Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
SAND George (Aurore Dupin, baronne Dudevant, dite)Lettre autographe signée « Aurore Dupin George Sand », adressée à Gustave Chaix d’Est-Ange. Nohant, le 25 octobre 1850 ; 4 pages in-8°. « Voulez-vous avoir l’obligeance de me représenter auprès du tribunal de commerce pour une affaire contre la direction du théâtre de l’Odéon et celle de la Porte St Martin ?Voici le fait :Je n’avais aucun désir de travailler pour le théâtre de l’Odéon, qui est le moins productif et le moins suivi des grands théâtres de Paris. Par amitié pour Mr Bocage, qui était directeur de l’Odéon, j’ai consenti à lui laisser représenter François le Champi, mais à la condition expresse de pouvoir retirer ma pièce s’il venait à quitter la direction de ce théâtre. Un traité verbal est intervenu entre nous à la date du 1er juillet 1849. Je vous envoie l’acte signé de Mr Bocage et de moi.Je n’avais pris alors aucune espèce d’engagement avec la société des auteurs dramatiques, aux conventions de laquelle j’ai adhéré seulement après la représentation du Champi, dans le courant de janvier ou février 1850. Étant éloignée de Paris, je n’ai pas pu signer l’acte d’adhésion, mais j’ai adhéré par une lettre adressée à l’agent chargé de percevoir les droits d’auteur, et je me regarde comme soumise aux statuts qui régissent cette société. Mais ces statuts et l’engagement que j’ai pris de m’y conformer, ne peuvent pas avoir d’effet rétroactif, puisque j’avais traité avec Mr Bocage au moins six mois auparavant.Veuillez donc, Monsieur, prendre ici la défense de ma cause, que je vous offre, parce que je la crois juste et de bonne foi. Ce n’est pas au théâtre de l’Odéon que j’ai donné ma pièce, je le répète, c’est à la personne qui le dirigeait, et en faveur de laquelle je consentais à faire un sacrifice d’argent et de publicité. »
16 pièces
MARTIN DU GARD RogerEnsemble de 16 pièces, dont 13 lettres autographes signées, concernant la pièce « Un Taciturne ». Adressées [très certainement, sauf mention différente] à Bianchini, agent général de la Société des Auteurs et Compositeurs dramatiques. La plupart expédiées de Bellême (Orne, avec en-tête), 27 juillet 1922 - 4 août 1938 ; 2 pièces in-4°, 1 pièce in-8°, 13 pièces in-12. — 27 juillet 1922. Carte-lettre, adressée à Marcel Ballot, de la Société des Auteurs. Adresse et timbre au verso. « Votre mot sur le Testament du Père Leleu me rejoint ici. J’écris immédiatement à Copeau. Je ne crois pas qu’il joue ma pièce cet été ».— 4 septembre 1928. « [...] j’ai, par lettre, autorisé M. Poppe, le traducteur allemand de ma farce « Le Testament du Père Leleu » à considérer que le contrat qui nous lie est [...] prolongé [...]. Je vous ai envoyé mes deux derniers Thibault, et ma farce nouvelle : La Gonfle ». — 16 novembre 1931. Il informe son correspondant de sa réponse à un pneumatique de Feist [Hans Feist, traducteur en allemand d’oeuvres dramatiques françaises], qui proposait de traiter directement avec lui, sans passer par M. Bianchini, ce qu’il a refusé. En surcharge au crayon, mention « Un Taciturne » : cette oeuvre est parue en 1931. - 28 novembre 1931. Donne son accord « pour demander à Jouvet ce qu’il pense de la tournée aux environs de Paris ». Puis, au sujet des traductions en langue anglaise : « [...] j’ai promis à madame Bussy, qui est la traductrice très remarquable de toute l’oeuvre de Gide en anglais, de lui confier la traduction du Taciturne [...]. D’ailleurs M. Tolnay a une façon de parler d’ « adaptation » qui me fait froid dans le dos. C’est un des rares points sur lesquels j’ai une idée tenace : pas d’adaptation ; traduction intégrale [...] ».— [Janvier ?] 1931. Transmet une lettre dactylographiée de l’agence de production américaine Elisabeth Marbury, du 16 décembre, à propos des droits de la pièce « Le Taciturne », « avec mes vœux tardifs ». — 20 janvier 1932. Contrat avec M. Karsenty [directeur des Galas Karsenty, organisateurs de tournées de théâtre francophone], pour « Un Taciturne » ; 21 janvier : lettre en accusant réception. – 10 et 30 septembre : 2 lettres sur les difficultés avec Karsenty, désaccord sur le choix des interprètes, mais il serait peu judicieux de résilier le contrat : « Si Karsenty se dégageait, que ferions-nous ? Etant donné le peu de démarches dont cette pièce a été l’objet depuis huit mois, je suppose qu’elle resterait pour compte. Mieux vaut encore risquer l’interprétation Karsenty ! »— 13 février 1932 : autre lettre concernant Feist : « [...] Je me fais quelque scrupule de ne pas avoir agit plus carrément avec lui ; et j’aimerais savoir que tout est réglé entre vous et lui ».— Cassis, 17 juillet 1933. Sur un conflit avec la maison d’édition allemande Kiepenheuer.— Nice, 3 juin 1934. « [...] c’est au sujet d’ « Un Taciturne », que je déplore de ne pas voir inscrit aux projets des diverses tournées qu’on prépare pour cet été ».— 14 novembre 1934 ; 11 janvier 1935 ; 4 octobre 1937, 3 août 1938 : Accords pour faire jouer la pièce en Grèce, en Espagne et Portugal, à Amsterdam, et à Varsovie.
6 lettres signées
ESNAULT-PELTERIE Robert6 lettres signées, avec ajouts autographes, adressées au journaliste René Brest. 1947-1949 ; in-8° ou in-4°, sur son papier à lettre. Intéressante correspondance concernant des artciles sur les vols spatiaux dont il a été un initiateur. 20 octobre 1947 : « Jattends donc la visite de lIngénieur de la D.I.E.U.S.A.I.T.Q.U.O.I. ; vous serez seulement aimable de mannoncer cette visite quelques jours à lavance ». 30 novembre 1948 : « Recevant à linstant les brochures De la bombe Atomique à lAstronautique, je vous les transmets sans délai ». 17 janvier 1949. Il raconte un accident qui lui est survenu en Italie où il se trouvait pour les fêtes, donne des corrections à un article : « Il en mest pas possible dapprendre ce quest un logarithme à ceux qui lignorent et je ne puis modifier ma phrase que par : La vitesse impartie à la fusée est proportionnelle à la vitesse déjection des gaz et au rapport (ou quotient) de la masse initiale par la masse à linstant considéré. Ce quon abrège habituellement par lusage du mot masse actuelle. [ ] Les pp. 191 à 196 vous donneront les températures prises par le véhicule dans le vide interplanétaire et du même coup les températures des surfaces des planètes qui sont entièrement déterminées par le rayonnement solaire, laction du feu intérieur étant négligeable ». Il est question ensuite de vitesses dans lespace et cette réflexion : « En somme, jai fait dans mes Astronautiques toute la théorie des V.III ; javais également établi celle des V.II avec la collaboration de Monsieur Pierre Montagne, mais ne lai jamais même présenté au Ministère de lAir qui écartait systématiquement tout ce qui venait de moi. En 1930 je voulus expérimenter avec du tétranitrométhane dont 1/4 gramme me partit entre les doigts de la main gauche ; il sagissait de V.III ». 2 mars 1949 : Il contrôle la rédaction dun article rédigé par René Brest, et apporte les corrections, page par page. 8 mars 1949. Sur la rédaction dun article : « Je ne possède aucune photo ; la partie intéressante de mes essais avait lieu sous secret militaire dont je suis très respectueux et je nen ai jamais prises. Aujourdhui, je le regrette un peu. Je répète également que je ne saurais vous donner de figures sous peine de tomber dans la fantaisie, puisque nous ignorons encore tout ce que sera le mécanisme de réalisation. Enfin, je vous ai donné mon Bt de pilote : n°4 pour mes vols de 1907 ». 4 août 1949 : « La direction a eu tord de vouloir absolument prendre lavis dexperts atomisticiens qui sont obstinés à parler de mettre une pile dans lastronef en déclarant que le poids de celle-ci est prohibitif, ce qui est évident. Dans ma petite brochure, jindiquais quon utiliserait lUranium 235 ou le Plutonium (sortant évidemment dune pile terrestre et, elle sédentaire). Ce nest pas la même chose et, sans pouvoir envisager dès maintenant le détail du dispositif, ni les possibilités de tréfilage des susdits métaux, je puis vous assurer quon réalisera lastronef périlunaire sans mettre de pile à bord et par le procédé auquel je fais allusion dans ma brochure p.9 ». 13 septembre 1949. Il le remercie pour le soin apporté à une rédaction et lui envoie son chèque.
3 poèmes autographes
SAINT-POL-ROUX Paul-Pierre Roux, dit3 poèmes autographes, dont 2 signés, 1887-1890 ; 4 pages petit in-4° et 1 page in-folio.— La Souffrance, sonnet irrégulier, est en deux versions : la première, datée 17 juin 1887, avec ratures et corrections, est biffée ; au verso, une « dernière copie », également raturée et corrigée, terminée le 23 juin 1887, avec deux titres en variante : La Douleur et Dolor : « Marâtre originelle aux prunelles d’absinthe, Hôtelière des gueux et des amants trahis »… — Marine, qui se compose de cinq quatrains, est daté « Falaise de Saint-Henry – Marseille 27 juin 1887 », et signé « Paul Roux » ; il est dédié au poète, dramaturge et historien de Marseille, Elzéar Rougier. Il présente quelques ratures, corrections et variantes alternatives : « Un taureau de fer meugle au large, Sur le triomphe des bluets ».— Épithalame, sonnet irrégulier, est daté du 23 septembre 1890, et signé « Saintpolroux » ; dédié à son ami Alexandre Kieffer, le manuscrit est soigneusement mis au net : « Voici la vierge aux seins émus comme la vague Et le jeune homme à la prunelle de rubis. Aux doigts rit le serment copieux de la bague. Or c’est un loup dompté charmant une brebis ».
Lettre autographe signée
BRETON AndréLettre autographe signée, adressée à Philippe Soupault. Paris, 26 février 1954 ; 1 page in-4°. En-tête imprimé en couleur de « Qui est Medium ». Il le remercie pour le journal japonais. « Ne vous souciez plus trop du chinois : un ami a réussi à se procurer deux quotidiens de Pékin dont je veux espérer quils ne sont pas trop anciens (ce nest évidemment pas moi qui peux le déterminer). » Il lui envoie la lettre quil lui a lue au téléphone et le prie de la lui retourner.
Lettre autographe signée
MARCHAND Louis-Joseph-NarcisseLettre autographe signée. 20 juin 1841 ; 4 pages in-8°. « Je regrette bien vivement de n’avoir pas sous les yeux, la brochure intitulée Sentiments de Napoléon sur la divinité de Jésus-Christ dont vous me parlez dans votre lettre du 17 juin que je viens de recevoir. Monsieur de Beauterne, m’a souvent écrit pour être éclairé le plus complètement possible sur ce qui s’est passé de religieux autour du lit de mort de l’Empereur, dans le moment seulement où l’âme se détendant de son enveloppe terrestre, la quitte pour l’éternité. J’ai toujours répondu à Monsieur de Beauterne que je ne doutais pas que l’Empereur ait reçu les sacremeents de l’extrême-onction mais que cet acte religieux s’était passé entre lui et l’abbé Vignaly [...]. Quant aux conversations religieuses, l’Empereur avec Monsieur le Grand Maréchal que je n’en avais jamais été témoin et que jamais l’Empereur ne m’avait entretenu des sentiments religieux ou irréligieux du Comte Bertrand. »
Ensemble de 3 lettres autographes signées
SÉGUR Sophie Rostopchine, comtesse deRare ensemble de trois lettres autographes signées adressées à son homme d'affaires M. de la Palme sur la période 1865-1868 ; en tête à son chiffre couronné. Les Nouettes, le 23 octobre 1865 ; 1 page in-8°. Affaires d'argent, elle envoie un reçu signé d'un comte (joint à la lettre). Les Nouettes, le 27 septembre 1868 ; 2pages in-8°. La mort de M. Denez, l'emprisonnement à Mazas de Gestin fils ; les affaires de son fils Edgar. Billet autographe signé. slnd ; bel en-tête gravé en bleu à son chiffre couronné. Invitation à venir chez elle. On joint : une las de son fils Louis-Gaston de Ségur [1820-1881], prélat et apologète catholique français, datée du 13 juillet 1874, 3 pages in-12. Au sujet des affaires à régler avec sa sur Olga de Pitray (quelques mois après la mort de la Comtesse de Ségur). Quatre lettres autographes signées de sa fille Sabine [1829-1868], sur jumelle d'Henriette, et souvent oubliée dans les généalogies. Elle entra dans les ordres sous le nom de sur Jeanne Françoise de Chantal. Ces 4 lettres sont datées de mai à septembre 1864 au couvent de la Visitation Ste Marie (rue de Vaugirard à Paris), et concernent la succession de son père, le Comte de Ségur, décédé en 1863, car elle souhaite faire un don à sa communauté.
Lettre signée, adressée à André Castel
DUBUFFET JeanLettre signée, adressée à André Castel. Paris, samedi 24 juillet ; 1 page in-8°. « Cher ami, Ne me parler pas de logique pour un type type qui aboutit à des conclusions fausses. Pas besoin de sortir de Polytechnique pour voir du premier coup d'oeil que ses conclusions sont archi fausses. Donc c'est de la logique à la mords moi le doigt. Il y a une paille dans cette logique là. Il y a même des pailles dans chaque ligne. C'est ce qui me frappe du reste dans tous ces logiciens là c'est leur manque de sens de la logique, leur logique vicieuse. On dirait que c'est principalement les gens qui n'ont pas le sens de la logique qui s'entichent de ce qu'ils croient être de la logique et s'y adonnent avec entrain. D'ailleurs le procès est déjà jugé à la base : ça n'est pas logique, ça n'est pas d'un esprit logique de faire de la logique, d'aimer la logique, de perdre son temps à la logique. Vous êtes sûrement de mon avis. Vous savez je suis le plus confus du monde d'avoir été si négligent pour cette commission dont vous m'aviez chargé et dont vous me dites que vous avez maintenant chargé à ma place Jean Paulhan ; je vous demande grandement pardon ; je vous promets d'être plus diligent pour toutes autres commissions dont vous voudrez bien me faire l'amitié de me charger ; je vous en prie donnez moi dès à présent quelque autre commission pour que je réhabilite. J'apprend toujours l'arabe. C'est Picasso qui assomme le monde avec ses toros il n'arrête pas de peindre des toros sur des toiles sur des pots, sur des assiettes, et à chaque toro qu'il peint les abbé Morel et les Eluard et les Zervos qui font une tournée de conférences pour expliquer ; à la fin ça fait du tort aux toros tout ce baratin là. »
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée au collectionneur d'art Georges de Bellio. Jeudi 5 décembre ; 1 page 1/2 in-8°. « Je n'ai pas de cadre pour l'église. J'ai du l'encadrer avec une bordure plus petite que le tableau. Il y en a par conséquent pas mal de caché mais on peut tout de même juger de l'effet. Je compte sur vous pour me renvoyer bien vite la Venise encadrée et le tableau [ ]. Ce qui me serait bien agréable. Tout à vous et merci d'avance. Claude Monet. » BELLIO Georges de (George Bellu en roumain) [Bucarest, 1828 - Paris, 1894], collectionneur d'art, ami des impressionnistes et médecin homéopathe roumain.
Épreuves corrigées et bon à tirer
LA VARENDE Jean Mallard, vicomte deÉpreuves corrigées et bon à tirer de la préface qu’il avait rédigée dans l’ouvrage d’Alfred Chaudeurge Au Cri de la Chouette. 1er juin 1959 ; 4 pages in-8°. Une note de l’éditeur, imprimée à la fin de ce texte stipule : « N.D.L.E. — Cette préface est l’un des derniers textes de Jean de La Varende. Il nous en donna le bon à tirer le 1er juin 1959, une semaine avant sa mort. ». Document très rare.
Lettre signée
BERLIOZ HectorLettre signée par Berlioz et d’autres artistes, adressée à M. Gautier, secrétaire de la Maison de l’Empereur. Paris, 23 juin 1858 ; 1 page in-4°. Les signataires, membres de l’Association des Lettres et des Arts, donnent leur appui à la Maison de l’Empereur dans l’intérêt des artistes pauvres. Ont signés Auber, Jean Alaux, H. Berlioz, Halévy, Henriquel, Ingres, Jaley, Jouffroy, Nanteuil, Petitot, Piron, A. de Pujol, Taylor, Ambroise Thomas, etc. Spectaculaire réunion de signatures.
Recueil
ALBUM AMICORUM DE GERMAINE LÉCROART.— Marquis de Ségur : poème autographe signé. « À Germaine ma mère ».— Dessin aquarellé signé « LR ». « Donneur de pain bénit ».— 4 vers autographes signés de Félix d’Arjuzon [Paris, 1800 - id., 1874], homme politique français.— Poème autographe signé de Caroline d’Arjuzon. 1897 ; sur 2 pages.— 11 portraits du personnel de la banque de la Société Générale, sur une feuille relatant une visite à la banque. Dessins du fils du général Allard.— 4 vers autographes signés de May W. d’Arjuzon.— Poème autographe signé de M. de Courson. 1898. Avec une photographie de l’époque [1898].— Feuille de dessins « Pleurez Triste rosée » par R. de Courson. 1898.— Poème « Fleurs de printemps » signé Janey. 1898.— Dessin à la mine de plomb représentant une femme. Dessin exécuté par le général Allard.— Dessin représentant l’évolution de la marine à travers les âges, signé P. Ducrest de Villeneuve.— Poème autographe signé d’A. Ducrest de Villeneuve.— 7 dessins légendés, à l’encre et aquarelle. 1898. Sur les pensées d’un jeune homme sur son avenir.— Aquarelle sur fond d’un passage marin avec des bateaux, signé A. Ducrest de Villeneuve. 1898. — Hussard à l’encre de Chine, signé L. de Lapparent.— Fusain représentant une jeune fille, signé Germaine Druon. 1898. — Dessin de Jean Baltus. Septembre 1898, représentant « La petite place si pittoresque de Lannion ».— Dessin à l’encre de chine. 3 novembre 1898. 5 scènes dans un théâtre de variété.— Dessin à la mine de plomb signé par L. de Lapparent.— Feuille de dessins « Souvenirs de chasse ». Encre et aquarelle.— Aquarelle signée H. de Lapparent, représentant une jeune femme dans des fleurs.— Dessin à la mine de plomb signé René Darthes (?). 1898.— Lavis représentant des scènes de chasse, signé H. Wust.— 4 vers autographes signés « Bon H. de Salignac Fénelon ». 1899.— Aquarelle signée « Hix » représentant des militaires à cheval.— Poème autographe signé « G. de Ségur » sur l’impossibilité de peindre Germaine en vers.— L’ouvrage se termine par 4 pages de vers de Louis d’Arjuzon (1897), May d’Arjuzon, Lieutenant de Lafosse, Henriette de Lafosse (1897), P. de Ségur, Maillard, Caroline d’Arjuzon.Très bel album.
Lettre autographe signée «Juliette», adressée à Victor Hugo
DROUET Juliette (Juliette Gauvain, dite)Lettre autographe signée « Juliette », adressée à Victor Hugo. Lundi matin 20 août [1849] ; 4 pages in-8°.Belle lettre d’amour : « Bonjour, mon Toto, bonjour, mon sublime amour, bonjour. Tu nous a rendues bien heureuses toutes hier en nous promettant de nous faire assister à la séance de mercredi. Si tu avais pu voir la joie de ces pauvres jeunes filles tu en aurais été émue, tout président du Congrès de la Paix que vous êtes monseigneur. Je ne sais pas si vous avez dîné hier avec Charlot mais je sais que Toto Second [ses fils Charles et François-Victor] était parti dès le matin pour la campagne. Vous voyez que ma police me rend des comptes fidèles et détaillés de tout ce qui se passe chez vous. Je vous le dis en bonne femme afin que vous en fassiez votre profit pour ce que vous ne voulez pas que je sache. On n'est pas meilleure princesse que je ne suis nonobstant la république et son auguste famille les représentants. Toto je veille et je garde mes armes méfiez-vous. Vous ne m’avez pas dit à quelle heure vous viendriez travailler auprès de moi mais ce que je sais c'est que je voudrais que ce fût tout de suite [...] En attendant, mon cher petit homme, je suis la plus heureuse des femmes et je t’adore »...
Lettre autographe signée
CHATEAUBRIAND François René, vicomte deLettre autographe signée. 20 mai 1834 ; 1 page 1/4 in-8°. « J’écris deux fois à Bertin, mon vieil ami, il m’a fait dire qu’il ferait ce que je demandais mais il paraît qu’il aura des difficultés pour changer les redacteurs, à cause du conflit des amours propres. On dit qu’on va presser M. Charles et que s’il ne se dépêche pas, on passera à l’autre. Je vous dois une note très bienveillante ; je ne vous décevrai pas ; c’est comme de coutume. Tout à vous et toujours, Chateaubriand. »
Poème autographe, intitulé « Trilby ou le Lutin d’Argail ».
DESBORDES-VALMORE MarcelinePoème autographe, intitulé « Trilby ou le Lutin d’Argail ». Sans date ; 1 page 1/4 in-4°. En haut du feuillet, Marceline Desbordes-Valmore a écrit : « Cette petite pièce est imitée d’un conte écossais, traduit ou développé par Monsieur Nodier ».Trilby ou le Lutin d’Argail, ou plus simplement Trilby, est un roman français de Charles Nodier publié en juillet 1822. Il s’est inspiré des écrits de Walter Scott pour la trame de ce récit.« À vous Lutin qu’il me faut oublier,Qui fit ensemble et ma joie et mon crime,Ne viendra plus au bord de mon foyerBaiser les pleurs de sa chère victime.Il pleut, j’ai froid. Le feu s’endortTrilby sur mes genoux ne daigne plus descendre !Mon Dieu... ne pleurons pas si fort :S’il était caché sous la cendre !Qu’il était triste et charmant ce Lutin,Quand il pleurait d’amour à mon oreille !Quand de mon rêve, il sortait le matin,En murmurant comme la bonde abeille.Sans m’endormir, le jour s’endortSur mon sommeil, Trilby ne daigne plus descendre !Méchant ! ... Ne grondons pas si fortHélas ! S’il dormait sous la cendre !Pauvre Gollet ! Soumise à mon devoir,Je t’ai banni de notre humble chaumièreEt malgré moi, je cherche à t’entrevoir,Dès qu’au château brille un peu de lumièreJe n’y vois plus, mon coeur s’endortSans toi Trilby l’espoir ne peut plus y descendreEt ce coeur qui brûla si fortVoudrait s’éteindre sous la cendre !Adieu Trilby. Sous les lambris dorésTu n’entends plus si mon âme t’appelleUne autre femme à ses pieds adorésTe tient captif. On dit qu’elle est si belle !Adieu Trilby, ma voix s’endortDe mon âme, ton nom peut à peine descendreMais ce nom que j’aimais si fortQui le tracera sur ma cendre ! »