Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Extraordinaire et rare dossier sur ce grand pilote.
POURPE MarcExtraordinaire et rare dossier sur ce grand pilote.— Journal Excelsior, édition du mercredi 28 janvier 1914 concernant l’exploit de Marc Pourpe en reliant Le Caire à Khartoum.— 2 cartes postales le représentant ou il a obtenu le recordman de la traversée de la Manche, Boulogne à Folkestone aller et retour.— Photographie le représentant distribuant quelques plis emportés lors de son vol Le Caire Khartoum (retirage).— Photographie dédicacée. 10,5 x 7 cm. — Photographie le représentant au milieu de ses camarades, signée au dos (Escadrille S.A.4.18 - Secteur postal 180). 7 x 10 cm.— Lettre autographe signée, adressée à son cousin Camille Pourpe. Hanoï 10 juillet 1913 ; 2 pages in-4°. « Deux lignes simplement et un peu tardivement peut-être pour vous remercier de votre lettre si gentille et des sentiments qu’elle contenait auxquels j’ai été très sensible. Bientôt je rentre en France après avoir terminé tout seul le programme que je m’étais fixé avec mon pauvre vieux Geo. Enfin nous suivons tous notre destinée, et il faut se résigner ; aussi triste notre pauvre coeur soit-il aux événements malheureux qui surviennent et nous font parfois chanceler. Ici, encore, bien plus qu’ailleurs, ma chance et ma réussite a été complète, je rentre le coeur gros de laisser mon ami derrière, mais néanmoins très fiers des résultats que nous avons obtenus »...
Exemplaire du Maréchal Pétain
Jean et Jérome THARAUD« MES ANNÉES CHEZ BARRÈS ». Librairie Plon, Paris, 1928 ; 125 X 198 mm, broché, petites fentes en bas du dos. Édition originale. Exemplaire non coupé. Rarissime envoi adressé au maréchal Pétain : « Au Maréchal Pétain, hommage d’admiration. J.J. Tharaud » .Mention autographe de la main du maréchal « rep 9-4-32 ». Précieux envoi.
Pièce autographe signée
BRAZZA Pierre Savorgnan dePièce autographe signée deux fois. Paris, 6 mars 1905 ; 2 page in-8°.Il sagit de la dernière mission au Congo de Brazza, envoyé par le gouvernement français pour réaliser une enquête approfondie sur la situation du Congo après laffaire Gaud-Toqué. Brazza accepta la mission à condition de choisir ses collaborateurs : « Les deux officiers demandés par Monsieur de Brazza pour lui servir dofficiers dordonnance appartiennent à larmée métropolitaine. Cette circonstance est à ses yeux indispensable pour assurer lexécution dune mission hors dEurope et qui a un caractère tout à fait spécial. Monsieur de Brazza a estimé que les mutations concernant ces 2 officiers ne doivent pas paraître au Journal officiel et doivent à cause de leur extrême urgence faire simplement lordre de service télégraphique. Monsieur de Brazza désire que des locaux soient mis à sa disposition au ministère des Colonies même de façon à se trouver plus à portée des différents services avec lesquels il devra entrer en relation. » Cette mission devait durer six mois, Brazza décéda le 14 septembre 1905.
Dessins surréalistes
ARAGON — MORGADO José.Ensemble de deux dessins surréalistes à l’encre de chine réalisés par José Morgado, chacun portant sur un carton au dos (destiné à un encadrement) les mentions autographes signées d’Aragon :« Cette aquarelle est un cadeau du peintre à Didier Vaër, été 75 au Mourillon. A. » et « Ce dessin du peintre portugais José Morgado a été donné à Didier Vaër par Mme Guénard d’Abbadie en juillet 1975 au Morillon. Pour en témoigner, Aragon ».
Photographie autographe signée
GAMBETTA LéonPhotographie autographe signée, dédicacée à M. Thoumy. 51 X 42 cm (le médaillon 21 X 16,5 cm). Dédicacée « au citoyen Thoumy, souvenir de La Ferté sous Joccasse, restons ferme sous le drapeau ! Léon Gambetta ». Photographie d’Étienne Carjat.Exceptionnelle photographie.
4 belles photographies
PICASSO Pablo (Pablo Ruiz y Picasso, dit)Ensemble de 4 belles photographies représentant Pablo Picasso et Pierre Bertrand.20,5 x 17,5 cm sur un papier 30 x 24 cmPetites taches sur 3 clichés. Quatre plans différents montrant Pablo Picasso en train de signer.Pierre Bertrand était un grand ami de Cocteau et de Picasso. Il a initié l’ouvrage publié pour les 80 ans du grand peintre, Picasso de 1916 à 1961 par Jean Cocteau. [Monaco, Éditions du Rocher, 1962, in-folio illustré de 24 lithographies de Pablo Picasso, gravées par Mourlot].
Lettre autographe signée
HENRI II DE BOURBON-CONDÉLettre autographe signée, adressée au duc de Longueville. De Nozay, le 25 septembre 1642 ; 1 page in-4°. À cette époque, le père du Grand Condé est enfin bien en cour. Sa vie a été très mouvementée. C’est lui qui, pour soustraire sa femme, Charlotte de Montmorency aux ardeurs du roi Henri IV, s’est expatrié. Sous Louis XIII, revenu en France, il doit à ses intrigues de se faire emprisonner pendant trois années. La poigne de Richelieu le remet dans le droit chemin. Sa lettre fait allusion à divers faits importants : l’exécution de Cinq-Mars et de Thou, la prise de Sedan, la soumission du duc de Bouillon, trois faits liés. En effet, Frédéric-Maurice de Bouillon, premier prince de Sedan, était entré d’abord dans la conspiration du duc de Soissons, puis dans celle de Cinq-Mars. Lorsque la lourde main de Richelieu s’abattit sur les conspirateurs, il ne dut la vie qu’à l’intervention de son frère Turenne et à la cession de Sedan qui, depuis lors, n’a pas cessé d’être française. Ces événements sont encore récents, quand il écrit. Il évoque aussi des soucis particuliers dont le plus important est l’avenir de son fils aîné, le Grand Condé : « J ay veu Mr le Cardinal, […] où j’ay toutes bonnes espérances pour mon fils. Il vous aime cherement et à moi il ma fait mille caresses. J ay veu mon fils et Mr le Grand maistre avec qui je suis tres bien. » La glorieuse carrière militaire du Grand Condé va bientôt commencer. C’est en 1643 qu’il gagne la bataille de Rocroy.
Ensemble de 7 lettres autographes signées
RIVIÈRE HenriEnsemble de 7 lettres autographes signées, adressées à Paul-André Lemoisne. De 1924 à 1943 ; 9 pages, formats divers :— 29 septembre 1924. Remerciant pour son beau livre sur Gavarni, « qui me promet de bonnes soirées ».— « Mercredi soir » [1927]. Il a reçu le magnifique volume sur les xylographies du Cabinet des Estampes : « vous pensez comme j’en suis heureux. »— 16 juillet 1928. Remerciant du second volume du Gavarni, « les reproductions sont fort abondantes et très bien réussies je trouve, surtout celles des lithos ».— 21 avril 1931. Sur le tome II de ses xylographies : « je m’en régale. »— Buis-les-Baronnies, 6 mai 1942. « Bien sûr que vous pouvez reproduire tout ce que vous voulez d’après mes fac-similé de Degas. »— Le Cireygeol par Mouleydier (Dordogne), 30 juin 1943. Récit attristé de la fin de la vie de sa femme. « Mais quand on travaille — et il y a toujours quelque chose à faire dans le plus commun des paysages, on oublie momentanément ses peines et c’est un grand secours, un précieux remède contre le chagrin sournois qui vous mine. »
« Les Heures du soir précédées de Les Heures claires, Les Heures d’après midi »
VERHAEREN Émile« Les Heures du soir précédées de Les Heures claires, Les Heures d’après-midi ». Mercure de France, Paris, 1921 ; 215 x 140 mm, broché (1er et dernier feuillets brunis par décharge). Grand papier non coupé. Envoi autographe signé de sa femme, Marthe Verhaeren sur le premier feuillet blanc au libraire et éditeur René Helleu : « À Monsieur R. Helleu j’offre ce XII e poème manuscrit des Heures du Soir, afin que ce livre qu’il aime déjà lui soit plus cher encore. Marthe Verhaeren. St Cloud, 20 mars 22. »Est joint le poème autographe de la main d’Émile Verhaeren. 1 page in-8°. Beau manuscrit de travail abondamment raturé témoignant de l’incessante recherche du poète et livrant un texte bien différent de celui de l’édition de 1921 (orig. Leipzig, Insel Verlag, 1911). Des cinq strophes du poème, seuls quelques vers ont été conservés intégralement.« Nos roses de pourpre et d’or au long de la murailleNe nous regardent plus quand nous rentrons chez nousEt nos étangs d’argent dont l’eau plane s’érailleNe sont plus des miroirs pour tes yeux fiers et doux. »« À l’heure où s’exaltaient l’orgueil blanc de nos lysEt la montante ardeur de nos roses tremières » au lieu de « Les fleurs du clair accueil au long de la murailleNe nous attendent plus quand nous rentrons chez nous […] À l’heure où s’exaltaient l’orgueil blanc de nos lysEt l’ascendante ardeur de nos roses trémières. »
Lettre autographe signée
ZOLA ÉmileLettre autographe signée, adressée à Fernand Xau, journaliste et fondateur du quotidien Le Journal. Paris, 11 novembre 1893 ; 1 page in-12.« Je vous envoie ce que j’ai trouvé. Je crains bien que cela ne fasse guère votre affaire, car c’est bien long et peu drôle. Enfin, vous l’aurez voulu. Si vous désirez que cela passe lundi matin, il faut que j’aie ce soir samedi les épreuves avant neuf heures. Je les corrigerai, de façon à vous les renvoyer pour dimanche soir. Qu’on respecte mes alinéas, même trop longs. »Zola évoque sans doute « Le drame lyrique » publié le 24 novembre 1893 dans Le Journal.
Feutre et encre de Chine sur papier.
CARELMAN JacquesArrosoir à neigeFeutre et encre de Chine sur papier.Signé en bas à droite.27,5 x 35 cmProvenance : Vente de la succession Carelman.Bibliographie : Catalogue des objets introuvables, Éditions du Cherche Midi, 1997.
Lettre autographe signée
HUGO VictorLettre autographe signée, adressée à l’éditeur Eugène Renduel. 27 juin 1837; 1 page oblong in-8°. « Je prie M. Renduel de remettre à M. P. Borel un exemplaire des Voix intérieures à valoir sur les miens. Vr Hugo. »
Lettre autographe signée
BRUANT Aristide (Armand Bruant, dit)2 lettres autographes signées, adressées à sa compagne Mathilde Tarquini d’Or. 2 et 3 pages in-8°. — « Vendredi » ; 2 pages in-8°. « Je suis bien heureux de ton succès, ma chère mignonne, je n’ai pas reçu les journaux que tu m’as annoncés mais j’ai prié l’argus de me tenir au courant de tes représentations et j’ai vu avec grand plaisir que tout Bordeaux te félicitait. Maintenant moi je ne me rappelle pas t’avoir promis de t’écrire tous les jours, tu m’as probablement demandé cela pendant que je sommeillais, tu es si roublarde ! »— « Château de Courtenay, dimanche » ; 2 pages 1/4 in-8°, fragile aux plis. Émouvante lettre racontant la mort de sa chienne Pili : « Pili n’est plus, ma chère mignonne, c’est un gros chagrin pour moi, je suis obligé de me faire violence pour ne pas pleurer comme un enfant. Tu sais comme j’étais attaché à cette bonne petite bête qui m’aimait depuis quinze ans, tu te rappelles ses joies et ses tristesses quand nous nous absentions, elle ne viendra plus nous attendre à la gare, au retour notre vieille Pili. Elle est morte ce matin à huit heures, j’ai reçu son dernier soupir en l’embrassant bien pour nous deux comme je te l’avais écrit. Je l’ai vue s’éteindre heure par heure ; elle n’a pas beaucoup souffert, mais son estomac ne pouvait plus rien supporter, et toute la nuit j’ai entendu un petit souffle douloureux qui me faisait mal, c’est terrible de voir retourner au néant un être que l’on aime et qui vous a aimé ! Je l’ai ensevelie moi même, dans une boîte, avec le morceau de couverture que tu lui avais donné et une de mes vieilles chemises rouges ; elle est là qui repose à côté de mon bureau, demain je lui donnerai un dernier adieu et je l’enterrerai dans notre vigne ; pauvre Pili ! Toute la nuit j’ai pensé à nous deux, à nos séparations qui nous prennent nos plus beaux jours, pour en arriver à quoi bon Dieu ? à cela ! car enfin, nous mourrons aussi, ma chère mignonne, et quelle douleur pour celui qui restera ! c’est à n’y penser jamais. »
Manuscrit autographe signé
GIRAUDOUX JeanManuscrit autographe signé, intitulé « Les confusions de l’Époque. Le seul ennemi. » Sans date ; 3 pages in-4°. Il s’agit d’un texte prophétique dénonçant la politique médicale en France. En quelques pages cinglantes, Giraudoux s’insurge devant l’abandon dont fait preuve le gouvernement. Fort de son prestige politique consacré par le peuple comme le représentant des valeurs morales et intellectuelles de l’esprit français, le Parlement en vient à oublier l’administration proprement dite des villes. Les Français meurent, faute d’une politique médiale concrète, pratique et efficace. « Il n’est aucune nation civilisée où le souci de la vie humaine ne joue dans la politique nationale un rôle aussi accessoire et déconsidéré qu’en France. L’inattention de nos dirigeants civils coûtent autant à la France, chaque année et en pleine paix, que l’impuissance des généraux peut lui avoir coûté en cinq années de guerre […]. La France est le pays d’Europe le plus sain, et elle est aussi celui où l’on peut le plus. Le type français est un des plus vigoureux qui soient, et le français succombe à des maladies rendues inoffensives aux Philippines ou à Panama. La race française est prolifique, et l’excédent des naissances sur les décès est insignifiant ». Les conseils municipaux préfèrent aux parcs pour enfants les cimetières les plus grands du monde ; l’organisation des hôpitaux, l’inaptitude du personnel hospitalier, sont déplorables. Or, tout cela serait aisé à réformer. Mais les politiques préfèrent cultiver « les politiques morales et spirituelles de la France » plutôt que s’occuper des exigences physiques de celle-ci. Les seuls remèdes utilisés sont ceux du «prêtre, la présence et l’extrême onction ». Giraudoux s’étonne de ce nouveau paradoxe : une majorité de médecins constitue le parlement, et cela n’a pas empêché notre pays d’être « au dernier rang en ce qui concerne la santé de ses citoyens et au bord de la catastrophe en ce qui concerne leur nombre » La conclusion de Giraudoux est d’actualité, puisqu’il affirme « le Français devient rare. Cette solitude que nous sentons redoutable, et que nous nous entêtons à croire une solitude internationale, c’est une solitude intérieure, la solitude de nos campagnes désertées, de nos familles dépeuplées, de nos colonies ravagées par le mal du sommeil ; et cette impression presque funèbre que nous donne maintenant l’annonce de toute guerre, qu’elle soit européenne ou africaine, c’est moins l’angoisse au sujet des générations françaises qui survivent que l’appel de celles qui ne naissent pas. »
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT PhilippePoème autographe « À l’abattoir », publié dans Poèmes retrouvés (1918-1981), Éditions Lachenal et Ritter, 1982.[Daté au dos 1950] ; 1 page in-8°. 4 quintils, avec quelques corrections.Magnifique poème. « Adieu lézards adieu corbeauxBonsoir les hommes et vous les veauxTout est à recommencerQuand vous gueulezComme des damnésJe sais bien que tout s’effondreChaque jour et chaque nuitQue je n’ai plus rien à attendreEt que tout ce qui s’ensuitC’est de savoir que je suis dupeLes soirs tombent comme les annéesJe ne sais même plus les compterCe n’est plus jamais à prendreMais pour toujours tout laisserRien ne peut recommencerAdieu vantard adieu salaudBonsoir crétin et toi le veauC’est moi qui ai commencéQuand je gueulaisComme un damné. »