Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
DRUON MauriceLettre autographe signée [adressée à J. Carcopino]. 11 novembre 1966 ; 2 pages in-4°. « Mon oncle m’a remis les lettres dont vous avez bien voulu le charger pour moi. Je suis touché extrêmement de la peine que vous avez prise et m’émerveille de voir un si grand historien, qui a transformé notre connaissance du monde antique témoigner de la sollicitude à mon modeste et balbutiante entreprise archéologique. Les murs de Thésée vont en rosir d’orgueil ! Ainsi votre intuition est — qui s’en étonnerait ? — confirmée. Ce que vous m’écrivez concernant les routes m’encourage à faire explorer dès qu’il se pourra, les terrains en avant de la ruine, et peut-être même le lit du Cher, dans l’espoir d’y retrouver des vestiges de voie et de pont. Je ne manquerai pas de vous tenir au courant, si j’ai la chance de quelque découverte intéressante. Vous dirai-je assez l’immense plaisir d’esprit que j’ai retiré du long entretien que vous m’avez accordé ? Je comprenais pleinement, vous quittant l’enthousiaste affection que vous portent vos élèves et disciples, et je les enviais d’avoir reçu votre enseignement. »
Carte autographe signée
DRUMONT ÉdouardCarte autographe signée. 15 octobre 1903 ; 1 page in-12 oblongue sur carte photographique avec son portrait. « Je suis très touché de votre sympathie et je vous en remercie cordialement. »
Lettre autographe signée
DROUYN DE LHUYS EdouardLettre autographe signée, adressée à un notaire. Paris, le 24 mars 1844 ; 2 pages in-8° avec adresse au dos et marques postales. Il demande à son correspondant de régler ses affaires « nettement, complètement et promptement ».
Lettre autographe signée «Juliette», adressée à Victor Hugo
DROUET Juliette (Juliette Gauvain, dite)Lettre autographe signée « Juliette », adressée à Victor Hugo. Lundi matin 20 août [1849] ; 4 pages in-8°.Belle lettre d’amour : « Bonjour, mon Toto, bonjour, mon sublime amour, bonjour. Tu nous a rendues bien heureuses toutes hier en nous promettant de nous faire assister à la séance de mercredi. Si tu avais pu voir la joie de ces pauvres jeunes filles tu en aurais été émue, tout président du Congrès de la Paix que vous êtes monseigneur. Je ne sais pas si vous avez dîné hier avec Charlot mais je sais que Toto Second [ses fils Charles et François-Victor] était parti dès le matin pour la campagne. Vous voyez que ma police me rend des comptes fidèles et détaillés de tout ce qui se passe chez vous. Je vous le dis en bonne femme afin que vous en fassiez votre profit pour ce que vous ne voulez pas que je sache. On n'est pas meilleure princesse que je ne suis nonobstant la république et son auguste famille les représentants. Toto je veille et je garde mes armes méfiez-vous. Vous ne m’avez pas dit à quelle heure vous viendriez travailler auprès de moi mais ce que je sais c'est que je voudrais que ce fût tout de suite [...] En attendant, mon cher petit homme, je suis la plus heureuse des femmes et je t’adore »...
Lettre signée
DROUET François RicherLettre signée, adressée à son neveu. 9 septembre 1792 ; 2 pages in-4°. Le général Drouet a été blessé à la bataille de Jemmapes. Il est représenté sur le tableau d'Horace Vernet du palais de Versailles. Il mourra des suites de ces blessures. Il adresse à son neveu un mémoire destiné au ministre de la Guerre pour son « brevet de maréchal de camp qui m'est si légitimement dû. La précaution que j'ai prise de faire part de la situation de mes affaires à votre chère compagne n'était pas aussi inutile que vous le croyez, puisque étant chargé de conduire une subdivision de la droite de l'armée, j'ai attaqué trois fois les redoutés en avant de nous que vous avons emporté à la troisième charge. J'en ai été quitte pour une jambe cassée et cela approche bien du corps. Je me suis fait transporté avec beaucoup de peine au Quesnoi. » En post-scriptum, il ajoute : « Je vous prie de vous informer si le citoyen Gasparini, membre de la Convention Nationale, logé place des Victoire au n° 19, est à Paris ; en cas qu'il y soit, voyez-le de ma part et faites-lui part de ma situation et de la juste réclamation que je fais. [ ] Marquez que c'est pour affaires relatives à l'armée du général Dumouriez. » Une de ses dernières lettres. Le général Drouet décède deux jours plus tard, le 11 septembre 1792.
Lettre autographe signée
DROUART RaphaëlLettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. Sans date [circa 1936] ; 1/2 page in-8°. Sur les illustrations de L’Après-Midi d’un Faune : « Voici deux croquis de mise en place. Je serai chez moi dimanche. »
Lettre autographe signée
DROUART RaphaëlLettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. 13 novembre 1936 ; 1 page in-4°. Sur les illustrations d’un ouvrage : « Je puis vous fournir les dimensions des planches de l’Après midi d’un Faune H 130 X L 80 mais pour les titres vous me mettez dans un cruel embarras. Mon illustration contourne le texte. » Il cite quelques vers « qui ne sont que des repères approximatifs. Votre nouvelle présentation me paraît parfaite et je vous félicite de votre grande conscience. »
Ensemble de papiers venant de la famille Loubet
DRÔME — [FAMILLE ÉMILE LOUBET].Ensemble de papiers (environ 100) venant de la famille Loubet. Doubles des lettres envoyées à des personnalités, reçus, actes notariés, bordereaux de recettes de 1857, nombreux reçus datés de Valence dans les années 1850 à 1859, adjudications de biens, documents divers adressés à M. Louis Loubet, médecin-vaccinateur à Grignan, etc.
Lettre autographe signée
DROLLING Michel-MartinLettre autographe signée, adressée à Mme de Grandpont. 9 octobre 1843 ; 1 page in-8°, adresse avec marques postales.« Voilà bientôt quatre mois que je n’ai vu [mot rayé]. J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir pour le ramener dans la bonne voie. Je crains qu’il n’y ait plus rien à attendre de ce jeune homme. Comme j’espère, Madame, que vous le voyez quelquefois je prends la liberté de vous écrire pour que vous lui disiez que, s’il ne change pas de conduite, je lui interdirai l’entrée de mon atelier ».
Ensemble de 4 lettres autographes signées
DREYFUS AlfredEnsemble de 4 lettres autographes signées, adressées à sa fille Jeanne. 1916 ; 6 pages in-12 avec 1 enveloppe jointe :— 31 janvier 1916, enveloppe jointe. Il a reçu son petit mot du 28 et « espère que vous profiterez bien de votre voyage, et que le soleil, que nous ne voyons guère ici, vous accompagne dans vos promenades. […] Nous venons d’avoir une nuit plutôt agitée. Après la première incursion d’un Zeppelin samedi soir sur Paris, un second Zeppelin est venu hier soir, mais n’a pu dépasser Montmorency. Il nous a gratifié d’un nombre considérable de bombes qui, par un hasard merveilleux, n’ont produit ni dégâts matériels, ni atteintes aux personnes. Dix énormes bombes incendiaires sont tombées dans un champ à 500 m environ de mon logement. »— 15 février 1916. Il a reçu sa gentille lettre. « Tu peux constater ce qu’est une installation sommaire. On n’y a pas toutes ses aises et ce n’est pas fait pour y habiter d’une façon constante. Maman est venue déjeuner avec moi dimanche ; elle a vu mon logement et a pu également constater combien l’humidité y règne. Tu es aussi plus proche de la ligne de combat et te rendre ainsi mieux compte de toute l’horreur d’une guerre que nous n’avons pas cherchée mais qu’il faut soutenir avec ténacité jusqu’au bout pour délivrer l’Europe de ce cauchemar qu’est le règne de l’hégémonie prussienne, c.à.d. celui du droit de la force. »— 2 mars 1916. « Nous n’avons toujours pas de nouvelles de Pierre mais je sais que toutes les correspondances de cette région sont arrêtées en ce moment, et tout le monde est dans les mêmes conditions. »— Dimanche 11 mars [1916]. « Je suis heureux de savoir que ta santé est toujours bonne ; tu vas être bientôt au bout de tes peines. […] La boue est effroyable sur les routes. Je vais cependant faire une bonne promenade à cheval. […] La réception du Rat a-t-elle été brillante ? »
Lettre autographe signée
DRÉSA JacquesLettre autographe signée, adressée à Roland-Manuel. Paris, 17 décembre 1926 ; 1 page in-4°. « J’ai retrouvé le livret du ballet dont je vous ai parlé et qui n’a pas de titre. […] Si vous ne venez pas le prendre, il est capable de rester encore des années dans un tiroir. Il y restera d’ailleurs s’il ne vous inspire pas. »
Ensemble de lettres autographes signées
DRAULT JeanEnsemble de 6 lettres autographes signées, adressées à M. Bloch. Courrier intéressant concernant sa pièce « 600 000 francs » : « Mon Cher Ami, Inclus le texte de la lettre adressée à M. Boileau en lui renouvelant l’interdiction de jouer sa pièce nulle part. » « Je continue à ne pas me rappeler avoir donné autorisation pour ce patronage. Ou alors, c’est qu’il y a longtemps, bien avant qu’il fut question d’une pièce avec Albert Jean. » « Je retourne, signé et paraphé, le traité pour la représentation de 600 000 francs. » « Je ne me rappelle pas avoir été en rapport le moins du monde avec cette société de Pont-Labbé qui annonce des représentations de 600 000 francs par vous ». On joint un joli programme du Cercle théâtral des grands jardins pour la représentation de 600 000 francs. L’ensemble des 6 lettres.
Carte autographe signée
DOUMER PaulEnsemble de 5 lettres ou cartes autographes signées et d’une lettre signée, adressées à Henry Goulley. 1903-1906 ; formats divers. Paul Doumer, plusieurs fois député de l’Aisne, entretenait de bonnes relations avec le préfet Henry Goulley. Correspondance amicale.
Photographie autographe signée.
DOUCET JacquesPhotographie autographe signée. 1942 ; 14 x 9 cm. Photographie Studio Hollywood. Envoi autographe signé : « Pour Mathilde et Roger, amicalement. J. Doucet. »
Lettre autographe signée
DORIVAL BernardLettre autographe signée, adressée à M. Lassaigne. Paris, le 30 novembre 1978 ; 1 page in-4°. « Excusez-moi de ne pas vous avoir encore remercié du bon livre que vous avez eu l’aimable pensée de m’envoyer si gentiment dédicacé. Je mène une vie de fou depuis la rentrée scolaire et n’ai pas eu une minute à moi. J’ai eu tout de même tout le temps nécessaire pour lire votre texte et pour l’apprécier. Laissez-moi vous en féliciter et vous dire combien je suis heureux que notre chère Vieira de Silva ait trouvé en vous un commentateur digne de sa si merveilleuse peinture. Elle méritait de rencontrer un exégète tel que vous, je suis heureux que cette rencontre se soit faite. Encore merci d’avoir pensé à moi, tout retiré que je suis de la jungle artistique parisienne. »