Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de 6 manuscrits autographes
CHARDONNE JacquesEnsemble de 6 manuscrits autographes, adressés à Ginette Guitard-Auviste et évoquant la personnalité et les écrits de Paul Morand et d’autres amis disparus. 2 pages in-12 et 4 pages in-8 recto-verso. « Sa politique au service de Vichy était gaulliste » ; « il s’agissait de transporter la guerre vers l’Est et non de l’amener chez nous » ; « cette politique là de Morand fut ruinée par les communistes »; « on fait porter le poids 18 ans après à Morand. Honteux académiciens ». Dans un autre texte (brouillon de lettre qu’il adressé le 18 février 1966 à Morand), Chardonne lui parle de Gide, « ai-je été juste pour cet homme que je n’ai voulu voir dans ma vie que trois minutes et dont je trouve d’ailleurs les trois quarts de l’oeuvre médiocre » puis de son oeuvre poétique, « je ne fais aucune différence entre votre prose et vos poésies » Ensemble complété de la photocopie de 33 lettres de Morand annotées par Ginette Guitard-Auviste et non retenues par elle pour la publication de choix de correspondances à la Table Ronde.
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippePoème autographe « Ode », [publié dans Poèmes retrouvés (1918-1981). Ed. Lachenal et Ritter, 1982].[1968]; 1 page in-4°, pliure et déchirure en bas ne touchant pas le texte, réparée au dos. 15 vers à l’encre violette.« Demain c’est peut-être la mortet c’est tout ce que je désire toutl’éternité et votre regard et vos lèvreset votre vie votre vie votre vievos mains vos mains vos mainsvos ongles vos ongles vos onglesvotre joie ma joie votre joieet votre tristesse qui est l’éternitéVous êtes née un jour ce jour làet je ne le savais pas je ne savais pasvous vivez et je vis depuis ce jour où vous êtes néenous vivons les mêmes secondes les mêmes exactementles mêmes siècles depuis que vous êtes néeet nous oublions que ces secondes et que ces sièclessont les nôtres les nôtres et bien davantage. »
Très belle gravure de Pierre Le Pautre gravée par Sébastien Antoine. Belle perspective du chateau de Marly et du parc.
MARLY-LE-ROI.XVIIIe siècle (vers 1760). Vue du château et parc de Marly.« Veue du Chateau et parc de Marli ».Origine : Recueil des « Plans, Profils et Élévations du Château de Versailles ».Hauteur : 51 cm, largeur : 64 cm, petite fente sur 2 cm de part et d’autre.« A Paris chez De Mortain sur le Pont N.Dame aux belles estampes. Avec privilege du Roi. »Très belle gravure de Pierre Le Pautre gravée par Sébastien Antoine. Belle perspective du château de Marly et du parc.Très belle estampe.
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée, adressée à Mme Beaurain. [Paris], 27 octobre 1937 ; 2 pages grand in-4°, enveloppe jointe. En-tête « Immeuble Marignan 33 Champs Élysées ».« Alors ? Ma petite Claudine ne veut pas quitter son rhume ? Mauvaise saison pour tout le monde : la vieille dame de St.Tropez se révolte contre une fin de grippe qui traîne. Il faudrait (pour Claudine) un peu d’altitude moyenne, neuf cents mètres, mais à neuf cents mètres on risque de trouver la pluie. La fille de mes voisines et amis Van Der Heust fait la même chose que Claudine, en revenant du Midi, elle perd sa mine vermeille, et se met à avoir un peu de température. Depuis quatre ans ses parents sont obligés de la maintenir, l’hiver, à Megève, dans une maison spéciale pour les enfants, où ils peuvent bien se porter et faire leurs études. Questions de ganglions également. Ne restez pas trop longtemps sans me donner de nouvelles ! Pascal a trouvé, sans le chercher, le filon. Plus on descend dans le Midi, plus l’homme est fermé aux bêtes, et dur pour elles. Je n’ai pas grand-chose à vous dire de moi : je travaille et il pleut. Écrivez-moi bientôt. Ce que je vois de plus beau, ce sont les feux d’artifices de l’Exposition, du haut de notre lanterne, ils ont l’air tirés pour nous. Claudine y prendrait beaucoup de plaisir. On a inventé cette année des feux silencieux, qui sont admirables. » Il s’agit de l’Exposition internationale « Arts et Techniques dans la Vie moderne », qui s’est tenue à Paris du 25 mai au 25 novembre 1937, première exposition organisée en France selon les règles de la convention de Paris de 1928 sur les expositions internationales. C’est également le dernier événement de ce genre à avoir eu lieu à Paris.
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée [adressée à Jean Cras]. Perros-Guirec, 24 août 1918 ; 3 pages 1/4 in-4°. « Mon cher ami, j’ai lu avec le plus vif intérêt la note que vous avez jointe à votre lettre, concernant la “Musique des couleurs” et je souhaite ardemment que Bathori soit tentée par la réalisation de votre projet. J’avais déjà entendu parler avant la guerre d’une tentative de ce genre ; était-ce en France ? en Italie ? j’avoue que mes souvenirs sont très imprécis et je ne pourrais vous dire s’il y a eu vraiment un essai sérieux de cette idée sur une scène. En tout cas, cela mérite d’être tenté et je suis convaincu que ces combinaisons de lumières colorées, formant en quelque sorte des accords analogues aux accords musicaux seront, plus tard d’un usage courant dans tous les théâtres. […] Peut-être serait-il intéressant pour vous de voir jusqu’où l’on a été dans cette voie […]. Il n’est pas contestable que la “Musique des couleurs” ait sa place marquée dans l’avenir, sur toutes les scènes de théâtre où elle remplacera la “rampe”, les projecteurs et les jeux de lampes fixées plus ou moins adroitement aux portants. C’est l’évolution naturelle d’un état encore embryonnaire. À mon avis, elle ne doit pas pénétrer dans la “salle des concerts”, où seule doit régner la musique pure. […] Nous sommes à Perros-Guirec depuis fin avril et nous comptons y rester jusqu’au 15 septembre. J’y ai terminé l’orchestre de “Padmâvatî”, l’opéra-ballet en 2 actes que Rouché m’avait demandé avant la guerre et qui sera représenté, j’espère, dès que la victoire aura amené la paix. Je viens en outre de terminer deux courtes mélodies et je songe à ma future symphonie ... encore trop lointaine d’ailleurs ! »…
Lettre autographe signée
LETTRE DE SOLDAT.Lettre autographe signée du soldat Pierre Elloit Doret, du 15e régiment d’infanterie de ligne, en garnison à Brest. Brest, 17 juin 1808 ; 3 pages in-4°, adresse avec marque postale « 28/BREST ». Bel en-tête gravé d’une vignette imprimée en noir représentant l’aigle impériale au centre d’un écu festonné surmonté de la couronne impériale, le tout posé sur un fond de trophées, drapeaux, armes, canons, faisceaux de licteur et soleils rayonnants, tonneaux de poudre et obusiers. Modèle reproduit dans l’ouvrage de M. Pierre Charrié Lettres de Guerres 1792-1815, éditions du Canonnier (p. 175, ill. 88). Lettre dans laquelle le soldat s’informe de la santé de ses amis et de ses connaissances.
Intéressant dossier
RENAUX EugèneIntéressant dossier sur cet aviateur hors du commun. Ensemble de documents, photographies et cartes postales dont certaines signées :— Photographie signée par E. Renaux et Senouque, au pied de leur biplan.— 10 cartes postales ou photographies signées dont plusieurs représentent son atterrissage au sommet du Puy-de-Dôme, son hydroplane devant Monaco, etc.— Carte de visite autographe signée, carte signée de l’anniversaire au sommet du Puy-de-Dôme, lettre autographe signée et 9 photographies non signées dont 4 sur son atterrissage au sommet du Puy-de-Dôme. Est joint son faire-part de décès.Rare dossier.
Lettre autographe signée
ROUSSEL AlbertLettre autographe signée, adressée à un ami. « Varengeville (Seine Inf re). Le Clos, Chin de l’Eglise ». 27 juin 1920 ; 2 pages in-4°. « Je comprends que vous soyez fort ennuyé de la réponse que Carré a fait à votre lettre et je suis, comme vous, assez sceptique quant à l’examen qui a pu être fait de votre partition d’orchestre. Il est probable que, pour une raison que j’ignore, encombrement de pièces reçues, crainte que le sujet ne soit pas assez public ou la musique pas assez italienne, etc. Carré ne soit pas désireux de monter votre œuvre en ce moment. Et il s’est retranché derrière Messager qui n’a peut-être exprimé qu’une opinion assez vague et non un jugement décisif, comme il vous semble vous l’écrire. Quoi qu’il en soit, il est difficile d’en appeler à une question d’esthétique, sur laquelle on peut discuter longtemps sans rien prouver. À moins que vous ne connaissiez un très intime ami de Messager qui puisse savoir ce qui s’est passé. Je crois que le meilleur parti à prendre est de chercher une solution ailleurs, dans un grand théâtre de province ou à Bruxelles, ou peut-être au Trianon Lyrique. En tout cas je suis tout à votre disposition pour prendre connaissance de votre orchestre et vous dire ce que j’en pense. »
4 belles photographies
PICASSO Pablo (Pablo Ruiz y Picasso, dit)Ensemble de photographies représentant Pablo Picasso :— 3 photographies représentent Picasso avec Pierre Bertrand, lors d’un repas (tampon du 20 mai 1956, au dos). Sur l’une des photographies, on aperçoit Jean Cocteau. 15 X 10 cm, chaque.— 1 photographie faite à Vallauris le 3 août 1956, représente Picasso entouré de Hélène Parmelin (femme du peintre E. Pignon), Paco Muñoz, Polo et Jacqueline Hutin (dernière femme de Pablo Picasso). 8,5 X 11 cm.
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippeManuscrit autographe signé. 17 pages in-folio (29,5 x 20,8 cm), montées sur onglets. Quelques rajouts, relié demi-chagrin marron (30,5 x 23 cm), titre en lettres dorées sur le dos.L’ouvrage commence par la lettre d’envoi autographe signée, adressée à Claude Couffon. 21 avril 1985 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe.« Vous avez souhaité conserver un manuscrit de votre ami Ph. S. J’ai donc cherché dans mes papiers et j’ai trouvé un manuscrit : un récit que j’avais rédigé et qui ne m’avait pas déplu. Des souvenirs d’enfance. Quand vous passerez à Auteuil, faites moi signe et je vous remettrai ces 17 pages. Toutes mes amitiés. Philippe Soupault. »Manuscrit intitulé « Pourquoi j'ai écrit des chansons »: « Retrouver ses souvenirs en écrivant des chansons est plus facile que je ne l’imaginais. Il fallait commencer par le commencement. Il fallait que je me souvienne que je suis né à Chaville, en été, près des bois près des arbres comme un écureuil d’ailleurs je crois que je ressemble à un écureuil) mais toutes les premières années de mon enfance je les ai vécues à Paris dans une rue qui s’appelait (et s’appelle encore) rue de la Bienfaisance, dans cette capitale du bruit où tous les sons, tous les cris, tous mes tumultes ont pour moi une puissance d’évocation presque douloureuse... » Soupault rêve devant sa fenêtre et attache une grande importance aux sons: « la rengaine de l’orgue de barbarie, les cris des enfants de l’école... » souvenirs de ces bruits que j’ai retrouvés dans les chansons que j’ai écrites plus tard ». Le manuscrit est entrecoupé de vers (ou de chansons ?) sur le marchand d’habits, les jours de la semaine, les allumettes, le rémouleur, la neige, la lune... enfin l’adolescence avec les réflexions des parents... Son écriture est emplie de nostalgie et nous incite au rêve. Nous ne pouvons retranscrire les nombreuses pièces en vers, nous n’en citerons que deux:Les Parents :« On voudrait les connaîtreRecherchons les enfantsles parents de enfantsles enfants des enfantsles cloches du printempsles sources de l’étéles regrets de l’automnele silence de l’hiver ».Et cette chanson « Pour la vaisselle :Aimons les fleurs et leur parfumAimons les surtout pour ellesles narcisses lilas ou jasminsNe pensons plus à la vaisselleSouvenons du romarinchoisissons les plus bellesla rose l’oeillet ou le thymNe pensons plus à la vaisselleN’oublions pas le plantinfleur aimée des coccinellesdes papillons ou des serinsNe pensons plus à la vaisselle »Et une autre encore : « Puisque l’on vous dit que les fleurs parlentN’écoutez plus les gigolosImitez donc les abeillesLes papillons, les coccinelles … » etc.« Mais je n’étais plus ce qu’on appelait un enfant bien que je n’ai jamais cessé d’être un enfant. Puisqu’un enfant pose toujours des questions, il fallait qu’on me réponde. Et on ne m’a pas réponduPhilippe Soupaultqui n’est pas responsable de l’orthographe, de la ponctuation ni de l’accentuation. Tant pis ! »
Lettre autographe signée
MONCEL Théodore Achille Louis duLettre autographe signée. Paris, 1er juillet 1873 ; 6 pages in-8°. « L’Académie vient de nous nommer, à ma grande satisfaction, membre de la commission appelée à dresser une liste de candidats pour la place d’académicien libre laissée vacante par suite de la mort de M. de Verneuil. […] Je n’ai certes pas la prétention de vouloir me mesurer avec M. de Lesseps et suivant moi tous les candidats devraient s’effacer devant une personnalité aussi grande ; mais comme les règlements de l’académie exigent une liste composée d’au moins trois noms, je vois maintenant ma candidature. » Il demande le soutien de son correspondant pour sa candidature : « Vous pourriez par exemple dire 1° que c’est moi qui ai découvert le phénomène de l’effluve électrique qui dans ces derniers temps a conduit à tant de de découvertes importantes. […] 2° que c’est moi qui ai constaté le premier la double composition de l’étincelle d’induction (trait de feu et auréole), les caractères différents de ces deux flux, et la manière de les séparer, soit par l’insufflation, soit par l’action des aimants. […] 3° que j’ai étudié, d’une manière toute spéciale, les effets secondaires résultant des transmissions électriques à travers le sol et les courants accidentels développés au sein des lignes télégraphiques, études qui m’ont conduit à déterminer le rôle de la chaleur sur les électrodes des couples voltaïques […] 4°. que j’ai pu, par une discussion mathématique et complète des formules se rapportant aux électro-aimants, déduire les meilleures conditions de leur construction. » Il continue ainsi son énumération en citant ses travaux, notamment sur les effets de la condensation magnétique, les piles à bichromate de potasse, la bobine de Ruhmkorff, l’anémographe électrique à calculateur, « qui le premier a été construit », son « tube lumineux pour éclairer sans échauffement les cavités obscures du corps humain », etc. Il mentionne que ces inventions lui ont valu « une médaille de première classe à l’Exposition universelle. » Il cite aussi ses nombreuses publications en différentes langues étrangères. Il achève sa lettre : « Je n’ai pas besoin de vous rappeler que j’ai tout sacrifié à la Science. » Belle lettre sur sa carrière !
Lithographie du XIXe, représentant deux chevaux portant un harnais.
ATTELAGE. LITHOGRAPHIE de Victor ADAMLithographie du XIXe, représentant deux chevaux portant un harnais. 46,5 x 61 cm. Rousseurs en dehors de la planche.Intitulé « Harnais franco-russe pour trotteur » (pl. XXII). Dessiné par Léné et Janson, Selliers Harnacheurs. Signature dans la planche « Adam » Publié par « Le Guide du Carrossier » de l’imprimerie Lemercier à Paris.Lithographie originale avec les coloris d’époque.
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. 5 janvier 1948 ; 4 pages in-4°. Contrat dactylographié, signé par Colette, Maurice Goudeket et MM. Flammarion et Cie sur « le droit d’éditer les Œuvres Complètes de Madame Colette […]. La Société Le Fleuron, autorisée par Madame Colette transfère à MM. Flammarion et Cie le droit de publier et de vendre cette édition des Œuvres Complètes aux conditions stipulées ci-dessous. »
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. 7 avril 1949 ; 1 page in-4°.Contrat (rédigé par Maurice Goudeket) signé avec Colette et la société Le Fleuron pour le droit de publier « un ouvrage d’elle intitulé Trait pour Trait […]. Le tirage de cet ouvrage est fixé à 450 (quatre cent cinquante) exemplaires numérotés et 30 (trente) exemplaires hors commerce. »
Pièce signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Pièce signée. Paris, le 20 mai 1949 ; 1 page in-4°, effrangé sur le bord, déchirure en bordure. Contrat signé par Colette et Maurice Goudeket autorisant la Société Le Fleuron à publier « en un tirage limité, un ouvrage d’elle intitulé Journal intermittent. »