Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
HANSI (Jean-Jacques Waltz, dit)Lettre autographe signée, adressée à M. Bartholomé. « Colmar (France), le 16 Déc. » ; 4 pages in-8°. « Me voilà bien en retard : comme le texte de mon album n'avançait pas, je me suis juré il y a un mois de ne plus écrire une seule lettre avant d'avoir expédié à l'éditeur la dernière ligne de l'épilogue. Cela a servi, elle est écrite et mise à la poste mais mes amis doivent me prendre pour un mufle, oublieux de tous ses devoirs. Heureusement que j'ai eu de vos nouvelles : d'abord par les journaux qui m'ont annoncé votre élection à la présidence de la Société Nationale [ ]. Quant à notre monument, nous avons mille ennuis. Toutes les maquettes sont encore ici, parce que le chemin de fer refuse de transporter les caisses. Alors, vous voyez les réclamations qui tombent comme la grêle. M. Hansi aussi attend la sienne. Je dessine la toute dernière image de l'album; je pars pour Paris à la fin de la semaine prochaine surveiller la mise-en-page, corriger les épreuves. Grâce à une grève de graveurs, il ne paraîtra que dans le courant de janvier. »
Ensemble de lettres autographes signées
LOTI Pierre (Julien Viaud, dit)Ensemble de 2 lettres autographes signées. L’une de Hendaye, 3 pages in-12 ; l’autre datée au crayon bleu, du 23 septembre 1905 ; 2 pages in-12. « Cher Monsieur, Merci de la longue dépêche que vous avez pris la peine de m’envoyer. Je crains de ne m’être pas expliqué suffisamment. Les conditions que je propose à M. Ricardi ne sont point absolues ; si vous ne pouvez les lui faire admettre, j’accepterai les siennes, meilleures encore que celles offertes avant hier par les auteurs français. Mais j’aurais besoin de répondre très promptement à ces derniers ; C’est pourquoi j’ai hâte de conclure avec M. Ricardi, à mes conditions ou, s’il les refuse, aux siennes. » «Cher monsieur, Je suis disposé à accepter les offres de M. Ricardi, et je vous remercie de me les avoir transmises. Je désirerais seulement que la prime fût augmentée de 1 000 F, c’est-à-dire portée à 4 000 F, ce qui ne me paraît pas excessif. Puisque vous avez l’intelligence de me servir d’intermédiaire, voudrez-vous voir si M. Ricardi est disposé à traiter dans ces conditions-là. Les autres clauses je les admets sans conteste. »
Lettre autographe signée, adressée à Ré Soupault.
SOUPAULT PhilippeLettre autographe signée, adressée à Ré Soupault. Paris, 10 mars 1969 ; 2 pages in-8°. En-tête de « L’hôtel du Quai Voltaire », enveloppe jointe. « Chère Ré, j’étais un peu triste de te laisser partir toute seule. Mais c’est un peu de ta faute.[…] J’espère que tout s’est bien passé pour toi. Tiens moi au courant de ton itinéraire. Demain, c’est la grève. » Il poursuit sa lettre, le lendemain, mardi 11 mars : « La grève est très largement suivie. Tu as bien fait de partir hier car le tram Paris-Mulhouse (d’après la radio) n’est pas parti aujourd’hui. Paris est triste. […]. J’attends le discours de de Gaulle. Je t’écrirai mon impression. ». Il termine sa lettre, le lendemain, 12 mars : « Très décevant. Des mots et des mots. Mais rien de positif ou d’explosif. […] Paris est très triste. Nuages. Et puis un malaise social. Je tâche de me reposer et de moins fumer. » Est collée sur la lettre une petite coupure de presse dans laquelle est citée Ré Soupault, pour avoir donné des renseignements concernant la mort de Karl Jaspers.
Belle photographie de profil
BREGUET LouisPhotographie. 23,8 X 17,5 cm. Belle photographie de profil, du studio Rudomine (Paris). La photographie est signée par le photographe au crayon rouge en bas à droite, et son cachet figure au verso.On joint une autre photographie représentant Louis Breguet (retirage ancien).
Photographie autographe signée
BERNHARDT SarahPhotographie signée. 1909 ; 140 X 90 mm. Photographie de Paul Boyer, la représentant dans la pièce La Sorcière. « Souvenir de Sarah Bernhardt. 1909. »
Manuscrit autographe signé
SCHWEITZER AlbertPièce autographe, signée en tête « Hôpital du Docteur Albert Schweitzer—Lambaréné, 14 août 1960 » ; 1 page in-8° oblongue. Attestation en faveur de M. et Mme Guy Barthelemy-van der Kreek qui « m’ont fait part de leur intention de faire autant que les circonstances leur permettront, œuvre de dévouement. Madame a travaillé cinq ans ; avant son mariage à mon hôpital comme médecin. Avec Monsieur Guy Barthelemy je suis en relation depuis de longues années. Je connais son esprit de dévouement. Je souhaite aux deux qu’ils puissent faire l’œuvre qu’ils se proposent et je prie ceux qui pourraient les aider dans la réalisation de leur projet, de leur faire confiance et de leur prêter leurs concours. »
Ensemble de 23 lettres autographes signées, à divers correspondants
DETAILLE ÉdouardEnsemble de 23 lettres autographes signées, à divers correspondants. De 1873 à 1912 ; format in-8° en général. « Je pars ce soir même en Alsace faire des études pour un tableau que je dois commencer. » ; « Voulez vous gagner cent sous ? […] Je vous donnerai un léger colis pour votre grand père, et vous me donnerez en même temps de ses nouvelles. » ; « Je suis bien heureux d’apprendre que vous êtes fait officier de la Légion d’honneur et je profite de cette occasion pour vous exprimer ma bien cordiale et ancienne sympathie. » ; « Je vous demande de vouloir bien cesser tout envoi de ce genre : c’est toujours le même article reproduit dans tous les journaux ; cet article par lui-même ne m’intéresse en aucune façon. » ; « J’accepte avec grand plaisir l’invitation que le Président de la République a bien voulu me faire l’honneur de m’adresser. » ; « Je vous remercie sincèrement, cher Monsieur, de vos aimables félicitations et de votre sympathique témoignage. » ; « C’est une requête ; Avez-vous une place quelconque d’expéditionnaire dont vous puissiez disposer en faveur de M. Mareschal. C’est le fils de mon regretté camarade de Dauville, et si vous pouviez faire la chose je vous en serais profondément reconnaissant. » ; « J’ai recours à votre aimable obligeance pour vous demander comment je dois m’y prendre pour faire agréer au Président de la République et à Madame Carnot une invitation à venir visiter l’exposition des aquarellistes, avant l’ouverture. » ; « Je vous serais très reconnaissant si vous vouliez bien disposer en ma faveur d’une carte très ordinaire pour la revue du 14. » ; « Mon modèle Mad. Agostino a un fils qui voudrait embrasser la carrière de peintre décorateur : je l’ai prévenu qu’il faudrait auparavant placer son fils dans une école spécialisée avant de manier la brosse. » ; « Bref, impossible de m’absenter aujourd’hui, étant cloué à mon chevalet, mais je ne voulais pas laisser passer cette radieuse journée. » ; « J’ai bien reçu l’invitation qui m’a été adressée pour venir ce soir au bal de l’Elysée. » ; « Je n’ai d’ailleurs chez moi que des des études qui sont des documents intimes, des instruments de travail et qui ne sont pas destinés à être publiés sur quelque forme que ce soit. Le portrait que vous avez fait paraître est un portrait exécuté depuis pas mal de temps et qui n’est plus très ressemblant et je ne vois pas trop à quoi je pourrais l’utiliser. » ; « Monsieur Bouffard vient d’avoir la douleur de perdre un de ses frères et dans de tristes circonstances je pense qu’il aura oublié de faire part à la maison […] Valadon de ce qui avait été convenu. » ; « S’il y avait une séance où je puisse être de quelque utilité ou apporter mon concours spécial, je vous demanderais d’ajouter une note sur la convocation. » ; « Je vous réitère la promesse que je vous ai faite de ne prendre aucun parti avant de vous avoir croisé. »
Aquarelle
COLIN Paul-Émile« La Basilique ». Aquarelle sur papier signée « P.E. Colin ». 16,5 x 10,5 cm. Pièce encadrée.
« Croquis de Provence », illustré par André Hambourg. Exemplaire hors-commerce avec dessin original
HAMBOURG André« Croquis de Provence », illustré par André Hambourg. Exemplaire hors-commerce (signé par A. Hambourg), Edisud, Aix-en-Provence, 1993 ; 174 pages in-folio (46 x 32 cm), sous emboîtage.Exemplaire enrichi d’un dessin au lavis représentant un paysage de Provence dédicacé et d’une estampe sur papier japon, rehaussée de pastel, signée par A. Hambourg.Envoi autographe signé sous un dessin au lavis représentant un paysage de Provence. « Pour Irène, très affectueusement, A. Hambourg, Décembre 1994. »Dédicace sur la page suivante de l’auteur à Mme Dayan : « Pour Irène Dayan, ces pages retrouvées d’André Suarès, jalonnées par les dessins d’un artiste que nous admirons. en très cordial hommage, R. Parienté. 1994. »
3 poèmes autographes
PHILIPPE Charles-Louis3 poèmes autographes, « Travail », « Repos » et « Louise ». Juillet-août [1895] ; 3 pages 1/2 in-4°. Papier fragile, légères fentes.Rares poèmes de jeunesse.« Travail » (26 juillet) se compose de 8 quatrains :« Et proclamer sa vie, en des gestes de sacreAux muscles venus épandre un jour de leur ordre ! »« Repos » (2 et 16 août) comprend 6 quatrains :« C’est mon repos ce soir, en présence d’amour, Alenti de mouvoir mes songes distingués »Le dernier, titré « Sainte Louise » (« Sainte » a été biffé), daté du 24 août, compte 5 quatrains :« Sainte Louise, c’est vous en lenteur, sous la grâce, Au long de vos cheveux adorés de ce soir, Et c’est vous à moi, parmi cette lenteur lasse, Des yeux de tout mon cœur, adorable à vous voir »L’écrivain a précisé, au bas de deux poèmes, qu’ils ont paru dans la revue belge L’Art jeune.
Lettre autographe signée
LONGFELLOW Henry WadsworthLettre autographe signée. 6 janvier 1874 ; 3 pages in-8°. Lettre à un destinataire non identifié qui lui demandait la permission d’utiliser une traduction. « In reply to your letter, I am happy to say that I have no objection whatever to you making use of any translations from German Poets and Poetry of Europe, for the purpose you mention. »
Réunion de lettres
FAMILLE D’ORLÉANS.7 lettres autographes signées, 1 lettre signée et 1 carte de visite. — Louis d’Orléans, duc de Nemours (Eu, 1877).— Henri d’Orléans, duc d’Aumale (Chantilly, 1881, plus carte de visite autographe signée).— Antoine d’Orléans, duc de Montpensier (Paris, 1884).— Robert d’Orléans, duc de Chartres (à un camarade ; sceau de cire joint).— Louis-Philippe d’Orléans, comte de Paris, PhilippeVII (Eu, 1879, au capitaine de Bellefon).— Philippe d’Orléans, fut incarcéré à Clairvaux. prétendant au trône sous le nom de Philippe VIII (1909).— Françoise d’Orléans, duchesse de Chartres (Florence, 1909).— Henri d’Orléans, comte de Paris (Lettre signée, « en exil », 1938).
Portrait de Mme de Sémiane.
MINIATURE.Miniature. Fin XIXe siècle ; 6 cm de diamètre. Selon une étiquette au dos : « Provenant de la vente du 20 mars 1894. Portrait de Mme de Sémiane. »Petite-fille de Mme de Sévigné et fille de Mme de Grignan, Pauline de Grignan [1674-1737] épouse le marquis de Simiane en 1695. Elle hérite des biens de sa mère en 1705 et devient dépositaire des lettres de sa grand-mère dont elle autorise la publication, mais ordonne la destruction des autographes. Elle est ici représentée en Hébé, déesse de la mythologie grecque, fille de Zeus et d’Héra, chargée de verser le nectar aux Dieux.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 14 mars 1812 ; 3 pages 1/2 in-4°.« Je n’entends pas parler ma chère et bonne Nancy de ces pauvres Vaucher, mais je sais que c’est le tribunal de commerce qui peut seul les faire arrêter, et par conséquent M. le Procureur Impérial du Tribunal Civil. Vous devez le connaître, il serait bien bon à vous de lui écrire que ces pauvres demoiselles ont perdu la tête, qu’elles n’ont fait la faute d’augmenter leur dette qu’avec l’espoir de chaque jour de parvenir à les acquitter, enfin en dernier lieu elles ont donné leur confiance à une femme qui en a abusé […]. Si on les arrête elles seront aussitôt mortes car elles sont malades, les créanciers ne seront pas payés et elles ne leur donneront pas une grande consolation. Je suis vraiment bien peinée de leur malheur. Elles vivaient si paisibles et si heureuses à St Germain ! Malheureusement elles n’avaient pas assez de tête pour se .... de la moindre entreprise. Ma nièce Eglé s’est accouchée d’un quatrième garçon j’irai après Pâques passer quelques jours auprès d’elle et j’en profiterai pour vous voir un peu car nous nous trouvons trop séparées après avoir passé tant d’années ensemble. Adèle a sans doute peur de m’écrire, et pourquoi ? et comment peut-elle me laisser là, comme si nous ne nous étions pas connues. Il est bien fâcheux que le Gal Dessaix ne marie pas sa fille, cette petite sotte prend son existence à Ecouen en dégout, et se conduit si mal avec moi qu’elle ne mesure pas dans le cas de lui adoucir son sort, comme je l’aurai fait si elle se fut mieux comportée, aujourd’hui encore nous avons eu une scene je la place à une table d’élèves, cela lui déplait et avant la fin ..., et avant les graces, Mlle sort et va s’asseoir dans le cabinet. On ne peut avec 300 enfans en indulger une aussi coupable, vis à vis des bienséances et du règlement sans risquer de désorganiser le régiment car une pareille ecole ressemble parfaitement à un corps militaire où doit régner la discipline. Si votre amitié peut faire quelque chose sur une semblable tête c’est un acte de bonté de l’essayer, car la guerre doit encore éloigner son etablissement. Adieu ma chère enfant. Je vous recommande encore ces pauvres demoiselles auprès de M. le Procureur impérial civil si vous le connaissez. Aimez moi toujours un peu ma chère enfant car je vous aime beaucoup et de toute mon âme. »Mme Campan ne signait quasiment pas ses lettres.
Lettre autographe
CAMPAN Jeanne Louise Henriette GenestLettre autographe, adressée à Nancy Macdonald, fille du maréchal Macdonald. 7 avril 1813 ; 4 pages in-4°.« Je viens, ma chère Nancy de faire signer un oui à votre chère Caroline en faveur d’un mariage qui me parait des plus convenables, et qui va se faire ici. Elle épouse le fils d’un ami intime de son père; fils unique, riche propriétaire d’une famille très distinguée. Le père ancien baron, membre de l’ordre de l’Union, ancien membre du Sénat de Savoie constitue un majorat de baron pour son fils, il est en demande de cette faveur. Le jeune homme a 29 ans, est bien on peut même dire, très bien, l’entrevue s’est faite aujourd’hui. Caroline riait, pleurait se tortillait devant son oncle sans vouloir prononcer, le bon oncle disait, vois mon enfant ? n’as tu pas de répugnance ? […] Moi qui voyait qu’elle n’avait nulle répugnance, je lui ai donné une plume et elle a tracé sans s’en douter d’elle un oui que j’ai donné au bon oncle. J’aurai à vous préciser ma chère Nancy de vous charger de faire faire à votre amie six robes de fantaisies bien modestes, car on est fort simple dans ce pays là, d’ailleurs ce n’est pas son trousseau, on le fera à Thonon ou à Guesde, il lui faudra aussi un shale d’imitation dans le prix de cinq à six napoléons, deux ou trois chapeaux, cinq à six jolis fichus, le tout ne doit pas passer 1500 f. car on n’a que 3000 f. J’employe le reste au linge. Le général donne à sa fille cent mille francs don cinquante en la mariant comme sa soeur et cinquante séparément en faveur de ce mariage, mais qui ne seront acquittés que dans dix ans. Ceci est pour vous et à titre d’amie, vous voyez qu’il traite très bien sa seconde fille et qu’elle avait tord d’en douter. Mandez moi si cela ne vous gene pas de vous occuper des commissions de Caroline je les ferais alors moi-même mais elle doit avoir plus de confiance dans votre goût. […] Vous avez scue la peine que j’ai éprouvée le mot dédomagé que Sa Majesté l’Empereur m’a fait dire par la Reine m’a beaucoup consolée. Adieu ma chère Nancy donnez moi de vos nouvelles, croyez à ma tendresse et à tous les voeux que je fais pour votre bonheur futur ainsi que pour votre estimable mari. »