Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Brochure imprimée.
RAYNAL PaulBrochure imprimée de sa pièce « Napoléon unique ». Comédie épique en trois actes. Représentée pour la première fois à Paris le 10 novembre 1936 au Théâtre de la Porte Saint-Martin (mise en scène de Jacques Copeau). 36 pages, broché. La Petite illustration n°821 du 8 mai 1937.
Ensemble de 25 lettres signées adressés à M. de Biéville
RAYNAL PaulEnsemble de 25 lettres signées adressés à M. de Biéville. Saint-Léger-en-Bray (Oise), 1935-1945; formats divers (in-4° ou in-8°). Très intéressante correspondance relative à ses pièces, à leurs représentations et à leur traductions. (Marneschlacht, Francerie, Napoléon unique, Au Soleil de l’instinct ). Des textes très intéressants dans chaque lettre.
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 25 mai 1916 ; 2 page 1/2 in-12, adresse au verso. « Je voulais vous écrire hier pour vous remercier du colis (petits pois, consommé de volaille) que j’avais reçu la veille ; mais toute la journée, je suis resté sous l’impression pénible de la consultation du matin. Comme je vous l’avais fait prévoir, à la suite de la lettre de Tabulcan, j’ai demandé à passer la visite. Le résultat est qu’il m’est défendu de songer dorénavant à l’aviation : j’ai une maladie du coeur (hypertrophie) — que je n’avais pas à la fin de l’année dernière. Ainsi s’explique cet état lamentable dont je vous ai entretenu, et qui est loin de s’améliorer. Ce n’est pas grave, paraît-il. Ça n’en est pas moins désagréable. Je n’ai pas soufflé un mot de mon malaise, bien entendu. J’ai trop la frousse des bureaux. Et puis, j’espère que, d’ici un mois, lorsque ma voiture sera retapée, le conducteur le sera peut-être aussi. En attendant je continue à me reposer et à être fatigué. »
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 23 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « Vous recevrez ceci en même temps que ma lettre commencée dimanche, terminée lundi, et que j’ai oublié de mettre à la poste ce matin. Ma vie mi-civile continue (corvée de peinture la matinée, corvée de musique l’après-midi). Je prépare en ce moment le menu de ce soir J’hésite entre la langue d’agneau et le red salmon. Pour le dessert, je n’hésite point, car j’en prends à toute heure de la journée. J’alterne avec la contemplation de la nature : ce tout petit paysage que je découvre par ma fenêtre est un vrai microcosme. Il n’y a gère que les 130 autrichiens qui y manquent mais leur absence repose... Si vous voyez mon frère, usez je vous prie de votre autorité de parente — eh oui ! — pour le décider à exécuter le projet que je lui ai soumis. »
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 20 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « J’ai reçu votre carte hier, ma chère marraine. Les nouvelles commencent enfin à me parvenir. Il doit bien y avoir encore une nombreuse correspondance, en panne. Ce qui est curieux, c’est que j’ai reçu tous les colis. Je crois vous avoir écrit que tous les vôtres m’ont touché. En attendant que ma voiture soit à l’atelier, je suis affecté à le peinture, ce qui n’est pas trop pénible. Je continue néanmoins à être très fatigué. L’autopsie de ma pauvre voiture a révélé des traces de fatigue encore plus grandes...[…] Je crois que Maman va beaucoup mieux. J’ai vu ça à l’écriture de sa dernière lettre. »
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à Mme Fernand Dreyfus, sa marraine de guerre. 17 février 1917 ; 1 page in-12, adresse au dos (cachet de l’« Inspection permanente des Convois Automobiles »). Émouvante lettre du front : « Ma chère marraine, je viendrais en perme le 21, pour 7 jours. Je serai à Paris sans doute dans la matinée. Je tâcherai de me débrouiller pendant mon séjour ; je crois que ce sera, comme je vous le disais hier, le meilleur moyen d’obtenir une solution. Je vous écrirai plus longuement demain. »
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. 26 avril 1916 ; 2 pages in-8°.Belle lettre du front : « J’ai reçu hier vos lettres, celle acheminée à l’ambulance 13, et celle envoyée ici. J’ai reçu aussi tous les colis, les délicieux œufs de Pâques, le poisson, la mayonnaise. Tout cela est largement entamé. Les crèmes sont englouties. Je suis assez souvent privé de dessert. Je vous disais hier que je ne trouvais plus de remerciements. Je ne dis donc plus rien, mais n’en pense pas moins. Oui, oui, il faut que je dise encore quelque chose. Il faut que je vous dise ma joie, et ma reconnaissance, de savoir que l’état de Maman n’est plus grave. Édouard me le confirme. Je suis tout à fait heureux. Et le temps est splendide, et je vais repartir demain ; et je vais, peut-être bientôt, reprendre cette vie d’aventures, un peu fatigante mais si admirable. […] Il faut que je fasse mes malles, ou plutôt mes sacs. Écrivez-moi dorénavant à la 171, je vous prie. »
« Maurice Ravel ».
RAVEL Maurice« Maurice Ravel ». Catalogue de la vente publique organisée par l’Étude Delavenne-Lafarge; J. E. Raux, expert. Paris, 26 juin 2000 ; 75 pages in-4°. Très beau catalogue très richement illustré de ce qui reste le plus gros ensemble à ce jour réalisé en vente publique de documents sur Maurice Ravel. Un catalogue de référence. État neuf.
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. 17 mars 1916 ; 4 pages in-12 au crayon violet. Ravel est alors conducteur aux convois automobiles. Parti de Viroflay, il n’a pas eu beaucoup de temps pour écrire, « il faut que mes amis le comprennent, m’excusent et m’écrivent le plus souvent possible. Sans ça, c’est le cafard ». Il raconte son voyage qui fut affreux : arrivé sous la menace des zeppelins, il a passé une troisième nuit blanche à monter la garde et a été de corvée le lendemain. Le camion qui lui a été confié a révélé une avarie technique et le voilà donc indisponible : « en perspective corvées, garde ». Le quartier est consigné, l’ordinaire n’est pas mauvais mais « on touche le pinard assez rarement. On est couché horriblement ». Belle lettre.
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. 24 mars 1916 ; 3 pages in-12 au crayon violet. Ravel est alors conducteur aux convois automobiles. Il s’excuse du griffonage et raconte qu’il a pour écritoire le volant d’une « charmante camionnette Panhard avec laquelle, pour le moment, je vais du parc à la gare ». Il doit faire avec le même véhicule le service postal mais « avec casque et masques indispensables ». Il reprend sa lettre le lendemain, au retour d’une course faite à vingt-cinq kilomètres dont il est rentré transi après avoir crevé. « J’attends avec une reconnaissante inquiétude la bouillabaisse et le homard. Un camarade m’a moitié rassuré en m’apprenant que c’étaient des manières de conserve. »
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus (la mère de Roland-Manuel). 23 juillet 1916 ; 2 pages in-8° avec enveloppe jointe (cachet des Convois automobiles). Il s’est trop hâté d’annoncer sa permission car il n’y a toujours rien de nouveau. Sa demande lui a été retournée pour renseignements supplémentaires, et son lieutenant actuel l’a renvoyée lui-même en l’appuyant. « Je ne suis pas prêt de quitter ce pays verdoyant et paisible : on s’est avisé que mon radiateur était moche […] et j’en ai encore pour longtemps. Ce radiateur couvert de glorieuses blessures, dont j’étais si fier — il n’y avait pas de quoi : c’était mon prédécesseur qui les avait reçues, mais enfin cela faisait toujours le même effet. » Belle et longue lettre.
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus (la mère de Roland-Manuel). 29 juillet 1916 ; 1 page in-8°. Il a appris par sa mère que Mme Dreyfus avait eu un accident. Il l’espère rétablie mais se dit vivement inquiet. Il serait rassuré si elle pouvait télégraphier de ses nouvelles à M. Roger Noël à Chamouilly. «J’allais précisément vous demander pourquoi vous ne m’écriviez plus, quand j’ai reçu la lettre de Maman. Et cette lettre m’inquiète doublement, plus illisible que jamais, presque incohérente, au point que je me demande si ma pauvre maman n’a pas rêvé ce qu’elle m’y annonce. » Belle lettre.
2 lettres autographes signées, adressées à sa marraine de guerre
RAVEL Maurice2 lettres autographes signées, adressées à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. 27-31 mars 1916 ; 4 pages in-12, avec adresse dont une carte en franchise de correspondance des armées, au crayon violet. Émouvantes lettres du front : 27 mars 1916. Il la remercie pour l'envoi d'un exquis chocolat dans lequel il s'est hâté de faire une brèche. La vie est assez monotone. « Les zeppelins ne nous visitent même plus. » Il a fortement amoché sa voiture, son lieutenant l'a assuré qu'il en verrait bien d'autres. « Il nous arrive [ ] des autos dont l'état est impressionnant ; mais ce sont là de glorieuses blessures, et lorsqu'on demande ce que sont devenus les conducteurs, personne ne peut nous renseigner. » Il partage avec un camarade un logement en ville où il peut dormir « Sans crainte des souris, des puces et autres bestioles ». 31 mars 1916. Il la remercie pour des colis mais s'inquiète de l'état de conservation des boîtes : « Je vais toujours faire cuire, et verrai la tête que ça fait. Voyez ma chance : je pars cette nuit à... défense de le dire, avec quelques camarades, pour ramener des voitures [ ]. Je pourrai peut-être essayer de voir ce que donne là-bas le homard à l'américaine. »
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. [Châlons-sur-Marne], 8 septembre 1916 ; 3 pages 1/2 in-8°, enveloppe (cachet de l'Inspection permanente des Convois Automobiles). Ravel est à Châlons depuis l'avant-veille et souffre de dysenterie. « Notez que c'est de ma faute. À Chamouilley, les eaux n'étaient pas très saines, et tous les camarades y passaient à leur tour. La solidité de mes reins m'y avait fait échapper jusqu'ici. Mais les trois derniers jours qui ont précédés mon départ, je n'ai guère mangé que des tomates crues et ... du melon ». Il raconte ensuite son voyage : après une nuit à Vittel, il a pris « le tortillard rapide Vittel-Nançy qui s'arrête tous les 3 km », puis « l'extra-rapide Nancy-Paris jusqu'à Châlons » où on l'attendait depuis un mois et où il a été accueilli avec enthousiasme par le capitaine Le Lorrain. Après s'être astreint à une diète de 24 heures, Ravel s'est cru guéri et a déjeuné, mais il a été horriblement malade. « À part cet inconvénient passager, je ne crois pas qu'on puisse être plus heureux au régiment, si je puis dire, et... plus loin de la guerre. Je suis entouré de tant d'attentions de tant de soins, que je finirai peut-être, comme bien d'autres, par accepter cette tranquillité, par oublier tout le reste, par avoir une âme d'embusqué ».
Lettre autographe signée
RAUCH Christian DanielLettre autographe signée, adressée au peintre Bilotti. Berlin, 24 octobre 1832 ; 1 page in-4°, en allemand. Petit trou avec manque de papier dû au décachetage de la lettre, le mot absent figure sur le cachet. Rare.