Nos plus beaux documents autographes
4844 autographes de prestige trouvés
Portrait dédicacé
WAGNER RichardPortrait dédicacé au compositeur Samuel David. « Souvenir de Vienne en mai 1861 » ; 42 x 32 cm (à vue).Beau portrait lithographié de R.Wagner, jeune. (d’après un portrait par Clementine Stocker Esher gravé par Franz Seraph Hanfstaengl [1804-1877] à Dresde.Bel envoi autographe signé « À Monsieur Samuel David, Richard Wagner. » À gauche de la signature deux portées musicales sont le prélude de Lohengrin.La seconde portée est le thème principal du « Vaisseau fantôme » (Der fliegende Holländer).
Projet de tissu, Gouache sur papier
DELAUNAY SoniaProjet de tissu.Gouache sur papier.Monogrammée en bas à droite.38 x 26 cm.Cachet du fond Robert Perrier et annotation manuscrite « inventaire supplémentaire le Manech’Tours », réf AL au dos.
Lettre autographe, signée
HEMINGWAY ErnestLettre autographe, signée « Papa », adressée à son ami le scénariste Peter Viertel. Ketchum, Idaho, 31 décembre 1958 ; 2 pages in-4°. Très belle lettre relatant une partie de chasse : « Nous espérons vous revoir quelquefois avant que vous écriviez un autre scénario de mes livres. Peut-être pour For Whom the Bell Tolls [Pour qui sonne le glas]. For Whom the Bell Tolls fut publié en 1940.« Dear Pete : Thanks for the letter and the word from and on Jerry W. Also Merry Christmas and Happy New Year to you too. Its been good out here all fall and so far this winter except for the skiing a worn 10 inches showing rocks on Baldy down to almost six actually now. No good prospects either but the weather is very screwy and nobody knows anymore. 18 inches in N. Mexico yest. towards south bound on way Rose Bowl we had a long beautiful fall and very good shooting lots of birds and very good cluckers and hen shooting spread all the way up here to Ketchum now. Fine snipe, plenty pheasants and constant ducks, although season only has 6 more days to run and the flight not yet down from Canada where theyve been leaving temps of 47 to 57 for months. Have had good shooting . Have been working good and shooting well all fall. Weigh 204 and averaged that size last winter. Everything else ok. Hope your book goes good and keeps on and you hold to what you say and do not fuck it up writing picture shit. Could use something good by you to read. Am so glad you are happy and things ok. Did not write because I kept hearing so much shit and as in some ways it was a tough year for a while did not want to bother or bore you. The last letter Id had from you was good so stood on that. The news that youre working good is the best I could have. Give our love to your girl. We will be here a couple more months or maybe only six weeks.Things very bad in Cuba so may have to go there sooner. Want to finish this book before I go back. Bud Purdy and your other friends send you their best. We missed you this year. Hope well see you sometime before you write another picture from some book of mine. Maybe when they do For Whom the Bell Tolls over again sometime. I can get another cap out of that one. Still have this cap and will try to make it last another ten years but that is a long time to wait to see you. Hope you have a good summer and a fine winter. Give my best to John H. if you see him. Write here if you get time. Love from Mary too. Papa. »Peter Viertel met Ernest Hemingway in Sun Valley, Idaho in 1946. Viertel was working on his book, Love Lies Bleeding (1964), a fictional account of the life of Spains most famous matador, which was inspired by Hemingways Death in the Afternoon (1932). Hemingway lambasts the screenwriting process in this letter, and felt that Viertel was demeaning himself with his Hollywood work. Almost all Hemingways novels and short stories were made into movies, but he disliked all of them. He must have held Viertel in high regard, though, for he jokes about making another movie from one of his books! Hemingway was working on A Moveable Feast, a memoir of his life in Paris during 1921-26, his greatest work of nonfiction.
Technique mixte
LANSKOY André (Andreï Mikhaliovitch, dit)CompositionTechnique mixte sur papier. Signé « Lanskoy » en bas vers la gauche. 63 x 49 cm
Lettre autographe signée
CURIE MarieLettre autographe signée. Paris, 11 avril 1919 ; 2 pages in-4°. En-tête imprimé « Faculté des Sciences de Paris Institut du Radium Laboratoire Curie ».Très belle lettre relative à lenseignement de la radiologie : « Je prends la liberté de vous écrire au sujet de la demande qui vous a été faite par Mlle Marthe Klein, professeur au Lycée de Versailles actuellement chargée du cours de radiologie pour les infirmières militaires à lInstitut du Radium. [ ] Lenseignement de Radiologie établi par moi pour former des manipulatrices pour les hôpitaux militaires est un enseignement assez particulier, exigeant lexplication de notions scientifiques assez délicates à des personnes dont les études préparatoires sont très sommaires. Mlle Klein a su sadapter avec beaucoup de souplesse à ces fonctions et a développé dans leur exécution des facultés réelles de méthode, dorganisation et de clarté dans lexposition. Avec beaucoup de dévouement, elle consacrait tout le temps nécessaire aux leçons, interrogations et surtout aux travaux pratiques. En même temps, elle a bénéficié elle-même dune augmentation de connaissances utiles et de lhabileté expérimentale.Je puis considérer son passage à lInstitut du radium comme très favorable au développement de ses aptitudes de professeur et cela dautant plus que douée dun grand intérêt pour le travail de Laboratoire, elle na cessé de consacrer tous ses moments libres à prendre une part active à ce travail, ce qui lui a permis de prendre connaissance dun bon nombre des méthodes de recherche et de faits scientifiques. [ ] Dautre part lenseignement de radiologie dont elle est chargée, est destiné à subsister dans des conditions modifiées. Le succès très grand de cet enseignement a engagé le service de santé à le rendre permanent. Dans cet essai de réorganisation, Mlle Klein pourra encore rendre de grands services, si elle est professeur à Paris. Elle pourra maider à diriger et à former les personnes qui auront à prendre la suite de lenseignement. [ ] Dautre part, je vous prie de bien vouloir accorder une audience à Mlle Irène Curie qui désire vous demander conseil au sujet de ses projets davenir pour lannée prochaine. [ ] Mlle Curie maccompagne comme préparateur de conférence en Espagne ».
Manuscrit musical autographe signé
LISZT FranzManuscrit musical autographe signé, dédicacé à Mme Bourry. Weimar, mai 1857 ; 1 page in-4° (26,5 x 20,7 cm).Fragment autographe du poème symphonique Orphée. « Pour Madame Bourry avec mille affectueux souvenirs et hommages. »Composée la même année que Les Préludes, cette page symphonique avait été initialement conçue pour être un prologue à Orphée et Eurydice, opéra de Christoph Willibald Gluck. Luvre a été créé à Weimar le 16 février 1854. Luvre est le 4e poème symphonique composé par Franz Liszt.
Lettre autographe signée
FREUD SigmundLettre autographe signée adressée à un jeune homme. Vienne 29 Mars 1931 ; 1 page in-8°. En-tête imprimé « Dr. Freud » en haut à gauche, et « Wien, IX., Berggasse 19 » en haut à droite, une page, en allemand.Freud répond à une lettre dun jeune homme qui pensait devenir médecin, et exprime son intérêt pour un voyage en Grèce que le jeune homme fait avec sa fiancée. Freud a une lettre de M. Déridère, qui est linspecteur en chef de lhygiène pour les sanitaires administration pénitentiaire et veut savoir si le jeune homme va rencontrer le Dr Déridère. Il termine la lettre : « Avec mes meilleurs vux, votre dévoué Freud.»Rare.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe, signée, adressée à Gustave Geffroy. 8 juin [18]95 ; 2 pages in-8°. En-tête imprimé « Giverny par Vernon », enveloppe timbrée jointe avec adresse autographe. Très belle lettre évoquant Cézanne :Claude Monet apprend que son ami a des ennuis de santé, de son côté il a fait venir le médecin : « Moi non plus je ne vais pas et j’étais si mal que j’ai du faire venir le docteur. Toujours en étourdissements et cette crainte de tomber. Je suis cependant mieux aujourd’hui mais j’ai du renoncer à venir à Paris lundi et j’ai donné mon instruction pour que toile et cadre me soient renvoyés. Pourquoi n’avez vous pas dit à Cézanne de venir avec son ami Oller pendant que vous ne pouviez poser. Je serai si heureux de le voir ainsi que Oller avant le départ à Aix. »
Précieux objet intime
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)« Carnet intime ».9,5 x 6,5 cm. Semainier inséré dans une reliure constituée de deux plaques de porcelaine décorées de bouquets floraux à base de roses dans une monture de métal doré, dos de velours bleu, restes d’un porte crayon latéral. Cette sorte d’almanach intitulé Souvenir comporte un frontispice et quelques pages où sont gravés les noms des jours. Ce précieux objet personnel de Colette montre la grande sensibilité de l’écrivain aux fleurs. Colette a écrit à trois reprises : « Aller voir Annie… » et, à la suite : « … et comme ça jusqu’à la fin des jours, c’est la grâce que je me souhaite. Colette de Jouvenel ».Colette écrivit certainement dans ce carnet dans les années 1914-1918. Il figure reproduit dans l’ouvrage de Germaine Beaumont Colette par elle-même.PÈNE Annie de [Blosseville-Bonsecours, 1871 - Paris, 1918], amie de Colette, enfant naturelle, jeune femme divorcée, mère privée de ses enfants, elle n’était pas destinée à la carrière des lettres et fut pourtant libraire, éditrice, journaliste, reporter et chroniqueuse pendant la Grande Guerre, romancière. Elle animait à la fin de la guerre un salon littéraire réputé.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 7 septembre 1911 ; 3 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« Je serai certainement bien content de vous voir depuis longtemps que vous remettez votre visite, et j’ai bien peur qu’à attendre Vaquez vous n’ajourniez encore, et cependant je serai heureux de vous voir ensemble, enfin faites pour le mieux, mais venez. J’ai tant besoin d’être remonté, de voir des visages amis et de ne pas songer à ma douleur. J’ai eu de bonnes visites, Clemenceau toujours bien affectueux, Renoir, et hier Mirbeau, qui va certainement mieux, mais bien déprimé, bien découragé, ce n’est plus lui. Quant à moi, je vais bien comme santé, j’ai passé bien tristement ces derniers mois ne trouvant de consolation qu’à relire toute la correspondance de ma chère femme et à revivre presque toute notre vie. Autrement je n’ai pu prendre goût à rien, anéanti par cette terrible température vraiment intolérable. Mais en voilà bien long sur moi. Venez, vous me ferez (du bien). »
Manuscrit autographe
LUMIÈRE LouisManuscrit autographe avec croquis. [Vers 1903] ; ensemble de 2 pages 1/2 et 1 page in-folio.Important manuscrit de Louis Lumière sur l’étude de la fécule de pomme de terre qui va le mener à l’invention de la photographie en couleurs. « Séparation de la fécule chez Demure ». Demure devait être le directeur du laboratoire municipal de la ville de Lyon chez qui les frères Lumières faisaient faire leurs analyses.« hauteur totale = 35 cm.tube d’écoulement à 15 cm du fond.hauteur de chute 20 cm.Durée une heure ou 1 heure 20 ! (à voir)Poids de fécule sèche (trempée la veille) égale à 1/5 du poids total (20 %)6 extractions successives recueillies chacune dans un bac identique à celui du dépôt. Chaque extraction séjourne immobile pendant 2 heures au bout desquelles on vide à 15 cm du fond par un robinet latéral.On réunit le tout et on extrait à l’essoreuse ».Rappel historique : les frères Lumière inventent la photographie en couleurs le 17 décembre 1903. Déposée sous forme de brevet le 17 décembre 1903 mais dévoilée à l’Académie des Sciences le 30 mai 1904, la plaque Autochrome Lumière, inventée par Louis Lumière, est le premier procédé de photographie en couleur. Le secret de cette invention réside dans l’emploi de la fécule de pomme de terre teintée, permettant de capter et filtrer la lumière. Les couleurs sont recomposées à partir de la juxtaposition de cette multitude de points colorés qui donnent un charme pictural à ces photographies.
Lettre autographe signée
MONET ClaudeLettre autographe signée, adressée à Gustave Geffroy. Giverny, 15 janvier 1913 ; 2 pages 1/4 in-8°, enveloppe timbrée jointe.« J’ai reçu votre dernier volume sur Florence dont je vous remercie, mais je voudrais bien avoir de vos nouvelles et de bonnes j’espère de vous et des vôtres. Moi je traîne ma triste vie de soucis sans fin, bien portant sans doute à part mes pauvres yeux que je ne sens guère aller mieux ni pire cependant, et je pense à venir prochainement voir ce qu’en pense mon oculiste. Vous me ferez plaisir en m’envoyant de vos nouvelles. »
Ensemble de lettres adressées à Marcel Mihalovici.
MIHALOVICI MarcelEnsemble très important de 160 lettres ou documents autographes, adressés à Marcel Mihalovici. (Inventaire sur demande).Pierre Ancelin, Tony Aubin, Conrad Beck (8), Emmanuel Bondeville (13), Émile Boutroux, Pierre Capdevielle (4), Jacques Carlu (3), Robert Casadeus, Jacques Chailley (4), Georges-Emmanuel Clancier, Marius Consttant, Luigi Cortese, Jean-Yves Daniel-Lesueur, Claude Delvincourt, Gustave Doret, Emmanuel Noël Mathieu, Georges Enesco (16), Pierre Octave Ferroud, Marius Flothuis (2), Simon Goldberg (3), Jacques Ibert (4), Vladimir Jankélévitch (10), Laszlo Lajtha (2), Jean Langlais, Paul Le Flem (6), René Leibowitz (2), Raymond Loucheur (6), Georges Migot, Serges Nigg, Paul Paray (14), Alain Peyrefitte, Jean Rivier (3), Claude Rostand (26), Henri Sauguet (10), Florent Schmitt (2), Jean Tardieu.
Lettre autographe signée
TCHAÏKOVSKI Piotr IlitchLettre autographe signée, adressée à un ami. 13 février 1891 ; 3 pages in-12 sur papier vélin crème, monogramme, en français. « Je n’irai pas chez la Melba, je ne l’inviterai pas à changer à notre concert, pour la même raison que je te l’ai expliqué hier. Je vois que tu me connais peu encore. Je veux bien exprimer ma reconnaissance aux artistes qui se donnent la peine de bien jouer ou chanter mes oeuvres, mais pour rien au monde je ne leur ferai des avances. Je n’ai pas de nouvelles de Sapellnikoff depuis plusieurs mois et ne peux rien te dire sur la question que tu me fait. Encore une fois, apprends que je viendrai à Paris, que je conduirai volontiers un concert que je donnerai pour les frais 1000 roubles (tout en espérant qu’ils me reviendront). Mais c’est tout ce que je ferai. »
Manuscrit autographe signé
JOUHANDEAU MarcelManuscrit autographe signé. 1949 ; 166 pages in-4° en 2 forts cahiers. On joint 3 feuillets imprimés ou dactylographiés du Collège Saint-Jean de Passy, dont un donne les horaires de la classe de 6ème rose pour laquelle Jouhandeau assurait les cours de français et de latin, ainsi qu’un exemplaire de l’édition définitive Gallimard de 1966.Chaque cahier comporte un envoi signé à Gilbert Sigaux daté du 28 avril 1949.Il s’agit du manuscrit intégral de l’ouvrage « Ma classe de sixième » publié aux éditions de Flore en 1949, puis en 1954 chez Gallimard.Les pages 138 à 152 sont constituées de collages de textes déjà imprimés avec corrections autographes.Le 1er cahier commence par deux pages inédites sur la classe de 6ème, et à l’inverse, l’introduction de l’ouvrage imprimé ne figure pas dans les cahiers. On relève par ailleurs quelques différences mineures entre le manuscrit et le texte définitif.« Jouhandeau était un pédagogue original mais sérieux doublé d’un fin psychologue. Il faisait une correction positive qui stimulait au lieu de décourager, en maniant la carotte plutôt que le bâton ». (M. Bouvet)Jouhandeau a enseigné 26 ans et demi à Passy et ses élèves en gardent un excellent souvenir : « Marcel Jouhandeau fut mon professeur de sixième, et il reste pour moi l’incarnation du maître idéal. Alors que presque tous nos maîtres avaient des surnoms, lui, c’était Monsieur Jouhandeau, il était celui que l’on ne chahutait pas. Pourquoi? Tout simplement parce que, merveilleux conteur, il nous contait son cours comme une histoire : la grammaire latine prenait des allures d’épopée et les accords devenaient des contes de fées ». (Michel Gilet)