Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre signée « Louis » (secrétaire), contresignée par Colbert de Croissy
LOUIS XIVLettre signée « Louis » (secrétaire), contresignée par Colbert de Croissy, adressée à l'abbé Bidal, conseiller et Résident à Hambourg. Versailles 5 septembre 1686 ; 2 pages in-folio, adresse (légère mouillure) ; lettre en partie chiffrée. Il annonce la naissance du troisième fils de la Dauphine, le duc de Berry, et lui adresse une lettre pour en faire part au duc d'Holstein Gottorp. Puis il l'entretient de la résolution du roi de Danemark « de se vanger incessamment des injures quil pretend avoir receu de la ville d'Hambourg [...] l'intention dud. Roy nest pas de se rendre Maistre de lad. ville, mais de temoigner son ressentiment contre elle par des bombes et d'autres semblables moyens de causer du dommage aux habitans et de les contraindre a luy rendre a l'avenir les devoirs auxquels ils sont obligez »...
Ensemble de 4 lettres autographes signées
VINES RicardoEnsemble de 4 lettres autographes signées [adressée à Jean Cras ou à sa femme]. 11 pages in-12, une lettre avec amorces de fentes.— 6 janvier 1902 : « Croyez que le plaisir de se voir encore une fois avant votre départ sera sincèrement partagé […]. Vraiment loin de m’associer à votre manière de voir, en ce qui concerne le voyage inconnu que vous allez entreprendre, je ne puis que vous envier ! n’est-ce donc rien que de s’évader “D’un monde où l’action n’est pas le jour du rêve ?” et de pouvoir au contraire allier l’un à l’autre en vivant à la fois de la vie subjective de celui-ci et de la vie intense de celle-là ? Il est vrai que nous semblons tous avoir reçu, comme cette enfant du poème en prose de Baudelaire “Les bienfaits de la lune”, celui d’aimer le lieu où nous ne sommes pas. Ainsi, moi qui reste, je voudrais partir, mais si je partais je n’aspirerais sûrement qu’à rester ... et songer qu’il en est ainsi pour 1 507 458 000 êtres humains ! Or, comme tout a un pourquoi , c’est en l’existence certaine quoique cachée de la Fous aquae vitae de l’Apocalypse que je trouve l’explication de cette inextricable soif de ce qu’on n’est pas, c’est à dire d’absolu ».- Paris, 17 octobre 1911 : « Je pars dimanche pour Berlin et Vienne. J’aurais donc juste le temps de vous voir avant de quitter Paris, et vous propose en conséquence de venir vendredi vers 11 h. du matin […]. Je serai enchanté d’entendre votre nouvelle oeuvre et de vous remercier de me l’avoir dédiée ».Paris, 26 janvier 1912 : « Je suis à la veille de partir pour la Russie d’où ne reviendrai que fin de février, pour les concerts Durand, devant jouer à ceux des mardis 27 février et 12 et 19 mars. Or pendant mon séjour en Russie il me sera fort difficile de travailler et cependant figurent déjà aux programmes desdits concerts Durand quatre pièces de Saint-Saëns et quatre de Schmitt que je n’ai jamais joué. Comment vais-je donc faire pour être prêt à ce moment-là ? Je me le demande. […] C’est pourquoi j’ai demandé à Ravel de se charger lui-même de l’exécution de ses Valses, que je devais en principe présenter à l’une de ces séances. Et c’est pourquoi j’ai dû aussi refuser à Marcel Orban qui est venu me voir il y a quatre ou cinq jours, de jouer des pièces qu’il vient de terminer. D’ailleurs Samazeuilh se rappellera que si j’avais accepté de prendre part au concert de la C. Nationale le 10 mars, c’était à la condition de n’avoir rien à apprendre de nouveau. […] Pour ce qui concerne le “Cercle Musical”, Ravel vous conseille d’écrire directement à Charles Domergue en lui proposant de s’en référer à lui (Ravel) pour le choix de l’œuvre à faire entendre ; et alors Ravel vous appuiera auprès de Domergue. Ce sera la recommandation la plus efficace ».— Mercredi soir [19 juillet 1923 ?] : « Je pars pour Bruxelles, mais je serais très heureux de vous recevoir avant et d’entendre Mademoiselle votre fille. J’espère donc que vous pourrez venir soit demain jeudi à 2 h 1/2, soit vendredi à la même heure »…
UNION SOLDIER’S LETTER ON PATRIOTIC LETTERHEAD
GUERRE DE SÉCESSION AMÉRICAINE. CIVIL WAR.Lettre autographe signée d’un soldat de l’Union. Bâton-Rouge, Louisiane, 26 juillet 1862 ; 4 pages in-4°, en anglais, fentes. En-tête patriotique illustré. Le soldat qui signe ici « George » écrit à sa famille sur une jolie lettre illustrée aux effigies des officiers de son régiment, le 6e régiment d’infanterie du Michigan. « Since I wrote last we have made quite an expedition into the enemies [sic] country. Companies C. E. & B. of our Regt. one battery of artillery, two pieces and a squadron of cavalry and one company from the 14th Maine Regt. constitute our force. We left camp […] to be stationed at a ford of the [illeg] river about 18 miles from this place. » George donne des détails de la vie au camp et sur sa santé puis il continue : « Just after daylight the cavalry which was in advance came in sight of the enemies pickets stationed on the opposite side of the river. They immediately dashed down to the waters edge receiving their fire without any injury except the loss of two of their horses. They returned the fire with their revolvers and as soon as they know their infantry was near enough to support them they crossed the river in pursuit of the retreating rebels. […] Everyone was anxious to get a shot at a rebel and for a time fatigue and hunger were forgotten. » George se plaint à nouveau de sa fatigue et conclut : « Lieutenant Lawler of Co. Band and one or two others allowed their valor to get the best of their discretion so much as to venture on ahead […] they were fired upon by rebels who were secreted in a house. One man had his horse shot and killed and was himself slightly wounded while Lieut. Lawler had his neck slightly grazed by a bullet. Our men returned the fire […]. The forces who have been to Vicksburg are now returning and I think they have been unsuccessful. »
Carte postale autographe signée, adressée à M. et Mme Georges Hugnet
MATTA (Roberto MATTA ECHAURREN, dit)Carte postale autographe signée, adressée à M. et Mme Georges Hugnet à Paris. [Concarneau 1945 ?] ; au dos d’une carte postale illustrée (de la série Autour des Lits-Clos), crayons de couleurs et encre, avec adresse, timbre avec cachet postal. Matta a écrit en travers de la carte « BON JOUR » au crayon de couleurs, chaque lettre d’une couleur différente (en rouge, jaune, vert, rose, bleu et noir), et signé en rouge « Matta », les barres du T en bleu. Il a ajouté, à l’encre : « Si vous voulez venir cet a Maison de la douane, Pointe Trevignon, par Tregunc, Finistère ».Cette carte postale représente une amusante photographie de la série Autour des Lits-Clos, représentant un homme en chemise et bonnet de nuit, couché dans un lit-clos, et son épouse, assise sur le bord du lit, en sabots, qui pleure : « Âme sensible !... Vrai, jte lirai plus d’feuilletons puique ça t’produit c’t’effet là ». On sait que Georges Hugnet aimait les cartes postales anciennes ; il a conservé celle-ci dans une enveloppe à décor gaufré doré et polychrome.
Photographie signée
BREGUET, COSTES, BELLONTEPhotographie signée par Breguet, Costes et Bellonte. 1934 ; 12,8 x 18 cm. Belle photographie (New York Times) représentant les aviateurs durant un discours. Rare réunion. On joint une carte de visite autographe de Louis Breguet.
Lettre autographe signée
LA JAILLE André-Charles, marquis deLettre autographe signée, adressée à un chevalier. Kingston (Jamaïque) 10 février 1799 ; 3 pages in-4°.Il recommande M. de Ruault, lieutenant-colonel des Chasseurs de la Guadeloupe : « C’est par un grand nombre d’actions brillantes qu’il est parvenu du poste de volontaire au grade d’officier superieur qu’il a aujourd’huy. Je ne doute pas qu’il ne rende en toute occasion la justice qui est egalement düe à Mrs de Laureal parents de Mr le baillif de Suffren, et que leur valeur a porté du rang de volontaire au grade de major dans les 2 regiments de chasseurs de la Guadeloupe. Les services que ces deux corps ont rendu sous les ordres de ces officiers dans les Antilles du Vent sont inappréciables ».Il l’invite à prendre des renseignements auprès des généraux Moore et Knox. Quant à lui-même, « Le batiment que je commandois a coulé bas sous mes pieds en pleine mer, [...] mon fils qui me suivoit dans un autre batiment a sauvé mon equipage et moi. Ce malheur m’affecte moins que l’impossibilité ou me met cet accident d’aller reprendre mon poste à l’armée de Bretagne, dans un moment surtout où mon influence et j’ose dire ma conduite pouvoient y être utiles à la cause de mon roy. »
Ensemble de 4 lettres autographes signées :
COMMUNE DE PARIS. ROBERT Louis-RémyEnsemble de 4 lettres autographes signées. 1871 ; 15 pages in-8°. Très intéressant témoignage sur les dernières semaines de la Commune de Paris. — Lettre autographe signée. Sèvres, s.d. [fin mars-début avril] ; 4 pp. in-8°. Il savait que son correspondant avait quitté Paris peu après le massacre de la rue de la Paix [22 mars] ; il lui a écrit sans savoir si sa lettre lui parviendrait. Il est 7 heures du matin et déjà les canons du Mont-Valérien et les batteries de Meudon ont repris leur fusillade. « Les attaques venant de Paris portent avec rage tant sur la rive gauche que sur la rive droite, et ont été jusqu’ici repoussées. L’armée tient bon et a grande hâte d’en finir : elle tient sur toute la rive de la Seine les positions qu’occupait l’ennemi pendant le Siège ! Nous sommes ici littéralement bloqués. Les chemins de fer rive gauche et droite ne marchent pas ; on entre et on sort de Paris à l’aide d’un laissez-passer de la Commune, rarement donné. » Il lit les nouvelles de Paris dans le Gaulois. « Le résultat de cette affreuse lutte ne saurait être douteux et cette guerre des voleurs contre les gendarmes, cette lutte contre la France doit se terminer prochainement. Une machine remorquant une une voiture de 1ère classe est partie hier matin se rendant à Versailles par la rive droite. Elle transportait me dit-on à la station de Ville d’Avray des négociants de Paris, autorisés par le comité de la garde nationale à traiter avec le gouvernement de Versailles. Ils ont fait le soir retour sur Paris par la même voie. Le résultat nous est inconnu, mais la violence des détonations partant tant de Bellevue que du Mont-Valérien ne prouvent pas de l’accord le plus parfait. » Le post-scriptum revient sur cette tentative de médiation. « J’apprends à l’instant que le citoyen Delecluse aurait coffré la Commune, et que les parlementaires d’hier venaient de sa part à Versailles proposer un arrangt, qu’ils seraient retournés avec la réponse que le seul arrangt possible était la reddition de Paris. »… — Lettre autographe signée. Sèvres, dimanche matin [9 avril 1871 ?] ; 3 pages ½ in-8°. Il donne d’autres nouvelles de la situation militaire : « La lutte se prolonge […] et quoique les moyens d’attaque soient formidables la vigilance des gredins de Paris maintenue en éveil et parfaitement renseignée de tous les projets d’attaque […] est continuellement à la parade ; dix bandits derrière ces murs tiennent une compagnie en échec. Il est hors de doute que l’on en vienne à bout mais à moins de circonstances fortuites, je crains bien que l’on ne soit obligé de mettre Paris à la diète comme ont fait les Prussiens. […] La prolongation de la lutte a ce danger de faire dire au populaire qui en somme est bête […] : s’ils résistent si longtemps c’est qu’ils ont raison. Joignez à cela le peu de patriotisme de la chambre en présence d’un danger aussi grand. Les partis s’occupent seulement de leurs petites affaires, et par leurs discordes font encore l’affaire de l’insurrection. L’armée touche aux portes de Paris, l’artillerie qui nous avoisine tonne sans cesse : les obus nous arrivent rarement maintenant. Il y a progrès évidemment, mais la clôture est diablement longue à arriver. » Il rassure son correspondant sur le sort de son laboratoire et de ses collections : tout est intact. Il le renseignera ultérieurement sur l’état de son habitation. Robert se rend parfois à Versailles où il discute avec un de ses anciens amis, intime avec les hommes du 4 septembre et voyant souvent Thiers, Simon, Picard et Fabre. Il ressort « qu’une fois Paris vaincu on procèdera à l’élection des 125 députés manquants (d’ici à deux mois) que d’ici là, la France aura su se faire son opinion, qu’il n’y a que les d’Orléans de possible, et que si la chambre votait la forme monarchique constitutionnelle, le parti républicain se rallierait à ce vote. La pancarte légitimiste a eu maintenant ce bon résultat sur le parti républicain, non socialiste. »…— Lettre autographe signée. Sèvres, mardi de Pâques [11 avril 1871] ; 3 pages in-8° sur papier à en-tête de la Manufacture Royale de Porcelaine et de Peinture sur verre. Rien de nouveau depuis avant-hier : « ces garnds combats d’artillerie ayant pour objectif le fort d’Issy [qui tiendra encore un mois et ne tombera que le 8 mai aux mains des Versaillais] et la porte Maillot a eu pour résultat de fort démanteler le fort, non encore pris, et de démolir le rempart de la porte Maillot par laquelle l’assaut va sans doute se donner. Une fois entrée dans Paris l’affreuse guerre des rues par notre armée va commencer : que de victimes vont succomber sous les coups des brigands qui tiennent la capitale ! Un garnd coup se prépare du reste, et le silence relatif de l’artillerie aujourd’hui me fait penser que Mac-Mahon qui prend aujourd’hui la direction de l’armée, prépare ses Dominos : les Parisiens font de même sans doute : le résultat n’est pas douteux pour moi. Le Diable veuille que l’on puisse d’ici peu passer ces gredins au fil de l’épée ; et que l’on baillonne la clémence ; il y a temps pour tout. » Les nouvelles de Paris ne se lisent plus que dans les journaux de Versailles : « Nous sommes bloqués à Sèvres sans pouvoir même passer les ponts. Les malheureux Parisiens vont en éprouver de rudes ; leur goût pour Mrs les Rouges s’en modifiera peut-être. »… — Lettre autographe signée. Sèvres, s.d. [circa 8-10 mai] ; 4 pp. in-8°. Il assure son correspondant qu’il ne tardera pas à rentrer à Paris : « je ne pense pas que la prise de cet aimable repaire tarde de beaucoup maintenant, et une fois les remparts enjambés le désarroi des communeux sera prompt : les gredins ont perdu énormément de monde dans toutes leurs attaques et les femmes de ces héros du désordre piaillent à qui mieux mieux à la rentrée, intra muros, des bataillons qui reviennent décimés, et qui disent-ils ne veulent plus y retourner : les mégères d’un bon nombre ne retrouvent plus leurs maris, ou tués, ou prisonniers, ou blessés. […] La prise du fort d’Issy va sans doute entraîner la reddition de [Vanves et de Montrouge] : les Parisiens vont maintenant avoir la guerre chez eux et fort indifférents jusqu’alors aux ruines qu’ils ont amoncelées autour de la capitale, vont cruellement souffrir à leur tour : ce sera terrible, à moins que le Dombrowski qui vient de se faire donner des pouvoirs militaires absolus [Rossel l’a nommé commandant en chef de l’armée de la Commune le 5 mai] ne vende un bon prix ses frères d’armes [Robert est bien informé : on lui avait proposé pour trahir un million et demi de francs qu’il refusa] ; Dieu veuille qu’il en soit ainsi ! » Robert décrit ensuite l’explosion d’un ballon près de la barrière d’Issy : « figurez-vous la lune se levant grande et rouge à l’horizon, prenant feu tout à coup en débordant d’une frange éblouissante et disparaissant laissant dans l’air un immense nuage. » Les troupes sont maintenant à 250 mètres de la porte du Point du Jour « où les tranchées se sont faites l’avant dernière nuit à l’insu des communeux. » Une troupe de 30 insurgés ayant été capturée, les Versaillais ne se tiennent plus de joie et Robert ne s’en amuse qu’à demi : « Cette hideuse commune qui nous fait tant de mal, nous fait aussi du bien sans s’en douter, elle relève notre armée, pourquoi faut-il que cette armée soit aux mains de ces impuissants bavards qui n’ont su faire que de l’opposition toute leur vie. Tenez pour certain que si ce second couplet de Sedan ne finit pas comme le premier, c’est uniquement parce que nous n’avons plus affaire aux Prussiens. Toujours est-il qu’il est temps que ce drame finisse, les doctrines communistes pour peu que cela dure, feraient du chemin par toute la France. »… Joint : Le faire-part de décès de Louis-Rémy Robert
Lettre autographe signée
BÉJART MauriceLettre autographe signée. « Dimanche » [Londres, vers 1946-1948] ; 4 pages in-8°. Belle lettre écrite au début de sa carrière à son ami Jean Laurent. « J’ai trouvé ton télégramme hier soir en rentrant et je t’écris aussitôt [...] comme tu avais beaucoup parlé de venir chaque jour, j’attendais un peu à te voir [...] une seule chose m’attriste, c’est de quitter Londres tout à l’heure, j’étais déjà tellement habitué à cette vie, avec la classe chez Volkova chaque matin, et le soir lorsqu’il n’y avait rien à danser pour moi, théâtre ou cinéma. [...] J’ai revu Krassovska [1919-2005, danseuse russe], nous sommes grands amis, elle est venue me voir dans Swann lake [Lac des Cygnes] et ensuite j’ai dîné chez elle avec sa mère [...]. La Compagnie m’a fait prendre de très jolis portraits pour la vitrine et le programme. [...] Arnold Astrell est venu aussi voir Lac des Cygnes et a bien aimé. [...] Nous commençons demain à répéter un nouveau ballet ; d’un maître de ballet suédois, Visions sur une musique de Moussorgski. La 1ère est à Oxford dans 3 semaines. Je pense que j’ai un rôle dedans. Depuis un mois je ne danse plus que le Lac et l’Oiseau bleu, j’ai fêté la 13e du Lac la semaine dernière. » Cette lettre a été écrite probablement vers 1946-1948, lorsque Béjart étudiait la danse à Londres dans la classe de la danseuse russe Vera Volkova [1905-1975]. Avec le critique Jean Laurent, Béjart a fondé en 1954 Les Ballets de l’Étoile.
Ensemble de lettres autographes signées
AMBROGIANI PierreEnsemble de 8 lettres autographes signées et 1 pièce signée, adressées au peintre Constant Baruque. 1962-1963 ; formats divers, enveloppes jointes. Le courrier n’a pas suivi et il est submergé par sa correspondance. Il lui envoie un livre, s’étonne qu’il n’ait pas reçu cet ouvrage envoyé deux fois, lui adresse ses vœux, « J’ai égaré deux fois vos dessins. […] J’égare tout et ensuite je n’ai que des ennuis. » « Au sujet de Chagall, ce n’est pas possible, je le regrette beaucoup. Voilà 2 dédicaces et mes bonnes amitiés. » « Bien reçu votre lettre au sujet de ce que vous me demandez. Êtes -vous sûr que ce sont des gouaches ? Ou plutôt la suite d’une illustration faite par moi en sérigraphie ? Ce qui n’est pas pareil. […] Les sérigraphies sont signées au crayon dans la marge. Ce sont des scènes de chevaux et guerriers XIII e. »
29 cartes autographes signées adressées à Odette Bontemps
CHEVALIER MauriceDans les années 50, Maurice Chevalier s’installe avec son frère Paul à “La Louque” à Marnes-la-Coquette. Odette Bontemps, étant jeune veuve, vécu avec son fils auprès de Maurice Chevalier dans sa propriété. 29 cartes autographes signées adressées à Odette Bontemps. Intéressante correspondance provenant de plusieurs pays et de France où il est en tournée (New York, Bruxelles, Marrakech, Amsterdam, Montréal, Gstaad, Falun, Naples, Londres, Los Angeles, La Havane, etc.) 1952-1956. Maurice Chevalier va de succès en succès. La Havane : « Je viens de me gagner le coeur des cubains et leur beau pays. Nous partons à Hollywood ». Bruxelles : « Soirée Bruxelles triomphale sous tous rapports. Nouvelle conception de récital définitive dans sa création révolutionnaire ». Naples : « Décidément, Naples est un endroit ou la vie des gens pauvres a une grâce à nulle autre pareille ». Londres : « Bien heureux de rentrer et mérite d’être gâté. Quel travail j’ai fourni ! », etc.
Lettre autographe signée
MILLER HenryLettre autographe signée, adressée à Mme Plouka. 10 novembre 1969 ; 2 pages in-4°. « Je n’ai jamais reçu votre lettre de vingt pages ! […] Je viens de rentrer après une visite de Biq Sur voir ma soeur qui est mourante. C’est hier soir à minuit que j’ai lu votre lettre. Je ne sais pas exactement comment répondre à votre détresse, votre angoisse. À cette distance, ne sachant rien de vous, de votre personnalité, sauf ce que m’avez offerte, vous voyez que c’est bien difficile ? Les troubles ne cessent jamais, paraît-t-il (sic). Je ne suis ni sage, ni saint, ni médecin ni rien qu’un homme avec toutes les faiblesses et les fautes que tout homme possède. Je souffre non pas de mauvaise conduite des autres que de mes propres faiblesses. Je ne me plains pas. Et je suis loin de me penser capable de guérir un autre — je veux dire, comme un “gurou” ou un psychiatre ou quoi. Je suis très sensible de souffrances des autres, même trop. Donner des conseils (“advice”, en anglais) m’est impossible même pour mes enfants. Il me semble que chacun doit trouver la solution de ses problèmes lui-même. Jésus ne peut nous aider, ni Dieu même. On ne peut pas s’échapper.Ces mots vous sembleront durs, je suppose. J’espère qu’ils vient de la sagesse, certes pas de l’indifférence. Mais je crois que tout ce que vous avez attendue de moi était une réponse. Je regrette que je n’ai pu vous donner un mot auparavant. […] Vos paroles m’ont touché. Les Français disent que “tout passe”. Pas très réconfortant ! mais assez vrai. I prefer another expression “The wheel turns” ! It keeps turning this is the astrological view. Nothing but change in other words. »On joint une photographie dédicacée, le représentant à l’âge de trois ans : « Voici Henry Miller à trois ans et demi. Une photo authentique ! Un petit souvenir pour vous. Amicalement. Henry Miller. 13/8/70. »
Lettre autographe signée
CREVEL RenéLettre autographe signée, adressée à « Mon cher Georges Henri ». Sans date ; 1 page in-8°. « Voici Georges Sadoul, un de mes amis, dont tu as lu sûrement des essais dans la Révolution surréaliste, [ ] qui a une admirable collection de masques et dobjets. Jaurais aimé te conduire chez lui, mais je pars. En toute amitié. René Crevel ». Georges Sadoul [1904-1967], historien et critique de cinéma, signataire en 1930 du deuxième manifeste du surréalisme.
Ensemble de 4 lettres autographes signées
SCHNEIDER GérardEnsemble de 4 lettres autographes signées, adressées au critique dart Georges Boudaille. 1961-1974 ; 5 pages in-4°. Paris, 27 novembre 1961 : « Votre article sur mon exposition à la galerie Arditti me fait très plaisir, il me situe à nouveau dans le mouvement actuel après cette longue absence des cimaises de Paris et je vous remercie très vivement pour son ensemble qui mest si favorable ».Paris, 29 juin 1966 : « Je reçois vos imprimés lors de mes passages à Paris, 6 rue Armand Moisant 15e. Cest ainsi que je lis aujourdhui seulement votre article sur Venise paru dans les Lettres Françaises et jen ai été très touché. Voilà enfin un coup de lumière sur cette actualité, cest clair, authentique ferme et courageux ; cela est bien réconfortant. Lensemble de larticle et chaque particularité traitée me paraissent dune grande justesse. Voilà une bonne mise au point ce dont on a besoin en ces temps. Puisse votre article aider les esprits troublés à voir plus sainement. » Paris, 3 août 1972 : « Jai lu lexcellent article que vous avez écrit dans les Lettres Françaises du 26 juillet sur mon exposition [ ]; il contenait les caractéristiques essentielles dexpression et de plastique si heureusement venue dans son authenticité que jen étais très content et vraiment je vous en remercie de lavoir fait [ ]. Cest hier seulement que jai eu les Lettres Fses en passant après 10 jours à mon ancienne adresse où elles sont envoyées ; jignorais donc encore votre critique - je lai regretté. En rentrant de la campagne, jai aussi reçu une lettre de L et C. Cavalero qui mannonce le décès de Louis Chavignier. Quelle surprise combien attristante - lhomme si agréable et humain et son effort audacieux dexpression formelle dans sa poétique puissante et sensible à la fois que je considérais un des sculpteurs les plus complets de notre époque »... Paris, 6 avril 1974 : « Votre article pour mon exposition circulante est magnifique ! Situation vue hautement dun regard vaste et dune qualité de classe. Je suis très heureux que ces deux pages soient écrites au sujet de mon oeuvre. Je vous remercie très vivement de vous y être consacré. Jai eu ces jours une activité chargée au delà de mes possibilités, alors que je voulais vous dire rapidement ces quelques mots plus haut; je nai pu vous atteindre à temps. Veuillez je vous prie mexcuser. Je ne peux pour linstant donner suite à votre projet de contact »
Lettre signée
BARRE RaymondLettre signée. Paris, 25 février 1986 ; 2 pages in-4° sur papier à lettre à son nom et adresse. « Puis-je vous demander de ne pas vous laisser tromper par la campagne violente déclenchée contre moi par les socialistes, par M. Mitterrand lui-même qui veut faire croire que je suis son allié, par la télévision, par les radios et par la presse contrôlées par le pouvoir actuel ! Demandez-vous : à qui profite cette campagne ? Demandez-vous pourquoi - de divers côtés - on cherche maintenant à me déstabiliser ? Je me permets de vous rappeler : 1/ Que je suis le seul dans l'opposition à dénoncer depuis 1983 la stratégie de M. Mitterrand qui veut, en restant après un échec en 1986, et grâce à la cohabitation, préparer la survie du socialisme à la française en 1988. 2/ Que je ne cesse de recommander un vote massif en faveur de l'opposition parce que seul ce vote massif peut contraindre M. Mitterrand à s'en aller. Que faire en effet tant qu'il sera à l'Élysée, où il entend ne pas rester inerte ? 3/ Que je suis chaque jour dans mon département et dans les villes de France en campagne pour soutenir les candidats des listes de l'opposition, qui me le demandent. 4/ Que j'ai toujours refusé de faire des listes barristes indépendantes des autres listes de l'opposition. Dans les Yvelines j'apporte mon soutien à des candidats qui ont été éliminés par leur parti pour la seule raison qu'ils m'étaient favorables ! Comment pourrais-je, comme on le prétend, faire perdre les législatives à l'opposition alors que je me bats tous les jours avec ses propres candidats sur le terrain pour qu'elle gagne ? [ ] A tous ceux qui me font confiance, je demande de ne pas se laisser ébranler par les attaques dont je suis l'objet. Puissent-ils ne pas comprendre trop tard qu'en 1986, comme en 1981, je m'efforce d'éclairer les Français pour qu'ils ne tombent pas dans les pièges habilement tendus par M. Mitterrand. »
Aquarelle sur papier buvard, signée
MARCHAND AndréLa lune. Aquarelle sur papier buvard. Signée en bas à gauche. 14 x 19 cm.