Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
FAYE HervéLettre autographe signée, adressée à un confrère. Paris, le 6 août 1887; 2 pages in-8°. « La comète de 1821 a été découverte le 21 janvier à Paris. À ce moment cet astre n’avait rien de bien remarquable. Mais en février elle devint visible à l’œil nu, avec une queue de 7 degrés de longueur. […] Le 5 mai, elle devait être encore visible avec une lunette à l’Ile Sainte-Hélène mais elle s’éloignait de plus en plus de la terre. Son orbite a été calculée par divers astronomes. Ce qu’elle présente de remarquable, c’est une forte inclinaison de 73° sur l’écliptique. Le mouvement était rétrograde. » Belle lettre scientifique.
Manuscrit autographe
FAYE HervéManuscrit autographe. 5 pages in-4°. Communication faite à l’Académie des sciences sur les travaux de M. Sage. Il est question d’astronomie, d’applications de procédés photographiques à la dernière éclipse. « Un des beaux clichés, obtenus à cette occasion à l’aide de la grande lunette de M. Vorro, a été présenté à l’Académie par M. Sage. C’était l’épreuve relative à la plus grande phase. » Très intéressant manuscrit scientifique.
Lettre signée par les députés à la Convention du Lot : LABOISSIERE, MONMAYOU, BOUYGUES, LAVAIGNAC.
DÉPARTEMENT DU LOT.Lettre signée par les députés à la Convention du Lot : LABOISSIERE, MONMAYOU, BOUYGUES, LAVAIGNAC. Paris le 8 Vendémiaire de l’an IV [30 Septembre 1795]. 1 page 1/2 in-folio. « Citoyens Commissaires nous venons d’être instruits par les Autorités constituées du Département du Lot que nonobstant que la loy qui fixait le placement des Commissaires de Guerre dans les chefs lieux de Départements, néanmoins ils sont envoyés pour ceux du Département, ayant été tous placés dans la ville de Montauban qui n’est pas Chef Lieu de ce Département, on ne saurait les difficultés qui se veut la cause de la proximité avec un quartier Général qui nécessitait cette mesure, non pour trois qui y sont placés mais seulement pour un ou deux; Les Autorités constituées, se fondent aujourdhuy à réclamer auprès d’eux dans la ville de Cahors qui est le Chef lieu un de ses commissaires, par ce que cette commune va recevoir dans son sein quelques bataillons du cantonnement et par ce qu’il y a déjà quelque Compagnie de vétérans, au surplus le grand motif qui avait engagé la commission à placer les Commissaires de Guerre à Montauban à cause de la proximité du quartier général, tombe de luy-même et ne peut plus subsister après la paix qui vient d’être conclue avec Lespagne... ».
Aquarelle
COLIN Paul-ÉmileLavis représentant un couple. Cachet de l’atelier en bas à droite ; 20,4 x 13,7 cm.
Lettre signée
LOUVOIS Auguste Michel Félicité LE TELLIER, marquis deLettre signée, adressée à M. de Clairan. Versailles, 16 aout 1688 ; 1 page in-folio.« Reçeu la lettre que vous avez pris la peine de m’escrire le 3e de ce mois. Puisque c’est par la negligence du geolier des prisons de Bezançon qu’un des deux deserteurs qui y estoient gardez, s’est évadé, il faut faire mettre ledit geolier en prison jusques a cequ’il l’ait representé, et si un mois apres qu’il aura esté arresté, il n’y a pas satisfait, il faudra pour l’en punir, le destituer de sa charge, et luy faire payer une grosse amande. »
Pièce signée
PAGNOL MarcelPièce signée. Sans date ; 1 page in-folio (34 x 21 cm).Pouvoir bilingue signé par Marcel Pagnol pour son fondé de pouvoir, M. K.Sagaeff.
Ensemble de 3 lettres autographes signées
FORT PaulEnsemble de 3 lettres autographes signées. 1903-1923 ; 13 pages in-8° ou in-4°. Lettre adressée à « Andrée ». 27 janvier 1903 ; 8 pages in-8°, fente au pli sur la 8e page. « Tu sais déjà, par le mot que j’ai envoyé à Émile Bernard, que jamais mon amour pour toi ne fut affaibli. Je t’embrasse de tout mon cœur. Va, je t’aime bien. Hélas, ma chère Andrée, notre pauvre père est mort samedi dernier : il s’est éteint doucement et sans souffrance. J’arrivais de Paris et c’est moi qui l’ai vu mourir. Il semblait qu’il attendit qu’un de ses enfants fût là. J’étais par hasard seul dans la chambre au moment suprême. » Il raconte ensuite les derniers mois de son père. Les autres lettres (très intéressantes) concernent les répétitions de sa pièce Les Compères du roi Louis, et l’attribution des rôles.
Lettre autographe signée
LAS CASES Emmanuel, Pons Dieudonné, comte deLettre autographe signée, adressée à un éditeur. Paris, 29 octobre [ ?] ; 2 pages in-4°. Il a trouvé à son retour à Paris le prospectus du premier volume de l’Encyclopédie des gens du monde que son correspondant lui a adressé et il lui demande de l’inscrire sur la liste des souscripteurs. « Votre connaissance avec les Dr Gall [Franz Joseph Gall (1757-1828)] et Spurzheim [Johann Gaspar Spurzheim (1776-1832] me fait espérer de trouver enfin la phrénologie convenablement traitée dans un ouvrage qui annonce devoir être aussi remarquable. Maintenant que Spurzheim n’est plus je ne connais d’autre personne vraiment phrénologiste que le Dr Vimont [Joseph Vimont (1795-1857)] qui vient de publier un ouvrage digne de ses prédécesseurs. […] Je suis convaincu que dans le cas où M. Vimont serait encore en France ce que j’ignore il coopérerait volontiers à votre ouvrage si vous vous adressiez à lui. Il est encore une branche de science encore presqu’inconnue en France mais qui a fait assez de progrès en Allemagne pour mériter je pense une place dans votre ouvrage, je veux parler de l’homœpathie. Peu de personnes, même parmi ceux qui la pratiquent la connaissent à fond et avec pureté parce qu’il est bien difficile pour des médecins distingués de dépouiller totalement les idées acquises par un travail de plusieurs années et il serait cependant important de la présenter disons avec développement tout au moins avec exactitude. » A la fin de la lettre, il s’offre de relire la notice qui pourrait éventuellement être consacrée à son père, « cela uniquement pour éviter des erreurs. »En 1821, il cravacha publiquement Hudson Lowe pour venger l’attitude de ce dernier à l’égard de l’Empereur, de son père et de lui-même, un incident qui pourrait expliquer la tentative d’assassinat dont il fut victime en 1825 à Passy par deux hommes parlant à peine le français.
Pièce signée
LA BRUYÈRE Jean dePièce signée « De la Bruyère ». 1663 ; 8,7 x 21 cm. Quittance signée de la somme de 75 livres de rentes constituées sur les tailles. Rare document signé par loncle de lécrivain et qui a souvent été confondu avec celui-ci.
Pièce autographe signée
DUPUYTREN GuillaumePièce autographe signée. Paris, le 30 septembre 1821 ; 1 page in-4°. Certificat en faveur M. Le Brun, Cappe commant des hussards de la garde royale, qui est atteint de gastrite chronique, nécessitant un traitement pendant encore plusieurs mois, de régime et de soins.On joint des notes biographiques écrits par le colonel de Joinville.
Lettre autographe signée
HAIG DouglasLettre autographe signée, adressée à M. Weil. St Peter’s-in-Thanet, le 25 juillet 1920 ; 2 pages in-8° en anglais, enveloppe jointe. Il donne son accord pour utiliser son nom dans le cadre du patronage du comité d’organisation du centenaire de la mort de Napoléon Ier.
Pensée autographe signée
LIFAR SergePensée autographe signée, adressée à H. Corbière. 27 juillet 1941 ; 1/2 page in-folio.Sa maxime de vie: « L’art c’est la vie, La vie c’est l’artSerge Lifar 1941 ».
Lettre autographe signée
WILLETTE AdolpheLettre autographe signée. « Boisroger, Manche », [septembre 1915] ; 1 page in-8°. « Et voilà, mon cher Hugues, l’aspect sinistre d’un coin de mon jardin...! Ce n’est pas du travail de boche, non, bien que ça y ressemble c’est l’ouvrage de Toby ou Tobie le toutou réfugié dont je t’ai annoncé l’entrée dans ma famille ! Et il est furieux d’être attaché par ordre de M. Le Maire. »Au-dessus de la lettre, figure un petit dessin à l’encre, rehaussé de quelques couleurs, représentant Toby attaché devant son écuelle et un sol jonché d’os, d’un chat mort et d’une poupée déchiquetée.
Lettre autographe signée
GROMAIRE MarcelLettre autographe signée, adressée à un ami. 6 mai 1946 ; 1 page in-4°. « Le faire-part si inattendu m’annonçant la disparition prématurée de votre chère mère, me cause beaucoup de peine. Je me souviens des si excellentes soirées passées avec vous deux, de son accueil, si spontané, si aimable, si plein de chaleur. Elle me connaissait à peine. […] Je semblais être un ami de toujours. » Jolie lettre.
Pensée autographe signée
MOHRT MichelPensée autographe signée. Sans date ; 1 page in-4°. « Le chemin le plus court et le plus direct allant de la société libérale à la société totalitaire — de droite ou de gauche — passe toujours par la société permissive, c’est-à-dire démissionnaire. Je veux parler, bien sûr, de la démission des élèves. »