Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
CLAUDEL PaulAbrégé de toute la Doctrine Chrétienne par Paul Claudel. 23 x 15,8 cm. Manuscrit autographe. 8 pages, avec lettrines et dessins originaux. Cet ouvrage était destiné au réseau d’amis récemment convertis ou sur le point de se convertir (dont Gide fait alors partie).Le 15 mars 1906, Claudel se marie à Lyon, trois jours plus tard il part pour la Chine sur le Polynésien. Il arrive en Mai et est Premier Secrétaire à la Légation de Pékin, puis en juillet, consul à Tien-Tsin.On joint : Lettre autographe signée, adressée à un critique. Château de Brangues, 13 août 1928 ; 1 page in-4°. « À mon infinie consternation je m’aperçois que j’ai oublié l’objet principal de ma lettre qui était de vous remercier de votre superbe article sur le Rempart d’Athènes. Votre amitié vous a fait deviner juste les choses qui pouvaient m’être le plus agréables et que je désirais le plus voir mettre en valeur. Je l’ai donné à Philippe B. qui l’a également trouvé très bien et q. le montera sans doute à Briand. J’aimerais bien si v. pouviez m’en envoyer deux ou trois autres exemplaires. »On joint un exemplaire de l’ouvrage « Sous le rempart d’Athènes ». Éditions NRF, Paris, 1927 ; 18 pages in-8°. Tiré à très petit nombre.
Lettre autographe signée
CLAUDEL PaulLettre autographe signée. 4 mai 1915 ; 1 page 1/2 in-8° et manuscrit autographe intitulé « Paul Claudel à Milan » ; 4 pages in-8°, à en-tête « Hôtel Victoria — Genève ». Paul Claudel, qui donne « en Italie et en Suisse une série de conférences qui reçoivent partout un admirable accueil » pense que « le public français serait ému de savoir combien la lutte actuelle, qui montre en lui le champion de la civilisation, fait au dehors chérir et honorer notre pays ». Il envoie donc à son correspondant une note sur sa conférence de Milan, qu’il espère voir paraître dans le Figaro, ainsi qu’une copie de l’article paru dans le Corriere della Serra. La note sur la conférence, rédigée dans un style assez emphatique, relate que « Le poète Paul Claudel […] vient de faire à Milan […] une conférence qui a pris les proportions d’une véritable manifestation en l’honneur de notre pays […]. Melle Ève Francis qui prêtait au poète le concours de son beau talent parut un moment aux yeux du public Milanais “l’incarnation même de la France frémissante et héroïque” ». Dans son introduction, le poète avait insisté sur l’honneur qu’on lui faisait en l’invitant lui, Français « à cette heure solennelle où la politique a fini sa tâche, où l’histoire prépare la sienne et où l’on entend au dehors retentir les pas de la destinée ». La copie de l’article du Corriere delle Serra, lui-même déclamatoire, s’interroge sur le moyen de donner au lecteur une idée de ces poèmes. Si « Tout n’était pas également accessible […] l’auditoire était pris, subjugué, tendu dans un effort avide. Il oubliait de respirer dans un crépuscule où passait les images nettes et fulgurantes et là où paraissait moins le sens précis de la parole, la poésie en sortait dans un grand battement d’ailes par l’ombre vers les hauteurs ». Ceux qui avaient lus ces poème lors de leur parution n’ont pu, comme les spectateurs, ressentir « la sensation héroïque du Chant aux morts pour la patrie, la vision grandiose de ces morts qui sont dans les pieds des vivants, dans leur chemin vers l’avenir, de ces morts qui combattent encore et qui ne peuvent être entièrement morts parce qu’ils ne peuvent être frustrés du souffle d’amour et de victoire qui va souffler demain sur les fronts des combattants. »
Pièce autographe signée
CLAUDEL PaulPièce autographe signée, sur une lettre à lui adressée par Alfred Bloch. Paris, 31 mai 1938 ; 1 page in-4°. En bas de la lettre que lui adresse Alfred Bloch de la Société des Auteurs lui demandant de lui faire parvenir le texte de sa pièce “Jeanne d’Arc au bûcher” pour la faire représenter en langue hollandaise, il répond : « Cette pièce a été vendue par moi à Madame Ida Rubinstein et n’a pas encore été publiée. Paul Claudel ».
Carte autographe signée
CLAUDEL PaulCarte autographe signée, adressée à M. Leclair. 1er juin 1948 ; 1 page in-12 oblongue au dos d’un entier postal à l’effigie de Pétain. « J’autorise volontiers M. Pierre Aldebert à monter “L’otage” au Théâtre national du Palais de Chaillot. »
« La jeune fille Violaine »
CLAUDEL Paul« La jeune fille Violaine ». Éditions Excelsior, Paris, Cahiers Latins n°3, 1926 ; 120 X 190 mm, broché. Deuxième version. Édition originale, exemplaire hors commerce sur papier japon (mention « Japon » sur le dos de la couverture et mention manuscrite à l’encre : « Exemplaire hors commerce A »). Préface de Jean Royère. Envoi autographe signé : « À M. Georges Pécout bien amicalement P. Claudel. » Très bon état.La Jeune Fille Violaine- Paraît pour la première version en 1892 : c’est un drame familial inséré dans la région natale de Claudel, le Tardenois.- La seconde version (notre exemplaire), 1898-1899 : l’histoire paysanne devient un drame mystique du sacrifice et de la sainteté.- La troisième version en est la réécriture sous le titre L’Annonce faite à Marie.
Manuscrit signé
CLAUDEL PaulManuscrit signé avec corrections autographes « José Maria Sert ». Brangues, 8 décembre 1945 ; 9 pages 1/2 in-4°. Très bel hommage au peintre catalan José-Maria Sert, décédé le 27 novembre 1945. Le texte a paru dans Le Figaro du 14 décembre 1945. « José Maria Sert est mort ! José Maria Sert est mort ! Nouvelle déchirante ! Je perds le plus cher et le plus précieux de mes amis, et l’art perd le dernier représentant de la grande Peinture. » Il conte les débuts du Catalan à Paris, qui avait besoin de murs entiers de palais ou d’églises pour traduire « la vision innombrable et retentissante qui sortait de lui ». Il évoque quelques-unes de ses plus grandes œuvres : la coupole de la salle de la Société des Nations à Genève, les fresques de l’Ambassade d’Espagne à Paris et de la cathédrale de Vich. (Anciennes archives Maurice Noël).
« La jeune fille Violaine »
CLAUDEL Paul« La jeune fille Violaine ». Éditions Excelsior, Paris, Cahiers Latins n°3, 1926 ; 120 X 190 mm, broché. Deuxième version. Édition originale, exemplaire hors commerce sur papier japon (mention « Japon » sur le dos de la couverture et mention manuscrite à lencre : « Exemplaire hors commerce A »). Préface de Jean Royère. Envoi autographe signé : « À M. Georges Pécout bien amicalement P. Claudel. » Très bon état.La Jeune Fille Violaine- Paraît pour la première version en 1892 : cest un drame familial inséré dans la région natale de Claudel, le Tardenois.- La seconde version (notre exemplaire), 1898-1899 : lhistoire paysanne devient un drame mystique du sacrifice et de la sainteté.- La troisième version en est la réécriture sous le titre LAnnonce faite à Marie.
Pièce autographe signée
CLAUDEL CamillePièce autographe signée. 2 octobre 1897 ; 1/2 in-8°, timbre fiscal. « Reçu de M. Fenaille la somme de mille francs à titre d'avance sur La Vague. Camille Claudel ». Le timbre fiscal est aussi signé. Les autographes de Camille Claudel sont dune grande rareté.
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée, adressée à Louis Madelin. Le 24 juin 1936 ; 4 pages in-8°, froissures et petites taches en bordure. En-tête gravé à son nom et adresse.« Pardon de vous déranger encore, mais votre titre de résident du Comité France-Italie et le désir quon ma exprimé à lambassade dItalie my obligent. En effet, la situation au sujet de lappel contre les sanctions a évolué : le gouvernement ayant pris position, ce nest plus dune entrevue avec M Blum quil sagit mais dune remise de 200 000 signatures à lAmbassade par le Comité contre des sanctions qui les a réunies en témoignage de lamitié française à lItalie. Or lAmbassade attache un grand prix à cette manifestation et veut lui donner une certaine solennité par la présence à la remise des signatures et dun parchemin ad hoc, de 4 ou 5 représentants de chacune des 5 académies et on my a exprimé le vif désir que vous soyez lun de ceux de lacadémie Française. Ce nest donc plus seulement en mon nom personnel que je mexcuse encore de vous déranger et les motifs que vous menvoyiez nexistant plus, jespère que vous voudrez bien accepter et même que vous voudrez bien provoquer les adhésions de 3 .... de signataires de votre Académie en dehors de Claude Farrère quon ma également désigné, qui accepte, et qui suggère lui-même parmi les noms.... MM. Bordeaux, Hermant, duc de Broglie, Maurice Donnay ».
Lettre signée
CLAUDE GeorgesLettre signée, adressé à Louis Madelin. Rueil-Malmaison, 29 juin 1936 ; 1 page in-4°. En-tête gravé à son nom et adresse.« Je me permets de vous prévenir ou de vous confirmer que lAmbassade dItalie qui porte à cette réunion un grand intérêt recevra mardi 30 juin, à 17 heures, la délégation des différentes Académies dont vous avez bien voulu accepter en principe de faire partie. Rendez-vous à lambassade même, quelques minutes avant lheure. La cérémonie consistera en ce qui nous concerne à présenter les registres contenant les signatures pour la levée des sanctions, et à remettre à lAmbassadeur, après lecture et après signature sur place par les membres de la délégation, un parchemin dont texte ci-joint. »
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée, adressée à M. Verdavainne. Rueil, 18 mai 1934 ; 2 pages in-8° sur papier à son adresse, enveloppe jointe. « Nos sentiments de Français coïncident. Il m’est donc pénible de vous décevoir. J’ai voulu risquer de compromettre tout ce que je sais en me jetant dans la mêlée pour réagir sur des bases absolument inédites, une ligue antipoliticienne ayant pour but la révision de la Constitution — comme vous — avec comme article obligatoire l’interdiction aux membres du Parlement de devenir ministre, chef de l’État responsable, etc. Il s’agissait d’un effort de quelques mois que j’eusse pu donner dans des conditions acceptables, bien que je ne me reconnaisse pas les qualités d’un chef. J’ai été découragé de cette tentative, peut-être avec raison, par ceux sur qui je pouvais compter (ce pauvre et grand Michelin n’est plus et son œuvre de la défense périclite déjà). Alors, archidébordé déjà par mes affaires et par des responsabilités écrasantes, je me suis résigné à ne plus bouger. » Belle lettre.
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée, adressée à M. Verdavainne. Rueil, 18 mai 1934 ; 2 pages in-8° sur papier à son adresse, enveloppe jointe. « Nos sentiments de Français coïncident. Il m’est donc pénible de vous décevoir. J’ai voulu risquer de compromettre tout ce que je sais en me jetant dans la mêlée pour réagir sur des bases absolument inédites, une ligue antipoliticienne ayant pour but la révision de la Constitution — comme vous — avec comme article obligatoire l’interdiction aux membres du Parlement de devenir ministre, chef de l’État responsable, etc. Il s’agissait d’un effort de quelques mois que j’eusse pu donner dans des conditions acceptables, bien que je ne me reconnaisse pas les qualités d’un chef. J’ai été découragé de cette tentative, peut-être avec raison, par ceux sur qui je pouvais compter (ce pauvre et grand Michelin n’est plus et son œuvre de la défense périclite déjà). Alors, archidébordé déjà par mes affaires et par des responsabilités écrasantes, je me suis résigné à ne plus bouger. » Belle lettre.
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée. 16 novembre 1930 ; 1 page in-8°. En-tête gravé à son nom et adresse. « En réponse à votre aimable lettre du 8 novembre, je vous adresse un phrase de mon discours d'hier au banquet qui nous a été offert à Boucherot et à moi. »
Lettre autographe signée
CLAUDE GeorgesLettre autographe signée. Montereau, sans date ; 2 pages in-8° sur papier à son adresse à Montereau. Très intéressante et rare lettre scientifique relative à la fabrication de l'ammoniac. Dans cette lettre vraisemblablement datable de 1917, Georges Claude développe son procédé de fabrication de l'ammoniac. « Dans ces petits tubes de 8 mm de diamètres intérieurs, avec mes procédés de catalyseurs de 15 gr répartis dans 10 cm de longueur (soit D app. = 3) on obtient couramment à 550° 500 l de gaz à 29 % de teneur soit plus de 110 g NH3 : h ou plus de 7 g par g de catal. et plus de 20 k par litre. J'ai indiqué moins par prudence. » Lettre scientifique très importante ! De forme chimique NH3, l'ammoniac est obtenu par combinaison chimique de deux gaz : l'Azote (N2 et l'hydrogène (H2). C'est en 1859 que la réaction de fabrication de l'ammoniac a été obtenue pour la première fois en laboratoire par le chimiste allemand Morren. Le passage du stade du laboratoire au stade de la fabrication industrielle à grande échelle ne fut obtenu que dans les premières années du XXe siècle. La fabrication de l'ammoniac soulève en effet deux séries de problèmes : Il faut d'abord libérer l'hydrogène et apporter l'azote pour obtenir un mélange gazeux ; Une fois ce mélange gazeux épuré et comprimé, il faut le transformer en ammoniac par une opération de synthèse. Le rendement pratique de l'opération de synthèse est fonction d'un certain nombre de données telles que la température, la pression et le débit gazeux. L'influence de ces divers facteurs a fait l'objet d'études systématiques qui ont précédé les réalisations industrielles. C'est le savant français Le Chatelier qui, en 1901, a montré que la réaction de synthèse de l'ammoniac s'effectuait grâce à une augmentation de la pression et un abaissement de la température. Les études théoriques de Le Chatelier furent reprises par l'Allemand Haber et la première réalisation industrielle de l'ammoniac fut entreprise dans l'usine allemande de la BASF peu avant 1914, la température adoptée étant de 550° et la pression de 200 kg au cm2. En 1917, en France, Georges Claude mit au point un procédé travaillant à la température de 550° sous une pression de 1 000 kg au cm2. À la même époque, en Italie, CASALE réalisait la synthèse de l'ammoniac à la température de 550° sous une pression de 700 à 800 kg au cm2. Dans un procédé plus récent (le procédé Fauser-Montecatin) la réaction s'effectue sous une pression de 325 kg au cm2. et à la température de 500°.
Lettre autographe signée
CLARY JulieLettre autographe signée, adressée à son neveu, François Clary. Florence, 5 janvier 1841 ; 1 page 1/2 in-8°. Elle le remercie des vux quil lui a envoyés. « Jai fait part à ton infortunée tante de Villeneuve, de ce que tu me dis pour elle, et crois que bien accablée par sa trop juste douleur, elle ma chargée de te dire quelle était sensible à la part que tu prenais à son malheur, et quil ny avait plus de bonheur pour elle, depuis la perte de son adorable fille que rien au monde ne peut remplacer. [ ] Nous sommes deux mères bien à plaindre depuis que le sort trop cruel nous a enlevé deux êtres que nous chérissions et qui méritaient si bien notre tendresse. »