Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
KAHN GustaveManuscrit autographe signé, intitulé « Arles demande un rapide ». 11 pages in-8°. Chronique destinée à paraître dans le journal Le Siècle (?). « Les grands trains qui filent à toute vitesse, vers Marseille, porte de l’Orient, vers Nice, porte de Monte-Carlo, brûlent Arles », etc.
Manuscrit autographe signé
BENOIT PierreManuscrit autographe signé. Alexandrie, 10 septembre 1924 ; 2 pages in-8°. Extrait de « Le Puits de Jacob, chapitre VIII ». Cette page faisait partie d’un carnet de dédicaces autographes signées de personnalités artistiques et littéraires ayant voyagé entre Marseille et Alexandrie sur les bateaux Mariette Pacha et Champollion de 1924 à 1937. « Plus haut que Gethsémani au pied de la chapelle de l’Ascencion, l’automobile fit halte. Agar eut enfin sous les yeux le panorama de la ville, semblable à s’y méprendre à une immense photographie bistre, unicolor. », etc.
Photographie avec, au verso, une dédicace autographe signée
RÉGNIER Henri dePhotographie avec, au verso, une dédicace autographe signée, adressée à M. Bréhant. Juin 1929 ; 11,8 x 8 cm. « À Jacques Bréhant, sympathiquement Henri de Régnier ». Portrait en tenue d’académicien et en buste.
Lettre autographe signée
PEYREFITTE RogerLettre autographe signée [adressée à Jean-Michel Royer]. 8 décembre 1985 ; 2 pages in-4°. Sur son papier à lettre illustrée d’un dessin imprimé et collé sur la page : « L’amour est ma justice ».Très longue lettre difficile à déchiffrer : « J’aurais pris la plume pour vous remercier de votre merveilleux article d’Historama car il faut que la plume réponde à la plume ». Il évoque l’histoire du XVIIIe siècle, la Régence, Louis XIV, Voltaire, des articles du Figaro, etc. Texte très intéressant.
Lettre autographe signée
PEYREFITTE RogerLettre autographe signée [adressée à Jean-Michel Royer]. 5 janvier 1986 ; 1 page 1/2 in-4°. Sur son papier à lettre illustrée d’un dessin imprimé et collé « L’amour est ma justice »« Il n’appartient qu’à vous de vous dépasser dans la drôlerie, le piquant, l’originalité de l’éloge assaisonné des contreparties nécessaires. Mais aussi pouvez-vous mieux reparler de mon “Voltaire” qu’on fasse parler Saint-Simon avec tout l’esprit de la Régence ?Votre article, votre lettre du “Point” »... Il le remercie encore chaleureusement pour son soutien et évoque l’émission d’Apostrophes et d’autres reportages.
Lettre signée
MAURIAC FrançoisLettre signée [adressée au journaliste Barkan]. 12 octobre 1956 ; 1 page in-12, trous d’archivage en marge du texte.« Soyez assuré que j’ai lu votre lettre avec intérêt et sympathie. Mais il ne se passe guère de jours qu’on ne dépose chez moi un manuscrit et il n’est guère de courrier qui ne comporte des demandes de préfaces. Vous savez quelle est ma vie et que je dois absolument renoncer à un travail qui suffirait à remplir mes journées et mes nuits et qui n’est pas le mien puisque tous les éditeurs ont aujourd’hui des comités de lecture composés avec le plus grand soin, à cause des prix de fin d’année. »
Lettre autographe signée
PAULHAN JeanLettre autographe signée. « Vendredi » ; 1 page in-8°. En-tête imprimé « NRF ». « Seriez-vous assez aimable pour répondre à un questionnaire, dont vous voudrez excuser la sécheresse — mais vous m’avez trop gentiment offert votre aide pour que je ne vous la demande pas. »
Manuscrit autographe signé
SAINT-JEAN Robert deManuscrit autographe signé. 1/2 page in-folio. Critique parue dans Marianne ou Bravo pour l’ouvrage Poussières par Rosamond Lehmann chez Plon. « Quelle surprise ! Le roman de l’adolescence perd, à Cambridge, cette odeur de relent et de camphre que Mauriac a si bien saisie dans la province française. Quelle surprise agréable ! » Il critique aussi l’ouvrage de la princesse Bibesco Jour d’Égypte.
Lettre autographe signée
MAZELINE GuyLettre autographe signée [adressée à Henri Bidou]. 4 mars 1936 ; 1 page in-4°.« Le feuilleton que vous avez écrit dans le “Journal des Débats” a été pour moi le plus vif, le plus rare plaisir de lecture. Et certes, je ne pense pas aux termes indulgents que vous avez employés à mon égard, mais au ton, au mouvement, à tout le brillant de cet article où certaines phrases ont la courbe des plus belles plumes. Et je ne croyais pas que mon roman pourrait à ce point les inspirer ! Déjà, lors de la publication des” Loups” vous aviez montré pour mon travail une amitié intellectuelle qui m’avait donné beaucoup de courage. Aujourd’hui, vous renouvelez ce geste, vous mi'ndiquez les embranchements de cette route où une noble main amicale est un si précieux soutien. Comment vous dire ma gratitude ? Si je ne craignais de prendre sur vos loisirs, je vous demanderais quelques minutes d’entretien. Le temps de vous dire cela avec plus de chaleur,avec l’accent d’admiration et de sincérité que je voudrais rendre pour vous sensible. Une fois, si vous y pensez, voulez-vous me faire savoir le jour et l’heure ? »
Manuscrit autographe signé
BERTRAND LouisManuscrit autographe signé. « Le Beau voyage ». 3 pages 1/2 in-folio, papier effrangé sur la dernière page, avec perte de 3 mots. « Ce bosquet s’appelait autrefois le jardin Amélie : il était dédié à la vertueuse et très aristocratique épouse du Roi Louis-Philippe. On y voit encore un kiosque de style mauresque entièrement revêtu d’azulejos ».
Lettre autographe signée
LAVEDAN HenriLettre autographe signée, adressée à un ami. Veules-les-Roses, 21 août 1904 ; 3 pages in-8° sur papier de deuil. « Comme je suis d’une finesse remarquable, j’ai tout de suite deviné ce qu’avec un art et une adresse consommée vous vouliez d’avoir de moi. Hélas ! Non. Je n’ai rien de prêt pour le Vaudeville. Si la chose avait été possible, j’aurais été très heureux de faire une Granier et chez Porel une rentrée dans ce joli théâtre où le Primés d’Aurec et Viveurs ! m’ont laissé les plus agréables souvenirs. […] Vous n’avez été nullement indiscret ni gaffeur en me sondant (que certains mots de la langue française sont pénibles à employer !) Bien au contraire, je vous remercie. Dites à Porel ainsi qu’à Granier, si vous les voyez, mes cordialités et mes regrets. Vous pouvez même leur ajouter, à l’appui de la sincérité de mes sentiments, que si, faute de mieux, ils méditaient, avec Brasseur qui ne demande qu’à se faire libre, une reprise du Nouveau Jeu, je trouverais cette idée excellente. Je la croirais fructueuse et je ne mettrait aucun bâton dans les roues. »
Lettre autographe signée
REDONNEL PaulLettre autographe signée, adressée à M. Gallois, directeur du Courrier de la Presse. Paris, 8 décembre 1900 ; 2 pages in-8°, en-tête imprimé deLa Maison d’Art, enveloppe timbrée jointe. « Je ne vous apprendrais rien en vous disant que neuf sur dix coupures que vous nous envoyez nous sont communiquées déjà par les auteurs. » Il refuse sa proposition de s’abonner gratuitement jusqu’à concurrence de 60 francs : « Nous ne faisons pas une affaire avec vous, nous voulons vous être agréable, par conséquent, ainsi que vous le faisiez avec notre ami Deschamps, vous nous ferez l’envoi des coupures soit au nom des Partisans, soit au nom de la Maison d’Art et par surcroît en mon nom […]. Est-ce entendu ? Votre silence voudra dire oui. »
Ensemble de lettres autographes signées
CHATELAIN-TAILHADE PierreEnsemble de 2 lettres autographes signées :— Bruxelles, le 22 août 1954 ; 2 pages in-4°. « Votre aimable lettre (c’est moi qui suis votre obligé, puisque, souvent, je vous relis...) m’a rejoint sous un ciel d’hiver, bleu de nuages sales, et sur une terre gorgée de pluie glaciale. Jamais, de mémoire d’exilé, la Belgique ne fut plus odieusement belge. […] À propos, j’ai fait une découverte. Vous connaissez le beau vers du Cimetière marin […] “La mer toujours recommencée”. Eh bien, j’ai retrouvé dans un assommant poème du merveilleux Hugo, Mazzepa, l’alexandrin que voici : “Dans l’horizon sans fin qui toujours recommence.” Bien sûr, les grands esprits se rencontrent et il n’y a que les imbéciles qui le remarquent. »— Bruxelles, le 20 août 1963 ; 1 page in-4°. Son correspondant lui a appris le décès de Maurice Da Costa. « Depuis hier matin, nos pensées vont au vieil ami disparu. […] J’avais essayé de le convaincre […] de la réalité de la survie. […] La survie est un FAIT ; elle est consciente, agissante, évolutive, et le plus souvent heureuse. »
Lettre signée
DUTOURD JeanLettre signée, adressée à un professeur. Paris, 15 janvier 1986 ; 1 page in-8°, enveloppe timbrée jointe. « Je n’ose accepter votre proposition de venir haranguer vos élèves. Je suis nul pour cela. Pas de voix, pas d’à-propos, pas d’inspiration. Je suis tout juste bon à répondre aux questions quand on veux bien m’en poser. Après m’avoir vu et entendu, votre classe ne lira plus un livre de moi. »
Lettre autographe signée
LARGUIER LéoLettre autographe signée, adressée à Charles-Henry Hirsch. 27 février 1918 ; 4 pages in-8°. Il est actuellement sergent dans la 84e compagnie d’aérostiers. « Je vous remercie de votre lettre. Bien que trop pleine d’éloges elle m’apporte un puissant réconfort. La guerre a brisé tant de choses en moi et autour de moi que je suis plus heureux que je ne saurais le dire de retrouver votre amitié si vivante. De ce passage effaré, si je reviens, je crois que je ne rapporterai rien. J’admire les hommes comme Barbusse qui savent asservir même l’horreur à leur art, mais moi que puis-je faire ? Prendre un crêpe sanglant, en faire le voile de gloire que l’on jettera sur les ossuaires... Tout mon métier de sorcier et de transfigurateur ! C’est peu. Puis on perd pied ici. J’ai rêvé que je traînais dans les salles de rédaction le carrick du colonel Chabert de Saint-Balzac. Enfin, on travaillera. Nous ne sommes plus que quelques uns comme vous et moi à garder la Foi, mais nous l’avons bien, n’est-ce-pas, la Foi des vieux Saints de la littérature. »