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Pièce autographe. Longwood [vers 1817-1818 ?]
BERTRAND Henri-Gatien, comtePièce autographe. Longwood [vers 1817-1818 ?] ; 1 page et demie in-folio (découpure à un coin) ; portrait gravé joint. Note remise à quelqu'un qui quitte Sainte-Hélène, le chargeant de commissions et démarches à Londres auprès de certaines personnes : Lady JERNINGHAM (« a-t-elle reçu la lettre que le gal lui a écrit en quittant l'Angleterre. S'il écrit rarement cela tient aux circonstances. L'envoi d'une bonne très important »), Lady BATHURST, Lady HOLLAND, Mme SKELTON, Lord RUSSELL, Capitaine HAMILTON, Mme DILLON, Mme de LIEDEKERKE, « nièce de la Csse Bertrand ». Liste d'« Emplettes pour la Csse Bertrand » (chapeau de paille, dentelles) et pour les enfants (souliers pour Napoléon, Hortense et Henri, bonnets et « frocks » pour Arthur).
Notes autographes
BERTRAND Henri-Gatien, comteNotes autographes. « Des relations avec le gouverneur de Sainte-Hélène ». 4 pages in-folio. Très intéressant manuscrit sur les rapports avec Hudson Lowe, que l'Empereur a toujours considéré comme un geôlier. Bertrand ayant lui-même envoyé un cartel au gouverneur, c'est Napoléon qui assurait l'échange de correspondance avec « son bourreau ». Ces rapports sont examinés dans les phases successives : jusqu'aux départs de Las Cases, Gourgaud, Montholon puis jusqu'à la mort de l'Empereur. Il est question aussi des placements financiers de Bertrand en Angleterre et enfin sur la bonne harmonie qui régnait à Sainte-Hélène dans l'entourage de Napoléon.
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteBrouillon de lettre autographe, adressée à sa fille Hortense. Châteauroux, 13 juillet [1841] ; 2 pages in-8° avec lignes rayées à l'encre. Sur les accusations portées contre lui lors du décès de Napoléon. Nous citerons les passages non raturés : « Fourcade m'a écrit dans le même sens que toi relativement au libellé, et j'avoue que mon instinct me pousse au silence. Comme je suis pas mort encore, j'aurai quelqu'occasion de repousser l'injure de ta mère. Quant à moi, cela est si bête, si inconcevable que cela passe tout ce que j'ai puis dire, c'est comme si on imprimait que ma fille Hortense dans une conversation avec l'Emp. a nié l'existence de Dieu. Jamais, de ma vie, je n'ai entendu l'Emp. disserter ni sur l'existence de Dieu, ni sur la divinité de J.C. Je ne sais ce cela veut dire, et n'y comprend rien. L'envie a tourné la tête à ce pauvre Montholon. Que Dieu lui pardonne ! Au reste comme ma réponse était faite sans votre avis, et quelques corrections de style, je te l'enverrai, et elle pourra au besoin servir de thème à ce que dans l'occasion tu pourrais dire, sans affectation ».
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée (double de sa lettre) adressée au Président du Conseil des Ministres. « En rade de Cherbourg, à bord de la Belle Poule , le 7 décembre 1840 » ; 3 pages in 4°. « La lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le cinq de ce mois, laquelle accompagnait l'ampliation d'une ordonnance du Roi qui m'élevait à la dignité de Pair de France, m'a été remise hier soir par le général Meslin L'honorable mission à laquelle S.M. a daigné m'associer, a comblé tous mes voeux et terminé ma carrière politique Heureux de l'accomplissement des dernières volontés de l'Empereur, fort reconnaissant des témoignages d'estime dont le Roi, à cette occasion, m'a honoré; comblé pendant cinq mois d'attentions et de prévenances par un jeune prince, animé des plus nobles sentiments, et doué d'une droiture d'esprit et de coeur qui lui concilieront tous ceux qui auront occasion de le connaître; certes, il ne pourrait être dans mes intentions de faire quoique que ce soit qui puisse être pénible à S.M. et j'ose espérer qu'elle en sera aisément persuadée » On sait que le 15 octobre 1840, le cercueil de Napoléon fut hissé à bord de la Belle Poule qui revint à Cherbourg le 30 novembre. Le 15 décembre 1840, le cercueil retrouve la capitale de la France. (Provenance : Archives du Général Bertrand).
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. Longwood, 19 juin 1816 ; 1 page in-4°, en français. « Monsieur le Gouverneur, Ayant instruit l'Empereur que vous désirez lui présenter l'amiral Sir Putney Malcolm commandant la station et divers officiers d'Etat Major de terre ou de mer, j'ai l'honneur de vous prévenir qu'il vous recevra demain entre 2 et 4 heures de l'après midi. J'ai instruit également M. L'amiral. J'ai l'honneur d'être Monsieur le gouverneur Votre très humble et très obéissant serviteur Le Cte Bertrand. »
Ensemble de 4 lettres ou brouillons de lettres envoyées à sa fille Hortense ou à son gendre Amédée Thayer.
BERTRAND Henri-Gatien, comteEnsemble de 4 lettres ou brouillons de lettres envoyées à sa fille Hortense ou à son gendre Amédée Thayer. Nouvelles familiales et mises aux point sur les sentiments religieux de l'Empereur à la suite d'accusations dirigées contre lui et son épouse. Lettre autographe signée « B », adressée à sa fille Hortense. Châteauroux, 28 mai 1841 ; 4 pages in-8°, petits manques de papier avec pertes de quelques mots. Lettre sur les accusations portées contre lui lors du décès de Napoléon Ier. « L'opinion du monde est souvent erronée. Tant de gens jugent légèrement, et parlent de même. Tu n'as pas très bien entendu ce que je t'ai dit. Des explications à cet égard seraient ici déplacées. Le monde est persuadé, dit-on, que j'ai empêché l'Empereur de communier. Mais c'est affirmer des choses ; d'abord que l'Empereur n'a pas communié, ce dont j'ai point à me mêler, et ensuite que je l'ai empêché de le faire ; ce qui est très faux, et de plus absurde, et ne sera cru d'aucune personne sensée qui y aura réfléchi. Ce que j'ai dit à ta belle mère, comme à toi-même, repose sur cette idée de charité chrétienne que tout homme d'une piété sincere est bien vu de notre souverain maître ; opinion conforme à la justice, à la bonté, à la miséricorde divine - à ces simples et belles paroles de l'écritoire : Pax hominibus bonae volontatis Paix aux hommes de bonne volonté, c.a.d. d'intention droite. Ce que j'ai dit à ta belle mère, avait pour but d'excuser auprès d'elle la conduite de son fils (conversation d'Amédée) qui lui causait une peine, vive, et peut-être ce que j'ai dit, a-t-il contribué à la ramener à des idées plus justes. [ ] Il sied peu de parler de ses sentiments religieux. Je m'en abstiens en général, les miens sont sincères, conformes au véritable esprit du christianisme. [ ] Je te renverrai la lettre de Marchand, elle est d'un homme droit. Il y a deux petites erreurs. Je les rectifierai en répondant au libellé. Il y avait le dimanche matin, vers 9 heures, messe de l'Empereur à laquelle j'assistais ordinairement et à midi, messe chez le Gd Mal pour ta mère, pour vous, et les autres personnes de Longwood, qui voulaient y venir. Cela était tout simple. Il y avait 2 prêtres. Chacun disait la messe à des heures différentes, comme cela est partout et fort convenable. C'est ainsi que dans la biographie, des faits simples sont présentés avec des insinuations perfides. C'est bien là l'homme. Le Dr Antommarchi dit que le 29 mars, ta mère visita l'Empereur. Il n'en est plus question dans les 36 derniers jours de sa maladie. Ce n'est que le 27, quand l'Empr. fut sans connaissance à ce que je crois, que ta mère, ses enfants, et toute la maison de l'Empr. se réunissent auprès de son lit de mort. L'excuse que l'Empr. me priait de donner à ta mère, et dont parle Marchand, est exacte ; avec une figure défaite, et une longue barbe, il lui était peu agréable de se présenter à ma femme. Toi, surtout, tu dois comprendre cela. Je ne sais s'il ne se souvient pas d'attendre le 3eme libellé pour répondre à tous à la fois, n'être pas obligé de reprendre la plume, et ne pas fatiguer le public d'explications personnelles, ce qui est désagréable, et me répugne beaucoup. Il faut peut être mieux laisser ces misérables vider leur sac de calomnies. Ils m'ont fait beau jeu ; et les méchants se décident sans doute. Sans doute il reste toujours quelque chose de la calomnie. cela est inévitable. Il faut en prendre son parti. L'essentiel est de marcher droit, et d'avoir le cur pur. Je vous embrasse. B. » Lettre autographe signée « B », adressée à sa fille Hortense. [Châteauroux, 17 juin 1841] ; 2 pages in-8°, un grand passage rayé, petit trou de vers. « Je reçois la lettre d'Amédée qui m'annonce m'envoyer par la poste du jour un livre que je n'ai pas reçu et qui peut-être m'arrivera demain. Il me parle d'un libelliste de bonne foi, me dit-il. C'est un fanatique et un sot. Qu'Arthur ne s'inquiète point. Je saurai bien dire ce qui conviendra. # Ce M. doit avoir un nom comme Beauterne. Il m'écrivit l'an dernier une sotte lettre, en me disant qu'il était autour d'un tel livre. Je le fis venir. Il y avait une gravure de Napoléon mourant avec de sots alentours. Il ne faut pas de relations avec de telles gens ! Un homme qui enfonce un poignard de bonne foi, qui rectifiera ce qui est faux. Ces rectifications ne m'importent guère. Quand on est en évidence, on est exposé aux libellés. J'enverrais les nouvelles étiquettes que demande Amédée. Je lui fais mille amitiés et vous embrasse de cur. [ ] Je pars pour les eaux et te quitte en vous embrassant tous. B. J'ai reçu une lettre de Heuzé qui me demanda d'envoyer les papiers de son fils. Mais déjà le tout vous était expédié. Ne te fatigue point à porter des marbres, Amédée le fera. à 8 heures. J'arrive de La Leuf où j'ai passé une journée fort agréable. Dans cette saison la campagne est belle. J'irai m'y établir lundi 4 jours et de là j'irai en passer 3 ou 4 aux eaux pour les fondailles » Lettre autographe signée « B », adressée à son gendre, Amédée Thayer. La Leuf (Château de La Leuf sur la commune de Saint-Maur près de Châteauroux), 11 juillet 1841 ; 2 pages in-8°, avec adresse et cachets postaux. Les lignes de la première page sont rayées : elles concernent une lettre de voiture, le « départ du cher petit pour Forges les eaux [ ]. Hortense confirme les bonnes nouvelles qu'[elle] m'avait données de votre fracture. A la fin du mois vous devriez être à peu près guéri. [ ] Je vais aujourd'hui à Lagny d'ou je ne reviendrai qu'après demain. [ ] Je reçois à l'instant, Mon cher Amédée, les livres d'O'Méara, biographie Montholon, lettre manuscrite du Gal M. et de M. B. mais j'aurais besoin d'une copie exacte de la lettre de Mon [Montholon], adressée ou insérée dans un journal par laquelle il annonce avoir lu avec intérêt son livre, et l'avoir trouvé conforme aux croyances religieuses de Napoléon. Mille remerciements de l'envoi. » Lettre autographe signée « B », adressée à sa fille Hortense. Châteauroux, 10 février 1842 ; 1 page 1/2 in-8°, avec adresse et cachets postaux. « J'ai reçu hier, chère Hortense, une lettre de la Maréchale de Lobau qui me fait part du mariage de sa fille. Elle veut bien se rappeler que j'ai rapporté du Brésil, une fleur pour Alphonsine. C'est si peu de chose que je suis presque honteux d'offrir une telle bagatelle, mais elle est un souvenir de l'amitié qui me liait au Maréchal. Fais moi le plaisir de lui envoyer cette fleur avec ma lettre. Arthur va se reposer des veilles du carnaval. Il a souffert ces derniers jours de quelques choses ou fronques. Mardi il y avait un bal déguisé chez le Gal Rigny. Arthur s'était fait un joli costume. Je ne suis point sorti le soir, ni ai diné en compagnie de tout l'hiver. Mais le matin, je sors, et ma santé est fort bonne. Voilà plusieurs jours de suite dont la température est presque celle de printemps. Puisse ta santé, et celle du cher petit que j'embrasse, en ressentir de bons effets. Mes tendres amitiés à Amédée. Le Gal Drouot, toujours bon, toujours le même ne t'oublie point dans une lettre qu'il m'a écrite aujourd'hui. # Le courrier de ce jour, m'apporte 2 volumes que m'envoye Amédée, et dont je le remercie. Il parait que Beauterne a encore ajouté quelques autres mensonges à ses premiers. Il y a parmi les hommes de bien vile canaille. »
Imprimé avec envoi autographe signé
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé avec envoi autographe signé, adressé à Marie-Denis Larabit. [Imprimé du 30 mars 1840] ; 8 pages in-4° « Au capitaine du génie Larabit : En souvenir de notre séjour à l'isle d'Elbe, et des travaux qu'il fit exécuter à l'isle de la Pianola. Bertrand. » Imprimé : « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand relativement aux armes de Napoléon. »
Notes et minutes de lettres autographes de la main du Général BERTRAND.
BERTRAND Henri-Gatien, comteLES ARMES DE L'EMPEREUR. Notes et minutes de lettres autographes de la main du Général Bertrand [entre 1836 et 1840]; 18 pages formats divers. Brouillons de correspondance avec le roi, avec Gourgaud et surtout avec Joseph Bonaparte, comte de Survilliers, sur la remise par Bertrand des armes et objets personnels de l'Empereur destinés au duc de Reichstadt. Après la mort de celui ci, il ne voit aucun inconvénient à ce que certains objets qui lui étaient destinés soient remis à Madame « Qui par son noble caractère comme par sa qualité de mère du héros [ ] n'a jamais perdu de vue la gloire de son fils ». Suit un inventaire des effets confiés par Bertrand au comte de Turenne: Aux armes proprement dites, s'ajoutent « un chapeau à la Henri IV et une toque, les dentelles de l'Empereur, 2 tapis turcs, 2 manteaux de velours cramoisi brodé, une veste et une culotte ». Quand aux armes, dont il s'estime juste propriétaire, elles seront remises non au gouverneur des Invalides mais à la Nation. * * * *Notes de diverses lettres relatives aux objets que les exécuteurs testamentaires de l'Empereur devaient remettre à son fils. * Inventaire des objets de l'Empereur. Avec des extraits de son testament. « 1 sabre de Sobieski, 1 grand collier de la Légion d'Honneur, 1 Glaive de consul, 1 épée en vermeil, 1 épée en fer, 1 collier de la Toison d'Or, les dentelles de l'Empereur » etc. * Lettre au Comte de Survilliers: Paris, le 4 mai 1840. « Mr le comte, Après la présentation du projet de loi relatif à la translation des restes mortels de l'Empereur, le Roi m'a fait l'honneur de me recevoir. J'ai remercié S.M. d'avoir accompli les derniers voeux du grand Napoléon et lui ai dit que mon intention était de remettre aux invalides les armes de l'Empereur au nom de sa parenté et au mien. Le Roi m'a répondu que de ma part cette offre lui semblait naturelle, mais que ses ministres ni lui même ne pouvaient pas consentir à ce que les armes fussent remises aux invalides au nom de la famille de l'Empereur. Malgré mes instances les plus vives, le Roi a persisté » Lettre autographe signée au Général Gourgaud : Paris, le 12 mai 1840. « Je rentre à 3 heures, et je trouve vos deux lettres de ce jour 12 mai. Il ne sera pas possible de remettre les armes de l'Empereur Vendredi, parce que ces armes ne sont pas à Paris » L'histoire ne présente aucun capitaine qui ait combiné autant de places de campagne, ni gagné autant de grandes batailles. Napoléon le savait bien. Brochure imprimée de 8 pages imprimées du 30 Mars 1840 relative aux Armes de Napoléon par le Général Bertrand. (Archives du Général Bertrand)
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à « un ancien collègue». Châteauroux, 10 janvier 1842 ; 1 page in-4°. « Si un sentiment fort naturel m'a porté à envoyer une pierre du tombeau de l'exil aux ministres qui ont contribué à nous rendre les restes mortels de notre grand capitaine, il m'était bien doux aussi, veuillez le croire, de profiter de cette circonstance pour donner un,e marque de souvenir à un homme de mérite dont l'estime a toujours eu pour moi beaucoup de prix. »
Ensemble de 9 lettres autographes signées, 7 adressées à son fils Arthur et 2 à son frère
BERTRAND Henri-Gatien, comteEnsemble de 9 lettres autographes signées, 7 adressées à son fils Arthur et 2 à son frère. 1837-1842 ; 9 pages in-4° ou in-8°, 7 avec adresses. 25 août 1837, il annonce l'envoi de dix gourdes... Châteauroux 27 mai 1841, longue lettre d'affaires sur le prix du livre que son fils compte publier. « M. J. Janin, m'avait dit qu'avant de fixer le prix à 1500 f le prix dont on avait d'abord parlé pour 1500 exemplaires, il fallait voir le nombre de feuilles d'impression ; que tu devrais venir chez lui débattre tes intérêts avec M. Plon, que l'imprimeur te donnerait six mois pour payer »... Paris 16 mai 1842 : « Mes cartes sont toutes finies et j'espère que demain les corrections du second volume seront à l'oeuvre »... Châteauroux 8 août 1842 : « Nap. est allé à Bourges [ ] pour entendre M. Crémieux et Michel qui plaident aujourd'huy »... 18 septembre 1842 : « Mon fils Arthur m'a fait une vive peine en se refusant à m'accompagner dans mon voyage. Puisse sa conduite, pendant que je serai éloigné, ne pas augmenter mes chagrins »... Il résume les dispositions qu'il a prises pour la fourniture du bois, le paiement des gages, etc. Saint-Pierre 9 décembre 1842 : à peine arrivé aux Salines, « il m'a fallu en repartir pour venir auprès de Nap; qui vient d'essuyer une fièvre bien dangereuse. Je suis depuis dix jours auprès de lui » ; il est en pleine convalescence et Bertrand assiste à ses repas afin de modérer son appétit Châteauroux 17 décembre,il transmet à son fils la part de son frère un bouquet pour Mme de Saint-Cyran, « la belle cousine » 2 lettres autographes signées à son frère à propos d'Arthur.
Notes autographes
BERTRAND Henri-Gatien, comteNotes autographes de Bertrand sur le Brésil lorsque la Belle Poule fit escale à Bahia du 26 août au 14 septembre. Les habitants réservèrent au prince de Joinville et à ses compagnons un accueil très chaleureux. Bertrand s'intéressa beaucoup à ce pays et rédigea: 1. Une notice sur le Brésil (20 pages). 2. Une note sur Bahia (2 pages). 3. Des notes sur les habitants et les exploitations du pays (13 pages). 4. Plusieurs notes (avec dessins) sur les sucreries et sur la fabrication du sucre (13 pages). 5 Quelques notes de mots portugais usuels sur les feuilles détachées d'un carnet. (Archives du Général Bertrand)
Minute entièrement autographe de sa lettre adressée au Roi
BERTRAND Henri-Gatien, comteMinute entièrement autographe de sa lettre adressée au Roi. Paris, 4 mai [1840] ; 1 page in-folio (32 x 20,5 cm). Supplique adressée au Roi, au nom de Bertrand, Montholon, et Marchand, exécuteurs testamentaires de l'Empereur, pour que les derniers honneurs soient rendus aux restes mortels de Napoléon : Paris 4 mai : « Les exécuteurs testamentaires soussignés du gendre de l'Empereur d'Autriche ont l'honneur d'exposer à V.M. qu'il leur était prescrit de demander au Roi d'Angleterre la faculté de rapporter en France les cendres déposés sur la terre de l'exil. L'accomplissement de ce vu dépend de V.M. son cur français, ne verrait pas sans peine que celui qui ceignit nos drapeaux de palmes immortelles fut encore escorté après la mort au pouvoir de ses ennemis. Sire, que du moins dans une terre consacrée par notre religion, le même marbre puisse couvrir à Ajaccio le fils à côté de ses pères. Les soussignés attendent avec confiance la décision de V.M. et déposent à ses pieds l'hommage de leur profond respect. » (Provenance : Archives du Général Bertrand).
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à Lord Holland à Kensington. Paris, 22 décembre 1822 ; 1 page in-4°, adresse avec marque postales au dos. « Milord, je prie Mess. Fox et Noai notaires à Londres de m'envoyer une copie figurée du testament et des actes de dernière volonté de feu l'Empereur Napoleon, qui ont été déposés entre leurs mains. J'ai pris la liberté de prier ces Messieurs de remettre chez vous cette copie, et je vous serais obligé de me la faire passer par la plus prochaine occasion. Permettez que je profite de cette circonstance pour me rappeler ainsi que ma femme à votre souvenir et à celui de lady Holland et pour vous offrir au renouvellement de cette année les voeux bien sincères que nous formons pour votre bonheur.»
Pièce signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé. Paris, 30 mars 1840 ; 8 pages in-4°. « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand, relativement aux armes de Napoléon » (Imprimé chez Techener, 1840). Envoi autographe signé adressé à Adolphe Moreau, agent de change et grand collectionneur. « A monsieur Adolphe Moreau, aux Eaux-bonnes, Bertrand. »
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. Longwood, ce 28 avril 1816 ; 1 page in-folio, en français. « Monsieur le Gouverneur, J'ai reçu la lettre du 27 avril pour laquelle vous me faites l'honneur de me dire que ma femme est comprise dans la declaration que j'ai faite. Quelqu'ait été la rigueur du sort auquel les événements m'ont condamné dans ces dernières années, ma femme a voulu le partager. Je suis persuadé du reste qu'une femme et de jeunes enfants ne peuvent trouver dans le gouvernement britannique que bienveillance et protection. La situation de l'Empereur, mes sentiments, mon devoir m'ont imposé l'obligation de rester ici une année, comme je m'y suis engagé. je ne puis donc que vous remercier de l'offre que vous voulez bien faire de remettre ma declaration. Veuillez croire, Général, que j'ai été sensible à l'intérêt que vous avez témoigné à ma famille dans cette circonstance, j'espère que vous voudrez bien le continuer. J'ai l'honneur d'être Monsieur le gouverneur Votre très humble et très obéissant serviteur Le Cte Bertrand. »