Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de 70 lettres de violonistes
VIOLONISTES.Ensemble de 70 lettres de violonistes (la plupart, Premiers Prix de violon) adressées à Yvonne Astruc (quelques-unes à Georges Enesco). 71 pièces.Jacques Baume, Alfred Brun (4 las), Miguel Candela (10 las), Fernand Depas (3 las), Pierre Doukan, Colette Frantz (las et 3 ls), Maurice Hayot ( 2 las), Simone Hersent (2 las), Edouard Larronde, Alexandre Kosman, Robert Krettly (2 las), Jacqueleine Lefebvre, Yvonne Lephay-Belthoise, Fernand Luquin (3 las), Claude Macaux, André Meilhan (2 las), Françoise Monnier (3 las), Edouard Nadaud (2 las), Emmanuel Nerini, Pierre Nerini (4 las), Gabrielle Pelletier, Jacqueline Salomons (5 las), Françoise Sayet (3 las), Michel Schwalbé (3 las et pas), Robert Soetens (2 las), Gabriel Soudant (3 las), Marie-Claude Theuveny (2 las), Gustave Tinlot (3 las).On joint quelques annonces de concert, documents biographiques et minutes de réponse.
Manuscrit autographe signé
ACHARD MarcelManuscrit autographe signé « M.A. », intitulé « Deux contes à la manière de Wilde pour parler d’Armand Salacrou ». Sans date ; 1 page in-4°. Il s’agit d’une chronique relative à une pièce d’Armand Salacrou. « Il était une fois un poète qui s’appelait Armand Salacrou. Et les hommes l’aimaient parce qu’il racontait des histoires. Oh de drôles d’histoire... Des histoires de roi triste, de casseurs d’assiette, de matelots, de figures de rire, de bonne de restaurant et de bonne amie d’empereur. Un drôle de corps, allez, avec un drôle de visage. Il prétendait que la mort seule d’un de ses héros l’avait pu préserver d’un suicide inutile. […] Un jour qu’il avait dit une très belle histoire dont le héros était un certain Patchouli, des enchanteurs très puissants décidèrent que ce rossignol là serait une grenouille. Ainsi fut fait. Et Patchouli, moins heureux que ses frères les contes devient une grenouille. Mais c’est depuis ce jour que les grenouilles sont poétiques. »
Poème autographe signé
AUBANEL ThéodorePoème autographe signé. 2 pages in-4°. « Viélo Cansoun ». Poème provençal qui semble issu des Filles d’Avignon.
Lettre autographe signée
CUSTINE AstolpheLettre autographe, signée de ses initiales, adressée à Mme Gay. Sans date ; 1 page in-8°, avec adresse. « Je reviens de chez Madame Recamier, qui est sans voix et ne bouge pas de chez elle, ni même descend de son canapé. Elle m’a chargé de vous dire qu’elle espérait que vous prendriez cette trop bonne excuse pour vous expliquer qu’elle n’aille pas vous inviter elle-même à venir chez elle dimanche prochain […] afin d’entendre une demoiselle qui vient jouer du piano devant M. de Chateaubriand. […] J’aime à aller chez elle et j’aime surtout à aller avec vous. »
Lettre autographe signée
PÉRIER Odilon-JeanLettre autographe signée, adressée à André Berge. « Lundi 8 février 26 » ; 1 page in-8°. « Il y a plusieurs mois que Marcel Arland m’avait demandé cet examen de conscience : je ne sais pourquoi, malgré la promesse que je lui en avais faite, je ne pouvais m’y mettre. […] Voici cet exercice. Pourquoi n’y joindrait-on pas le poème ? Cela ferait deux courts chapitres : explication, illustration. »On joint un poème autographe signé, intitulé « Examen ». 29 janvier 1926 ; 1 page in-4°. « Sans doute, il fait trop beau pour vivre avec prudence.Le ciel a sur la mer établi ses balances,Chaque chose se donne un air immaculé,Chaque être est à son corps doucement appuyé.[…]Tout occupé par l’orgueil,Ainsi se refuse un homme.Si la gloire est sa couronneIl en a le front glacé. »
Lettre autographe signée
MARCHAND AndréLettre autographe signée, adressée à André Jolivet. Voulaines-les-Templiers, le 7 mars 1969 ; 1 page in-4°.« En travaillant dans mon atelier de Bourgogne, ce matin, j’écoutais votre émission sur Berlioz. Conférence donnée par vous à la maison de la culture de Grenoble. Dont le thème était le traité d’orchestration de Berlioz. Vous savez combien j’aime la musique que je considère très près de la peinture, pour moi, les couleurs sont des lumières et des sonorités dans une architecture. Je vous adresse ce mot pour vous dire la joie que j’ai eue en vous écoutant (tout en travaillant). Ces études sur les architectures sonores sont très importantes, c’est justement ce que l’on doit diffuser dans les milieux de la jeunesse actuelle. Qui est très attentive (contrairement a ce que croit une certaine bourgeoisie). Berlioz évidemment est une source riche. J’ignorais que Berlioz aimait tellement la guitare !! Merci, cher Jolivet, pour cette matinée d’étude. »
Lettre autographe signée
CANSON Anne-Jacques-Barthélémy Barou de La Lombardière deLettre autographe signée, adressée au sénateur Boissy d’Anglas. Annonay, 26 juillet 1807 ; 2 pages 1/2 in-4°, adresse avec marques postales.Très intéressante lettre sur le monument dédié aux frères Montgolfier. Il a cherché des moyens plus économiques auprès de M. Duvet « Nous avons reconnu qu’il n’était point en aussi mauvais état que nous avions lieu de le craindre et il nous a paru qu’avec l’aide et les avis d’un platrier intelligent que nous avons icy, nous pourrions parvenir à nous passer de secours étrangers, à l’exception toutefois de ce qui regarde les changements d’inscriptions et la suppression des armoiries de la province que l’aigle tient dans une de ses serres. » Il propose d’envoyer la table à M. Durandé pour changer les inscriptions et l’aigle. « Si le monument ne portait pas déjà et le nom et le médaillon des frères Montgolfier, on aurait pu graver leur chiffre à la place des armoiries. […] L’ouvrier sur lequel nous fondons nos ressources est absent depuis quelques jours, mais ne tardera pas j’espère de revenir. Au moment de son arrivée nous nous emparerons de lui et nous haterons autant que possible la besogne. Il nous tarde de voir enfin élevé le monument qui a éprouvé bien des retards et des contrariétés. »
Ensemble de 3 lettres autographes signées.
MISTRAL FrédéricEnsemble de 3 lettres autographes signées :— Lettre adressée à Fernand Richard. Maillane, 11 octobre 1896 ; 1 page 1/2 in-12, enveloppe jointe. « Votre Rêverie d’aurore est bien le premier chant d’un vrai poète. Il y a dans ces simples quatrains cette grâce ingénue qui s’appelle “jeunesse”, il y a, dis-je, la jeunesse avec ses aspirations pudiques vers l’amour et la beauté. Je vous félicite et vous remercie. Ci-inclus, le programme des Jeux Floraux de Toulouse, dans lesquels vous êtes digne de cueillir quelque belle fleur. »— Billet adressé à E. Ducoté. Maillane, 20 avril 1898 ; 1 page in-12. « Très touchant, très homérique Le Songe d’Homère ! Le grand aïeul vous a porté bonheur. Compliments et remerciements. »— Maillane, 23 septembre 1906 ; 2 pages in-12. « Le résultat négatif de vos recherches ne m’étonne pas et le refus des Arlésiennes me paraît très naturel et digne. N’en parlons plus. Il pourrait se faire cependant que le Secrétaire général de la Soc. des études portugaises de Paris, M. de Carvalho, auquel j’ai donné votre adresse, aille vous voir, cette semaine, en passant par Arles pour avoir des nouvelles de la reine d’Arles. »On joint 1 carte de Marie Frédéric Mistral; 1 lettre de l’éditeur Roumanille et 2 portraits de Mistral.
Aquarelle signée
FAIVRE voir ABEL-FAIVRE Abel, dit ABEL-FAIVREAquarelle signée, représentant une jeune femme au chapeau fleuri. Sans date ; 1 page in-4°.
Lettre autographe signée
FESCH JosephLettre autographe signée adressée à ses neveux. Rome, 1er janvier 1815 ; 3/4 page in-4°. « Je ne vous oublie pas, et à plus forte raison dans ces jours où on adresse à Dieu des vœux pour les personnes que l’on aime tendrement. Je lui ai demandé qu’il vous accorde toutes les vertus et les talents qui forment les hommes parfaits, généreux et bons. Il exaucera mes souhaits, si de votre côté vous faites tout ce qui est nécessaire pour le mériter. Je vous envoye deux pièces de canons au lieu de carnets de dragées, vous n’êtes plus des enfants, bientôt vous commanderez de grandes manoeuvres. Rappelez vous quelques fois de votre grand oncle, et soyez convenus qu’il vous aime tendrement. ».
Lettre autographe signée
DU CAMP MaximeLettre autographe signée, adressée à un violoncelliste, prénommé Paul. Paris, 31 juillet ; 2 pages 1/2 in-8°. Amusante lettre écrite pour une jeune femme amoureuse : « Mlle Judith Lion s’étant légèrement blessée la main droite dans son déménagement, me prie de lui servir de secrétaire ; je saisis en hâte cette occasion de vous serrer cordialement la main. » Il écrit ensuite sous la dictée de Mlle Lion une très jolie lettre d’amour. « Cher adoré, la joie a inondé mon cœur en recevant ta lettre. Ah ! comme tu es aimé de ta Judith et comme elle voudrait t’accompagner dans ce voyage afin de jouir de tous les triomphes qui vont t’accueillir. Je m’ennuie, je languis, je suis souffrante. Pourquoi n’es tu pas là pour calmer les tourments de ce cœur qui t’appartient. […] Tu me demandes s’il faut jouer à la roulette : non ! non ! cher Paul ! ; ne sais tu pas le proverbe : heureux en amour, malheureux au jeu ! Tu perdrais tout, crois moi, car nulle tendresse ne fut plus violente que la mienne. Je vois Brice quelquefois, il fait la cour à ma mère qui se la laisse faire avec plaisir. […] Ne fais plus de rêves affreux, je t’en conjure, crois en moi comme on croit en Dieu et n’oublie jamais que pour la vie et l’éternité, je suis à toi. Ta Judith. Écris moi ! Écris moi ! j’attends ta réponse avec impatience ! tes lettres seules me font vivre ! »
Manuscrit autographe signé
ACHARD MarcelManuscrit autographe signé. Sans date ; 2 pages in-4°, avec en-tête « Palace Hôtel Bruxelles ». Il s’agit d’une chronique relative au film de Douglas Fairbanks Le Masque de fer. Nombreuses ratures. « Je viens de voir le nouveau film de Douglas Fairbanks. Je vous prie de croire que c’est quelque chose d’extraordinaire. On l’a tiré, paraît-il, des œuvres d’Alexandre Dumas père. J’ai heureusement lu Dumas père. Et je puis vous affirmer qu’il n’en est rien. […] Louis XIII, le chaste ayant eu deux fils jumeaux d’Anne d’Autriche d’une sombre et d’ailleurs incompréhensible machination du perfide Richelieu qui avait remplacé le premier jumeau par le second. Les enfants grandissent. Ils se ressemblent d’une façon extraordinaire […] Louis XIV (c’est-à-dire le vrai — celui dont on vous a parlé, celui qui règne) est tout bon. Tandis que l’autre, le roi Louis XIV (c’est-à-dire le faux, celui qui ne règne pas) est tout mauvais. »
Lettre autographe signée
BEATON CecilLettre autographe signée. Sans date ; 1 page in-4°.« You have beenvery kind in trying to get change out of the […] exchange. I want to thank you for the offer of your snapshots - a very great addition. A great many personal tributes to Alfred Lunt amount to such a glittering feeling ! I hope he realizes what a loss he as been ! »
Dessin au crayon de couleur rehaussé de gouache
MOREAU-VAUTHIER PaulDessin au crayon de couleur rehaussé de gouache (sur papier in-8° à en-tête de la Direction de l’architecture de l’Exposition Universelle de 1900).Esquisse du projet de statue surmontant la Porte Monumentale de l’E.U. de 1900 ; cette statue sera dénommée « La Parisienne ». Elle fut très controversée lors de sa mise en place par Moreau-Vauthier sur la porte conçue par l’architecte René Binet (cf. Illustration du 14 avril 1900 qui reproduit la statue), et fut rapidement déposée et n’a pas été retrouvée depuis.On joint divers pièces de ou concernant PMV :— Manuscrit autographe de PMV intitulé « Ode à René Binet » ; 2 pages grand in-4° ; pliures ; il y est question de la fameuse Porte Monumentale.— reçu de l’Exposition Universelle pour PMV.— 2 cartons d’invitation à l’exposition de ses œuvres à la Palette Française en 1924.
Lettre autgraphe signée
GÉROME Jean-LéonLettre autographe signée. Paris, 28 juin 1901 ; 1 page in-8°. Au sujet de l’aigle blessé à Waterloo. « Je vous envoi une épreuve de l’aigle qui doit être placé sur le champ de bataille de Waterloo à l’endroit où est tombé le dernier Carré de la Vieille Garde. Voulez vous avoir la bonté de l’offrir à sa majesté l’Impératrice, comme un bien modeste hommage, et lui dire toute ma reconnaissance ? »