Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe
TALLIEN Thérésa de CabarrusLettre autographe (brouillon), [adresséeà Lord Clarendon]. [11 février 1818] ; 6 pages in-folio.Intéressante lettre autobiographique, retraçant ses origines familiales, les circonstances de son premier mariage, les périls de sa tentative pour gagner l’Espagne en 1792, et le salut qu’elle dut à Clément de Ris et Tallien.Arrivée en France à l’âge de 6 ans, elle passa un an à Bayonne chez son grand-père, puis quatre chez les Ursulines, à Paris, avant d’être rendue à sa mère, veuve d’un financier comblé d’honneurs par la cour d'Espagne. Mariée en 1788 « avant l'âge de 14 ans […] contre mon gré », elle découvrit la dépravation de M. de Fontenay le lendemain des noces lorsqu’il la laissa seule dans une voiture garée devant un mauvais lieu Après de vaines tentatives de rapprochement et de réconciliation, une séparation fut prononcée par un conseil de famille ; Fontenay donna un « dernier trait de la perversité de son coeur », le jour même où leur divorce devait être prononcé. Liée depuis son enfance avec la famille Lameth, habituée à la société brillante des hommes « les plus distingués du parti opposé a la cour allant souvent a l’assemblée constituante entendre les grandes discussions qui occupoient tous les esprits, voyant dans la société de ma belle mere des Nicola et des d’Aligre les orateurs les plus celebres », tels que MM. de Cazalès, de Bonnay, de Mirabeau, Maury, elle céda néanmoins au désir de son oncle de gagner l'Espagne, car « le délire était général, chaque jour amenoit ou préparoit un évènement, la Vendée étoit déjà armée et triomphante ». Ils furent arrêtés à Tours par « une populace exaltée par son propre peril », et au lieu d'être conduits auprès du représentant du Peuple, « on alloit nous entraîner à la guillotine qui étoit alors en permanence sur la place publique lorsqu’un membre du Conseil Gal du Dept nommé Clement de Ris (depuis sénateur) […] heureusement connu et estimé de ces tigres les perora et obtint que sous sa responsabilité on nous meneroit chez le representant […] et après avoir subi du Citoyen Tallien car c’etoit lui qui étoit le commissaire du gouvert plusieurs interrogatoires il nous permit de nous rendre a Bordeaux ».On joint une copie ancienne de cette lettre plus complète et avec des variantes ; le brouillon (dicté ou préparé pour elle) d'une lettre à Louis XVIII ; et la copie d’extraits d’un journal intime (1830-1831).
Portrait lithographié
TALLIENPortrait lithographié avec la reproduction de sa signature. XIXe siècle ; 90 X 140 mm sur un feuillet de 175 X 270 mm. Lithographie de Delpech.
Lettre autographe signée
TAINE HippolyteLettre autographe signée, adressée à son éditeur. « 11 août » 1 page in-12. « Je vous renvoie corrigée l’épreuve qui m’est adressée de l’imprimerie. Vous me rendez aussi malheureux que vous. Titre (1) la suppression de six lignes, sur un morceau, est par trop grande. C’était couper mon finale et ruiner tout mon effet. De grâce, dans les prochaines mises en page, faites plutôt le sacrifice d’une gravure ou quelque point typographique. Cela vaut mieux qu’une grosse mutilation littéraire. J’ai supprimé à côté, comme j’ai pu, environ cinq lignes. On pourra aussi supprimer aussi le chiffre IV de l’entête, cela fera je crois, gagner une ligne. »
Lettre autographe signée
TAILHADE LaurentLettre autographe signée, adressée à Ker Margot. La Fourberie-en-Saint-Lunaire, 27 août 1912 ; 2 page in-8°, montée sur onglet dans un cartonnage avec ex-libris J. M.Tichoux.« Ami aimé, je suis heureux que mon envoie ait été pour vous plaire. Je vous aime aussi tendrement que je vous admire. Je vous le dirais mieux et surtout plus souvent, si vous étiez moins prospère et partant, moins encombré d’amis. Faites état néanmoins que je marque d’une pierre blanche les heures que je passe auprès de vous : nous les ferons — voulez-vous ? moins rares, cette année. Il se peut que je sois forcé d’aller, au début de septembre passer 48 heures à Paris. [...] Par dévouement. Laurence comme tous les petits Marmots de cet âge, se trouve, on ne peut mieux du séjour de la mer. Elle devrait y rester six mois. »
Lettre autographe signée
TAILHADELettre autographe signée, adressée à « Amis aimés ». « Mercredi au soir » ; 4 pages in-8°. « Je ne serais pas surpris que vous agitassiez, dans vos moments perdus la question de savoir lequel est le plus mufle de Raunheim ou de moi. Et bien, non, je ne suis pas aussi pignouff que vous pouvez le croire. Le premier jour de petite Hollande, Ninette est allée vous entendre […] ce jour là je mariais un ami. Vous savez avec quelle aisance et quelle dignité j’accomplis ce devoir. Le lendemain Ninette qui auditionne, un de ces jours, à l’opéra comique avait cours de mise en scène et regrettait en public d’avoir « perdu son Eurydice ». On congédie Werther.. Moi je travailais avec mademoiselle Cladel qui n’entend pas raillerie sur la collaboration. […] Mon imprudence est grande. J’ai manqué votre première. Cependant je voudrais vous avoir samedi à Femina. Ce que je fais est horriblement difficile. Présenter un jeune poète sans dire de faveurs ni de banalités , ce n’est pas une petite besogne et vous m’en voyez plus intimidé que s’il me fallait affronter le courroux des peuples et des rois. »
Ensemble de 2 lettres autographes signées
TABUCHI Yasse (Yasukazu Tabuchi, )Ensemble de 2 lettres autographes signées, adressées au critique dart Georges Boudaille. 1961 et 1969 ; 1 page in-4° et 1 page in-8°, en français. Vauhallan, 18 janvier 1961: « Je vous remercie davoir envoyer le texte dont je suis content non seulement puisquil est la première étude sur mon travail. Mais à cause de la façon de laquelle vous avez essayé de retrouver chez un japonais les même drames que traversait notre génération entre-guerre notre reniement, notre scepticisme, notre haine du monstrueux mécanisme qui nous implique malgré nous et par dessus de tous ceux-là la bonne volonté cernée au coin sans recul qui est peut-être aussi notre faiblesse. Il est quelques fois irritant de voir un occidental enthousiaste dun article du bon marché made-in-japan, ou contraire dégouté de son mauvais gout moderne-style fini par détester tout ce qui est du Japon. (Il faut dire que la faute est aussi chez les fabricants de ces horreurs) » 19 mars 1969 : « Je te remercie de la critique dans L.F. [les Lettres Françaises] la plus belle que je nai jamais eu jusquici. Jespère vous voir très prochainement. »
Lettre autographe signée
SZULC JosephLettre autographe signée. 16 août 1917 ; 2 pages in-12. « J’ai reçu votre lettre du 8 août, voici mes remarques sur le traité de Loute. D’abord ceci : le compositeur de musique étant le chef de collaboration, je vous prie de mettre mon nom d’abord ». On joint un projet de contrat (non signé), entre Joseph Szulc et Pierre Veber et Maurice Soulié, auteurs dramatiques.
Lettre autographe signée
SWINNERTON FrankLettre autographe signée, adressée à M. Green. Old Tokefield, Cranleigh, Surrey, 31 mai 1954 ; 1 page 1/2 in-12. « I had a pencil note from Mrs. Pauline Smith this morning. She is so ill that I think it would not be kind to bother her about letters from Arnold Bennett. If she recovers, which seems extremely doubtful as her heart is under great strain, I will ask her on your behalf if she has anything for you. She will not have letters, because I believe it was a consideration of their correspondence that the letters should be destroyed when read […]. Thank you very much for your further praise of my introduction and your kind remarks about my handwriting. I have lived with this writing for so long and seen so much of it […] that I am heartily sick of its appearance ».
Ensemble de lettres autographes signées
SUTZKEVER AvromImportante correspondance d’une trentaine de lettres autographes signées, en yiddish. 1969-1975 ; Formats divers, quelques-unes avec des dessins originaux. Quelques enveloppes conservées.
Lettre autographe signée
SURVAGE (ou Sturzvage) LéopoldLettre autographe signée. Milan, 16 janvier 1937 ; 1 page in-8°, en-tête à son adresse imprimée.« Je vous remercie pour votre acquisition de la toile Tendances et coïncidences. Pour la même occasion permettez moi d’offrir aux “amis de la France” dont vous êtes la présidente la monographie de Paul Fierens sur ma peinture. J’espère qu’un jour en France on créera, à notre exemple, une association “Les amis d’Italie”, pour contribuer au rapprochement de nos deux pays, faisant amorce au rapprochement de toutes les nations dans la paix et un travail pacifique et utile pour toute l’humanité. »
Circulaire tapuscrite signée
SURRÉALISME.Circulaire tapuscrite signée. « Passons ». 12 janvier 1958 ; 1 page in-4°. Ce précieux document est signé par André Breton, Benjamin Péret, Gérard Legrand, Jean Schuster, Robert Benayoun et Jean-Louis Bédouin. Ce feuillet est le point de départ du jeu de la carte d’analogie.« Toute activité surréaliste, serait-elle une activité de jeu, suppose des responsabilités qui doivent être assumées. En raison des difficultés rencontrées au cours de l’élaboration des cartes d’analogie, étant donné que ces cartes sont destinées à être publiées dans le n°5 du Surréalisme, même le comité de rédaction décide que ne peuvent prendre part à cette activité que :1) Ceux qui peuvent arguer d’une connaissance réelle du personnage considéré (autres s’abstenir).2) Ceux qui éprouvent à l’égard de ce personnage un préjugé nettement favorable (autres s’abstenir).3) D’autre part, le comité de rédaction se réserve le droit de veto sur chacune des réponses obtenues, veto qui s’exprimera dans les vingt-quatre heures. Dans ce cas les autres réponses seront remises aux voix, sans préjudice de l’exercice du même droit de veto.L’accord avec ces décisions, dont l’effet est bien entendu rétroactif, conditionne désormais la participation à l’activité en cours.Le 12 janvier 1958. Le Comité de rédactionAndré Breton, Benjamin Péret, Gérard Legrand, Jean Schuster, Robert Benayoun et Jean-Louis Bédouin ».Subvertir un ordre littéraire, cela peut être celui des traditions poétiques, mais aussi celui de l’état civil, de ses rubriques, de ses codes linguistiques et littéraires, de ses logiques... Le jeu de la « carte d’analogie » revisite ainsi un genre littéraire administratif très pratiqué, mais un peu négligé : la carte d’identité ! Au lieu de la date de naissance, on inscrit la date d’un événement historique, la taille se dit au moyen du nom d’un arbre, les yeux par l’image d’un minéral... Le surréalisme, même disparaît en 1959 après son cinquième numéro.
Pièce signée
SUR CHODERLOS DE LACLOS Pierre Ambroise FrançoisPièce signée par le marquis Cremilles informant, M. Pelletier de Gatigny, de sa nomination à l’École de la Fère en remplacement de Choderlos de Laclos qui a été nommé sous-lieutenant. Versailles, 8 mars 1761 ; 1 page 1/2 in-folio.« Je vous donne avis, Monsieur, que d’après le compte que j’ai rendu au Roy du tems que vous avés passé précédemment en qualité de surnuméraire à l’ancienne Ecole de La Fere du corps royal de l’artillerie, Sa Majesté a bien voulu vous accorder la place vacante à l’Ecole des eleves du même corps par la promotion du Sr Choderlos de Laclos à l’employ de sous lieutenant ».
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée, adressée à Gaston Picard. Saint-Jean-de-Luz, 18 avril 1922 ; 1 page in-8°. Enveloppe jointe. « Vous avez été très aimable d’annoncer mes Débarcations et je m’excuse d’avoir un peu tardé à vous en remercier. Peut-être me sera-t-il donné de vous rencontrer bientôt, à mon retour à Paris, chez des amis communs. Je le souhaite vivement. »
Ensemble de 2 lettres autographes signées
SUPERVIELLE JulesEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à A. Leclair de la Société des Auteurs :— 6 août 1947 ; 2 pages in-8°. « Je vous retourne ci-joint, signés, les bulletins que vous avez bien voulu m’adresser, concernant les représentations de Robinson au Théâtre du Parc. Veuillez me tenir au courant d’urgence, de la réponse [...] touchant le Voleur d’Enfants et des intentions de M. Beer. J’ai en effet d’autres propositions pour cette pièce. »— 9 septembre 1947 ; 2 pages in-8°. « Je suis très surpris — et assez désagréablement— de n’avoir pas encore reçu de réponse à ma lettre urgente de la semaine dernière concernant mes deux pièces Le voleur d’enfants dont je vous demandais si je pouvais en disposer et Robinson pour laquelle j’attendais la signature du Théâtre du Parc des bulletins de réception. »
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée. 29 mai 1949 ; 1 page in-4°. « En réponse à votre lettre du 25 mai, je ne puis que vous confirmer ce que je disais à vote secrétaire : je suis d’avis de traiter avec M. Oprecht (de Zurich, puis l’Autriche et la Suisse) et avec Bloch-Erber pour l’Allemagne. Et d’autant plus que M. Wolfgang Amadeus Peters qui travaille pour Bloch-Erber vient de m’écrire qu’il a déjà terminé le 2e acte de sa traduction du Voleur d’Enfants et qu’il ne fait aucune allusion à une éventuelle collaboration avec M. Kornell. »