Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée [adressée à Jean Cras]. 24 novembre 1921 ; 2 pages in-4°. « Votre système de notation pour les mouvements me semble tout à fait logique et, de plus, il répond à un besoin de plus en plus impérieux, les compositeurs et les chefs d’orchestres étant rarement d’accord sur la signification des termes qu’ils emploient. Si nous renonçons à l’emploi de l’italien pour nommer les différents mouvements (ceci serait à discuter dans une réunion de musiciens, car l’italien a l’avantage d’être universellement compris) il est de toute nécessité de s’entendre une fois pour toutes sur la valeur des mots : Lent, Modéré, Animé et il me semble que le système que vous proposez est clair et pratique. Je vous ferai seulement une objection de détail pour l’exemple que vous citez d’une mesure 12/8 dont la noire pointée aurait une valeur inférieure à 80. Si l’on indique alors la valeur métronomique de la croche, entraînant le terme “animé” correspondant, il y aura discordance entre ce terme “animé” et les gestes du chef d’orchestre qui battra assez lentement une mesure à 4 temps. […] Il y aurait lieu, je crois, de réunir une sorte de congrès de musiciens international si possible, où pourraient se traiter d’autres questions également urgentes en ce qui concerne la notation, l’usage des différentes clefs dans les partitions d’orchestre notamment »…
Dessin autographe
GUITRY SachaDessin autographe. 31 x 19,5 cm. « Les oies se rendant au capitole ». Deux personnages légendés « Franck » et « S. Guitry ».
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 9 pages in-4° oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Colonne : Trois chorales pour piano et orchestre de M. Adolphe Borchard. Dimanche basque de M. Raoul Laparra, Trois Mélodies de Mlle Henriette Roget. » Suivent l’évocation des concerts de Lamoureux, de Pasdeloup, et « l’orchestre des PT.T. : “ La forêt bleue”, conte lyrique en trois actes de M. Louis Aubert. »
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 5 pages in-4° oblongues, petit manque à un coin avec perte de quelques mots. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Conservatoire : “La Passion selon St Jean” de Jean-Sébastien Bach. Lamoureux : centenaire de Charles Lamoureux - ses principales créations françaises. Faust et les musiciens. Pasdeloup : l’opérette française. “La légende des sœurs Tren”, de M. André Lermyte. »
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 6 pages in-folio oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Conservatoire : “Double concerto” de M. Robert Casadesus. Colonne, Pasdeloup […] Lamoureux : Concerto de M. Jean Françaix. — Suite d’orchestre de M.J Maugué. Poulet : Cinq noëls de M. L. Beydts. — Psaume XXVIII de M. Maurice Franck. — Divers. »
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 7 pages in-4° oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Colonne : “Divertissement” de M. Jean Françaix - Le quatuor vocal Kedroff. » Suivent l’évocation des concerts de Pasdeloup, Lamoureux, et des concerts du Philharmonique de Paris, Orchestre de la Radio, Concerts Poulet : « Deuxième symphonie de Scriabine ».
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 8 pages in-4° oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Concerts Poulet : “L’embarquement pour Cythère” de M. Marcel Stern — “Sinfonietta ritmica” de M. A. Spitzmüller. » Suivent l’évocation des concerts au Centre Marcelin-Berthelot et une symphonie de Cherubini au Théâtre de l’Opéra.
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 7 pages in-4° oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Conservatoire : divers. Colonne : deuxième concerto pour orchestre et violon de M. Karol Szymanowski. Lamoureux : “Chant funéraire” de Gabriel Fauré. Pasdeloup : “Fantaisie en sol” de Gabriel Fauré. »
Manuscrit autographe signé.
SCHMITT FlorentManuscrit autographe signé. [Vers 1931] ; 7 pages in-4° oblongues. Chronique publiée dans le journal Le Temps dont Florent Schmitt était le critique musical : « Les concerts. Colonne : “Béatitudes” de César Franck. — “L’horizon chimérique” de Gabriel Fauré et Louis Aubert. “Quatre chansons” de M. Louis Beydts ». Suivent l’évocation des concerts Lamoureux, Pasdeloup, Poulet et d’Orfeo de Monteverdi au Conservatoire, etc.
Manuscrit autographe signé
ORLÉANS Louis-Philippe dManuscrit autographe signé « Votre petit Paris ». 16 avril 1844 ; 1 page in-4°, fentes aux plis. Rare devoir rédigé par le prince à lâge de six ans.« Jaurai aimé, tu auras aimé, il aura aimé, nous aurons aimé, vous aurez aimé, ils auront aimé. Je vous envoie, Gassies, ce que vous mavez demandé. Je me suis appliqué pour vous faire plaisir. »
Lettre autographe signée
MARY QueenLettre autographe signée, adressée à une baronne. Sandringham, 15 janvier 1896 ; 2 pages 1/2 in-12, en français. Sur son papier à en-tête gravé à ses initiales avec couronne princière. La princesse la remercie « davoir pensé et travaillé pour mon second fils qui dormira chaudement dans votre humble couverture. Ma mère qui est ici depuis 10 jours me charge de toutes ses amitiés pour vous. » Rare.
Lettre autographe signée
RICHEMONT (Louis Hector Hébert, dit)Lettre autographe signée, adressée à la duchesse d’Angoulême. 10 avril 1828 ; 3 pages in-4°. Il raconte sa prétendue histoire depuis l’enlèvement de la prison du Temple, véritable première version de ses mémoires qui furent publiés en 1831 puis en 1840 avec des variantes importantes. Il implore la clémence de sa « grande Princesse ». « Je ne sais quel ton prendre, je ne sais par où commencer, et c’est à ma sœur que je veux écrire ! Ah, malheureux ! que suis-je devenu, n’est-ce-pas un songe ? Puis-je encore espérer que j’ai une sœur ? Ne suis-je pas oublié de tout le genre humain ? Ne puis-je pas compter au rang des morts ? Ma sœur n’a-t-elle pas pleurer sur mon tombeau ? Oui, grande Princesse, c’est votre frère malheureux qui trace ces lignes ; il vit encore, il n’a pas péri comme on l’avoit prémédit. » Il débute alors le récit de ses rocambolesques aventures : « Grande Princesse, en ôtant le masque qui m’a caché depuis si longtems, je vous dirai que ç’a été le général Charette qui m’a tiré du Temple et qui me fit conduire dans la Vendée. C’est lui, cet homme généreux et magnanime qui m’a arraché des mains des bourreaux ; c’est lui qui m’a tenu lieu de père, pendant quatre ans ; mais après sa défaite, j’ai été obligé de me rendre entre les mains des républicains et de me résoudre, et si je voulais vivre plus longtems de prendre du service avec les tirans qui avoient massacré mes parens. Il m’a fallut servir la République, et j’ai servi jusqu’à 1807. Après la bataille de Friedland où je suis blessé à la jambe gauche, après la paix de Tilsitt, je pris mon congé et j’épousais la fille d’un gentilhomme prussien avec qui j’ai vécu très heureux ; mais Dieu qui vouloit me mettre à une autre épreuve me l’a enlevée ; de sorte que je suis rester veuf, et avec cinq enfants, deux fils et trois filles. » Il se décrit déjà âgé, usé par les chagrins, les cheveux blanchis et a fait le vœu de ne jamais retourner en France ; il prend cependant la liberté de lui dire où il est. « Si cependant Dieu vouloit nous réunir un jour, je crois que cela ne vous serez pas désagréable. Pour ce qui dépend de mes droits en France, j’y renonce, seulement je souhaite que Sa Majesté Charles Dix eut la bonté de me donner un nom quelconque, parce que depuis que je suis sorti de Paris, je vis sous un nom supposé. » Il termine ainsi sa lettre : « Si pourtant vous avez des doutes, gardez cette lettre pour vous. Je ne me ferai connoître que par mon testament au lit de la mort. ». Au dos, cette mention « lettre du soi-disant dauphin Louis 17è ». En 1849, il assignera en revendication d’héritage la duchesse d’Angoulême.Sont jointes 3 reproductions de portraits et de tableaux.
Ensemble de lettres autographes signées
CHRAÏBI DrissEnsemble de 10 lettres autographes signées, 4 lettres signées et 1 lettre dactylographiée, adressées à Hervé Bazin. Villejuif et Île-d’Yeu, 1951-1982, et sans date ; 22 pages in-4° ou in-8°, quelques en-têtes. Il se présente comme « un petit jeune homme de 25 ans, m’occupant de brevets d’invention, et me consacrant à la littérature. […] J’ai cinq rêves : — Enfoncer Pichon J. C. — Produire : science et romans. — Ne plus voir souffrir Jean Cathelin. — Faire de vous un intime. — Monter une société cinématographique. » Il lui proposera en 1957 de faire avec lui une émission télévisée, chacun étant le prototype des mondes arabe et européen. Il parle de son livre Gare du Sud, et de sa préparation d’un autre roman. Il rapporte ses impressions après un voyage au Maroc et des conversations avec des leaders marocains, « actifs et drôlement pressés ». Il expose son projet d’un livre, 500 millions de morts, pour faire découvrir le monde arabe. En 1981, il demande son appui pour son dixième roman, Une enquête au pays : il préfère « frapper à la porte du Bon Dieu ». Il est aussi question de bourses, de La Mère du printemps, de son espoir du Goncourt, etc.
Pièce signée par MARIE-CHRISTINE DE HABSBOURG-LORRAINE
PAYS-BAS.MARIE-CHRISTINE DE HABSBOURG-LORRAINE [1742 - 1798], archiduchesse d’Autriche, soeur aînée de Marie-Antoinette, épouse d’Albert de Saxe avec qui elle gouverne conjointement les Pays-Bas autrichiens ; ALBERT CASIMIR DE SAXE-TESCHEN [Mortzburg, Allemagne, 1738 - Vienne, 1822], prince royal de Pologne, duc de Saxe-Teschen, gouverneur de Hongrie (1765-1780), puis des Pays-Bas autrichiens (1780-1793), grand collectionneur d’objets d’art.Pièce signée par les deux. Bruxelles, 24 mars 1792 ; 1 page in-folio, en français. En-tête imprimé avec leurs noms et titres. Lettre signée par les deux époux comme gouverneurs des Pays-Bas. Ils notifient aux gens de loi de Webbecour le rejet d’une requête présentée par une femme qui demandait l’élargissement de son mari, détenu à Vilvorde.
Lettre autographe signée illustrée de plusieurs dessins
LARROQUE Armand-AlexisLettre autographe signée illustrée de plusieurs dessins, adressée à son ami Albinet. [Nice], s.d. ; 4 pages grand in-4° à l’encre rouge (31 x 21 cm). « Mon cher Albinet, Aujourd’hui pour m’inspirer il fait un soleil d’or qui flamboie sous la pétillante coupole azurée. Quel beau pays enchanteur que Nice !... Vous seriez ravi de l’habiter avec moi. L’inspiration se développe naturellement au contact des belles choses qui vous sourient dès l’aube jusqu’au crépuscule du soir. Et puis la vie sublime de cette mer simple et grande comme un monde. L’on se sent remué jusqu’au fond de l’être ; le regard s’allume de convoitise et de jouissance ; le souffle artistique devient brûlant, intense, dévorateur. Tous les soirs à la même heure, campé sur un rocher qui domine la ville niçoise, quand le soleil, comme une hostie ensanglantée descend dans le ciboire violâtre que forme exactement la découpure échancrée d’une montagne, ivre d’immensité, pantelant, je hume fiévreux, l’air ambiant qui enveloppe harmonieusement ce féerique panorama qui se déroule à mes pieds : Sur le premier plan, des coteaux et des arbres aux tons riches et variés ; quelques-uns de ces derniers sont au crépuscule coiffés de calottes d’or : le soleil frise leur sommet de ses obliques rayons qui vont bientôt s’évanouir pour laisser tout se noyer dans le silence de la nuit. Au second plan, la ville de Nice aux mains agglomérées. Au second plan la ville se profile en bleu clair sur la mer qui est vert clair à ce moment. La ligne d’horizon est une traînée violâtre qui se fond dans le vert du ciel. Sept heures sonnent. Je descends de mon rocher et regarde paisiblement mon gîte hospitalier. Des calèches nombreuses qui montent ou descendent le chemin que je parcours, aucune ne s’arrête pour me prendre. Arrivé chez moi, je mange, et quand j’ai mangé, repu, je vais me coucher. Bonsoir, Albinet. Mes amitiés à vous, à Dartigues, Albert et Cornut s’il n’est pas mort. Armand-Alexis Larroque. » A la suite, Larroque a esquissé la scène qu’il décrit dans sa lettre, se représentant juché sur un rocher dominant la ville de Nice. Des dessins plus élaborés figurent au verso de chaque feuillet : trois mains sur le premier et un vigoureux étalon sur le second avec cette légende : « cheval d’Ali-Baba – cherchez les quarante voleurs ».