Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Aquarelle signée
COLIN Paul-ÉmileAquarelle représentant deux femmes à la fontaine. Signée en bas à droite au crayon. 25 X 20,4 cm.
Lettre autographe signée
SAINT-SAËNS CamilleLettre autographe signée, adressée à une femme. « Saint-Germain-en-Laye, 28 juin » ; 1 page recto verso in-8°. « Eh bien vous êtes encore gentille, et je vous reviens ! harassé, exténué, je prends une semaine de vacances et je pars aujourd'hui même pour vagabonder pendant huit jours et c'est le moment que vous choisissez pour venir à Paris. C'est fini, je ne vous aime plus ! Vous aurez bien sûr consulté une somnambule pour savoir quand je ne serai pas là. Horrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrreur ! Votre pauvre ami M. Detroiyat doit être au désespoir, son petit ami Levadé n'a pas même eu une voix pour le prix hier, et il n'en méritait aucune. Il annonçait pourtant des moyens quand il a commencé, je crois qu'il a été perdu par les adulations. Voilà l'inconvénient d'être joli garçon ; s'il avait été laid comme moi, il aurait sans doute travaillé davantage. Je ne sais, mais il est dans une mauvaise passe, ce qu'il fait est plat et incolore, désolant pour les admirateurs. C'est d'Olonne qui a mérité le prix hier, et ce n'est pas lui qui l'a obtenu. Celui qui l'a obtenu l'a d'ailleurs mérité tout de même, un peu moins seulement à mon avis. Il aurait fallu pouvoir donner deux prix, et cette année ce n'était pas possible ; et le prix ne se partage pas, pour des raisons financières, [ ] mais auxquelles on ne peut pas se soustraire. Tâchez de rester un peu plus d'une semaine que je puisse vous voir une fois avant que vous ne quittiez Paris !... Mes compliments à votre époux Votre vieil ami C. Saint-Saëns » DÉTROYAT Léonce [Bayonne, 1829 - Paris, 1898], officier de marine, homme politique et librettiste français. LEVADÉ Charles [Paris, 1869 - Cabourg, 1948], compositeur français.
Lettre autographe signée
[DEBUSSY] FRIESZ Émile-OthonLettre autographe signée à un « cher Monsieur ». Toulon, 16 septembre 1920 ; 3 pages in-8°, mention du nom de l'artiste au crayon bleu d'une autre main. La lettre évoque son portrait de Debussy sur son lit de mort, gravé par Dumser, qui serait publié dans le numéro spécial de la Revue musicale du 1er décembre 1920, consacré au compositeur. Cette revue avait pour directeur Henry Prunières et pour secrétaire et futur rédacteur en chef Jean Bélime dit André Curoy. « Je reçois à Toulon l'épreuve des croquis de Debussy ça va très bien et c'est très fidèle. Je ne saisis pas bien la récrimination de madame Debussy c'est appelé par mon ami André Caplet [également ami de Claude Debussy] que j'ai été faire ce croquis exécuté devant et avec l'assentiment ému de sa veuve. Peut-être pensait-elle que je lui donnerai ? De là est né quelque ressentiment.. Quand la Revue paraîtra envoyez-m'en un exemplaire. Je vous ferai avoir quelques abonnements parmi mes amis. Je viens de faire avec les miens un long séjour et un voyage en Italie. Je me repose quelque temps à notre villa de Toulon et serai à Paris à la fin de ce mois. Si vous passez par là, venez me dire bonjour à l'atelier... »
Lettre autgraphe signée
SIGNAC PaulLettre autographe signée adressée à son ami Jullien. St Briac, 21 juillet 1890 ; 2 pages in-8°. Lettre au sujet de la revue Art et Critique. « Je vous remercie bien fort du gracieux envoi d’Art et Critique et je vous adresse avec tous mes remerciements mes plus sincères félicitations pour cette année de lutte littéraire et artistique. Ah ! la poste m’a dérobée l’avant dernier numéro ( N°55 ) ( 14 Juin ) et je vous serais fort reconnaissant de me bien vouloir l’adresser afin de ne pas déplacer la précieuse collection de “Art et Critique ”
Lettre autographe signée
NEIPPERG Adam Albrecht, comte vonLettre autographe signée. « Parme, le 22 avril »(« Parme »et « avril » d’une autre main) ; 1/2 page in-8°. « Sa Majesté veut entendre la grande messe à onze heures, chantée par l’écclésiastique que vous aviez destiné. Les Grands Dignitaires, La Noblesse, et les Militaires sont avertis, les premiers avec les personnes de service de se rendre à la Cour pour former le cortège, les seconds à l’Eglise, tous en deuil. ». Peu commun.
Importante lettre autographe signée, adressée à Barbey d’Aurevilly
[BARBEY D’AUREVILLY Jules.] — DESMAZE CharlesImportante lettre autographe signée, adressée à Barbey d’Aurevilly. 30 juillet [1883] ; 2 pages in-12.Très importante lettre à « Mon cher Prévenu », et relative aux Diaboliques.« Le magistrat (sans peur et sans reproche) qui a été fort heureux de vous revoir, après la résurrection des Diaboliques, a l’honneur de vous remercier de votre envoi. Le précieux livre, s’ouvrant par des arabesques rouges, symbole de la blancheur de vos théories, est placé à mon chevet, et après lecture, il se reposera sur le rayon d’honneur de mon humble bibliothèque, à côté de vos illustres précurseurs. Comme vous avez raison de reproduire avec votre plume, le portrait à l’encre de notre société française, qui s’en va en lambeaux et s’égrène du haut jusqu’en bas. Dans ce doux espoir ( comme on chante à l’Opéra-Comique) recevez, cher Monsieur, la nouvelle expression de mes sentiments dévoués à votre personne, à votre talent. Charles Desmaze, voyageur descendu en 1848 à Valognes (Hôtel du Grand Turc).»
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressée à André Boutet. 24 janvier [1866] ; 4 pages in-8°. « Insistez pour que Caroline n’accouche pas chez moi. Il me semble d’après votre lettre, qu’on ne s’était pas encore mis en mesure de déloger et qu’on désirait se laisser surprendre par l’évènement. Je me trompe peut-être mais veillez à cela. Donnez un coup d’oeil chez moi. Sachez si la cave ferme bien, si le tirage est fermé, enfin si je peux être tranquille sur tout mon petit nid. Pendant que j’y pense, ayez aussi l’obligeance de remettre pour moi 30 fr à M. Morère, ou à M. Neveu pour lui remettre. Ici on va mieux. Nous avons craint une péritonite mais nos craintes se dissipent et nous n’avons plus à combattre qu’une fièvre rémittente. On a trouvé une excellente nourrice. Aurore prospère. Je pleurerai aussi le saule c’est probable, mais je n’en dirai rien à Eliza pour ne pas troubler la paix du ménage. Du reste, je suis sûre que l’arrangement sera très joli, car ce qu’on a fait est réussi et je sais bien qu’il faut sacrifier des détails pour avoir un ensemble. Je m’attendais bien à la misère pour cette année. Ma pièce n’a pas plus à Larounat. Je n’était pas là pour discuter ou refaire à tems. J’ai fait autre chose pour un autre théâtre. Lequel ? Je ne sais pas encore. Mais je vois que je peux vivre de si peu que je ne me tourmente pas. Il n’y a plus de dettes. C’est l’important. S’il faut que j’emprunte pour payer le reste de la maison à Mme Brdin, je trouverai bien. Mais je voudrais bien trouver à la vendre, cette maison. Voyez si vous pouvez faire que quelqu’un s’en éprenne. »(Publiée dans l’édition établie, annotée et présentée par Thierry Bodin: G. Sand, Lettres retrouvées (Gallimard, NRF, 2004).
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée, adressé à André Boutet. [Nohant, 14 juin 1866] ; 3 pages in-8°, enveloppe jointe. « Émile Aucante vous croit parti. Moi je ne le pense pas, vous m’auriez écrit, et par ailleurs vous m’avez dit que ce ne serait qu’à la fin de juin. Si donc vous êtes encore chez vous, faites prendre chez Émile 2000 fr. qu’il va toucher pour moi à la Revue des Deux Mondes. Payez M. Neveu, finissons-en avec toutes ces dettes, mais éclaircissez les points que vous trouviez obscurs dans son compte. Ce que vous aurez de reste, gardez-le-moi jusqu’à nouvel ordre. J’ai écrit à Émile que s’i ne vous voyait pas d’ici à 8 jours, ce serait la preuve que vous êtes parti et qu’il eut à m’envoyer l’argent à Nohant, où nous en réglerons l’emploi quand vous y viendrez. Ce qui me fait pourtant craindre que la nichée Boutet ne se soit envolée sans tambour ni trompette c’est que vous ne m’avez pas répondu au sujet de Nicaise. Jacques à qui j’ai écrit de surveiller les travaux, ne les fera pas faire, j’imagine, s’ils ne sont pas commandés par vous, avec les conventions bien réglées. Mais encore j’ai un peu d’inquiétude à ce sujet. »(Publiée dans l’édition établie, annotée et présentée par Thierry Bodin : G. Sand, Lettres retrouvées (Gallimard, NRF, 2004).
Pièce signée
LE CHAPELIER Isaac René Guy — MALHERBE Joseph François MariePièce signée par Le Chapelier et Malherbe. Rennes, le 6 juillet 1766 ; 3 pages in-4°. Il s’agit de réponses aux questions de la ville de Vitré, relatives à la préséance du maire. Après avoir examiné les édits successifs du roi à ce sujet, le conseil déclare « que la ville et communauté de Vitré est bien fondée à soutenir que son maire doit avoir la préséance aux assemblées de la paroisse. […] On ne peut opposer valablement, ni règlement, ni usage antérieur à 1748 puisqu’alors il n’y avait point eu de maires à Vitré. […] Dans les villes et lieux où la justice appartient à des seigneurs particuliers les maires y auront rang (aux hôpitaux) séance et voix délibérative avant le premier officier des dites justices et y présideront à leur exclusion. La présidence appartient donc au maire, à l’hôpital général […] mais sur la fin du même article, il y a une exception qui exclut le maire de la présidence de l’Hôtel-Dieu — à moins que l’hôpital ou Hôtel-Dieu ne fut de la fondation des Seigneurs de Vitré, et par conséquent leurs juges doivent présider au bureau de cet hôpital. […] Les maires iront à l’offrande et auront l’honneur du pain béni et tous autres honneurs de l’église avant tous les officiers des dites justices. » Belle pièce.
Manuscrit autographe et lettres autographes signées
PHILIPPE Charles-LouisIntéressante réunion :— Manuscrit autographe de 4 poèmes, Robes. Avril 1895 ; 2 pages in-4° (petite fente réparée). Quatre pièces de vers, de quatre quatrains chacune sauf la dernière (3 quatrains, la fin manque ?), datées du 12 avril, 16 avril et 11 avril 1895. Nous citons le début de la première.« Robe de velours vert, pour le matin : Soleil ! au velours vert des enfants allégés, En fête d’un matin si constant de blancheur ! Soleil de voix ! et précis à des seins légers Ignorés de demain (vers eux, en sa blancheur) »— Lettre autographe signée, adressée à Fasquelle. 30 septembre 1906 ; 1 page 1/2 in-8°. Il remercie de l’accueil fait à son ami Francis Jourdain : « Il n’y aurait en effet qu’à tenir le livre prêt et à le lancer cette année si j’ai des chances. Dans le cas contraire nous le garderions pour l’année prochaine. Peut-être me sera-t-il possible de me faire une opinion justifiée en communiquant les épreuves à Descaves et à Mirbeau. » [Il s’agit de Croquignole, qui n’obtint pas le Goncourt malgré le soutien de Mirbeau.] L’ensemble :
Très bel ensemble de 10 lettres autographes signées.
COURTELINE Georges (Georges Moinaux, dit)Très bel ensemble de 10 lettres autographes signées. Plus de 30 pages grand in-8°.Les textes sont très denses et très intéressants. Certaines lettres sont adressées à Gémier, Antoine ou Charles Roussel.
Ensemble de 6 lettres signées
LOUVOIS Auguste Michel Félicité LE TELLIER6 lettres signées « Louvois » adressées au commissaire des guerres Charles Gresillemont. Versailles 6 janvier - 15 juin 1691 ; 7 pages 1⁄2 in-folio. 37057 Relative aux travaux de la forteresse de Mont-Royal, en Moselle. Surintendant des Bâtiments et Secrétaire d’État de la Guerre, Louvois accuse réception et approuve les lettres et les comptes envoyés par Gresillemont. Il est question des frais des entrepreneurs, anciens et nouveaux, du transport de chaux et de pierres, des subsistances accordées, des contributions apportées par les habitants voisins, etc. La dernière lettre [qui précède d’un mois la mort de Louvois survenue le 15 juillet] concerne un remboursement des frais engagés pour les réparations d’une maison destinée à M. Dumontal qui n’a pas l’intention de garder les deux pavillons qu’il a occupé à Mont-Royal. Les fortifications de Mont-Royal, conçues par Vauban en 1687 afin de verrouiller la route de la Moselle entre Trèves et Coblence, seront démantelées en 1698 après le traité de Ryswick et la fin de la guerre de la Ligue d’Augsbourg. Copie d’une lettre de M. de Saint-Pouange à lui adressée. 23 septembre 1689 ; 3 pages in-folio. À propos des provisions devant être livrées par M. de La Goupillière à la forteresse de Mont-Royal, sur la Moselle. Saint-Pouange demande à Louvois d’approuver les quantités de blé, avoine, et farine, déjà envoyées ou devant arriver à Mont-Royal, par le fleuve ou par la route, pour l’hivernage des hommes et des chevaux avant la prochaine campagne. Au verso, annotation indiquant que cette copie est destinée à M. de Gresillemont. Gibert Colbert seigneur de Saint-Pouange (1642-1706), administrateur de la Guerre, est qualifié de « échappé de ministre» dans les mémoires de Saint-Simon en raison de son rôle très actif, en l’absence de Louvois, traitant directement avec Louis XIV.
Lettre autographe signée
TURENNELettre autographe signée. « Ce 12 may » ; 1/2 page in-8° ; 5 lignes. « Je prie Messieurs les directeurs des Invalides de recevoir un nommé Prancour (?) de sa comp.[agnie] de Grancour (?). Il a longtemps servi et est fort vieux. Turenne. » Belle signature.On joint une lettre adressée au prince de Turenne par M. de Horney. 1639 ; 2 pages in-8°, abîmée.
Lettre autographe signée
CARPEAUX Jean-BaptisteLettre autographe signée, adressée à une « Chère Petite Amie ». 18 novembre 1874 ; 2 pages 1/2 in-8° d’une écriture difficile qui évoquent la souffrance qu’il endurait. Il la remercie de sa lettre qui lui annonce sa visite. « Je suis désolé de me voir plus malade que par le passé, je ne peux plus marcher ni être transporté comme autrefois, sans cela j’aurai pris la résolution de vous rendre visite. Mon voyage en Italie est ajourné en raison de mes souffrances. Je suis condamné à rester à Paris, sans espoir de guérir ! » Belle lettre.
Ensemble de lettres autographes signées
AMBROGIANI PierreEnsemble de 8 lettres autographes signées et 1 pièce signée, adressées au peintre Constant Baruque. 1962-1963 ; formats divers, enveloppes jointes. Le courrier n’a pas suivi et il est submergé par sa correspondance. Il lui envoie un livre, s’étonne qu’il n’ait pas reçu cet ouvrage envoyé deux fois, lui adresse ses vœux, « J’ai égaré deux fois vos dessins. […] J’égare tout et ensuite je n’ai que des ennuis. » « Au sujet de Chagall, ce n’est pas possible, je le regrette beaucoup. Voilà 2 dédicaces et mes bonnes amitiés. » « Bien reçu votre lettre au sujet de ce que vous me demandez. Êtes -vous sûr que ce sont des gouaches ? Ou plutôt la suite d’une illustration faite par moi en sérigraphie ? Ce qui n’est pas pareil. […] Les sérigraphies sont signées au crayon dans la marge. Ce sont des scènes de chevaux et guerriers XIII e. »