Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe, signé
RICHET CharlesManuscrit autographe, signé en tête « Cent années d’immunologie ». [1939] ; 48 pages in-4°, déchirures avec perte de texte. Important et précieux texte manuscrit sur les progrès de la lutte contre les infections, l’immunité naturelle, l’immunité acquise (active et passive), etc.Il est paru dans la Revue des Deux Mondes du 1er décembre 1939.
Pièce signée
RICHEPIN JacquesPièce signée. Paris 25 novembre 1918 ; 2 pages in-4°, trous d’archivage en bordure.Contrat dactylographié entre Jacques Richepin, propriétaire du bail du Théâtre de la Scala et Marcel Simon, artiste dramatique , pour assurer la gérance et la codirection du théâtre et de lui fournir deux engagements.
Lettre autographe signée
RICHEMONT (Louis Hector Hébert, dit)Lettre autographe signée, adressée à la duchesse d’Angoulême. 10 avril 1828 ; 3 pages in-4°. Il raconte sa prétendue histoire depuis l’enlèvement de la prison du Temple, véritable première version de ses mémoires qui furent publiés en 1831 puis en 1840 avec des variantes importantes. Il implore la clémence de sa « grande Princesse ». « Je ne sais quel ton prendre, je ne sais par où commencer, et c’est à ma sœur que je veux écrire ! Ah, malheureux ! que suis-je devenu, n’est-ce-pas un songe ? Puis-je encore espérer que j’ai une sœur ? Ne suis-je pas oublié de tout le genre humain ? Ne puis-je pas compter au rang des morts ? Ma sœur n’a-t-elle pas pleurer sur mon tombeau ? Oui, grande Princesse, c’est votre frère malheureux qui trace ces lignes ; il vit encore, il n’a pas péri comme on l’avoit prémédit. » Il débute alors le récit de ses rocambolesques aventures : « Grande Princesse, en ôtant le masque qui m’a caché depuis si longtems, je vous dirai que ç’a été le général Charette qui m’a tiré du Temple et qui me fit conduire dans la Vendée. C’est lui, cet homme généreux et magnanime qui m’a arraché des mains des bourreaux ; c’est lui qui m’a tenu lieu de père, pendant quatre ans ; mais après sa défaite, j’ai été obligé de me rendre entre les mains des républicains et de me résoudre, et si je voulais vivre plus longtems de prendre du service avec les tirans qui avoient massacré mes parens. Il m’a fallut servir la République, et j’ai servi jusqu’à 1807. Après la bataille de Friedland où je suis blessé à la jambe gauche, après la paix de Tilsitt, je pris mon congé et j’épousais la fille d’un gentilhomme prussien avec qui j’ai vécu très heureux ; mais Dieu qui vouloit me mettre à une autre épreuve me l’a enlevée ; de sorte que je suis rester veuf, et avec cinq enfants, deux fils et trois filles. » Il se décrit déjà âgé, usé par les chagrins, les cheveux blanchis et a fait le vœu de ne jamais retourner en France ; il prend cependant la liberté de lui dire où il est. « Si cependant Dieu vouloit nous réunir un jour, je crois que cela ne vous serez pas désagréable. Pour ce qui dépend de mes droits en France, j’y renonce, seulement je souhaite que Sa Majesté Charles Dix eut la bonté de me donner un nom quelconque, parce que depuis que je suis sorti de Paris, je vis sous un nom supposé. » Il termine ainsi sa lettre : « Si pourtant vous avez des doutes, gardez cette lettre pour vous. Je ne me ferai connoître que par mon testament au lit de la mort. ». Au dos, cette mention « lettre du soi-disant dauphin Louis 17è ». En 1849, il assignera en revendication d’héritage la duchesse d’Angoulême.Sont jointes 3 reproductions de portraits et de tableaux.
Lettre autographe signée
RICHARD-WILLMLettre autographe signée de ses initiales, adressée au journaliste René Brest. Sans date [novembre 1934] ; 1 page in-8°. « Jai vainement essayé davoir le numéro de téléphone que vous maviez indiqué et je regrette beaucoup que vous veniez pour rien. Je suis terriblement pris par les préparatifs du départ et ne pourrai être là pour vous recevoir à 7 h 1/4. »
Photographie signée et dédicacée à André de Fouquières
RICHARD ÉdouardPhotographie signée et dédicacée à André de Fouquières. [Vers 1931] ; 11,2 x 14,3 cm.Photographie (tirage dépoque) de son tableau « Paysage en Picardie », sélectionné pour le Salon 1931, et figurant au Musée de St Quentin. Légendée au dos avec son cachet.
7 lettres ou cartes autographes signées.
RIBOT Alexandre7 lettres ou cartes autographes signées.
Correspondance
RIBEYROLLES CharlesTrès importante correspondance d’exil de 42 lettres autographes signées, adressées par Ribeyrolles à ses amis. Jersey, Guernesey, Londres, Petropolis, Saint-Vincent (île du Cap-Vert), puis Rio de Janeiro, entre 1858 et 1860.Correspondance très dense adressée à Fulbert Martin (7), Pianciani, Bonnet-Duverdier à Guernesey (25), divers amis à Rio. La dernière lettre, de ses amis, datée de Rio de Janeiro le 9 juillet 1860 relate l’enterrement de Charles Ribeyrolles et le choix de la pose d’une pierre tumulaire plutôt qu’un monument grandiose.On ne peut citer tous les détails de cette importante correspondance politique, consacrée à l’exil forcé de tous ceux qui avaient fui la France à la suite des événements de 1848 puis du coup d’État de 1851 qui évoque la vie mouvementée, les activités, les publications de l’auteur.Charles Ribeyrolles s’exile à Londres puis, après le coup d’État du 2 décembre 1851, sur l’île de Jersey. Il rendit visite fréquemment à Victor Hugo. Il devient le rédacteur en chef du journal hebdomadaire des proscrits, L’Homme, le journal de la Démocratie Universelle.Victor Hugo rédige son épitaphe, gravée sur sa tombe au cimetière de Catumbi à Rio de Janeiro :« À Charles Ribeyrolles.Il accepta l’exil ; il aima les souffrances ;Intrépide, il voulut toutes les délivrances ;Il servit tous les droits par toutes les vertus ;Car l’idée est un glaive et l’âme est une force,Et la plume de WilberforceSort du même fourreau que le fer de Brutus. »À cette correspondance sont joints 14 manuscrits (certains en fragments) d’articles politiques publiés dans L’Homme par Ribeyrolles et titrés « Bulletin politique », « Les dynasties », « L’assemblée de l’avenir », « La réaction espagnole », « Angleterre » « Espagne » ou « Italie », « Le 24 février », « Le traité de Paris », etc. Articles en majorité dirigés contre Napoléon III.Très bel ensemble pour chercheur ou centre d’archives.
Correspondance de 6 lettres autographes signées, adressées à M. Templier, du Figaro.
RHENÉ-BATON (René Baton, dit)Correspondance de 6 lettres autographes signées, adressées à M. Templier, du Figaro. 1935-1937 ; 7 pages in-8° ou in-4° ; 2 lettres effrangées.25 août 1935 : « J’ai pris connaissance des lignes que vous consacrez au concert que je dirige ce soir à Radio-Paris. Elles m’ont fait grand plaisir, et je suis très flatté du titre de “Serviteur de la musique” que vous me décernez. J’ai toujours eu pourtant de servir la musique de mon mieux ». 13 octobre 1935 : il a dû céder la place à l’Opéra pour le centenaire de St-Saëns et son concert a été reporté. 28 novembre 1935 : « La Direction de la Radio m’a prié de diriger régulièrement , chaque mois, un concert de nuit, relayé par les principaux postes en France, dont Radio-Colonial. » 16 janvier 1936 ; Il le remercie pour les termes si élogieux pour son dernier concert. 25 août 1937 : « Mon pauvre et cher grand ami Albert Roussel est mort, et en mémoire de ce grand disparu, je remplacerai les 4 Esquisses pour le piano de Schumann par la Sarabande de la Suite en fa et l’Adagio de la 3e Symphonie - à mon concert d’après demain ». 28 août 1937 : « Ce fut émouvant, hier soir. L’orchestre, très ému, a donné une exécution admirable de la Sarabande, de la Suite en fa, et de l’adagio de la 3e symphonie »
Photographie dédicacée
REYNOLDS AnnaPhotographie dédicacée. 15 x 10,5 cm. Photographie la représentant à l’opéra de Rome dans Otello de Rossini.
Lettre autgraphe signée
REYER ErnestLettre autographe signée adressée à Mr Salvayre. Non datée, 1 page in-12 avec enveloppe. « Je recois une depêche de Lasserre qui me donne rendez-vous à 6h à la gare d’Orléans J’avais réservé ma soirée d’hier. Aujourd’hui je ne suis plus libre. Faites je vous prie toute mon amitié à Lasserre et dites-lui que j’ai réussi dans ma démarche rue de Grenelle ».
2 lettres autographes signées
REYER Ernest2 lettres autographes signées, adressées à Félix Lecouppey. 14 décembre 1866 ; 1 page in-12 et 1 page 1/2 in-12. « Je donne un petit mot d’introduction auprès de vous à Madame Péan […] qui désire admettre sa fille aînée dans votre classe au Conservatoire. » Dans l’autre lettre il se joindra « très volontiers aux amis d’Ambroise Thomas, pour fêter chez vous demain le succès d’Hamlet. »
Photographie
REYER ErnestPhotographie représentant le compositeur de trois-quarts. 10,4 X 6,3 cm, décollée de son support carton. Photographie par Eugène Pirou à Paris. Très joli portrait.
Carte autographe signée
REYBAZ AndréCarte autographe signée, adressée à René Brest. Niort, 5 avril [1943] ; sur carte postale.« La pensée mattriste quà mon retour je naurai plus le plaisir de me retrouver avec vous. Le séjour dans la ville des traboules en perdra encore son charme. »
Ensemble de 4 lettres autographes signées
REYBAZ AndréEnsemble de 4 lettres autographes signées. 1971-1986 ; 7 pages in-8°. Lettres intéressantes sur son activité de metteur en scène : « J’ai relu, montre en main, Saul de Tarse, j’ai compté 2 h.05. J’imagine des jeux de scène et des intersections sonores qui prendraient quelques minutes supplémentaires. Pour le son, il serait intéressant de pouvoir obtenir la collaboration d’Olivier Messiaen, lui et Milosz ont eu souvent des préoccupations métaphysiques voisines et des recherches artistiques qui se recoupaient »…
Tissu ancien (écharpe ?) en soie bleue.
RÉVOLUTION.Tissu ancien (écharpe ?) en soie bleue. 51 x 41,5 cm, petites trous et usures. Est épinglé un feuillet avec la date « 1792 ».