Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre signée, à André Castel ou à son épouse
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel ou à son épouse. Dimanche ; 1 page in-8°. «Il faudra qu'on regarde ensemble cette encyclopédie taurine exhaustive. La tiendra chez Pouly je la regretterai bien mais impossible ! Je m'embarque le 17 pour Alger. Et d'ici là, toute la semaine, dernière semaine à passer à Paris avant l'expédition, il me faut procéder à la veillée d'armes du chevalier avant l'assaut. Je veux dire me décanter et recueillir et préparer un peu par la pensée mon travail de turqueries que j'ai en tête de faire là bas. Il ne fallait pas envoyer l'argent de lady Chatterley à Gallimard, je voulais vous l'offrir en cadeau. Donc c'est raté. Bien merci de votre offre d'un petit séjour ensemble chez votre gentille soeur à Grasse ; oui telle idée me sourit grandement ; j'aimerai joliment bien faire ce petit voyage avec vous et qu'on passe ainsi ensemble quelques jours de repos dans cet aimable pays ; et j'aurais plaisir à parler avec votre beau-frère et son ami qui était avec lui l'autre fois ; il faudra qu'on le fasse une fois , rappelez moi je vous prie à leur souvenir quand vous les verrez. Bien bonjour à la signora Castel et bonjour à demoiselle Paulette et bonjour à votre soeur. »
Lettre signée
THIERS AdolpheLettre signée, adressée à son « Cher Rossini ». Paris, le 15 octobre 1840 ; 1 page in-4°, en-tête « Ministère des Affaires Étrangères ». Le Stabat Mater de Rossini pour les cendres de Napoléon. « Je sais que vous avez composé une partition du Stabat qu'il conviendrait parfaitement pour la cérémonie de la translation des restes de l'Empereur Napoléon. Vous ne refuserez pas, j'ose l'espérer, d'associer votre nom aux hommages que la France va rendre à cette grande Mémoire. Ce sera témoigner dignement que vous n'avez pas oublié un pays qui vous admire toujours et qui vous regrette autant qu'il vous aimait. En accueillant favorablement ma demande, vous me donnerez un précieux souvenir de notre ancienne amitié. »
Lettre autographe signée
GOURGAUD Gaspard, baronLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. « Neuilly ce 3 juin 1840 mercredi » ; 1 page in-8°. « Je n'ai pas vu le président du Conseil, mais d'après ce que pense le roi, la remise pourra avoir lieu vendredy ou samedy. Je m'empresse de vous en informer aussitôt que cela sera décidé et d'aller vous voir. Tout à vous de coeur Votre bien dévoué Le Lt gal Gourgaud.»
Lettre autographe signée
GOURGAUD Gaspard, baronLettre autographe signée, adressée au général Bertrand. « ce 4 juin 1840 » ; 1 page in-8°. « C'était bien dans l'intention du Roi de faire ce que vous désiriez, ainsi il n'y a aucune difficulté à ce que je vous fasse au nom du Roi la déclaration que vous demandez ; et à midi ou midi 1/2 je serai chez vous pour vous la faire. Le Roi ou vous, voila qui est bien entendu. A une heure, la réception des armes aura lieu au Palais des Tuileries, ainsi que cela est convenu. Tout à vous et aux vôtres. Le Lt Gal Gourgaud. »
Lettre autographe signée
RAMSAY DE BALMAIN Alexander Antonovitch, comteLettre autographe signée, adressée à l'amiral Pulteney Malcolm, commandant de la base navale de Sainte Hélène. Rosemary Hall 30 décembre [1816] ; 2 pages 1/2 in-8°, avec adresse, en français. « Je vous dois milles excuses, Monsieur l'Amiral, pour n'avoir pas répondu de suite à votre billet d'hier, et mille remerciements pour votre aimable invitation. L'Orontes qui part et ne part pas, sans que personne que Sir Hudson Lowe se cache le motif, nous met dans une étrange perplexité, on desireroit profiter d'une aussi bonne occasion et l'on écrit lettre sur lettre. J'ai promis à plus de vingt personnes des nouvelles de Bonaparte. Si j'achève ma correspondance avant cinq heures, assurément je me rendrai à votre invitation avec un plaisir infini. Mais si je n'achève pas, veuillez ne pas m'attendre et permettre que je vienne un des jours de la semaine sans m'annoncer. Veuillez aussi offrir mes respectueux hommages à Milady Malcolm. Mme de Genlis peindra sa reconnaissance pour les coquilles. Dans un joli roman qu'elle nous dédiera et qu'elle intitulera Les exilés de Ste Hélène. C'est mon philosophe qui vous remettra ce billet. Il va en ville pour se faire arracher la dent de sagesse. Croyez, Monsieur l'Amiral, à mon sincère dévouement. Balmain.»
Imprimé avec envoi autographe signé
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé avec envoi autographe signé, adressé à Marie-Denis Larabit. [Imprimé du 30 mars 1840] ; 8 pages in-4° « Au capitaine du génie Larabit : En souvenir de notre séjour à l'isle d'Elbe, et des travaux qu'il fit exécuter à l'isle de la Pianola. Bertrand. » Imprimé : « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand relativement aux armes de Napoléon. »
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Mardi ; 1 page in-8°. « muy amigo J'aurais bien voulu revoir Canitas à Arles refaire au toro ses grimaces de masque japonais. J'aurais bien voulu me rissoler en Camargue aux cotés du sublime Rivera et voir peut-être le mirage dresser son effigie à l'horizon. Pobre de mio, que lastimo que me he olividado quasi todo lo que sabia en castellano, me gustaré bien hablar castellano con Vd. Hace muchos anos que no he mas hablado. Pero entiendo todo lo que me dice Vd. Mais il faut travailler, j'ai bien trop vagabondé ces temps et perdu bien du temps en dissipations diverses et je veux maintenant me claquemurer et travailler. J'ai fait lire votre lettre (si gentille) à Jean Paulhan avant hier soir J'attends d'un pied ferme l'assaut de madame Castel-Remoustrant contre mes étendards barbaresques. Je salue bien Jean Hugo mais je n'approuve pas l'acescence du muscat de Fourques, je veux croire que vous n'avez nulle part à cette affaire. Mille amitiés. » Le 15 juin 1947, c'est un cartel 100% aztèque qui affronte les toros de Yonnet (Christophe, le père d'Hubert). Carlos Vera « Cañitas », Antonio Velasquez et Manuel Gutierrez Sanchez « El Espartero », ce dernier sera blessé à la face. Il est fort probable que Jean Dubuffet assista à cette corrida.
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Dimanche 14 septembre ; 1 page in-4°. « Muy querido amigo Que lastima! Impossible que yo venge! Tengo alguna esposicion de cuadras que empieza el 7 de Octobre a la galeria des senor René Drouin y tengo de prepararla y no puedo ausentarme de Paris. Jean Paulhan prend des airs dégoutés de grand crâneur pour dire qu'il ne se dérange pas pour des toros de Pouly ; il les lui faut au moins portugais qu'il dit. Me gusta muchissimo de recibit cartas en castellano. Me parece siempre muy alegre el idioma castellana. La frontière des Pyrénées va remarcher qu'ont et je vais vite aller rafraîchir mes possibilités de m'exprimer dans cet idiome. Me gustaria muchisimo de hacer retratos de toreros y especialmente de Canitas. Germaine Paulhan va maintenant un peu mieux. Vous me ferez grand plaisir en me confiant des recaditos, donnez m'en le détail je m'en chargerai avec plaisir et vous ferai les envois puisque je ne puis venir. Je croyais avoir perdu en dormant la nuit sur la banquette du compartiment mes clefs ; j'ai constaté cette disparition au matin de l'arrivée à Paris quand j'ai voulu ouvrir la porte d'entrée de mon logis ; le serrurier est intervenu ; mais c'est incommode que je ne peux plus fermer à clef les portières de ma petite auto quand je la laisse en station ; il est vrai que je n'ai plus d'essence. J'ai grande émotion à regarder le mémorial de cet épouvantable danger qui a menacé la muy graciosa senorina Pablita et vous même en ce jour de décembre auquel vous vous référez et je vous invite à mettre un ex-voto à ce sujet à l'église de sainte Sarah. René de Solier , écrivain des plus obscurs et qui vient de perdre bien fâcheusement sa jeune épouse, se trouve actuellement dans ses lieux ; je lui ai conseillé d'aller vous saluer à Nîmes. Yo le abraze Vd muy calorosamente. »
Pièce signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteImprimé. Paris, 30 mars 1840 ; 8 pages in-4°. « Exposé fait par l'ancien Grand-Maréchal Bertrand, relativement aux armes de Napoléon » (Imprimé chez Techener, 1840). Envoi autographe signé adressé à Adolphe Moreau, agent de change et grand collectionneur. « A monsieur Adolphe Moreau, aux Eaux-bonnes, Bertrand. »
Lettre autgraphe signée
QUOY Jean René ConstantLettre autographe signée adressée à Mr de Blainville ( professeur au Muséum d’histoire naturelle à Paris). Rochefort, 7 Décembre 1832 ; 2 pages in-8° collées sur un papier in-folio. « Bien que vous ne vous occupiez plus spécialement de mollusques, j’ai cependant chargé mon bon ami Mr de Preycinet de vous en faire tenir quelques uns de ceux qu’on nourrit avec soin dans les environs de Marennes. En les anatomisant vous trouverez peut-être la cause qui leur donne une belle couleur verte, que nous recherchons ici avec beaucoup d’attention. C’est tout ce que notre pays a de digne d’être offert ».
Ensemble de 63 lettres ou pièces, autographes signées en réponse à lenquête savoureuse sur une citation de Claude Farrère.
[HUGO Victor].Titre violemment gênant de Claude Farrère : « Victor Hugo le plus grand imbécile du XIXe siècle » (Claude Farrère). Octobre-novembre 1934. Ensemble de 63 lettres ou pièces, autographes signées en réponse à l'enquête savoureuse sur une citation de Claude Farrère. On trouve les réponses de Joseph Ageorges, Maurice Ajam, Alcanter de Brahm, Arsène Alexandre, Jean Appleton, Aulnier, Henri Auriol, Mme Aurel (Aurélie de Faucamberge), Olivier Bascou, Joseph Barthélémy, Georges Beaume, Maurice Bedel, Louis Bertrand, Georges Bonnamour, Maurice Bouvier-Ajam, Charles Briand, Jane Catulle-Mendès, colonel Sadi-Carnot, Cazals, Madeleine Chaumont, Georges Claretie, Abel Combarieu, Jean Dars, Georges Daudet, Hugues Delorme, Joseph Denais, Pierre Dominique, Renée Dunan, Mme Dussane, Henri Falk, Fauveau de Courmelles, François Fournier, Léon Frapié, Funck Brentano, Urbain Gohier, Henry-Robert, Camille Mauclair, Mgr Mayol de Lupé et le nonce Casanova, Charles Méré, Jane Misme, Rachilde, les Rosny « aîné et jeune », Jean Royère, Émile de Saint-Auban, Saint-Georges de Bouhelier, etc. Par exemple, Rosny ainé : « Mon ami Claude Farrère a le droit d'exprimer son opinion sur Hugo, si violente soit-elle. Quant à moi, j'admire profondément le génie, l'immense génie du poète. Mais pour son intelligence très vive dans certaines zones, surtout littéraires, elle est assez faible dans les zones abstraites. Et il prend trop facilement le ton du prophète pour dire des choses simplettes au fond. »
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 25 mai 1916 ; 2 page 1/2 in-12, adresse au verso. « Je voulais vous écrire hier pour vous remercier du colis (petits pois, consommé de volaille) que j’avais reçu la veille ; mais toute la journée, je suis resté sous l’impression pénible de la consultation du matin. Comme je vous l’avais fait prévoir, à la suite de la lettre de Tabulcan, j’ai demandé à passer la visite. Le résultat est qu’il m’est défendu de songer dorénavant à l’aviation : j’ai une maladie du coeur (hypertrophie) — que je n’avais pas à la fin de l’année dernière. Ainsi s’explique cet état lamentable dont je vous ai entretenu, et qui est loin de s’améliorer. Ce n’est pas grave, paraît-il. Ça n’en est pas moins désagréable. Je n’ai pas soufflé un mot de mon malaise, bien entendu. J’ai trop la frousse des bureaux. Et puis, j’espère que, d’ici un mois, lorsque ma voiture sera retapée, le conducteur le sera peut-être aussi. En attendant je continue à me reposer et à être fatigué. »
Lettre autographe signée
GUILLAUME IerLettre autographe signée « Guillaume Rex », adressée à Mme la marquise de La Rochelambert, née comtesse de Bruges. Berlin, 18 juin 1870 ; 2 pages ½ in-8°, tranches dorées, filigrane aux armes de Prusse et portrait aux lauriers ; accompagnée de son enveloppe avec timbres, tampons d’expédition et marques postales, cachets de cire rouge de la « Direction générale des Postes » ; annotation en caractères gothiques encre rouge de la main de la marquise. Très belle lettre en français du roi de Prusse adressée à la marquise un mois avant la déclaration de guerre avec la France le 18 juillet : « Quand on quitte les quartiers d’hivers, on cherche à remettre de l’ordre dans ses papiers ; c’était mon cas ces jours-ci ; et qu’est-ce que je retrouve !? Votre lettre du 20 janvier par laquelle vous me demandez une pension pour la pauvre Made de Tressan […]. Pardon, mille fois pardon de cette insouciance, de réaliser une résolution que j’avais prise de suite, d’accomplir votre proposition. Je vous prie, Madame, de me dire, si Mme de Tressan habite toujours encore Coblence et de m’indiquer la voie par laquelle je dois lui faire parvenir la pension. »
Ensemble de lettres autographes signées
DU CAMP MaximeTrès bel ensemble d’une vingtaine de lettres autographes signées. De 1865 à 1893 ; format in-8°. Lettres évoquant ses articles dans la Gazette du Midi et ses travaux. Longues lettres écrites de Baden-Baden pour la plupart. À étudier.
Carte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus
RAVEL MauriceCarte autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Dreyfus. 23 mai 1916 ; 1 page in-12 oblongue, adresse au verso sur carte correspondance des Armées de la République. « Vous recevrez ceci en même temps que ma lettre commencée dimanche, terminée lundi, et que j’ai oublié de mettre à la poste ce matin. Ma vie mi-civile continue (corvée de peinture la matinée, corvée de musique l’après-midi). Je prépare en ce moment le menu de ce soir J’hésite entre la langue d’agneau et le red salmon. Pour le dessert, je n’hésite point, car j’en prends à toute heure de la journée. J’alterne avec la contemplation de la nature : ce tout petit paysage que je découvre par ma fenêtre est un vrai microcosme. Il n’y a gère que les 130 autrichiens qui y manquent mais leur absence repose... Si vous voyez mon frère, usez je vous prie de votre autorité de parente — eh oui ! — pour le décider à exécuter le projet que je lui ai soumis. »