Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe titré : « Jean Marais par Jean Marais »
COCTEAU JeanManuscrit autographe titré : « Jean Marais par Jean Marais » et signé « Jean Marais » (de la main de Jean Cocteau). 1 page 3/4 in-4°, petites fentes. « Film Magazine me demande d’écrire un article sur moi-même. Je voudrais beaucoup lui faire plaisir et faire plaisir aux lecteurs - mais n’est-on pas le dernier à se connaître et le plus mal placé de tous pour parler de soi. La critique est facile surtout lorsqu’on se regarde et l’on risque d’avoir l’air plus prétentieux en disant du mal de sa personne qu’en en disant du bien. Ma tâche serait donc difficile puisque j’ai l’habitude d’être très sévère en ce qui me concerne. Je ne me permettrai que de déclarer l’amour que j’ai du théâtre et du cinéma et que j’y consacre toutes mes forces à toutes les minutes. »
Lettre autographe signée, adressée à Jean Marais, avec un dessin
COCTEAU JeanLettre autographe signée, adressée à Jean Marais, avec un dessin représentant la tête d’Œdipe. Santo-Sospir, St Jean Cap-Ferrat [1959] ; 2 pages in-8°.Pendant le tournage du Testament d’Orphée.« Mon Jeannot chéri, nous sommes dans une étuve et je pense à tes mains en tournant pour la télévision avec des pleurs de sueur sur le corps. Je suis bien tranquille en ce qui concerne la beauté de ton travail. Figure-toi que Jean-Pierre voudrait “figurer” dans le film. Mais hélas ce n’est pas un accordéon et je ne peux y mettre des rallonges. Ne t’inquiètes pas pour la robe. Plus elle sera sale plus elle sera belle après ces drames de la peste et des yeux. Je me demande même si la barbe est indispensable - puisque cet Œdipe, c’est toi que je croise en aveugle - (les deux aveugles) perruque, peut-être, avec le beau ruban rouge de Mounet-Sully ou n’importe quoi qui te convienne. Il faudra aussi une longue canne blanche d’aveugle. Mais je m’en charge. J’ai le même problème que pour toi avec Crémieux. Ne t’inquiète pas je m’arrangerai de manière à ce que tout notre plan tienne entre les deux spectacles. Je t’enverrai Claude Pinoteau qui arrangera cela. Je t’embrasse, ton Jean. »
Lettre autographe signée, adressée à Jean Marais, avec un dessin au dos représentant le profil d’Œdipe.
COCTEAU JeanLettre autographe signée, adressée à Jean Marais, avec un dessin au dos représentant le profil d’Œdipe. Santo-Sospir, St Jean Cap-Ferrat, dimanche [1959] ; 1 page in-8°.Pendant le tournage du Testament d’Orphée.« Mon Jeannot, c’était bien doux de t’entendre mais je préférerais t’entendre et le soir. Je me réjouis de notre trop brève besogne et je voudrais que tu penses à être terriblement beau (toi) et s’il y a barbe, une simple petite moustache grise. C’est ton visage à toi que je veux et si cela te convient. Madame Janet qui fait les faux yeux peux t’en préparer. On les applique sur les paupières. Madame Jan et est la fée des vitrines et sera près de nous pour les détails de masques, trop grossiers à l’écran. L’optique du théâtre n’est pas la même. Ne te fatigue pas. Je t’aime de me rendre solide et pas trop moche. Je t’embrasse. Jean. »
Manuscrit autographe
COCTEAU JeanManuscrit autographe intitulé « Jean Cocteau ». 1 page in-4°. Manuscrit dicté par la voix de Jean Marais à Jean Cocteau : « Jamais Jean Cocteau ne m’a donné une intonation - jamais il n’a cherché à rendre droit mon rail courbe, courbe, mon rail droit, jamais il ne m’a conseillé de faire un geste. Sa méthode est autre. Vivre, parler, voir l’ensemble de belles choses, cultiver l’âme sans penser à l’Art qui n’est, à ses yeux, qu’une marge de la vie. Avec lui, le travail d’équipe n’est pas un rêve du journalisme cinématographique. Je constate qu’il ne choisit pas le moindre machiniste sans penser à la gentillesse totale du plateau. Il n’existe plus de première ni de dernière place. De haut en bas chacun doit se considérer comme un ami de l’entreprise et lui consacrer les forces du coeur. Il en résulte une atmosphère de bonne grâce et d’entraide qui ôte la fatigue et dont Cocteau pense que l’appareil de prise de vue l’enregistre. »
Manuscrit autographe « L’Eternel Retour », signé de l’étoile (et un début de signature biffé)
COCTEAU JeanManuscrit autographe « L’Éternel Retour », signé de l’étoile (et un début de signature biffé). [Avril 1943] ; 3 pages in-4°. Le film L’Éternel Retour révéla Jean Marais et en fit une star.« Tristan et Yseult, Roméo et Juliette, sont les deux grandes histoires d’amour. Le coeur tourne autour de ces deux terribles et merveilleux mécanismes. L’auteur de L’Éternel Retour a emprunté ce titre à Nietzche mais il en diminue exprès le sens et veut dire que les grandes légendes se reproduisent éternellement. C’est, en effet, l’histoire de Tristan et Yseult, que ce film raconte. Les héros sont de notre époque. La même fatalité les entraîne dans les mêmes circonstances jusqu’à la mort ». Puis il en donne l’intrigue et ses rebondissements
Lettre autographe signée
COCTEAU JeanLettre autographe signée, adressée à Maurice Escande. 14 mars 1943 ; 1 page in-4°, à lencre rouge.« Je rentrerai le 27 ou le 28 et jirai te voir pour connaître les nouvelles dates. Demande à Jacques de remplacer le nom de Robert par celui de et sois le plus beau pour effacer la tristesse que Robert me donne. Je suis heureux dapprendre votre triomphe de Crime. Pour le Figaro, je publierai le nouveau texte original avec une notice pour expliquer labsence de Robert. Ton nom est trop ma fierté pour que je ne le mette pas dans la distribution. Je tembrasse. »
Lettre autographe signée
COCTEAU JeanLettre autographe signée avec 2 croquis, à « Jean » (J.P. Brunet). Saint-Jean-Cap-Ferrat, 1er août 1956 ; 2 pages in-4°, enveloppe timbrée jointe.Importante lettre au sujet de la décoration de la chapelle de Villefranche illustrée de 2 croquis originaux : « Les dessins aussi exacts que ceux du Boeuf. Je vous propose de les faire en gris (car le blanc ne donne pas idée de la ligne). Une fois ce gris sec nous mettrons notre couleur et une fois la couleur sèche nous ferons notre trait noir [suit un plan de la chapelle avec indication des sujets et des couleurs] Il faut que les anges se rejoignent de gauche et de droite (second plan). De même derrière et au-dessus de lautel ». [suit un dessin dange avec indication des couleurs]. « Le rêve serait de trouver à mon retour le plafond et le haut derrière lautel passés au gris pâle comme le reste. Ainsi que les tâches trop sombres sur les tranches » (Ancienne vente Beaussant Lefèvre, 30/05/2007)
Portrait de Georges Hugnet signé
COCTEAU JeanPortrait de Georges Hugnet. Dessin à la mine de plomb signé « Jean » en bas à droite. Daté 1944. 32 x 25 cm. Encadré. Provenance : don de l'artiste, puis succession G. & M. Hugnet. (Cité dans E. Dermit, Jean Cocteau. Portraits d'amis et autoportraits, Paris, 1991, no 168 (illustré) et Georges Hugnet : Collages, novembre 2003-janvier 2004, p. 158 (illustré).
Dessin autographe signé « Jean Cocteau »
COCTEAU JeanDessin autographe signé « Jean Cocteau ». 28,7 x 23 cm, au stylo bille. Envoi autographe signé « à Didier Duhamel, souvenir d'amitié, Jean Cocteau. 1958. »
Manuscrit autographe
COCTEAU JeanManuscrit autographe, intitulé « Jean Cocteau ». Circa 1946 ; 3 pages in-4°. Très important manuscrit autobiographique écrit à la troisième personne vers 1946. Dans ce texte le poète souligne la cohérence profonde de son œuvre et son souci d’échapper ainsi aux critiques qui l’accusent de dispersion. « Jean Cocteau, poète français, est né près de Paris à Maisons Laffitte le 5 juillet 1889. Son oeuvre est ordonnée par lui-même en Poésie. Poésie de roman. Poésie de théâtre. Poésie critique. Poésie graphique. Poésie de cinématographe. Oeuvres principales. Poésie : Le Cap de Bonne Espérance. Plain Chant. Discours du Grand Sommeil. Opéra. Allégories. Léone. Poésie de roman : Le Potomak. Le Grand Écart. Thomas l’Imposteur. Les Enfants Terribles. Poésie de Théâtre : Orphée. Antigone. Les Mariés de la Tour Eiffel. La Machine infernale. Les Chevaliers de la Table Ronde. Les Parents Terribles. La Voix Humaine. Renaud et Armide. Poésie critique : Le Secret Professionnel. Le Coq et l’Arlequin. Carte Blanche. Le Rappel à l’Ordre. Essai de Critique Indirecte. Portraits-Souvenirs. Poésie graphique : L’Album de Dessins (Stock). Jean l’Oiseleur. Maison de Santé (Livres illustrés). Orphée. Le Secret Professionnel. Thomas l’Imposteur. Le Grand Écart. Dessins pour les Enfants Terribles. Dessins pour les Chevaliers de la table ronde. Poésie de cinématographe : le Sang du poète. L’Éternel retour. A cette liste s’ajoutent les innombrables articles de journaux et de revues qui regrouperont dans les Œuvres complètes entreprise à Genève. Le Coq et l’Arlequin (1924) fut le manifeste de la jeune musique, dite alors “Groupe des Six”. Il collabore en 1917 avec Picasso et Erik Satie pour le ballet Parade. Plusieurs années après, avec Stravinsky pour son oratorio Oedipe Rex. Les entreprises de Jean Cocteau sont multiples mais toujours reliées ensemble par une ligne droite dont on retrouve la trace profonde à travers toutes ses oeuvres. Son prochain ouvrage sera une pièce de théâtre dont il cherche le titre, un drame en trois actes qui s’inspire du style de vie de l’impératrice Elisabeth d’Autriche [L’Aigle à deux têtes]. De scandales en scandales, de succès en succès, nous en arrivons à l’aventure actuelle des « Parents Terribles » qui connaissent enfin le triomphe en 1946 après les foudres du Conseil Municipal avant la guerre et pendant l’occupation le déchaînement de haine de la milice et l’interdiction allemande. »
Discours de réception à l’Académie Française
COCTEAU JeanDiscours de réception à l’Académie Française. 1955 ; Tapuscrit de 46 pages in-4°, avec des corrections autographes de Jean Cocteau. Sur une chemise marquée « Exemplaire exact », Cocteau écrit : « M. Jean Cocteau ayant été élu par Messieurs de l’Académie française à la place vacante par la mort de M. Jérôme Tharaud y vint prendre séance, le 22 octobre 1955 et prononça le discours qui suit : Jean Cocteau. »Le tapuscrit est précédé du manuscrit autographe : « M. Jean Cocteau ayant été élu par Messieurs de l’Académie française à la place de feu M. Jérôme Tharaud y vint prendre séance, le samedi 22 octobre 1955 et prononça le discours qui suit. »Joint : une lettre autographe signée de Jean Cocteau, adressée à M. Fred Kiriloff qui fut son réalisateur sonore et à qui il envoie ce discours : « Je te demande en grâce de ne le laisser voir à personne ». (Saint-Jean-Cap-Ferrat, 19 août 1955).Document extraordinaire.
Manuscrit autographe.
COCTEAU JeanManuscrit autographe « De l’ordre considéré comme une anarchie ». 64 pages ; 165 X 240 mm dans un cahier. Allocution prononcée au Collège de France, le jeudi 3 mai 1923. C’est un vibrant hommage à Radiguet qui venait de publier en début d’année « Le Diable au corps ». Le texte original diffère sensiblement du texte publié. Cette allocution fut publiée dans Le Rappel à l’ordre, en 1926. Nombreuses corrections. Après la mort de Radiguet, Cocteau déclara : Ce malheur termine une longue période pendant laquelle, avec un groupe de musiciens et sous le patronage d’Érik Satie, je désensorcelais la musique française. Elle succombait sous les charmes. Érik Satie donnait l’exemple d’un saint musical… le titre de mon allocution au Collège de France : D’un ordre considéré comme une anarchie, résume l’esprit d’un météore de rires, de scandales, de prospectus, de dîners hebdomadaires, de tambours, d’alcool, de larmes, de deuils, de naissances et de songes qui étonna Paris entre 1918 et 1923 (op. cit., p. 31). Ce manuscrit très important dans la vie de Jean Cocteau est un vibrant hommage à Radiguet.
tapuscrit corrigé
COCTEAU JeanTranscription dactylographiée daprès enregistrement, avec corrections autographes du texte, de sa conférence sur « Pablo Picasso ». 9 juin 1953 ; 14 pages in-4°. « Improvisation faite à Rome le 9 juin 1953 au théâtre Eden pour lexposition Picasso. Cette improvisation a été prise au magnétophone et transcrite par les soins des organisateurs du musée ». Nombreuses et intéressantes corrections de la main de Jean Cocteau. Précieux document.
Dessin original à lencre.
COCTEAU JeanDessin original à lencre. [Circa 1960] ; 27 x 21 cm. Couple nu, homme et femme, en bonnet phrygien, entourés doiseaux, peut-être les pigeons du Palais-Royal, dont on devine les arcades au loin.
Lettre signée
COCHON DE LAPPARENT Charles, comteLettre signée comme ministre de la Police générale de la République, adressée au commissaire du pouvoir exécutif à Liège. Paris, 16 messidor an V [4 juillet 1797]; 3 pages in-4°. En-tête imprimé « Le Ministre de la Police générale de la République ».« Je suis informé, citoyen, quil circule dans votre département et autres limitrophes, des pièces de monnaies reconnues fausses. Voici le signalement des espèces : 1° une pièce de 3 appelée communément deux couronnes de la Reine. 2° une pièce de 3 sols 1/2 appelée ordinairement plaquette. [ ] 3° une pièce de 14 sols, connue sous le nom de double escalin, fabriqué de métal de cuivre rouge argenté 4° une pièce de 7 sols (argent de brabant) composée dun métal de cuivre et détain. [ ] 5° une pièce de 7 sols, autrement dite escalin, purement détain, moulée et non frappée, lempreinte est mal faite, et il ne se trouve point de cordon, comme aux véritables. » Il demande à ce que lon trouve les auteurs et quon les traduise devant les tribunaux. Bon texte.