Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
DIDIER-POUGET WilliamLettre autographe signée, adressée à une demoiselle. Paris, 6 janvier 1924 ; 4 pages in-8°. « La vie de Paris est tellement compliquée que j’ai peut-être négligé de vous remercier des détails que vous aviez bien voulu me donner sur les expositions de Nice et de Monte-Carlo. […]. La Cie du PLM. m’ayant offert un permis jusqu’à Vintimille, j’ai voulu l’utiliser jusqu’au bout et faire la promenade en chemin de fer jusqu’à la frontière d’Italie. Voici comment je me suis arrêté à Nice un soir vers 6 heures. […] J’avais l’intention de choisir un coin pour m’installer et travailler ; mais je me suis arrêté cette année dans les gorges de la Loire et dans le département du Gard, dans un petit endroit appelé Génolhac où j’ai trouvé des arbres magnifiques et à profusion. C’est surtout là que j’ai fait plus ample moisson d’études, principalement de dessins car j’ai eu un temps très variable. Je n’aurai certainement pas de tableaux disponibles pour Nice et Monte-Carlo, si ces villes font des expositions et si j’y suis invité.[…] Le Salon des artistes français aura bien lieu cette année encore au Grand-Palais, mais l’an prochain, il sera pris par l’Exposition des arts décoratifs où il sera impossible d’exposer des tableaux. On parle de faire des baraquements près de la tour Eiffel. […] On commence à s’occuper activement de l’élection de neuf nouveaux membres du jury à la Société des artistes français. »
Très précieux ensemble de 2 lettres et de 3 manuscrits autographes et un manuscrit
DIDEROT DenisTrès précieux ensemble de 2 lettres et de 3 manuscrits autographes et un manuscrit. — Lettre autographe signée, adressée à M. Le Breton. 1 page in-12, adresse, et cachet de cire de fermeture. « Il me parait, Monsieur, que la conclusion de notre traite ne tient plus qu’à ces Dictionnaires anglais qu’on me refuse opiniatrement et que vous sentez vous meme qu’il est très ridicule que je n’aye pas »... Le cachet de cire rouge : C’est un cachet portant un écu mi-parti : à dextre un lion rampant, à senestre une tour crénelée à trois créneaux surmontant un motif difficilement identifiable ; l’écu étant sommé d’un heaume bordé de fleurons en arabesques à dextre et senestre, qui descendent jusqu’à mi-écu. — Lettre autographe signée [adressée à Jean-Albert Euler (1734-1800)]. 25 octobre 1773 : 1 page in-8°.Le 6 juillet 1762, neuf jours exactement après le coup d’état du 28 juin qui l’a mise sur le trône, Catherine II invite Denis Diderot à venir en Russie pour y publier L’encyclopédie, qui a été interdite à Paris. Diderot arrive à Saint-Pétersbourg en octobre 1773, où il demeure cinq mois. Catherine II traite son invité en personne « distinguée » et passe beaucoup de temps avec lui. « J’ai fait passer à l’Academie, par les mains de Monsieur Stahlin que j’en croyais le secrétaire, la veritable expression de ma reconnaissance »... — Manuscrit autographe. Notice sur Clairaut. [Juin 1765] ; 3 pages in-4°. On notera de grandes différences de textes avec l’édition publiée. « Clairaut était un très-grand géomètre, presque sur la ligne des Euler, des Fontaine, des Bernoulli et des d’Alembert, il avait moins de génie que Fontaine, plus de justesse et de sûreté, et moins de pénétration que d’Alembert : ce dernier a perdu, à sa mort, un rival qui le tenait sans cesse en haleine, et c’est une grande perte »…— Manuscrit autographe Satire contre le luxe à la manière de Perse. [1767] ; 4 pages 1/2 in-4° corrections ; quelques taches. La Satire contre le luxe, que Diderot songea un temps à intégrer dans le Salon de 1767, comme en font foi l’édition Naigeon et la copie de ce Salon conservée au château de Coppet, ne figure pas dans le manuscrit autographe, tel qu’il est parvenu jusqu’à nous. Notons que les thèmes du luxe, des artistes corrompus par l’or, traversent le Salon de 1767, la Satire contre le luxe à la manière de Perse, les Regrets sur ma vieille robe de chambre, le Salon de 1769 (cette corruption explique selon lui la pauvreté de ce dernier salon). Voir notre article : « Diderot, les Salons de 1767, de 1769 et la question du luxe », Diderot Studies XXIX (2003), 65-82. — Manuscrit autographe. [1765] ; 4 pages in-4°. Important manuscrit de la dernière partie de son Essais sur la peinture pour faire suite au salon de 1765. « On dit de Saint Pierre de Rome que les proportions y sont si parfaitement gardées que l’édifice perd au premier coup d’œil tout l’effet de sa grandeur et de son étendue, en sorte qu’on en peut dire, Magnus esse, sentiri parvus »... On joint un manuscrit autographe. 4 pages in-4°, très abîmé dans un angle, touché par l’humidité.« Le souper fini, on causa, on plaisanta, on fit de la musique, on dansa. Cependant le chargé d’affaires Cotenski etait seul dans un coin, et etendu sur un grand fauteuil, la tête baissée, les yeux fermés, faisant semblant de dormir, mais ne dormant pas. De tems en tems, nos danseurs qui le regardaient ……………… et l’abandonnèrent à des eclats de rire qu’ils attribuaient à un faux pas, au manque de la cadence, et à tout ce qui leur venait en tête, mais que notre faux dormeur ne se manifestait pas... Sur les deux heures du matin, nous nous separames »... PRIX SUR DEMANDE
Lettre autographe signée
DIAZ DE LA PEÑA Narcisse VirgilioLettre autographe signée. Paris, 28 février 1858 ; 1 page in-8°. « J'ai l'honneur de vous confirmer ma première commande . Vous pouvez donc faire tirer cent épreuves de la lithographie de M. Vernier d'après mon tableau ».
Lettre signée
DIATKINE RenéLettre signée, adressée au philosophe Yvon Bélaval. Paris, 29 octobre 1977 ; 1 page in-4°. Il est d’accord pour répondre à l’invitation d’Henri Gouhier : « Koupernik est un de mes très bons amis. Je peux donc aussi bien parler seul que dialoguer avec lui ».
Lettre autographe signée
DIAGUILEV Serge deLettre autographe, signée « SD », adressée au libraire Paguerre. Varsovie 10 octobre 1928 ; 3 pages et demie in-8°; en russe. En-tête Polonia Palace Hotel. La facette du bibliophile chez Diaguilev : Il explique que quelques livres parmi ceux qu’il a reçus ne sont pas en bonne condition : le livre sur le chant d’église de 1772 doit être en deux parties et il n’y en a qu’une. Le livre Les Russes peints par eux-mêmes de 1841 est aussi incomplet du second volume. Il énumère ensuite les livres dont il aurait besoin, en particulier des éditions anciennes de la Bible.... Puis il prie son correspondant de lui envoyer à Paris la liste des livres qu’il a à vendre : livres russes de 1700 à 1840 et livres slavons des XVIe et XVIIe siècles... Rare.
Lettre autographe signée
DHÔTEL AndréLettre autographe signée, adressée à Gaston Picard. Coulommiers, le 19 novembre 1957 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe. « Je ne puis me garder de vous écrire pour mon ami Alfred Kerne et son livre. Parce que j’ai pour ce livre une admiration que je n’ai pas ressentie depuis longtemps pour quelque autre roman. Et puis j’entends discuter et je regrette d’être un peu loin de Paris et même des cocktails et ne pouvoir dire ce que je voudrais dire. »
Lettre autographe signée
DEVOLUY Pierre (Paul Gros Long, dit)Lettre autographe signée, adressée à J.-J. Brousson. Châtillon-en-Diois, 8 juillet 1929 ; 2 pages 1/2 in-12. « Vos admirables Dames de Sauve viennent me trouver dans mes chères montagnes natales où je passe le meilleur de mon temps, loin de Nice. je les lis passionnément : ces personnages, ces murs, ces paysages que vous évoquez et faites vivre avec tant de puissance et de délicatesse, ah ! comme je les aime, et que je les reconnais ! Délicieux Uzès où je passais une partie de mon adolescence, où je découvris Mireille. Il y avait déjà une tête de cheval en bois devant le bourrelier, et non loin, une jolie fille qui fut ma première amourette. Blanche, sévère et magnifique Nîmes, où je fus longtemps prisonnier dans le vieux lycée du boulevard des Calguières ; et où, plus tard je tins garnison. » Très belle lettre.
Ensemble de lettres signées
DEVINCK PaulEnsemble de 2 lettres signées, adressées à Pierre Brisson. Paris, mars-avril 1959 ; 5 pages in-4°. Intéressante correspondance dans laquelle il défend le général Giraud contre les accusations du maréchal Juin dans ses Mémoires. Il articule son argumentation autour des sujets suivants : la souveraineté nationale, le réarmement de l’armée française, le début de la campagne de Tunisie, l’atmosphère de putsch à Alger en juin 1943, la troisième division. On joint une lettre du général Chambre sur le même sujet, et la copie d’une autorisation du ministre des Armées pour publier sa lettre. Ces lettres ont été publiées dans le Figaro avec l’aval du ministère des Armées. Sur l’atmosphère de putsch à Alger en juin 1943 : « Le maréchal Juin en attribue la responsabilité au général Giraud. C’est volontairement oublier certains éléments armés qui, à Alger, proféraient de graves menaces, c’est surtout oublier les provocations à la désertion qui se généralisaient vis-à-vis des troupes de l’Armée d’Afrique, et cela par tous les moyens ; c’est également omettre les transports routiers (militaires) emmenant les déserteurs en Tunisie, chez les F.F.L., après passage dans des centres de rassemblement établis dans la grande banlieue d’Alger, où les déserteurs recevaient équipements, vivres de route et nouvelles pièces d’identités. » Dossier rare.
Portrait gravé.
DÉVÉRIA AchillePortrait gravé. XXe siècle ; 125 X 170 mm sur une feuille de 230 X 305 mm. Portrait à l’eau-forte par Georges Gorvel. Belle épreuve.
Lettre autographe signée
DEVAUX PIERRELettre autographe signée, adressée à M. Nacenta, directeur de la galerie Charpentier. 14 septembre 1942 ; 2 pages in-8°. Trous d’archivage. « Vous trouverez ci-inclus la feuille avec les titres de mes toiles pour l’exposition d’Alger. Je vous remercie d’avoir pensé à moi, et j’envie mes toiles. Je regrette même de ne pas être moi-même toile peinte pour me taper ce petit voyage. […] J’expose le paysage qui figurait à “De Corot à nos jours” et une nature morte que mon frère vous apportera. Je travaille sans relâche et plutôt dans l’allégresse. Ce qui fait que j’espère que vous verrez à mon retour un peu de boulot pas trop tarte. »
Ensemble de 21 pièces
DEVAL JacquesEnsemble de 21 pièces. De 1931 à 1961 ; formats in-4° et in-8°. Il s’agit principalement de droits d’auteurs, autorisations de représentations concernant les pièces de théâtre Étienne et Tovaritch.
Lettre autographe signée
DEUX FredLettre autographe signée à Pascal Fardoulis. Hauteville-Lompnès, 13 octobre 1959 ; 2 pages in-8°, enveloppe autographe jointe. Rare lettre de Fred Deux relative au suicide. « Vraiment tu es le canal des cataclysmes. Je veux dire que tu m’apprends ce que tu apprends. Ainsi J. P. Duprey est mort. Oui j’ai connu Duprey au groupe et ensuite au sous-groupe surréaliste qui tint ses réunions à l’Étoile Scellée après que les Breton et amis de Breton aient hanté l’Étoile scellée elle-même. Ma dernière rencontre avec Duprey a été à ma dernière exposition à l’Étoile Scellée. Cela remonte à 1955. [...]. Ta lettre me touche car tu es en train de descendre dans les bas-fonds de la vie. Bas-fonds d’où l’on ne ressort jamais sans être infirme. […] Je dirai donc, à l’envers de toi, que ce suicide est à mes yeux, immense de décision ultime et de conscience. »
Photographie signée
DÉTRÉ GeorgesPhotographie signée. 300 X 200 mm. Photographie (retirage) représentant son avion (Potez 53, type Coupe Deutsch de 1933) sur un terrain. (Ancienne collection docteur Fossier.) Rare.
Ensemble de 23 lettres autographes signées, à divers correspondants
DETAILLE ÉdouardEnsemble de 23 lettres autographes signées, à divers correspondants. De 1873 à 1912 ; format in-8° en général. « Je pars ce soir même en Alsace faire des études pour un tableau que je dois commencer. » ; « Voulez vous gagner cent sous ? […] Je vous donnerai un léger colis pour votre grand père, et vous me donnerez en même temps de ses nouvelles. » ; « Je suis bien heureux d’apprendre que vous êtes fait officier de la Légion d’honneur et je profite de cette occasion pour vous exprimer ma bien cordiale et ancienne sympathie. » ; « Je vous demande de vouloir bien cesser tout envoi de ce genre : c’est toujours le même article reproduit dans tous les journaux ; cet article par lui-même ne m’intéresse en aucune façon. » ; « J’accepte avec grand plaisir l’invitation que le Président de la République a bien voulu me faire l’honneur de m’adresser. » ; « Je vous remercie sincèrement, cher Monsieur, de vos aimables félicitations et de votre sympathique témoignage. » ; « C’est une requête ; Avez-vous une place quelconque d’expéditionnaire dont vous puissiez disposer en faveur de M. Mareschal. C’est le fils de mon regretté camarade de Dauville, et si vous pouviez faire la chose je vous en serais profondément reconnaissant. » ; « J’ai recours à votre aimable obligeance pour vous demander comment je dois m’y prendre pour faire agréer au Président de la République et à Madame Carnot une invitation à venir visiter l’exposition des aquarellistes, avant l’ouverture. » ; « Je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien disposer en ma faveur d’une carte très ordinaire pour la revue du 14. » ; « Mon modèle Mad. Agostino a un fils qui voudrait embrasser la carrière de peintre décorateur : je l’ai prévenu qu’il faudrait auparavant placer son fils dans une école spécialisée avant de manier la brosse. » ; « Bref, impossible de m’absenter aujourd’hui, étant cloué à mon chevalet, mais je ne voulais pas laisser passer cette radieuse journée. » ; « J’ai bien reçu l’invitation qui m’a été adressée pour venir ce soir au bal de l’Elysée. » ; « Je n’ai d’ailleurs chez moi que des des études qui sont des documents intimes, des instruments de travail et qui ne sont pas destinés à être publiés sur quelque forme que ce soit. Le portrait que vous avez fait paraître est un portrait exécuté depuis pas mal de temps et qui n’est plus très ressemblant et je ne vois pas trop à quoi je pourrais l’utiliser. » ; « Monsieur Bouffard vient d’avoir la douleur de perdre un de ses frères et dans de tristes circonstances je pense qu’il aura oublié de faire part à la maison […] Valadon de ce qui avait été convenu. » ; « S’il y avait une séance où je puisse être de quelque utilité ou apporter mon concours spécial, je vous demanderais d’ajouter une note sur la convocation. » ; « Je vous réitère la promesse que je vous ai faite de ne prendre aucun parti avant de vous avoir croisé. »
Lettre autgraphe signée
DETAILLE ÉdouardLettre autographe signée sur carte. Paris,129 bould Malesherbes, 2 Janvier 1880 ; 2 pages in-16°. Il s’excuse de répondre aussi tardivement à une lettre. « mon excuse est dans la bousculade inévitable des derniers jours de l’année. je vous envoie une carte permanente pour l’exposition de la rue Laffitte ».