Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
CARCO FrancisLettre autographe signée, adressée à Pierre Lagarde. Paris, le 8 juin 1933 ; 1 page in-4° avec en-tête à son adresse « 79 quai d’Orsay ». Réponse à une enquête de Comœdia. Faut-il remanier les oeuvres déjà parues ? « Il faudrait être bien sûr de soi pour ne pas tenter à chaque réédition d’un de ses livres, de l’améliorer. C’est ce que je fais pour tous mes romans. Jésus-la-Caille, l’Équipe, les Innocents ont donc été, non pas remaniés, mais mis au point avec le recul nécessaire lors d’une nouvelle édition et je suis bien décidé à remettre sur le métier chacun de me romans lorsque l’occasion m’en sera fournie. »
Lettre autographe signée
CARCO FrancisLettre autographe signée, adressée à Pierre Lagarde. [17 juin 1936] ; 1 page in-4° avec en-tête à son adresse « 79 quai d’Orsay ». « Il y a des éternités que je ne vous ai vu. Aussi cocktail à la maison, mercredi 24 juin, de 17 à 21 heures, en l’honneur des enfants d’Eliane qui arrivent, mariés, d’Égypte. » Au dessus de la signature figure un dessin aux crayons de couleurs représentant un coeur percé d’une flèche.
Carte autographe signée
CARCO Francis (François Carcopino-Tusoli, dit)Lettre autographe signée, adressée à Pierre Lagarde. Paris, 23 décembre 1938 ; 2 pages in-12 oblongues sur carte à en-tête à son adresse « 24 rue Barbet de Jouy ». À la veille de l’année 1939, Carco évoque ses projets « assez confus ». Il publiera « Verlaine, poète maudit. Ensuite une édition complète de La Bohème de mon coeur puis en mai ou juin : Bohême d’artiste (chez Albin Michel). Je prépare un Baudelaire ou l’exotique à Paris... c’est-à-dire le poète produit par plusieurs générations d’au delà de Suez... Un peu l’aboutissement en France de la Cie des Indes, le point de chute, de maturité d’une certaine civilisation... en un mot le classique et non pas le révolutionnaire. » Il évoque ensuite ses projets pour le cinéma et le théâtre.
Lettre autographe signée
CARCO Francis (François Carcopino-Tusoli, dit)Lettre autographe signée, adressée à [Binet-Valmer]. Nice, le 3 mai 1912 ; 3 pages 1/2 in-8°. « Pardonnez-moi et laissez-moi vous dire tout de suite quelle œuvre admirable est Le Plaisir. Vous pouvez avoir des jaloux avec un livre pareil. Ils ont raison, jamais ils n’écriront aussi solidement. J’aime dans le roman la solidité appuyée, la manière dont vous avez établi un ensemble de cette force. C’est franchement beau. Quel homme que ce Pierre ! et quelle femme que Catherine ! Et quel écrivain vous êtes, sobre, fécond, plus riche que jamais ! Au don de créer, s’ajoute chez vous celui de convaincre. La grâce et la maîtrise. Il y a dans votre livre, tout ce qui manque à notre génération. »
Poème autographe
CARCO FrancisPoème autographe, intitulé « Il pleut ». Sans date ; 1 page in-8° sur papier avec adresse imprimée : « 79 quai d’Orsay, VII » et présentant une ligne rayée.« Il pleut dans la rue noireOù, parfois, buttent aux pavésDes artilleurs, des cuirassiersDont les bottes font un tintamarreDu diable sur la chausséeOn voit la douce pluie tomberDans la clarté du numéro ou claqueEt quelque part, des volets claquentEt dans toutes les villes de garnisonÀ la même heure, Olga, SisonMêlent au chant du phonographeLeur buste et trop tendre chansonComme du fond d’une prison. »
6 lettres
CARCO Francis6 lettres autographes signées, adressées à Charles-Henry Hirsch :— Sans date ; 2 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de votre aimable recommandation auprès du Président de la Société des Gens de Lettres et du souci que vous avez bien voulu prendre d’envoyer à Henri Duvernois ma lettre apostillée par vous. Je vais envoyer à M. Lefevre mon petit bouquin. »— Nice, 25 janvier 1913 ; 4 pages in-4°. « Je vous écris, en plein carnaval et si je m’amuse et me repais d’impressions grotesques et singulières (les détails de la foule sont curieux), je n’oublie pas Jésus-la-Caille dont je viens d’achever un chapitre. Avant mars, le manuscrit sera prêt. […] Je crois que ce livre sera bon. En tout cas, je m’y donne entièrement, quitte à ne pas obtenir le prix Goncourt. […] Bientôt vous recevrez mes chansons aigres-douces. Je donnerai en outre à Sausot le volume de critiques sur la jeune poésie, et à Figuière en collaboration avec Derème une Anthologie des Poètes Fantaisistes. Mon année est bien remplie. »— Nice, 25 mars 1913 ; 3 pages in-8°. « Je vous remercie bien vivement de la longue citation que vous avez faite dans votre chronique du Mercure de mon article sur Les Femmes et la Poésie. N'ayant pas eu de vos nouvelles depuis longtemps, je craignais de vous avoir déçu avec mon petit livre de poèmes et j’en était fort malheureux car vous savez mon admiration pour votre œuvre et sous quelle haute estime je tiens votre jugement. »— Nice, 3 avril 1913 ; 4 pages in-8°. « Vous avez grandement raison et je vous remercie de la franchise avec laquelle vous m’avez donné votre avis, mais les Chansons ont été tirées à peu d’exemplaires et je n’attends pas qu’on me juge sur elles. […] Je travaille encore à Jésus-La-Caille. J’ai une joie profonde à le faire. Ah, quelle sérénité peut donner un premier long effort ! Je sens que j’écrirai maintenant tout ce que je dois écrire. »— « Dax, vendredi » [3 mars 1917] ; 2 pages in-8°. « J’ai de fâcheuses erreurs de mémoire. Le traitement que j’ai suivi ici ne m’a pas fait grand chose et j’ai peur de tirer la jambe en courant. Rien n’est plus ridicule. Ici, cher ami, j’ai travaillé. Mon roman avance. Je vous en parlerai et je crois que vous me féliciterez d’avoir abandonné mes jeunes gens en casquette pour d’autres qui se disent artistes. »— Paris, 28 mai 1918 ; 2 pages 1/2 in-8°. « Voulez-vous, cependant, si vous en trouvez l’occasion, m’aider à conquérir au Journal la sympathie de mes aînés et celle de M. Letellier ? J’ai en effet l’intention d’envoyer autre chose à Lucien Descaves qui a fait passer mon conte de dimanche. Je vous assure que je ne serai pas encombrant mais s’il m’était possible de donner une nouvelle, à peu près, par mois, j’en serais enchanté. »
Manuscrit autographe signé
CARCO FrancisManuscrit autographe signé. Manuscrit intitulé Petits airs. [Circa 1916] ; 28 pages in-8°, numérotées au crayon, il manque la page numérotée 3. Manuscrit de poèmes publiés chez Ronald Davis en 1920. Manuscrit complet de ce beau recueil de poèmes. Cette suite de poèmes, tendrement mélancoliques, composés en « décembre 1916 » (la date figure à la fin du manuscrit) a été publiée en 1920 chez Ronald Davis. Le manuscrit, soigneusement mis au net et préparé pour l’édition, a servi à la composition et porte des indications typographiques au crayon. Carco a préparé une page de titre (avec au dos des notes chiffrées en rapport avec le tirage sur grands papiers, et, à la fin, une « Table ».Le recueil comprend les poèmes suivants : Dédicace, Rentrée, fin de poème (paginé 4 en quatre quatrains), Les tilleuls les lilas d’Espagne, Compagnons, Villon, qu’on chercherait, Cette enfant, L’heure du poète, Personnages, Madrigal, Est-il mort, est il vivant? Nuits d’hiver, Filles mortes, Léa qui fut assassinée, Quelle voix ? [corrigé en Intermezzo], La musique des tziganes [corrigé en Intermezzo suite], Olga [corrigé en Intermezzo suite et fin], O coeur fait de tourment, La ronde, Laure, suivent trois poèmes sans titres et le dernier poème, quatrain sans titre, qui résume bien la tonalité du recueil : « Hélas ! ne reviendrez-vous pas, Comme dans un mauvais rêve... Filles mortes, tristes appas, Regrets, soupirs de mes poèmes.. ? »
Manuscrit autographe abondamment corrigé.
CARCO Francis (François Carcopino-Tusoli, dit)Manuscrit autographe abondamment corrigé. 6 pages in-8°. Manuscrit relatant un entretien avec le poète de Belleville, Henri Marx [1885-1954].« C’est tout en haut de Belleville, dans une de ces vastes bâtisses modernes qui abritent des centaines de foyers […] que j’ai rencontré le poète aveugle Henri Marx entre les murs étroits d’une chambre dont il a fait son univers. Le poète des Heures ferventes, le dramaturge de l’Enfant maître, d’Arial, d’un Homme en marche, le romancier de Ryls un amour hors la loi, et de Sous un visage d’homme est à présent aveugle mais ces heures ferventes qu’il chanta n’ont rien perdu pour lui de leur intense et fécond rayonnement. La cécité, dit-il, contrairement à ce que l’on pense, ne m’a guère apporté qu’une très pénible infirmité ».
Photographie dédicacée
CARCO FrancisPhotographie dédicacée. 140 X 90 mm. Beau portrait dédicacé : « À la Cinématographie française avec ma bien vive sympathie. Francis Carco. »
Manuscrit autographe signé
CARCO FrancisManuscrit autographe signé. 1948 ; 3 pages in-8° à l’encre bleue. Très bel éloge funèbre du peintre Luc-Albert Moreau. « Le scrupule, la résolution de mieux faire, l’humour, l’espièglerie — il y avait du Grogh dans son comportement - et la curiosité coupable des êtres et des sexes constituaient chez Luc-Albert Moreau de si nombreux complexes qu’on ne savait souvent lesquels l’emportaient sur les autres […]. Un souvenir de sa petite enfance l’emplissait encore de dégoût et d’horreur. Il en parlait comme d’un cauchemar qui l’hallucinait à dates fixes. Pour le punir d’une faute qui restait mystérieuse, on l’avait enfermé à la cave et dans l’obscurité qui, déjà, l’effrayait. Il s’était par mégarde heurté à un baquet où d’énormes anguilles qu’on avait mis à dégorger, s’agitaient convulsivement. Poussé par la curiosité, le jeune garçon avait plongé les mains dans le baquet […] il lui était resté du contact de ces corps frémissants un tel bouleversement qu’il ne savait plus si, la nuit, par certaines voies obscures, il n’était point tenté d’éprouver la même sensation [...]. J’en connaissais rue de Chartres, dans des sous-sols où l’on apercevait des filles qui, pareilles à des bêtes captives, tournaient sans arrêt dans leurs fosses en attendant que quelqu’un descendît. J’y avais conduit Luc-Albert Moreau à l’époque où il composait les admirables lithographies de L’Amour vénal. Rue de Chartres, rue de la Charbonnière, quantité d’autres femmes nous hélaient à travers les vitres de leurs réduits. Luc-Albert Moreau prenait des croquis. Nous nous rendions parfois à la “Petite Chaumière” où Monsieur Marie, le patron, avait donné des ordres à ses jeunes gens - comme il disait - pour qu’ils n’empêchassent pas l’artiste de travailler. Luc-Albert s’amusait beaucoup à la “Petite Chaumière”. Dans des brasseries à femmes qui existaient encore près de Barbès, aux Halles ou à Reuilly, il était accueilli comme un ami de la maison ». On joint la retranscription sur papier pelure vert.
Lettre autographe signée
CARAN D’ACHE (Emmanuel Poiré, dit)Lettre autographe signée, adressée à un réparateur de vase. « Paris, le 5 juin » ; 1 page in-8°. « Vous serez bien aimable de venir chercher la vase que vous avez vu au 11 av. d’Eylau et que vous avez consenti à réparer aux prix de 250 fr. Il faut bien le plâtrer à l’intérieur pour qu’il tienne. C’est sur la recommandation de Mme Humbert que je vous écris. »
Lettre autographe signée
CARAFA Michele Enrico, prince de ColobranoLettre autographe signée, adressée à M. Dufau. Paris, 19 août 1844 ; 2 pages 1/2 in-4°. En-tête « Gymnase Musical militaire ». Longue lettre musicale : « Voici la musique que j’ai vue et corrigée de mon mieux. M. Onslow, qui est parti samedi après la séance de l’Institut pour l’Auvergne, m’a chargé de vous témoigner tous ses regrets de ne pouvoir assister aujourd’hui à votre distribution des prix. » Il donne ensuite son avis, jugeant et commentant les compositions musicales présentées.
Pièce signée
CAPUS AlfredContrat signé. Rome, 15 avril 1901 ; 4 pages in-4°. Contrat signé entre Alfred Capus et A. R. Riccardi pour faire représenter en Italie sa pièce La Veine.
Pièce signée
CAPUS AlfredPièce signée. 22 avril 1901 ; 6 pages in-folio. Convention entre Alfred Capus et Charles Frohman, directeur du Empire Théatre New York, pour la représentation de la pièce La Veine, en Grande-Bretagne, en Irlande et dans les colonies anglaises (Canada excepté).
Pièce autographe, signée en tête
CAPOTE TrumanPièce autographe, signée en tête, intitulée « Katie The Elevator Girl ». 8 janvier 1936 ; 1 page 1/2 in-4°, écrite sur une feuille d'écolier. Trous d'archivage. Ce texte a été écrit par Truman Capote, à l'âge de 11 ans, pour un devoir d'école anglais. « It was a bright hot July morning, as a rather sagged [sic] faced old woman was walking into a very ? Bank. As she went into her locked room, she met Jake the janitor of the building of which they exchanged morning greetings. Then she said to herself doggone I forgot to pack up Herbert's red flannels (for this was her husbandd [sic]). I bet he will be as sore heck [sic]. » The story continues with a character called Sadie slipping on some soap across a marble floor towards the clerk's desk, at which point the story becomes ever more surreal, with Sadie heading to the top of the building, where she exchanges jokes with the freight elevator man, and tells a story about a fortune-telling incident. In fine condition, with mild overall toning. Although Capote's most enduring shorter work, Breakfast at Tiffany's, was published in 1958, he had begun writing fiction age twenty-two years earlier in 1936 at the age of 11. As he recalled, I began writing really sort of seriously when I was about 11. I say seriously in the sense that like other kids go home and practice the violin or the piano or whatever, I used to go home from school every day, and I would write for about three hours. I was obsessed by it. Here is one of those earliest works by Capote, written in his own hand for an assignment when he was a student at The Trinity School in New York City. A wonderful example of a budding literary style and humor which he would perfect over the next forty-eight years.