Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BONHEUR Rosa (Marie-Rosalie Bonheur, dite)Lettre autographe, adressée à M. Sapin. 24 novembre 1772 (sic ! pour 1872) ; 4 pages in-12, enveloppe jointe.C’est par espièglerie que Rosa Bonheur date sa lettre de l’année 1772. « Je m’empresse de faire réponse à votre tendre missive. Je remarque que cela se trouve bien à propos que vous ayez l’idée aimable de me rendre ma rapière à Paul car je commençais à en bavarder avec mon ami Bourdin avant hier je suis et j’avais comme des soupçons sur votre manière d’être ma rapierre à part l’inquiétude ou vous aimez à jeter ces pauvres daimoiselles de By si gracieuses pour panser vos blessures si jamais vous en avez besoin, n’oubliez pas la table des cuisiniers ceci en passant ; c’est égal Sapin coquet et cruel de reprocher à vous même de ne pas être venu nous embrasser que l’on voit que vous en souffrez inévitablement beaucoup plus que moi, car nous ne vous en avons pas fait un seul reproche, et c’est votre conscience seule qui vous tourmente. […] Je vois à votre lettre que vous etes plus curieux que ne le fut notre première. amie à tout deux créatures féconde en curiosité et nous plonga dans l’abîme de la nuit des temps et perdit à tout jamais le genre humain. Oui Sapin, vous me demandez ou j’ai été au bord de la mer cet été, mais venez, hé ! »
Ensemble de 3 lettres autographes signées
BONHEUR RaymondEnsemble de 3 lettres autographes signées [adressées à Jean Cras].1913-1922 ; 10 pages in-12, quelques fentes aux plis.Intéressante correspondance dont la belle lettre sur Polyphème d’Albert Samain à partir de laquelle Jean Cras va créer son opéra Polyphème, représenté à l’Opéra Comique le 22 décembre 1922.— Magny-les-Hameaux, 3 avril 1913 : « Je pense que Roussel vous a déjà envoyé mes regrets de n’avoir pu répondre à votre lettre aussi rapidement que je l’aurais souhaité. J’ai en effet réussi seulement hier à rencontrer Madame Samain que j’avais manquée à un précédent voyage et de mon entretien au Mercure avec Vallette, voici brièvement les conclusions. Du moment qu’ainsi qu’il nous semble ressortir des termes mêmes de votre lettre vous me prétendez passé un droit exclusif sur Polyphème d’Albert Samain les héritiers vous accorderont très volontiers l’autorisation que vous demandez. Un seul point reste délicat et délicat pour moi précisément puisque je me trouve personnellement en cause. Peut-être ignorez vous que j’ai composé du vivant de Samain la musique de scène de Polyphème et que cette collaboration me confère le droit exclusif sur le texte des choeurs : je m’empresse d’ajouter que je suis tout prêt pourvu que les règlements de la Sté des Auteurs comme je le pense me le permettent à me départir celle en votre faveur d’une rigueur excessive puisqu’elle ne tendra à rien mais qu’à mutiler le poème de Samain. Toutefois afin de sauver au moins les apparences et de ménager de justes susceptibilités, car nous avons jusqu’ici refusé toute autorisation pour les choeurs, je vous demanderais s’il ne vous serait pas possible de les traiter de telle façon qu’ils se trouvent en quelque sorte pris dans la trame même du drame et si étroitement liés à l’action qu’ils ne puissent en aucun cas en être détachés. […] Il me restera à vous souhaiter d’écrire une partition belle et durable : Je sais que je suis personnellement très heureux de vous voir entreprendre une telle tâche ».— Magny-les-Hameaux, 18 juillet 1913 : « Je sais trop ce que sont les exécutions improvisées pour m’en occuper excepté au cas même où on ferait semblant d’utiliser ma partition, ce dont je doute n’en ayant pas été informé. Ainsi donc quoi que vous entendiez faire sous mon nom, ne m’en rendez pas responsable. Croyez que mon seul regret de tout cela, sera d’avoir manqué l’occasion de vous connaître qui je l’espère ne tardera pas trop longtemps à se représenter ». Il écrit en post scriptum : « Je souhaite que l’interprétation à la Comédie française ne vous cause pas trop de désillusions sauf la petite Galatée. C’est tellement à coté ! »— Magny-les-Hameaux, 29 octobre 1922 : « J’ai regretté que l’heure tardive où s’est terminée la représentation ne m’ait pas permis soumis que je suis à un inexorable horaire, à aller vous dire tout le bien que je pense de votre oeuvre et vous féliciter du chaleureux accueil qu’elle avait reçu. J’y ai, pour ma part retrouvé, avec amour cette impression que j’avais eue jadis, quand vous me fîtes le plaisir de me le faire connaître, d’une large et noble fresque symphonique, de haute inspiration et d’une ampleur et d’une éloquence en ce temps peu commune. Vous savez combien il est difficile de traduire en quelques lignes les nuances de sa pensée et je m’en excuse auprès de vous ; trouvez des noms ici, cher Monsieur avec tous mes voeux pour que votre succès s’affirme encore, l’expression de mes meilleurs sympathies. »
Lettre autographe signée
BONFILS RobertLettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. Paris, 7 mars 1959 ; 1 page in-8°. « Depuis hier, j’ai le Courrier Graphique qui s’ouvre sur mon nom et votre élogieux texte. Je vous suis reconnaissant de consacrer huit pages à mon œuvre d’illustrateur avec tant d’indulgence, excepté cependant, pour ma Clara d’Ellébeuse […] qui a pourtant des fidèles ! Mais il est impossible de tout montrer et de tout dire en quelques pages et vous l’avez fait avec beaucoup d’esprit, de talent et de sympathie, comme... toujours. »
Lettre autographe signée
BONFILS RobertLettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. Paris, le 11 mai 1936 ; 1 page in-4°. « Après essais infructueux — le temps est trop court — je préfère donner pour votre publication une planche que j’aime, tirée à quelques exemplaires mais dont le cuivre serait pour ce tirage, coupé de quelques millimètres. On ajouterait dans le catalogue : un tirage avec le cuivre coupé sur 2 côtés a été fait à 100 exemplaires. Si vous pouvez me donner un rendez-vous chez vous ou chez moi. » Belle lettre.
Lettre autographe signée
BONFILS RobertLettre autographe signée, adressée à Georges Moreau, directeur de La Revue Universelle. Paris, 6 mars ; 1/2 page in-8°. En-tête imprimé de la revue mensuelle Les Arts Français. « Ci-joint la réponse de Laforge (bien tardive !) pleine de mauvaise humeur. Je vous remercie pour vos éloges à propos des croquis de Sylvie. »
Lettre autographe signée
BONFILS RobertBONFILS Robert [Paris, 1886 - id., 1972], peintre français.Lettre autographe signée, adressée à Jean René Thomé. Paris, 7 mars 1959 ; 1 page in-8°. « Depuis hier, j’ai le Courrier Graphique qui s’ouvre sur mon nom et votre élogieux texte. Je vous suis reconnaissant de consacrer huit pages à mon œuvre d’illustrateur avec tant d’indulgence, excepté cependant, pour ma Clara d’Ellébeuse […] qui a pourtant des fidèles ! Mais il est impossible de tout montrer et de tout dire en quelques pages et vous l’avez fait avec beaucoup d’esprit, de talent et de sympathie, comme... toujours. »
Pièce autographe signée
BONFANTI Antoine-Louis-Ignace, baronPièce autographe signée. Milan, 2 avril 1809 ; 1 page in-8° oblongue. « Jai reçu la somme de 333 f. pour indemnité extraordinaire qui mest allouée pour le mois de mars passé 1809. »
Manuscrit autographe intitulé « Paul Dukas ou l’apprenti sorcier »
BONDEVILLE EmmanuelManuscrit autographe intitulé « Paul Dukas ou l’apprenti sorcier ». [Circa 1950] ; 21 pages in-4°. « Bien que les artistes n’aient pas toujours une semblable préférence, quand dans l’esprit du public le nom de l’un d’entre eux est aussitôt lié au titre de l’une de ses oeuvres, c’est une consécration définitive »...On joint le tapuscrit correspondant, avec quelques corrections autographes, de ce texte qui semble inédit. Intéressante biographie artistique de Paul Dukas.
Manuscrit autographe intitulé « Les Grands Musiciens à travers leur correspondance : II. Beethoven ».
BONDEVILLE EmmanuelManuscrit autographe intitulé « Les Grands Musiciens à travers leur correspondance : II. Beethoven ». 12 pages in-4°. « Beethoven n’aimait guère écrire des lettres. Il le déclare à maintes reprises : “ Ecrire, tu le sais, dit-il à son ami de jeunesse Wegeler n’a jamais été mon affaire ; les meilleurs amis, eux-mêmes, n’ont reçu de moi aucune lettre pendant des années. […] Son caractère irritable n’est pas né d’une légende. Lui-même nous le peint. À un simple copiste, il termine ses indications par cet aveu : “ Je n’ai pas passé moins que toute la matinée d’aujourd’hui et tout l’après-midi d’avant hier à la correction des deux morceaux et je suis tout enroué d’avoir juré et trépigné.” […] Franchise brutale, irritabilité aussi violente s’expliquent par un état de santé qui ne fut pas longtemps satisfaisant. Si, à 30 ans, il peut s’écrier : “ Ma force corporelle augmente depuis quelque temps plus que jamais, et avec elle les forces de mon esprit”, le plaintes sur son état rempliront bien des lettres. Les soucis de toutes sortes l’accablent. À 23 ans son père meurt. Il devient chef de famille pour ses deux frères cadets et doit éteindre des dettes restées impayées. […] Sa course ardente, il la poursuit malgré les entraves. “C’est ma seule raison de vivre ; pour moi, il n’y a pas de plus grand plaisir que d’exercer et de produire mon art”. »On joint le tapuscrit correspondant, avec quelques corrections autographes, ainsi que des notes de lecture. Ce texte semble inédit. Intéressante étude sur la correspondance de Beethoven.
Manuscrit autographe
BONDEVILLE EmmanuelManuscrit autographe « Massenet ». 3 pages in-4°. Emmanuel Bondeville a préparé ce document pour une émission radiophonique sur Jules Massenet. « L’un des traits essentiels de Massenet a été la haute valeur de son enseignement. Pendant 18 ans, il fut professeur de composition musicale au Conservatoire de Paris. Il succédait à Bazin, tenant d’un conformisme somnolent et, pour bien marquer l’attrait que suscitait cette nomination, il ne faut pas oublier qu’après les créations de Marie-Magdeleine, d’Eve du Roi de Lahore, Massenet était considéré comme un innovateur, un chef d’école. »
Lettre signée Pauline avec compliments autographes
BONAPARTE Pauline (Marie Paulette dite)Lettre signée Pauline avec compliments autographes, adressée à Madame Michelot. 11 juin [1814] ; 3 pages in-8°, adresse avec contreseing autographe « Psse Pauline ». « Je vous envoye la note des parfumeurs, il faut les envoyer à l'adresse que j'ai donnée à M. Michelot [ ] ici on ne trouve rien [ ] Je vais partir bientôt pour aller prendre les eaux, je suis bien souffrante [ ] ma chère Madame Michelot j'attends avec bien de l'impatience la grosse malle qui me sera bien utile, occupez-vous aussi de tout ce que Michelot doit envoyer à l'île d'Elbe, il y a mille choses que vous saurez mieux que lui, de tout ce qui peut m'être utile. Embrassez bien vos petits enfants surtout Nenny ».
Ensemble de 26 lettres autographes signées
BONAPARTE MarieCorrespondance de 26 lettres autographes signées, adressées à son ami et collaborateur Sello Frenkel. Cette correspondance sétale de 1931 à 1959. Une grande partie de la correspondance tourne autour de 1933 et 1934. Une lettre fait notamment allusion à Freud et à la psychanalyse des Histoires extraordinaires dE.A. Poe. Cette correspondance a été partiellement tachée par les intempéries. Mais ces défauts nenlèvent rien à son intérêt. Par exemple cette très belle lettre du 30 août 1933 ou la princesse écrit : « Sur la route des Lys de mer, je vous envoie ce quil ma jusquà présent été possible de corriger du travail de Lehar. Il y a plusieurs, même assez ! dinexactitudes, voire quelques gros contresens. Je les ai corrigés. [ ] Il faudrait de plus vérifier si Lehar a indiqué, au début, de qui sont les traductions de Poe, poèmes ou contes, quil cite ; il est capable, dans sa hâte, de lavoir oublié. [ ] De plus dans les citations elles-mêmes, il y a des fois des contresens. Il est impossible de les laisser. [ ] Jai écrit Kronos en plusieurs endroits au lieu de Chronos. Cela peut donc se refaire aussi en allemand ? [ ] Quand il est question de la statue du commandeur de Don Juan dans le texte, alors il me semble quon dit en allemand Komtor ? Vérifier dans un exemplaire de lopéra Don Juan de Mozart. » Le 21 octobre 1934, elle lui écrit : « Jai trouvé Freud et sa famille en très bonne santé et ai fait à Vienne un séjour très intéressant. » Un manuscrit autographe sur les forêts de Paris figure au milieu de cette correspondance. On joint deux plaquettes avec envoi au même de Marie Bonaparte.
Lettre signée
BONAPARTE LucienLettre signée « L. Bonaparte ». Sans date ; 1 page in-8° oblongue. « Je suis bien sensible aux marques d’affection que vous me témoignez. J’aurai un véritable plaisir à vous revoir. Je suis chez moi tous les jours depuis midi jusqu’à deux heures. J’ai l’honneur de vous saluer. L. Bonaparte ».
Lettre signée
BONAPARTE LucienLettre signée pour ampliation. Paris 24 floréal an VIII [14 mai 1800] ; 1 page in-folio. En-tête imprimé « Bonaparte, premier Consul ».Copie conforme d’un arrêté du Premier Consul « Le citoyen Nicolas Humbert, notaire à Bourg est nommé membre du Conseil de Préfecture en remplacement du Cen Riboud qui n’a pas accepté. Le citoyen Chevrier Cortelle est nommé maire de la commune de Bourg en remplacement du Cen Loubat Bohan, démissionnaire ».
Lettre signée « Louis », adressée à sa mère Laetitia Bonaparte
BONAPARTE Louis, comte de Saint-LeuLettre signée « Louis », adressée à sa mère Laetitia Bonaparte. Florence ce 28 janvier 1836 ; 1 page in-4°. « Ma chère Maman, Comme je l'avais prévu Caroline avait reçu de vos nouvelles et m'en a données. J'ai vu Jérôme qui est très gras et très bien portant. Charlotte aussi n'est pas mal, je n'ai pas pu encore voir Julie malgré ma bonne volonté, mais j'espère que la fin de l'hiver améliorera l'état de mes jambes. Cependant nous sommes encore ici au milieu de l'hiver ; le vent est au nord et très vif, mais je me ménage tant que je puis & je ne sors pas. J'a reçu vos deux lettres du 21 & du 26 à la fois ; je vous remercie doublement, ma chère Maman, de ne m'avoir pas oublié comme je le craignais. Je ne voudrais cependant pas que vous vous fatiguassiez en écrivant à tous à la fois ; il suffirait que vous écrivissiez à l'un de nous. Adieu ma chère Maman, je vous embrasse de tout mon coeur ; je vous prie de faire mes amitiés à mon Oncle et suis pour la vie Votre très affectionné et très dévoué fils. Louis »