Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de lettres autographes signées
PROUTEAU Gilbert6 lettres autographes signées et 1 lettre signée, adressées à Michel de Saint-Pierre. 10 pages 1/2, formats divers in-4° et in-8°. Belle correspondance intime dans laquelle apparaît une profonde amitié. Remerciements pour l’article important consacré au roman Le Machin ; nouvelles de ses vacances pendant lesquelles il a travaillé à cinq scénarios ; de retour de Vendée où il a dû laisser sa voiture en panne, il lui propose de l’attendre avec un taxi à la gare d’Austerlitz : « nous irons croûter ensuite où tu voudras » ; de Chamonix, il évoque des séances de signatures de son nouvel ouvrage ainsi que son film. Il a pris des photos de James Couttet et de Suzanne Thiolen, « excellent pour France-Soir et Paris-Presse » ; étant « passé tout droit de l’écume des vagues aux remous de la pénicilline », il ne pourra pas se rendre au mariage de la fille de Michel de Saint-Pierre ; il lui envoie un carton de deuil : « broyé en profondeur, habité de pièges, d’échardes et de secousses électriques » ; évocation du prix de la Montagne, de la conférence de Michel de Saint-Pierre sur Montherlant prévue à Chamonix et de la naissance de l’Académie de la Montagne pour laquelle le Plan Marshall « versera probablement deux millions ». On joint une lettre autographe signée, adressée à Roger Frison-Roche, auteur de La Piste Oubliée, qu’il assure de quatre articles et à qui il demande de lire un manuscrit qu’il lui adresse. Michel de Grosourdy, marquis de Saint-Pierre [Blois, 1916 - Saint-Pierre-du-Val, 1987], était un résistant, romancier et journaliste français.
Lettre autographe signée
PROUT SamuelLettre autographe signée « S. Prout », adressée à M. J. Henderson. Sans date ; 4 pages in-8°, en anglais, traduction tapuscrite jointe. Prout se lamente de la mort d’un ami. « My aversion to letter-writing is unpardonable — and as always —. I must begin with an apology. […] Last week my valued medical friend Doc. Young, whom you met in my room — universally beloved and respected, fell victim to this fearful epidemic in its most fearful asiatic form. This morn’g I was one of the mourners to have the poor body in the tomb, ‘til we meet at the fathering of countless multitudes at the final judgment and solemn crisis. Seldom has there been such a procession of mourners followed by 15 carriages of the respect entertained for the deceased. Every house on Denmark Hill and every shop in the village was closed […] This is a sad gap in our little circle. He had collected with good taste, an extensive number of most valuable draw’gs by the old masters, also rare prints — pictures, bronzes, etc. […] Like yourself he collected treasures of art, with the desire and always ready to contribute to the enjoyment of others […]. Your new Guardi I have not see, and woe is me that a dog at my heels has prevented my seeing your valuables. I may only dream the enjoyment you offer, and indulge imagination. »
Lettre autographe signée
PROUDHON Pierre JosephLettre autographe signée, adressée à M. Hervieu, employé des Douanes à Saint-Malo. Paris, 19 avril 1858 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe.« D’après une note, déjà ancienne, que m’a remise M. Pilhes, votre ami, je suppose, autant que le mien, vous êtes souscripteur à l’ouvrage que je dois publier cette semaine, pour 12 exemplaires. Avant que je vous fasse expédier cette quantité, il convient que vous me disiez si vous êtes toujours d’accord de la douzaine […]. Le prix de l’ouvrage (3 gros vol. in-18), fixé à 12fr. pour le public est de 8fr. par souscription plus le port. Au cas où vous verriez quelque inconvénient pour vous à recevoir et distribuer tous ces imprimés, vous pourriez vous entendre pour cet objet avec un libraire de votre ville, qui, moyennant une petite commission, recevra à votre place les exemplaires et les remettra à chacun des souscripteurs ».
Lettre autographe signée
PROTAIS AlexandreLettre autographe signée. Paris 7 janvier 1883 ; 1/2 page in-8°. « M. Protais aura l’honneur de se rendre à l’aimable invitation que M. et Madame Heim ont bien voulu lui adresser pour le mercredi 17 janvier. »
Manuscrit « Justice disciplinaire »
PRISONS.Manuscrit « Justice disciplinaire ». [Circa 1844] ; 2 pages in-4°, froissées. Manuscrit concernant le règlement disciplinaire des prisons d’après le règlement du 10 mai 1839.
Lettre autographe signée
PRISE D’ALGERLettre autographe signée « De Sérigny » adressée à sa mère. Camp de Sidi et Ferruch, 1er juillet 1830 ; 3 pages in-4° adresse et oblitération au dos. Texte extrêmement rare à cette date! « Tu vas probablement m’accuser d’inexactitude, et tu ne sais cependant pas toute la peine que j’éprouverais de ne pas pouvoir écrire, j’ai été horriblement fatiguée par le débarquement du matériel, qui du reste n’est pas encore achevé, mais par la suite des évènement je me trouve maintenant le pouvoir de me reposer. J’ai passé une vingtaine de jours, sans prendre un moment de repos, j’étais même quelques fois très heureux quand j’avais la nuit tranquille, du reste la marine ne fait rien, ou presque rien jusqu’à présent, si ce n’est le métier de porte faire, se lever à 4h du matin, et partir de suite pour aller décharger les navires marchands, ne rentrer qu’à huit heure du soir, voilà notre service ; encore un soir qu’il faisait très mauvais temps, je n’ai pas pu retourner à mon bord, j’ai été obligé de passer la nuit dans une embarcations sans souper non plus que mes hommes, le lendemain matin, le temps était devenu plus favorable, je suis parvenu a retourner à mon bord, on m’y a donné le temps de prendre des vivres pour la journée et on m’a fait partir immédiatement, cette fois la j’ai encore été obligé de passer la nuit non à bord de mon embarcation mais à terre, le temps était devenu très mauvais, on a été obligé de mettre tous les canots à terre, pour qu’ils ne soient pas perdus., encore on en a perdu beaucoup, beaucoup on aussi ont été avariés, trois [brigs?] marchands , se sont jetés à la cote et sont perdus, personne n’a été noyé. Tu dois voir que j’ai eu quarante huite heure bien employées. Il y a eu pendant le temps qui vient de s’écouler du changement dans ma position, le 19 du mois de Juin ma frégate est partie, elle a pris la mer, et a été croisé Alger, afin de débarasser la rade qui du reste est très mauvaise, quand à moi je suis passé provisoirement sur le vaisseau de le Duquesne, avec des hommes et des embarcations de notre [bon], pour travailler au débarquement, je suis resté sur ce vaisseau jusqu’au 30, que j’ai reçu l’odre de débarquer avec ma compagnie, pour garder le camp retranché, je loge donc maintenant sous ma tente, nous avons des chaleurs épouvantables, dans la journée, et la nuit un froid assez vif, mais j’ai descendu, mon cadre, et je suis comme couché comme dasn un lit, quand à la nourriture elle est meilleure qu’à bord. Enfin je ne serais pas malheureux ici, si ce n’est qu’il est probable que je m’y ennuirai, car nous passerons probablement quelques temps ici, nous ne sommes destinés qu’à garder le camp qui je pense ne sera pas attaqué. Je ne suis certainement pas à t’annoncer la nouvelle du débarquement des troupes qui s’est fait le plus [...] on dit que le général en chef croyait qu’on y perdrait environ six mille hommes, et je crois qu’il en a perdu six ; les Turcs ont été surpris et n’ont pas fait la moindre résistance ; la journée du 19 a été chaude, les turcs occupaient une forte et belle position, la notre n’était pas si avantageuse, l’intervention du Général en chef n’était pas de les attaquer, c’est eux qui y sont venus, ils ont été repoussés avec perte, le général en chef voyant notre avantage, en a profité, il a fait marcher en avant, et ce jour la on s’est emparé de deux [redontes], de leur position et de leur camp, dans lequel on a trouvé beaucoup de butin, qui a en partie tourné au profit des soldats qui étaient très fatigués et qui du reste avaient éprouvés des privations, lorsque le débarquement du matériel a été plus avancé, on s’est porté de nouveau en avant, on a été obligé d’activer plusieurs positions, enfin nous sommes devant Alger ; on a ouvert la tranchée devant le fort l’empereur qui est un fort qui domine la ville, mais nous sommes dans des positions qui le dominent lui même, et je pense bien que demain, nous nous emparerons ; hier les batiments qui croisent devant Alger, ont été échanger quelques coups de canons avec les forts qui donnent sur la mer, afin que toute l’attention des Algériens ne se porte pas du coté de la terre ; du reste l’amiral Duperré vient d’appareiller, il est probable qu’il va se porter devant Alger, pour attaquer par mer, en même temps que notre armée attaquera par terre. Il parait certain que le [day] d’Alger a mis les têtes française a prix, car ils les coupent a tous ceux dont il s’emparent, ils deterrent même les morts pour leur couper la tête ; aussi nos soldats sont exaspérés, et leurs officiers ont beaucoup de peine à les empecher de tuer tous le monde. »
Photographie signée
PRINTEMPS YvonnePhotographie signée. 1942 ; 180 x 240 mm. Photographie de Teddy Piaz, Paris.
Poème autographe signé, dédié au Prince Impérial
JOUVENEL Léon, baron dePoème autographe signé, dédié au Prince Impérial qui venait d’être massacré le 1er juin par les zoulous en Afrique du Sud. 30 juin 1879 ; 2 pages in-8°. « Tu vantais tout le poids du nom que tu portaisIl étais ton orgueil, ta joie et ton supplice :Sans cesse il t’étreignait si fort que tu sentaisce nom te mordre au coeur comme un cilice »...On joint un manuscrit de 2 pages in-12 : « Prière du Prince Impérial ».
Manuscrit autographe signé
PRÉVOST-PARADOL Lucien-AnatoleManuscrit autographe signé. Sans date ; 5 pages in-4° dont certaines collées les unes sur les autres en bas de page. Discours de conduite politique, comme représentant de la ville de Nantes. « Je tiendrai d’une main ferme le drapeau libéral que le regrettable M. Lanjuinais a déjà soutenu en votre nom. Convaincu que la grande question de notre siècle, que la grande affaire de la France est la recherche d’un ordre stable et d’une liberté solide au sein d’une société définitivement démocratique, je revendiquerai avec énergie toutes les réformes nécessaires à l’accomplissement de cette glorieuse tâche. Une éducation généreusement répandue, une presse vraiment libre, la vie rendue aux départements par l’autorité grande des assemblées locales, la liberté religieuse complétée et assurée par le désintéressement absolu de l’État en ces matières, l’organisation d’une armée plus rapprochée encore de la nation et aussi respectueuse envers vos représentants que dévouée à la grandeur du pays, enfin pour tous les intérêts et pour toutes les opinions, la liberté sous le parlement et sous le jury, voilà l’idéal que je n’ai cessé de poursuivre, et vers lequel je voudrais, avec votre appui, entraîner la France. »
Ensemble de 13 lettres autographes signées
PRÉVOST MarcelEnsemble de 13 lettres autographes signées, adressées à G. Nigoud, Taponnier, Jean Bernard, André Beaunier, Lacaze, Jean Sigoux, Hélène Miropalsky. On joint une photographie Nadard de M. Prévost (Panthéon Nadar) et divers documents.
Pensée autographe signée
PRÉVOST MarcelPensée autographe signée. 1 page in-4° (30 x 23,5 cm).Sous son portrait original à l’encre de chine signé par Robert Kastor : « Pour bien comprendre les femmes, il convient d’être d’abord persuadé qu’on ne les comprendra jamais. Marcel Prévost. »
Manuscrit autographe signé
PRÉVOST MarcelManuscrit autographe signé. « Improvisations ». 1905 ; 3 pages in-4°. Intéressant article paru dans un journal de Vienne en 1905 sous le titre de « Causerie Parisienne ». Article politique concernant la nomination du ministre Barrigoux à plusieurs ministères successifs. « Le citoyen français y est habitué : il hausse les épaules et se soumet. »
Manuscrit autographe signé
PRÉVOST MarcelManuscrit autographe signé. Sans date ; 2 pages in-8°. [Archives André Berge.] Concerne la victoire de 1918. « La guerre a opéré l’Europe du cancer allemand : voilà le bienfait que la paix consacre. Hélas ! L’opération fut longue et douloureuse ; disons-nous bien que, sans elle, la France était perdue. […] Et, par un effort énergique, excluons de notre convalescence la neurasthénie, l’angoisse, le “cafard”. Nos neveux nous envieront d’avoir vécu les heures présentes & les Français leur font grise mine ! Lesquels ? Ceux qui ont souffert ? Non pas : ceux qui sont incommodés aujourd’hui dans leur paresse de satisfaits ou inquiets, pour demain, de leur plat repos. […] Le trouble de notre convalescence est fait de ce qu’elle prépare autant que ce qu’elle répare. »
Lettre autographe signée
PRÉVOST MarcelLettre autographe signée. « Paris, 8 février » ; 3 pages in-8°, en-tête gravé « Académie Française ». Il remercie son collaborateur de ses vœux auxquels il répond avec retard, passant sa vie depuis la guerre entre Paris et Vienne. « J’espère que cette tardive réponse v[ou]s trouvera alerte et bien portant, après l’épreuve que vous avez subie, et qui était vraiment dure. Enfin, c’est pour son pays...! mais on aime mieux le service en continuité de santé ! Dites-moi si v[ou]s êtes guéri, ce que je souhaite de grand cœur. »
Ensemble de 3 manuscrits autographes signés
PRÉVOST MarcelEnsemble de 3 manuscrits. Intéressants articles parus dans un journal de Vienne en 1905 sous le titre de Causerie Parisienne :— Manuscrit autographe signé. « Causerie Parisienne — Fin et commencement d’année ». [1905] ; 9 pages in-4°. On joint le tapuscrit de ce manuscrit. Manuscrit évoquant la désuétude du devoir des vœux et qui permet « de découvrir le nombre considérable d’inconnus qui prétendent vous rendre des services tout au long de l’année et s’empressent d’accourir chercher une récompense sous forme d’étrennes ».— Manuscrit autographe à l’encre, signé au crayon. « La vie courante. Hier et aujourd’hui. Une pièce et un film ». [1905] ; 5 pages in-4° avec corrections. Article concernant le tournage des Demi-Vierges d’Alexandre Dumas. « C’est de plus en plus un usage qui porte à l’écran les romans et les pièces de théâtre que le public a accueillis. »— Manuscrit autographe signé : « Mœurs Parisiennes — L’avènement d’une aristocratie ». [1905] ; 7 pages in-4°, au crayon. Sur les salons de peintures qui déclinent, l’aristocratie de la IIIe République, la vie parisienne, etc.