Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre signée
BLÜCHER Gebhard Leberecht,Lettre signée ; 1 page in-4° sur papier bleu, enveloppe, cachets de cire armoriés ; en russe. [1812].
2 lettres signées
DUFY Raoul2 lettres signées (la première avec 3 lignes autographes), adressées à son amie Marcelle Laclais à Marseille. 1948-1951 ; 2 pages in-4 dactylographiées.— Perpignan 15 mars 1948. Nouvelles de leurs amis et condoléances… « Pour ton lumbago je te conseille le traitement électrique : diathermie profonde. C’est ce que Berthe vient de faire et elle s’en trouve très bien. Il va mieux mais a eu un coup dur, et comme je suis à la diète […] j’ai perdu un peu de forces ».— Paris 19 octobre 1951. Il revient d’un long séjour en Amérique, « tellement occupé par les soins et toutes les autres choses que j’ai bien négligé toute correspondance. Et puis, c’était toujours la même chanson : dire que j’allais mieux sans que ce soit absolument vrai. Mais aujourd’hui, après ce long et dur traitement, je peux dire que je suis vraiment amélioré ». Ils descendront bientôt dans le Midi et espèrent l’y voir. Il la félicite pour son mariage et leur envoie « tous nos vœux à tous les deux ».
Correspondance de 13 lettres ou cartes, adressées à Pierre Descargues
HÉLION Jean (Jean Bichier, dit)Correspondance de 13 lettres ou cartes, adressées à Pierre Descargues. 1948-1949, 1970 ; 2 lettres signées, 4 lettres autographes signées, 1 billet autographe signé, 6 cartes autographes signées ; ensemble de 14 pages in-4° et in-12.1948-1949. A propos de son voyage en Italie, « bien inspirant »; « J’ai fouillé Venise - Paolo le V. Carpaccio, Bellini, Tintoret, Titien, Véronèse, il y en a trop; Ravenne, plus extraordinaire encore; et les Giotto de Padoue, les sculptures de St Zeno à Vérone. Tant de choses auxquelles il faut songer maintenant, dont il me faut tirer un profit précis, objectif, proche [...] C’est Queneau, rencontré dans un bar à Venise, et avec qui j'ai fait en voiture le voyage de retour, qui m’a appris que vous aviez publié dans Arts des fragments de ma lettre à propos d’Avignon ». 15 septembre: « Me voici de retour après de beaux voyages, impatient cependant de retrouver l’ardente paix de l’atelier. Pegeen vient de retourner à Venise pour dix jours ». Mention en encore de Marx Ernst. 25 novembre. Annonçant une exposition de dessins de Masson, Léger et lui, à la petite galerie Nina Dausset, rue du dragon. — 1970. Annonce de ses expositions notamment avec une rétrospective de ses 50 ans de peinture : « Cent tableaux de 1928 à 1970, choisis pour constituer un ensemble cohérent, plutôt qu’une rétrospective minutieuse, occupant au Grand Palais, deux des trois étages réservés à Matisse [...]. C’est pour moi un événement aussi merveilleux que troublant [...]. Il lui adresse plusieurs photographies de ses tableaux; « Je suis frappé pourtant par l’ardeur et le sérieux des conservateurs de musée comme Chaigneau aux Sables d’Olonne; Bergot à Rennes, Sauviron à Nantes [...]. Tout va bien, vous disais-je plus haut, sauf une chose: aucune monographie! c’était un de vos projets en 1949 ». À propos de la Galerie Jacques Tronche qui expose Brauner, Picabia, Ernst et Lam, etc.On joint 3 tapuscrits: — Son curriculum vitae présentant ses oeuvres (2 ff.)— Réponse au questionnaire des Lettres françaises, à propos d’un projet d'exposition sur Poussin (1 f.)— Réponse à l’enquête d’Esprit sur l’esthétique (2 ff. avec corrections aut.).
Ensemble de manuscrits autographes signés
ARON RobertImportant ensemble de manuscrits autographes signés. Ensemble d’articles pour la presse. Chaque manuscrit (en général de 2 pages in-4°) est accompagné de son tapuscrit. On joint un jeu d’épreuves corrigé Histoire de Dieu des chapitres II à VI, un tapuscrit corrigé d’une conférence faite au Maroc sur Le problème communal dans la perspective historique et politique du XXe siècle. On joint des brochures diverses sur la Seconde Guerre mondiale, des notes diverses et des lettres d’André Aymard, etc.
Environ 80 pièces signées
CHANTEURS D’OPÉRA.Environ 80 pièces, la plupart photographies signées ou dédicacées (et d’autres photographies jointes) : Paul Cabanel, Édouard Cadio (2), Michel Cadiou, Victor Caisso, Charles Cambon, Antonio Campo, Jean Carbonell, Frantz Caruso, Antonino Casavecchi, Dario Caselli, Lucien Cattin (2), Jean Caujolle, Georges Chadal, Georges Chais, Marc Chantraine, Gérard Chapuis, Gaston Chardy, Vladimir Chernov, Renato Cioni, Plinio Clabassi, Graham Clark (2), Marcel Claudel, Willy Clément, William Cochran (2), Jean Colard (4), Eugene Conley (et lettre autographe signée), Fernando Corena, Carlo Cossutta, Roger de Courcelles (2), Charles Coussart, Jean Cox, Armand Crabbé (3), José Cura, Oskar Czerwenka, etc. Plus des photographies de Claude Calès, Léon Campagnola, Léon Carrère, Enrico Caruso, Jean Codou, Édouard Cotreuil, etc. et des lettres de Gaetano Campi (reçu 1805), Victor Capoul, Boris Christoff... On joint une affichette pour un concert de Caruso à Saint-Paul (Minnesota).
Photographie autographe signée, dédicacée
LAMBERT et BLÉRIOTPhotographie dédicacée par Charles de Lambert et signée également par Blériot. 13 X 18 cm. Photographie Wide World Photos.Instantané pris sur le terrain de Pont Lang, où laviateur américain Wright fit ses premiers vols, montrant au premier plan Wilburg Wright, à gauche Charles Lambert, le capitaine Lucas de Gerardville et à droite Louis Blériot. Belle dédicace postérieure sans doute au tirage : « À Monsieur Emile Lassalle, cordial souvenir dun précurseur. 18 octobre 1934. Charles de Lambert ». Rare.
Lettre autographe signée
DEUX FredLettre autographe signée à Pascal Fardoulis. Hauteville-Lompnès, 13 octobre 1959 ; 2 pages in-8°, enveloppe autographe jointe. Rare lettre de Fred Deux relative au suicide. « Vraiment tu es le canal des cataclysmes. Je veux dire que tu m’apprends ce que tu apprends. Ainsi J. P. Duprey est mort. Oui j’ai connu Duprey au groupe et ensuite au sous-groupe surréaliste qui tint ses réunions à l’Étoile Scellée après que les Breton et amis de Breton aient hanté l’Étoile scellée elle-même. Ma dernière rencontre avec Duprey a été à ma dernière exposition à l’Étoile Scellée. Cela remonte à 1955. [...]. Ta lettre me touche car tu es en train de descendre dans les bas-fonds de la vie. Bas-fonds d’où l’on ne ressort jamais sans être infirme. […] Je dirai donc, à l’envers de toi, que ce suicide est à mes yeux, immense de décision ultime et de conscience. »
2 lettres signées
DUFY Raoul2 lettres signées (la première avec 3 lignes autographes), adressées à son amie Marcelle Laclais à Marseille. 1948-1951 ; 2 pages in-4 dactylographiées.— Perpignan 15 mars 1948. Nouvelles de leurs amis et condoléances… « Pour ton lumbago je te conseille le traitement électrique : diathermie profonde. C’est ce que Berthe vient de faire et elle s’en trouve très bien. Il va mieux mais a eu un coup dur, et comme je suis à la diète […] j’ai perdu un peu de forces ».— Paris 19 octobre 1951. Il revient d’un long séjour en Amérique, « tellement occupé par les soins et toutes les autres choses que j’ai bien négligé toute correspondance. Et puis, c’était toujours la même chanson : dire que j’allais mieux sans que ce soit absolument vrai. Mais aujourd’hui, après ce long et dur traitement, je peux dire que je suis vraiment amélioré ». Ils descendront bientôt dans le Midi et espèrent l’y voir. Il la félicite pour son mariage et leur envoie « tous nos vœux à tous les deux ».
16 lettres ou cartes autographes signées, adressées au docteur Depoully.
CURNONSKY (Maurice Edmond Sailland, dit)16 lettres ou cartes autographes signées, adressées à son ami, le docteur Depoully. 1917-1934 ; formats divers.« La Franche-Comté est un grand pays de gueule. Et quels vins merveilleux ! Que n’es-tu là ?? » — « Vieux frère, nous avons bu à Cognac une fine champagne 1770 ! » — « Ci-joint les 3 fauteuils demandés à l’extérieur mais il ne faudrait pas t’étonner si l’on te demande un droit de 2 ou 3 francs par fauteuil ! Ce sont les nouvelles moeurs inaugurées par la maison ! » Il raconte aussi ses problèmes de santé (1930), son travail sur un roman avec Bazin (1933), remerciements pour les 12 jours passés à la villa Depoully à Étretat, etc.
Lettre autgraphe signée
BERNARD ÉmileLettre autographe signée adressée à une bonne amie. Paris, le 2 août 1927 ; 2 pages in-4°. Très belle lettre parlant de ses peintures. « Emile Baumann est venu poser Jeudi, pour son portrait, que j’ai réussi à souhait et selon ses voeux, en trois heures ; par contre j’ai manqué absolument celui de Grolleau, sur lequel j’ai travaillé six heures. Puis je me suis remis à mon grand tableau de “ La lutte de l’homme contre la Femme ou d’Hercule contre les Amazones ” Je l’ai assez bien conduit, je crois, mais cela m’a causé de grandes fatigues, je n’en dormais pas, tant j’avais à réfléchir à son sujet. Finalement il est en voie de conclusion et je lui ai, je crois, arraché l’âme ».
Ensemble de 17 lettres autographes signées
MAUROIS André (Émile Herzog, dit)Ensemble de 17 lettres autographes signées, adressées à son épouse. 1er octobre 1960 au 24 octobre 1960 ; formats divers, enveloppes timbrées jointes. Belle correspondance envoyée durant un voyage aux États-Unis. Il ne nous est pas possible de retranscrire toute cette correspondance très intéressante sur son périple, nous décrivons les premières lettres.— New York, 1er octobre 1960 : « Je t’ai télégraphié hier soir que tout allait très bien. C’était une vue volontairement optimiste des choses. Et j’avais raison de feindre, puisque ce matin, tout va réellement très bien. […] Le bond de huit heures; 10 000 mètres m’avait donné un accès de tachycardie — ou de fièvre — je tombais de sommeil et ne pouvais dormir […] sans une merveilleuse hôtesse d’Air France, j’aurais été perdu. Heureusement elle m’a fait passer immigration et douane sans trop de formalités. Prends un minimum de bagages à main. Il n’y a pas de porteurs de l’avion à la douane. […] Les rois américains sont bien timbrés. J’espère qu’ils ne me feront pas dire de bêtises ; je n’en ai pas dit au moins je le crois. On n’a pas parlé de politique. L’hôtel est bourré de policiers à cause des grands dignitaires qui le remplissent. Le prince impérial du Japon et sa fiancée ont tout un étage. On vous demande vos papiers pour vous laisser entrer. Toute la nuit on entend les sirènes de la police qui déblaient la route pour quelque prince de ce monde, noir ou jaune, voire même blanc, s’il en reste. Il faut une heure pour obtenir un breakfast. Bref tous les plaisirs des voyages. »Washington, 3 octobre : « Tu es une bonne et sûre et fidèle épouse. Moi, de mon côté, je t’ai écrit dès le premier jour. […] N’hésite pas à avoir de l’excédent de bagages et prends peu de colis à main. […] Le Waldorf est un détestable hôtel. Service nul, impossible d’avoir un breakfast. Au contraire, celui-ci (Le Jefferson) est adorable, meublé à ravir et très gentil. J’ai eu une première conférence de presse. […] On vient me chercher pour le dîner avant la conférence. Après, il y a une réception à l’Ambassade de France. Je serai de nouveau liquéfié ce soir. Je t’embrasse, chérie, André. »—4 octobre : « Ma chérie, il est neuf heures du matin. Je commence cette lettre avant d’aller prendre l’avion ; je la terminerai à Boston. Hier soir ma première conférence. Elle a très bien marché. À la fin toute la salle debout applaudissant pendant dix minutes. Et pourtant j’avais dis des vérités assez sévères. Ma voix est ce matin très fatiguée. Il est dur de parler tout le jour. Mais ils sont insatiables. »— Saint-Catharines, Ontario, Canada 6 octobre : il lui écrit en anglais « I am still alive and it seems miraculous ». Il poursuit sa lettre le 7 octobre de Greencastle (Indiana) : « This is a university of 200 students, a campus like Princeton. Delightful people, but it was hard to get here. 40 miles by car from St Catahrines to Buffalo. Plane from Buffalo to Eleveland 3 hours a Cleveland Airport waiting for a plane to Indianapolis. 40 miles by car from Ind. to Greencastle. I had travelled all day and asked permission to go to bed as soon I arrived. »
Lettre autographe signée
POULENC FrancisLettre autographe signée. « Cannes » ; 1 page 1/2 in-4°.« Après bien des pérégrinations, j’ai reçu votre aimable lettre m’invitant à dîner chez vous à Versailles. Il y a en effet bien longtemps que je n’ai eu le plaisir de vous voir et depuis j’ai changé de domicile. Je n’habite plus Paris qu’en passant, ayant maintenant une maison en Touraine où je travaille entre mes divers concerts, cependant on peut parfois me joindre […] chez un ami chez lequel je descends souvent. […] Je serai ravi de vous revoir au printemps quand je serai parisien car je n’oublie pas votre charmant accueil d’autrefois. »
Lettre autographe signée
BEAUHARNAIS Hortense deLettre autographe, signée « H », adressée à Mme Frappe chez la duchesse de Montebello. 21 novembre 1830 ; 1 page in-8°, adresse avec marques postales. « On m’a remis votre lettre à Florence, elle m’a beaucoup touchée, j’étais inquiette de vous, mon intérêt était trop réel pour ne pas être affligée de demeurer étrangère à tout ce qui vous touchait et d’ailleurs je comprends si bien la douleur, qu’elle doit me rechercher, je vous remercie au milieu de votre chagrin de vous être affligée sur moi, manquer un bonheur n’est rien en comparaison d’un malheur qui nous frappe, aussi je n’ose rien desirer, mais je demande de conserver toutes les affections qui me restent et je sais très bien supporter tous les mécomptes qui ne touchent pas à mon coeur. J’ai revu l'Italie avec le doux sentiment qu’elle inspire, Venise a pour moi un charme que je ne puis exprimer, Rome m’a paru triste. J’ai jouis à Florence parce que j’y suis restée 19 jours avec mes enfants dont j’ai été bien contente. »
Lettre autographe signée
LA GOULUE (Louise Weber, dite)Lettre autographe signée adressée à Adrien Hébrard, directeur du journal « Le Temps ». Sans date ; 1 page 1/2 in-8°. Elle conteste que deux voleurs, pris par la police, n'étaient en aucun cas ses domestiques. « Je viens de prendre connaissance d’un article paru dans votre journal en date du 3 juin sous la rubrique fait divers dans lequel on désignait 2 pickpockets pris à l’esplanade des Invalides qui c’étaient donné le titre de domestique chez moi. Je vous prierai donc, Monsieur le Directeur de vouloir bien faire connaître au public en insérant cette lettre que je ne connais aucunement ces deux individus car je n’ai à mon service qu’une seule domestique. »
Manuscrit autographe comportant de nombreuses signatures en marge
DELACROIX EugèneManuscrit autographe. Sans date ; 3 pages in-4°. Le manuscrit comporte de nombreux essais de signatures en marge et dans le texte. Rare manuscrit de jeunesse comportant une version latine sur l’heliotrope, avec ratures et corrections et un texte philosophique : « Qu’est-ce que l’homme ? C’est un vase agité ou toute autre chose fragile. Il ne faut pas pour le briser un grand effort, un choix suffit pour cela. Quelque part que vous le frappiez vous trouverez peu de résistance. Qu’est ce que l’homme, un corps faible et fragile »… Seul il devient la proie et la victime des animaux, un être lâche et facile à vaincre, ni les dents ni les ongles ne sont assez forts pour le rendre redoutable, il a reçu deux choses de Dieu qui le rendent très puissant la raison et la société...Celui qui peut résister c’est à celui-là seul qu’appartient la philosophie...