrouve néanmoins, dans de petits monastères des environs » ; Rabat, 21 avril 1952 : « Me voilà rentré, après un pénible voyage de retour (pénible, car le flotteur de mon carburateur, crevé dune façon invisible, ma laissé en panne 4 fois !!), et après de fatigantes dernières journées, accroché au mécanisme de ma voiture, défaillante pour les causes ci-dessus, hélas ! connues trop tardivement. Voilà des imprévus qui comptent, lorsquon voyage dans ces régions désertiques, et dune façon telle quils absorbent, à leur manière, la régularité des horaires et des travaux projetés. À Goulimine, jai dû faire venir un mécanicien dAgadir : il a trouvé la raison de la panne, et a fait sa soudure (pièce irremplaçable, et que lon doit faire venir de N. Y. - il sagit dun carburateur spécial, que fabrique que Chevrollet - chose inouïe !!) ». Quelques croquis dans les lettres et deux cartes à part tracées par lartiste pour représenter ses voyages au Maroc. La correspondance est accompagnée dune plaquette intitulée « Représenter le visage du Christ », portant un envoi autographe signé dÉdy-Legrand à Yvette Rosenfeld (4 novembre 1948), et dune carte autographe signée de Myriam Édy-Legrand (24 décembre 1972, 1 p. in-12). Plusieurs cartes portent des reproductions duvres de lartiste.
Lettre autographe signée
EDWARD VIII (ÉDOUARD VIII)Lettre autographe signée, adressée à M. Preston. Saint James’Palace, 13 juillet 1922 ; 4 pages in-8°. Lettre de remerciements : « Thank you ever so much for the lovely pair of links which Louis Greig handed to me from you to-day […] I appreciate your kind present as much as I did the marvellous cigars you gave me before I railed for India. »
Petits documents adressés à René Laporte:
ÉCRIVAINS.Petits documents adressés à René Laporte :— RÉGNIER Marie de. Lettre autographe signée, le remerciant pour un livre. 60 €—ROSNY aîné. Lettre autographe signée, le remerciant pour son ouvrage Chasse de novembre « drame fort attachant dans sa tristesse ». 30 €— SALACROU Armand. Carte autographe signée. 25 €
Ensemble de lettres signées
ÉCRIVAINS.Ensemble de 25 lettres signées ou autographes signées, adressées à Paul Brach ou divers : Marcel Thiébaut (4), Fernand Vandérem, Maurice Verne (3), Daniel-Vincent (7), Auguste Vitu, Jules Voisin, Jean-Edmond Weelen (2), Pierre Wolff, duchesse d'Uzès (3), Miguel Zamacoïs (2), etc.
Huile sur toile, signée
ECONOMOS GérardHuile sur toile. Signée en bas à gauche. 20 x 30 cm. Offerte par l’artiste au propriétaire en 2003.