Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Importante correspondance
BARRÈS MauriceImportante correspondance.Environ 70 lettres autographes signées, adressées à divers correspondants et 3 manuscrits autographes.Intéressantes lettres évoquant ses ouvrages (Sous l’œil des barbares, Un homme libre, etc., sa candidature à l’Académie, la Ligue des patriotes, etc.) :— « Je vous remercie des deux livres et des deux croquis. Voici depuis qu’ils m’ont entraîné trop loin et que je fais un discours sur Callot plutôt que sur Richepin. »— « Les déluges de ce samedi m’intimident. S’il pleut ainsi demain, ne pensez-vous pas que nous devrions remettre à huitaine notre projet ? »— « Je suis bien fier et bien touché […]. Quelle terrible chose de voir les meilleurs sauver les pires et disparaître en laissant la place libre à ces derniers. »— « Oui, je suis content que nous ayons réussi. […] Pomanols ne doit pas douter de ma sympathie et j’ai toujours désiré qu’il fût des nôtres. Ceci dit, je suis de plus en plus décidé à ne prendre jamais d’engagement et à voter […] sans rendre compte à personne de mon vote. »—« Merci de votre premier livre. Il est intéressant comme fermentation d’un jeune cerveau. ».— « Vous m’avez fait écrire cette préface dans des conditions exécrables […] n’ayant ni un volume de Stendhal, ni une note […] ni même la correspondance. »— « Je m’intéresse extrêmement à la candidature de M. Boucher. A-t-il des chances sérieuses ? Je le crois. Comment voyez-vous la chose ? »— « Je suis candidat à l’Académie pour le fauteuil de M. Guillaume. Je serai très heureux et très honoré si vous pouviez approuver ma candidature. »— « Ce jeudi 7 nov, je reçois enfin les deux gravures mais dans quel état ! Enfin rien d’irréparable. Veillez à l’emballage. »— Épreuves corrigées d’un article sur le général Boulanger. 3 pages in-folio, avec en marge de très nombreuses corrections autographes et phrases ajoutées modifiant la rédaction primitive et 1 page in-4° de texte autographe.« À de certains instants, un peuple n’attend plus rien de ses vieux partis ; il s’en désintéresse et l’on dirait qu’avant de retrouver de nouvelles positions de batailles, toutes les fractures de la politique intérieure veuillent s’accorder pour enterrer les querelles épuisées. Dans ces instants, les qualités d’un directeur, d’un leader sont insuffisantes, on cherche un excitateur du Génie National. L’examen de la situation conclut à ceci, qu’un nouveau venu qui posséderait le don du Général Boulanger […] s’imposerait comme l’homme nécessaire aux destinées de la République transformée. Vous le sentez bien, on n’attend pas un génie […]. L’un quelconque d’entre nous, un Français de France, ni voleur, ni sectaire, ni maussade, c’est assez pour que sur lui se fasse la cristallisation. »— Manuscrit autographe intitulé Le Scandale Dreyfus-Gonzalès. 7 pages in-8°. Manuscrit de premier jet portant des nombreuses corrections et ratures. Violent article sur les relations entre les familles Waldeck-Rousseau et Dreyfus-Gonzalès et sur l’incident qui opposa le fils Dreyfus à un journaliste auteur d’un article injurieux pour sa mère. « M.Albert Monniot, journaliste, reçoit d’innombrables témoignages des patriotes. Bernheim et Dreyfus-Gonzalès comptent sur les félicitations d’Alfred qui bave de fureur satisfaite. Voilà, Français, les mœurs des Dreyfus. »— « Le jardin de Bérénice paraît dans quelques jours. C’est l’ancien Qualis A.P. Il paraîtra immédiatement après un examen de ces trois volumes, suite de commentaires à placer en tête de cette petite série. »— 2 lettres adressées à Mme Level [1922] : « Je ne peux pas vous rendre le service si simple que vous me demandez. Je vous en dirai la raison que je ne peux pas vous écrire. » « Je ne fais pas partie de la commune de législation, c’est aussi d’elle qu’il faudrait agir. »— Lettre autographe signée, adressée à Léon-Paul Fargue. Sans date ; 1 page 2/3 in-4°. « C’est avec grand plaisir que je dis “oui”. Mais je suis en province, je serai rentré vendredi. Quel courrier, quelles obligations trouverai-je ? […] J’accepte votre invitation dont je suis honoré, mais je vous prie d’admettre que je pourrai être empêché. »— 3 lettres autographes signées, adressées à son éditeur. Sans date ; formats in-8° principalement. Concernent la publication de Sous l’œil des Barbares.— « Vous allez recevoir le Génie du Rhin ; vous en aurez également l’édition allemande […]. Tout ce que vous pourriez faire pour m’aider à faire connaître ces thèses que vous m’avez aidé à établir dès le premier moment, me serait précieux. »— « Merci de mon nom sous votre plume et merci de m’avoir fait connaître Carcassonne. »— « J’ai emporté les Cœurs malades en Auvergne. Je voyais les plus beaux paysages et les plus doux ; je n’en dégageais que de la douleur. C’est la phase centrale, n’est-ce pas ? Quelle analyse, quelle luxure sur les cœurs d’esclaves ! »— « Une œuvre ne s’épanouit et ne produit son effet que si elle est accueillie, si on lui donne de l’air, si l’on coupe et brutalise tout autour la mauvaise herbe. »— Il félicite un officier dont le poème sur le drapeau vient d’être couronné par l’Académie. « J’admire vote poème enthousiaste, sonore, et plein d’âme […]. Les poètes, les esprits supérieurs sont justement ceux qui s’émeuvent le plus vivement de ce qui toujours semble beau, noble, utilise à l’ordinaire des humains. Lamartine, Hugo, Musset ont développé les thèmes éternels de la famille et de la patrie, de l’amour et de l’inquiétude devant le destin […]. Le Drapeau était attaqué […] vous accourez à la rescousse. »— « J’avais tenu à vous témoigner tout l’intérêt avec lequel j’avais lu votre remarquable étude sur Corneille en vous envoyant un volume vers juillet-août. ».— « Je ne désapprouve nullement que les catholiques s’organisent, mais ce n’est pas mon affaire. Mon affaire plus étroite est d’émouvoir l’opinion si possible, de rallier des intellectuels adversaires, au nom de l’âme. »— « Je serais disposé à vous donner, pour le prochain numéro de la Revue, un fort chapitre de mon roman Un homme libre, faisant un tout. »— « Nos adversaires, les utopistes qui ne savent rien construire et qui veulent tout détruire, sont des scolaires ivres d’une théorie. Quant à nous, si nous voyons quelque chose qui existe, une réalité, et ici, c’est un vrai talent, allons-nous le briser, le rejeter ? »— « Je pense dans le mois de novembre faire une conférence […] sur l’état des choses en Alsace. »— « En m’envoyant votre beau livre, vous avez bien voulu me dire que nous devrions faire connaissance. »— « À jeudi midi 1/2. J’y vois cet avantage que nous pourrons causer plus librement étant seuls. »— « Permettez-moi de vous offrir cette récompense d’un livre vieux de 29 ans. Il ne prétend pas à occuper votre critique »,etc.On joint le faire-part de mariage de son fil, Maurice.
Lettre autographe signée
BARRÈS MauriceLettre autographe signée, adressée à un capitaine. 10 août 1916 ; 2 pages 1/2 in-folio. « Cest une heureuse idée que vous avez eu de tenir votre journal de route et de le publier. Il ne suffit pas que nous sachions en gros les souffrances et la vaillance des soldats. Il faut que des témoins tels que vous, nous disent le détail des heures quils ont vécues pour le salut de la France. Grâce à des livres comme le votre, chaque fois quun Lorrain passera dans nos villages, au long de nos plaines et de nos bois sanctifiés par les sacrifices de tant de braves, il se rappellera des faits précis, des images positives très nettes ; il aura un remerciement, un moment dadmiration et de piété pour les morts et les survivants de la guerre. »
Lettre autographe signée
BARRÈS MauriceLettre autographe signée. Paris, 12 rue Legendre (parc Monceau) ; 4 pages in-8° sur papier monogrammé. Lettre au sujet du livre “ Amour de tête” de Abel Hermant. « Je viens de lire “ Amour de tête ” que je crois comprendre très bien et que j’aime beaucoup. Ce n’est pourtant pas un drame pour mille personnes. Moi, je comprends cette tendance et cette répugnance à faire des thèmes à réflexions de tout ce que nous offre la vie, mais c’est une vilaine misère que cette culbabilité ».
Lettre signée
BARRE RaymondLettre signée. Paris, 25 février 1986 ; 2 pages in-4° sur papier à lettre à son nom et adresse. « Puis-je vous demander de ne pas vous laisser tromper par la campagne violente déclenchée contre moi par les socialistes, par M. Mitterrand lui-même qui veut faire croire que je suis son allié, par la télévision, par les radios et par la presse contrôlées par le pouvoir actuel ! Demandez-vous : à qui profite cette campagne ? Demandez-vous pourquoi - de divers côtés - on cherche maintenant à me déstabiliser ? Je me permets de vous rappeler : 1/ Que je suis le seul dans l'opposition à dénoncer depuis 1983 la stratégie de M. Mitterrand qui veut, en restant après un échec en 1986, et grâce à la cohabitation, préparer la survie du socialisme à la française en 1988. 2/ Que je ne cesse de recommander un vote massif en faveur de l'opposition parce que seul ce vote massif peut contraindre M. Mitterrand à s'en aller. Que faire en effet tant qu'il sera à l'Élysée, où il entend ne pas rester inerte ? 3/ Que je suis chaque jour dans mon département et dans les villes de France en campagne pour soutenir les candidats des listes de l'opposition, qui me le demandent. 4/ Que j'ai toujours refusé de faire des listes barristes indépendantes des autres listes de l'opposition. Dans les Yvelines j'apporte mon soutien à des candidats qui ont été éliminés par leur parti pour la seule raison qu'ils m'étaient favorables ! Comment pourrais-je, comme on le prétend, faire perdre les législatives à l'opposition alors que je me bats tous les jours avec ses propres candidats sur le terrain pour qu'elle gagne ? [ ] A tous ceux qui me font confiance, je demande de ne pas se laisser ébranler par les attaques dont je suis l'objet. Puissent-ils ne pas comprendre trop tard qu'en 1986, comme en 1981, je m'efforce d'éclairer les Français pour qu'ils ne tombent pas dans les pièges habilement tendus par M. Mitterrand. »
Lettre autographe signée
BARRE AugusteLettre autographe signée. « Paris, ce 26 juin 1858 » ; 1 page in-4°. « Je m’empresse de venir vous remercier de la commande d’une nature décorative pour la fontaine de Sébastopol que vous m’avez fait l’honneur de m’adresser par votre lettre du 24 juin 1858. Je me conformerai de tout point aux instructions que vous avez la bonté de me donner. »
Billet autographe signé
BARRE AugusteBillet autographe signé. Paris, 26 février 1846 ; 1 page in-8° oblongue. Il s’agit d’un « Bon pour frapper » : « 6 médailles en argent, 6 id. en cuivre […] médaille dédiée au Roi […] à Madame Adélaïde. Ces médailles seront renfermées dans six boîtes à 2 trous et en maroquin. »
Billet autographe signé
BARRE AugusteBillet autographe signé. Paris, 28 septembre 1848; 1 page in-8° oblongue. Il s’agit d’un « bon pour frapper » : « 2 épreuves en bronze de la médaille dédiée au Roi […] et à Madame Adélaïde. Et pour refrapper 14 médailles également en bronze et du même sujet qui ont été altérées. »
Lettre signée
BARRAULT Jean-LouisLettre signée, adressée à Willy Garcias. Paris, 1er septembre 1960 ; 1 page in-4°. « Le Théâtre de France rouvre ses portes le 7 septembre prochain à 21 heures. Nous présentons pour cette ouverture de notre seconde saison Christophe Colomb de Paul Claudel. […] Nous serions particulièrement heureux si vous pouviez nous faire le grand plaisir d’assister à l’une des représentations de l’œuvre de Paul Claudel : les 7, 8, 9 et 12 septembre à 21 heures. »
Pièce signée
BARRAULT Jean-LouisPièce signée. 7 février 1956 ; 1 page in-4°. Il s’agit d’un contrat signé entre Claude Étienne, directeur du Théâtre du Rideau de Bruxelles, Jean-Louis Barrault, Darius Milhaud (qui a aussi signé) pour la pièce en trois actes intitulée Connaissance de Paul Claudel.
Lettre signée
BARRAL Jean-AugustinLettre signée avec 6 mots autographes. Paris, le 25 octobre 1866 ; 1 page in-4°. En-tête « Exposition Universelle de 1867 à Paris — Comité d’Admission de la Classe 73 ». « Le Comité d’Admission de la classe 73, vous a informé par une circulaire qu’il était dans l’intention de proposer à la Commission Impériale votre admission à l’Exposition, et que cette admission ne serait prononcée que si vous vous engagiez par écrit de participer aux frais qu’entraîneront l’installation et le gardiennage des produits. »
Lettre signée
BARRAL Jean-AugustinLettre signée avec 6 mots autographes. Paris, le 25 octobre 1866 ; 1 page in-4°. En-tête « Exposition Universelle de 1867 à Paris — Comité d’Admission de la Classe 73 ». « Le Comité d’Admission de la classe 73, vous a informé par une circulaire qu’il était dans l’intention de proposer à la Commission Impériale votre admission à l’Exposition, et que cette admission ne serait prononcée que si vous vous engagiez par écrit de participer aux frais qu’entraîneront l’installation et le gardiennage des produits. »
Envoi autographe signé
BARRAL Jean-Augustin« TRILOGIE AGRICOLE ». Éditions Victor Masson, Paris, 1867 ; 115 X 185 mm, reliure chagrin noir aux armes du prince Napoléon (deux coins légèrement émoussés). Envoi autographe signé, adressé au prince Napoléon : « À S.A.I. Monseigneur le Prince Napoléon, respectueux hommage, J.A. Barral. » Bel exemplaire.
Lettre autographe signée
BARRAL GeorgesLettre autographe signée, adressée à la baronne de Pages. Paris, 18 juin 1886 ; 2 pages 1/4 in-8°. En-tête imprimé « Laboratoire de Chimie expérimentale », avec son portrait et un grand cachet violet « Le journal Barral, Revue universelle illustrée ». Intéressante lettre concernant le souvenir de son père le chimiste Jean Augustin Barral : « Les statues et les bustes disparaissent encore plus que les livres et le souvenir de beaucoup d'uvres d'art aujourd'hui disparues nous a été transmis par le livre seul. [ ] Il faut raconter ce qu'il a fait, ce qu'il voulait. C'est à quoi nous allons nous employer. [ ] le meilleur moyen est d'user du journal le journal surtout qui se collectionne chez les particuliers et toutes les bibliothèques publiques. Évidemment il se perd beaucoup de numéros, mais il en reste suffisamment. [ ] Je vous croyais riche, au moins dans une aisance très dorée [ ]. Le travail est la récompense de l'humanité, a dit une autre femme éminente. »
Photographie dédicacée
BAROUX LucienPhotographie dédicacée. 1er mars 1939 ; 18 x 11,5 cm. « Pour Monsieur Gaston Verdier, sympathiquement. »
Lettre autographe signée
BAROUX LucienLettre autographe signée. Paris, 27 octobre 1940 ; 2 pages in-8°. « Je suis profondément touché par les termes trop élogieux à mon gré de votre lettre.Cependant même au risque de faire souffrir une modestie, je crois absolument à votre sincérité, et j’ai deviné chez vous un ami du cinéma, du vrai cinéma. Je suis d’autant plus heureux de ce que vous m’écrivez, que vous avez aussi une âme d’artiste étant violoniste. Je peux dire d’ailleurs qu’un violoniste a deux âmes : la sienne d’abord, son violon ensuite. Beyres ! Le passage au château, des réfugiés malheureux, a été pour moi dans les premiers jours, un crève-coeur […]. J’ai aimé tous ces gens qui si jeunes commencent à connaître le malheur. Un jour, on me les a enlevés et depuis je ne suis plus jamais revenu à Beyres. » On joint une photographie dédicacée.