Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée, adressé à Jean Rousseau. Le 19 janvier 1952 ; 1 page in-4°. « En feuilletant des coupures à la N.R.F, j’ai lu hier l’article que vous m’avez consacré dans L’écho D’Oran. Il me désigne si bien (dans sa générosité et sa gentillesse naturelles) que je veux vous dire […] (après cet involontaire retard) tout le plaisir qu’il m’a fait. Il faudrait être bien sot pour ne pas être comblé par des réflexions si amicales puisque l’amitié pour une oeuvre est le meilleur guide et peut être le seul qui nous éclaire vraiment. L’occasion m’est heureuse de vous féliciter aussi du prix important que vous venez de remporter […] ce qui rend à votre poésie un juste hommage. »
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée. Paris, 12 novembre 1948 ; 1 page in-8°, trace de consolidation avec du scotch invisible. « Je ne vois pas d’inconvénient à ce que la compagnie d’amateurs Le Chouette joue à Marseille ma pièce La Belle aux Bois (et non La Belle au bois dormant). »
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée, adressée à Maurice Leclair. 16 mai 1949 ; 1 page in-4°. Il l’informe que « La Maison Werner Wolff doit publier mon roman Le voleur d’enfants. Pour le théâtre, il n’y a rien de prévu en fait de publications, mais dans des cas analogues il est d’usage que la maison qui publie une pièce tirée d’un roman se mette d’accord avec l’éditeur qui publie les pièces. »
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée, adressée M. Leclair. Paris, 12 août 1950 ; 1 page in-4°. Il accepte les propositions pour faire jouer en Belgique « ma pièce La Belle au Bois dans l'édition définitive publiée chez Gallimard après la guerre : c'est cette version qu'a donné Jouvet en Amérique du Sud. Spécifiez bien, je vous prie, qu'il s'agit de cette version.»
Lettre autographe signée
SULLY PRUDHOMMELettre autographe signée, adressée à un ami [Gustave d’Eichthal]. Ollans, 9 août 1880 ; 4 pages in-16. Son correspondant lui annonce la naissance d’une petite fille. « Quand on ne vise, comme moi, qu’à la paternité littéraire, on souffre, je vous assure, de se sentir stérile. C’est ce qui m’arrive depuis bientôt deux ans ; je ne puis me remettre sérieusement au travail. Les vers que j’ai faits chez Guiffrey et que j’ai lus à Gaston sont bien loin de me satisfaire ; je les considère comme un pur exercice propre à me dérouiller l’esprit. Tout y est pénible et prosaïque. Mon chagrin de cette impuissance prolongée est très vif ; j’ai renoncé à rimer ici, j’ai préféré reprendre une étude déjà très ancienne en prose sur les arts ; mais je ne m’y sens guère plus apte qu’à la versification. […] Vous me parlez du livre de Guy de Maupassant. Je l’ai lu aussi. J’ai été frappé comme vous de la facture solide du vers et du sens poétique de l’auteur ; mais je déplore le choix des sujets qu’il a traités. Ce snobisme effréné, cette absence de toute sensibilité morale, me répugnent. Il est vrai que ce poète est jeune, paraît-il, et qu’on peut espérer une transformation de son goût. D’autre part il se pourrait bien que ce fût moi qui eusse tort de ne pas apprécier ce genre de poésie. […] Je crains toutefois que le naturalisme n’étende ses ravages jusque dans le domaine de la poésie. Les arts ne me semblent utiles que par la révélation qu’ils nous font des traits rares et beaux de la nature. Mais aujourd’hui on ne paraît plus se soucier du beau, le réel suffit je ne m’y habitue pas. »EICHTHAL Gustave d’ [Nancy, 1804 - Paris, 1886], était un publiciste, helléniste et ethnologue français.
Lettre autographe signée
SULLY PRUDHOMMELettre autographe signée, adressée à une femme. Paris, 17 février 1898 ; 1 page 1/2 in-12, légère amorce de fente au pli. « Je prends la plus grande part à votre allégresse. […] La réparation de votre affreux malheur se fait peu à peu, dans la seule mesure où il vous soit donné de l’accepter. C’est la mère en vous qui a été frappée, c’est elle qui reçoit le dédommagement du coeur dans la naissance d’un petit-fils. »
Pièce autographe signée
SULLY PRUDHOMMEPièce autographe signée. [XIXe siècle] ; 21 x 13,5 cm, coin manquant au support n’affectant pas la photographie représentant Sully Prudhomme qui comporte d’infimes rayures. Photographie sous laquelle figure sur le support un quatrain.Dernière partie du Printemps oublié, extrait de Stances et Poèmes (1865).« Ah ! frustrés par les anciens hommes,Nous sentons le regret jalouxQu’ils aient été ce que nous sommes,Qu’ils aient eu nos cœurs avant nous ! »
Lettre autographe signée
SULLY PRUDHOMMELettre autographe signée, adressée à un ami. Châtenay-Malabry, 7 août 1897 ; 3 pages in-12. « Philippe Dufour, lauréat du dernier concours de poésie à l’académie, projette la publication d’un recueil de ses meilleurs poésies. Je l’approuve fort car il a beaucoup de talent. Il me demande une lettre d’introduction et de recommandation auprès de vous. Je préfère vous écrire […] directement, afin que vous ne doutiez pas de la sincérité de mes éloges. Veuillez donc le traiter au mieux de ses intérêts compatibles avec les vôtres. D’ailleurs il ne s’agirait que de produire le livre dans votre librairie, après qu’il aura été imprimé ailleurs par suite de convenances particulières à l’auteur. […] Raoul Pictet, le savant genevois m’a dédié un gros livre intitulé Étude critique du matérialisme et du spiritualisme par la physique expérimentale. Il m’en a gracieusement offert un exemplaire magnifiquement relié, mais très incommodant pour la lecture à cause de la grosseur du papier et de la rigidité de la reliure. »
Lettre autographe signée
SULLY PRUDHOMME (René François Armand Prudhomme, dit)Lettre autographe signée, adressée à une femme. « Mercredi » ; 1 page 1/4 in-8°. Il lui a envoyé son manuscrit d'une pièce. « Ce n'est pas un poème; et je crains que vous ne soyez déçue. » Il pourrait lui envoyer une oeuvre plus grave et importante, l'épilogue de son poème intitulé La Justice qui va paraître. « C'est un poème d'environ trois mille vers où le poète s'est mis à la recherche de la Justice et, après en avoir vainement demandé le fondement aux sciences seules, en retrouve le témoignage dans la conscience. »
Lettre signée
SUFFREN de SAINT-TROPEZLettre signée. « Ce 21 mars» [1782] ; 1 page 1/2 in-4°. « L’on vous laissera, Monsieur, douze seringues de cuivres en lingots et en plaques que vous avez demandées. Je serai toujours enchanté de pouvoir être utile à l’armée. Vous connaissez combien nos moyens pécuniaires sont courts. La plus grande partie de l’argent que nous avons dépensé a été autant pour l’armée que pour l’escadre. Le Nabab ne fait pas cette distinction, et il paraît par ses lettres qu’il compte que les fonds des Français sont communs. Je mets cela sous vos yeux pour en cas que dans mon absence, M. Léridé eut besoin d’argent soit pour l’entretien des macois et chelingues, soit pour faire faire du biscuit et nous préparer du bois, vous ne le laissiez point manquer. » Rare.
Lettre autographe signée
SUCHET Louis Gabriel, duc d’AlbuferaLettre autographe signée, adressée à Adèle Suchet, sa belle-soeur [1842-1924]. « Paris, jeudi après minuit » ; 4 pages in-12.« Le coeur bien serré nous vous avons quitté ce midi tous pénétré vivement de l’accueil parfait que Gabriel et sa charmante femme nous ont fait, plein de souvenirs agreables et de toutes les gentillesses de vos admirables enfants. Nous avons visité Rosni [Château de Rosny-sur-Seine], parcouru ce beau chateau qu’habita si longtems le bon, le sage Sully, nous avons vu avec un saint respect les meubles qui lui servirent... et la chambre qui reçu le brave, le galant Henri IV ». Il poursuit sa lettre en racontant diverses visites et rencontres dont une chez Mme Junot qui s’était plaint de ne pas avoir reçu leurs adieux. « Vous auriez été contente du ton qui a régné dans cette représentation, Mad. Junot était vraiment parfaite, beaucoup de naturelle, de la gaieté et de la grace ».
Lettres
SUCHET Louis GabrielNous avons des correspondances de Suchet d'ordre familial. Passez nous voir !
Intéressantes correspondances entre Montholon et Bertrand
SUCCESSION DE NAPOLÉON Ier.Intéressantes correspondances entre Montholon et Bertrand. Juillet 1827- janvier 1829; formats divers. 3 lettres autographes signées du général Montholon, adressées au général Bertrand. Lettres très intéressantes concernant le banquier Laffitte, et certains points sur le règlement du legs « Je ne comprends pas quelle bonne raison Monsieur Laffitte peut avoir à s'opposer à l'exéquator qu'avec tant de peines j'ai obtenu du gouvernement français de laisser rendre par le tribunal de 1ere instance de la Seine. ce jugement est aussi avantageux pour les intérêts de la maison de commerce que pour les exécuteurs testamentaires en ce qu'il met l'un et l'autre à l'abri de toute attaque des héritiers ou autres. Même d'une réaction contre-révolutionnaire » On joint 12 pages in-folio de feuilles de comptes et notes de la main du général Bertrand, sur le legs rassemblées sous une chemise légendée « Gal Montholon » de la main du général Bertrand. « État des sommes payées par M. Laffitte pour le compte du gal Montholon ». Figurent aussi les sommes payées aux personnes figurant sur le testament : St Denis, Noverras, Pierron, Archambault, Vignali, Larrey, Desnouettes, Drouot, etc.
Compte des sommes remises au Prince Eugène. 11 pièces.
SUCCESSION DE NAPOLÉON Ier.Compte des sommes remises au Prince Eugène. 11 pièces. 1822-1829 ; 42 pages in-folio. Les exécuteurs testamentaires demandèrent au Prince Eugène, beau-fils et fils adoptif de l'Empereur, de leur rendre compte d'une somme de 800.000 francs qu'il avait reçue, après la mort de l'Impératrice Joséphine, du comte de La Valette. Contrairement aux instructions de Napoléon, le Prince garda cette somme et ne la déposa pas à la banque Laffitte. Selon Bertrand, il l'employa même « à sa propre utilité et pour régler les dettes de sa mère et aucun compte sérieux ne sera rendu de cette somme, les payements ayant été faits avec une grande légèreté ». Ce dossier remarquable contient : La copie d'une lettre au Prince Eugène et un tableau du compte de dépôt de 1814 à 1823 revêtus des signatures des exécuteurs testamentaires : Montholon, Marchand et Bertrand. Des copies de lettres échangées entre le Prince Eugène et les exécuteurs testamentaires dont 4 signées par Montholon. Une note et 2 minutes de lettres autographes de Bertrand au Prince Charles de Bavière, beau frère et tuteur des enfants du Prince Eugène (mort en 1824). 11 pages in-folio. Une lettre signée du Prince Charles de Bavière au comte Bertrand, exigeant une copie authentique de la reconnaissance du dépôt (qui n'a semble-t-il jamais existé), avec enveloppe, cachet de cire rouge et belle marque postale de Munich.
Mémoires et consultations sur la question des préférences des legs de Sainte-Hélène
SUCCESSION DE NAPOLÉON Ier.Mémoires et consultations sur la question des préférences des legs de Sainte-Hélène. 1822-1823 ; 9 pièces ; 54 pages. Sur les droits respectifs des deux catégories de légataires : ceux qui sont désignés dans le testament proprement dit et ceux qui figurent dans le 3e codicille. Ces derniers firent établir grâce aux consultations de juristes, dont nous avons ici les textes signés, Gairal, Colin, Bonnet, Mangoin et Dalloz que leurs droits étaient de même nature. 1 mémoire est signé par la maréchale duchesse d'Istrie. « Le legs de trois cent mille francs fait à M. le Duc d'Istrie par le troisième codicile » « Observations sur le 3e codicile signé à Longwood le 24 avril 1821 et faisant suite au testament de l'Emp. Napoléon ». « Consultation pour Made. la Maréchale Bessières, Duchesse d'Istrie comme tutrice de M. le Duc d'Istrie son fils ». « Observations sur le mémoire présenté dans l'intérêt de M. le Duc d'Istrie contre les autres légataires portés au testament de Napoléon. » « Nouvelles observations sur le 3e codicile en réponse à la consultation signé par M.M. Gairal, Bonnet, Mangoin, Colin, Billecoq. » « Note de M. Boinod. » Sur les mémoires du général Drouot. Mémoire signé par Gairal, Mangoin, Colin. Mémoire signé par Dalloz sur le 4e codicille. Mémoire signé par Billecoq et Gairal : « Les anciens avocats soussigné communication prise des pièces et de la situation politique tant de Messieurs les légataires, que de Messieurs les arbitres vis à vis de l'héritier de Napoléon Bonaparte. »