Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Manuscrit autographe signé
MONTÉHUSManuscrit autographe signé, intitulé « La maison que je lézarde ». [1941] ; 1 page 1/2 in-4°. Manuscrit devant composer une brochure intitulée Cris de Misère.« C’est la maison que je lézardeDont les pauvres murs sont trop vieuxQui du sous-sol à la mansardeTout tremble quant l’vent est furieuxElle symbolise la misèreLes habitants sont tous des gueuxOn n’y voit pas souvent d’lumièreDans les ch’mins y a jamais d’fleur[…]C’est l’image de la détresseComment peut ell’tenir deboutJamais l’soleil ne la caresse Elle est enfouie comm’dans un trou[…]C’est plus trist’que dans un cimetièrePlus sinistr’que dans une’prisonOh ! toi Paris ville Lumière ».
Ensemble de 9 lettres autographes signées
NADAUD GustaveEnsemble de 9 lettres autographes signées, adressées à Alfred Tattet (dont 3 à Mme Tattet). De 1853 à 1861 ; formats in-8°, avec adresse, parfois timbrées, au dos :— « Je serai des vôtres demain, moyennant les permissions de dix heures que vous m’avez promises. »— « Aujourd’hui je viens répondre à vos félicitations et vous dire que je suis très heureux de votre bon souvenir. Je vous écris du fond du Dauphiné ».— « Enfin je suis libre et je compte aller mardi prochain prendre cette route de Fontainebleau qui s’éloigne toujours à mesure que je m’en rapproche. »— « Autre tuile. Voilà que je suis maintenant obligé d’aller dîner le 24 chez le ministre de l’Instruction publique. Décidément je n’ai pas de chance avec vous ; mais que puis-je y faire ? »— « C’est le dimanche 24 que j’ai inscrit dans mon agenda. Si vous en préfériez un autre […] vous savez que vous n’avez qu’un mot à dire. »— « J’ai reçu votre bonne lettre et je serai des vôtres dimanche. »— « J’ai des épreuves à corriger, du courrier à faire et un rhume à soigner. Je regrette ce triple contretemps. »— « Je reçois ce matin votre lettre et puisqu’il n’y faut pas aller par quatre chemins, je prends la traverse et je vous réponds oui à brûle pourpoint. Les moyens ne résistent à de pareilles sommations ! »— « Il paraît que le succès de Philibert a été encore plus grand hier qu’à la première représentation. »
Lettre autographe signée
LOTI Pierre (Julien Viaud, dit)Lettre autographe signée. Sans date ; 3 pages 1/2 in-16. « Je vais me mettre dès demain à cet article, qui est écrit au long dans mes notes de voyages, mais qui a besoin d’être revu complètement. […] Si vous acceptez cette combinaison, je vous enverrai la première moitié (douze de mes grandes pages) dans huit jours […]. J’ose espérer qu’il ne sera pas trop tard pour le n° du 1er novembre. […] Le titre sera : L’Impératrice Printemps. »
Lettre autographe signée
LOTI PierreLettre autographe signée, [adressée à M. Cain]. 3 pages in-8° sur son papier jaune. En-tête gravé à sa devise « Mon mal, j’enchante ». Il remercie son correspondant pour son « si joli et précieux livre ». Il s’intéresse à un officier, M. Cazaubon « que j’ai eu longtemps sous mes ordres, dans la marine de guerre, et qui comptait tant sur sa médaille de sauvetage. Je vous serai reconnaissant de faire cela. La Mouette est un petit bateau qui passe tous les jours en sifflant sous nos fenêtres »
Ensemble de 2 lettres
WIESEL ElieEnsemble de 2 lettres adressées à Mme Martinelli :— Lettre signée. New York, le 15 janvier 1975 ; 1 page in-4°. « L’arrêt des représentations me désole. Les nouvelles d’URSS ne sont pas bonnes. Il est important que la pièce soit jouée le plus longtemps possible. Si un acteur tombe malade, il doit être remplacé. Je vous autorise donc de tout entreprendre dans la mesure de la légalité évidemment, pour que Zalmen réapparaisse sur scène. […] Vous avez su créer quelque chose de vivant, de brûlant ; vous avez tous vécu la folie -- sacrée, humaine -- de notre brave Zalmen. […] Des désaccords graves existaient dès le début ente M. Daniel Emilfork et moi-même. Je n’ai pas aimé sa mise en scène et moins encore son interprétation du rabbin. […] J’étais sur le point d’invoquer mon droit moral pour faire arrêter les représentations. Si je ne l’ai pas fait, c’était en grande partie pour ne pas vous faire du tort à vous. ».— Lettre autographe signée. 18 août 1992 ; 1 page in-8°. « Comment vous remercier de votre bonne lettre ? Elle nous a fait plaisir. Eh oui, Zalmen est loin, mais l’amitié demeure. Dites à Olga que ses sculptures ou plutôt ses interprétations sculpturales, sont bien émouvantes. »
Carte autographe signée
CAMOIN CharlesCarte autographe signée, adressée à M. Nacenta, directeur de la galerie Charpentier. 28 mai 1959 ; 10 x 15 cm. « Je viens d’arriver dans ce beau paysage. Je vous adresse mon bon souvenir et je vous répond directement à la question de savoir quelle est la toile que je voudrais faire figurer à l’exposition du Nu parmi les trois nus qui sont chez vous. Je vous prie d’exposer le Nu assis se reflétant dans une glace. À défaut, si la grande toile que vous ne pouvez accrocher (faute de place), c’est ce Nu assis qui représentera le mieux ce que j’ai essayé de réaliser, jusqu’à présent, en peinture. Je compte sur votre obligeance pour tranquilliser ma conscience d’artiste. »
Lettre autographe signée
LETTRE SUR LE CHOLERA EN ITALIELettre autographe d’un marchand de Coton à Naples (Mr Mathieu) adressée à son client de Lyon Mr Mathon. Naples, le 15 Juillet 1837 ; 1 pages et demie avec marques postales. « Vous en auriez déjà reçu le montant sans la malheureuse circonstance où nous nous trouvons ici depuis le 13 avril dernier pour cause de la deuxième invasion de Cholera qui a été d’une violence telle, que toutes les classes de la société en ont été plongées dans la plus grande consternation, de sorte que tout est encore paralysé ! La bourse déserte, les théâtres fermés, le chiffre des morts s’était élévé à 427 dans un seul jour. Hier il a commencé à diminuer et l’on ne parle que de 215. Espérons que la providence nous délivrera bientôt de ce fléau, qui, du 13 avril au 10 du courant à fait seulement dans cette capitale 9962 victimes sans compter les hopitaux. Toutes les classes ont payé un tribut fort large, pour ne pas dire éffrayant. Le cholera est aussi à Palerme ».
Pièce autographe signée
FLAMMARION CamilleEnsemble de 2 pièces autographes signées :— Lettre autographe signée, adressée à un confrère. Paris, le 22 février 1905 ; 1 page in-8° avec en-tête « Société Astronomique de France ». «Vous pourrez voir, en haut et à gauche, quelques titres, peut-être utiles en la circonstance. Si vous en tenez compte, je vous prie seulement de ne pas les mettre à ma signature. » — Pièce autographe signée. Paris, le 22 février 1905 ; 1 page in-8° avec en-tête « Société Astronomique de France ». Il s’agit de sa réponse aux questions posées par son confrère sur les décorations militaires : « Les décorations me paraissent des hochets d’une vanité puérile, indignes d’hommes d’âge mur, à peine excusables pour les enfants et les adolescents. Je suis donc partisan de la suppression de tous les rubans, rouges, violets, verts ou autres. […] Quant aux militaires, tant qu’il y en aura, rien n’empêche de les orner de galons, de broderies, de croix et de plaques de toutes les couleurs et de toutes les dimensions. Ces décors peuvent avantageusement compléter l’uniforme. »
Photographie dédicacée
CASALE (Jean Pie Hyacinthe Paul Jérôme Casale dit Marquis de Montferratto)Photographie dédicacée. Sans date ; 140 x 90 mm. Photographie le représentant en vol. Rare.
Photographie autographe signée
CANROBERT François-Certain dePhotographie autographe signée, dédicacée au général de Rivières. XIXe siècle ; 348 x 270 mm (petit accroc sur le support sans importance). Photographie de la Galerie contemporaine, avec ce précieux envoi : « au général de Rivières, souvenir de haute estime et d’affectueux dévouement Mal Canrobert ». Rare.RIVIÈRES Raymond Adolphe Séré de [Albi, 1815 - Paris, 1895], ingénieur militaire et général français.
Lettre autographe signée
BERRY Marie-Caroline de Bourbon-Sicile, duchesse deLettre signée, avec 1 ligne autographe, adressée au comte de Rochelines, lieutenant colonel d'artillerie en 1838 attaché à l'état-major de Son Altesse Impériale le Grand Duc Michel à Saint-Pétersbourg. Venise, 1er août 1847 ; 1 page in-8°, avec adresse autographe. « J'ai lu avec le plus grand intérêt les fragments du poème que vous m'avez adressés, aux decouvertes de la science et du genie vous savez encore joindre les charmes de l'imagination. Je vous en felicite et j'ai fort applaudi à vos charmants vers. C'est une excellente maniere d'occuper ses loisirs, mais croyez moi la carrière d'auteur a bien ses épines, vous en saurez quelque chose à Paris, et en retournant à Pétersbourg, où vous occupez un poste en rapport avec votre naissance, vos talents et vos services. »
Pensée autographe signée
ROCHEFORT Henri (Henri de Rochefort-Luçay, dit)Pensée autographe signée. Fin XIXe siècle ; 1/2 page in-4°. En-tête illustré « Grand Hôtel Central ». « En octobre prochain, on verra tomber les feuilles et les portefeuilles. Henri Rochefort ».
Lettre autographe signée
Jean DESBORDESLettre autographe signée, adressée à Y. Bélaval. [28 avril 1927] ; 1 page in-4°. Jolie lettre : « Je disais à Jean que j’aurais voulu vivre avec vous depuis longtemps. Que nous nous serions trouvés pareils, pleins de mêmes passions pour les mêmes choses. Il y a des êtres qu’on rencontre après les avoir toujours aimés. » Rare.En janvier 1927, Jean Cocteau est à Montpellier et rencontre Yvon Bélaval, jeune étudiant avec qui il est en correspondance.
Lettre autographe signée
ROCHET CharlesLettre autographe signée, adressée à M. Burty. « Ce 29 janvier 8 heures du soir 79 » ; 4 pages in-8°. « Il m’est impossible de résister au désir de vous remercier […] de l’article de la République française que je trouve reproduit dans le National sur le Charlemagne et la manière plus que cavalière, je devrais dire ignorante et brutale avec laquelle une majorité mal renseignée a accueilli une œuvre exceptionnelle de sculpture d’histoire, d’ethnologie et surtout de patriotisme ; cet article est admirablement fait, que je voudrais pouvoir signer, fait ressortir en effet la grande pensée qui animait mon frère en produisant cette œuvre, arracher à l’Allemagne qui veut nous la ravir, comme elle désire nous ravir tant de choses, cette grande figure des temps barbares il est vrai, mais des temps barbares au milieu desquels elle éclaterait comme un soleil. »
Lettre autographe signée
MARIOTON ClaudiusLettre autographe signée, adressée à M. Teyssier. « Paris, ce 5 avril 1889 » ; 1 page in-8°. « Le transport de l’Ondine s’est bien effectué. Je profite de la présente pour vous donner reçu de la somme de deux cents francs en échange du Lion au serpent de Barye. »