Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Ensemble de 2 lettres autographes signées, adressées à Mme Pierre de Guingand
DUNOYER DE SEGONZAC AndréEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à Mme Pierre de Guingand :— Paris, le 2 février 1965 ; 2 pages in-4°, enveloppe jointe. « Je garde un pieux et fidèle souvenir au cher Pierre de Guingand — dont j’ai toujours aimé l’art comme acteur et aussi comme peintre —. Il avait une vraie personnalité — une grande et pure sincérité — son œuvre ne vieillira pas, car elle est une vraie émanation de sa grande sensibilité, ans souci des modes éphémères. Son nom au théâtre reste inséparable des rôles qu’il a créés : de Chéri de Colette et de bien d’autres qui témoignent de son rare talent fait d’une exceptionnelle sensibilité — et d’une distinction native qu’il a toujours conservée. »— 29 septembre 1967 ; 2 pages in-4°, enveloppe jointe. « J’ai bien reçu votre si amicale lettre et je pense qu’il serait tout à fait indiqué que le nom du bel artiste Pierre de Guingand figure au Souvenir de Corot et qu’une oeuvre bien représentative de son grand talent soit exposée parmi les artistes de notre région. […] Je garde de lui un profond souvenir : pensez que je l’ai connu à la “Belle Édition”. Il y près de 60 ans ! — en 1910 —. Son talent, au théâtre, comme dans le domaine de la peinture était d’une rare sensibilité et d’une distinction naturelle —très racée et exceptionnelle. C’était un très bel artiste et un vrai ami. Et il faut servir sa mémoire. »
Belle réunion de documents signés.
VÉDRINES Émile AntoineBelle réunion de documents signés.— Pièce autographe signée pour l’obtention de son brevet pour la conduite d’avion (1914).— Pièce signée. Certificat de résidence signé par lui (1914).— Extrait du registre des actes de naissances (1914).On joint une photographie originale (trous d’épingles).
Lettre signée
CHARLES X Charles Philippe, comte dArtois puisLettre signée « Charles Philippe ». Aux Tuileries 4 février 1815 ; 1 page in-4°. « Je vous envoie, Monsieur, une série de pétitions qui m'ont été remises pendant mon voyage et dernièrement à Sens et à Fontainebleau. C'est un choix fait dans le très grand nombre que j'en ai reçu. Ces demandes sont presque toutes recommandées par des personnes en place ou connues, et la plupart sont faites par des individus qui méritent de l'intérêt pour leur services ou les malheurs qu'ils ont éprouvés ».
Lettre autographe signée
MARCEAU le mime (Marcel Mangel, dit)Lettre autographe signée « Marcel », [adressée à son frère Alain Mangel, administrateur de la Compagnie de Mime entre 1964 et 1977]. Dubrovnic le 20 août 1969; 21 pages numérotées in-4° illustrée avec des dessins (27,5 x 20,5 cm). Importante lettre sur ses projets: « Tout d'abord il faut que je te dise que les vacances dans la solitude me font un bien fou. Le soleil est merveilleux et la mer excellente. Je reviendrai bronzé et en pleine forme, mais non euphorique. [ ] Voilà ce que je te propose : 1°) Question Société pour le spectacle, je ne pense pas que la formule de la dernière fois soit bonne car n'oublies pas que malgré que tout ait été fait comme il faut j'ai payé 30 millions d'impôts pour 1967 et même si jamais nous marchons à fond de train et que les impôts 68 soient en règle, il y aura un drôle de flambée. Et me revoilà avec 20.000.000 sur les bras pour 1970 en tiers provisionnel ! Non je ne marche plus. J'ai décidé de demander sérieusement conseil à Ben. [ ] Secundo) Question publicité pour le spectacle si Marianne n'est pas rentrée le 30 août je demanderai à Gilles Bernard de vous donner un coup de main provisoirement [ ] Tertio) Dossier concernant l'implantation et candidature de Marceau pour le Théâtre de la musique. Il faut faire un rapport à mon humble avis sur 3 plans ». Il évoque son École de mime, les troupes de mimes internationales, tchèques et polonaises, la création de mimodrames (Candide d'après Voltaire) des histoires de science-fiction faisant appel à des auteurs comme P. Boule, ses projets de films, etc. « J'espère que tu n'as pas la tête farcie ! De toute manière, l'Enfer du théâtre commence. Si nous procédons sans euphorie avec méthode, nous gagnerons. Sinon ce sera une bataille de nerfs s'est inutile ! Je ne veux pas gueuler ! ni me fâcher. Il faut être efficace ! C'est tout ! [ ] J'ai besoin du Théâtre de la musique pour répéter. Dès le 28 et 29, 30 et 31 je reste à Berchères ». Un dessin humoristique au dos de la page 16 le représente en train de profiter de la mer. La lettre se poursuit après la page 16 avec un post-scriptum écrit le 22 août 1963 demandant une adresse et « j'ai parlé au moins à 30 à 40 français en Yougoslavie. Personne ne connaît et ne sait ou se trouve le Th. de la musique [ ] Il faudrait faire comme Barrault a fait à l'Odéon : mettre une enseigne avec une flèche »...
Lettre autographe signée
DIDIER-POUGET WilliamLettre autographe signée, adressée à une demoiselle. Paris, 6 janvier 1924 ; 4 pages in-8°. « La vie de Paris est tellement compliquée que j’ai peut-être négligé de vous remercier des détails que vous aviez bien voulu me donner sur les expositions de Nice et de Monte-Carlo. […]. La Cie du PLM. m’ayant offert un permis jusqu’à Vintimille, j’ai voulu l’utiliser jusqu’au bout et faire la promenade en chemin de fer jusqu’à la frontière d’Italie. Voici comment je me suis arrêté à Nice un soir vers 6 heures. […] J’avais l’intention de choisir un coin pour m’installer et travailler ; mais je me suis arrêté cette année dans les gorges de la Loire et dans le département du Gard, dans un petit endroit appelé Génolhac où j’ai trouvé des arbres magnifiques et à profusion. C’est surtout là que j’ai fait plus ample moisson d’études, principalement de dessins car j’ai eu un temps très variable. Je n’aurai certainement pas de tableaux disponibles pour Nice et Monte-Carlo, si ces villes font des expositions et si j’y suis invité.[…] Le Salon des artistes français aura bien lieu cette année encore au Grand-Palais, mais l’an prochain, il sera pris par l’Exposition des arts décoratifs où il sera impossible d’exposer des tableaux. On parle de faire des baraquements près de la tour Eiffel. […] On commence à s’occuper activement de l’élection de neuf nouveaux membres du jury à la Société des artistes français. »
Lettre autographe signée
DENIS MauriceLettre autographe signée [adressée à M. Arthur Huc]. 4 mars 1903 ; 1 page in-12.« Je viens de recevoir votre envoi de dessins de Ingres. Voilà qui me ravit. J’avoue que je n’y songeais plus : Vous m’avez d’autant plus agréablement surpris. Merci Cordialement. Mes hommages à Madame Huc et mille amitiés. Maurice Denis. »Maurice Denis exécuta un portrait d’Arthur Huc [Sigean, 1854 - Nice, 1932], homme politique et journaliste et critique d’art français.
Lettre autographe signée
STOCKHAUSEN JuliusLettre autographe signée, adressée à son frère Franz Stockhausen. Cannstatt 2 septembre 1871 ; 4 pages in-8°, en français. « Nous avons été bien heureux Clara et moi de recevoir une si bonne lettre de toi mon cher Franz. Elle nous dit bien clairement que l’air de la montagne t’a fait le plus grand bien et que nous pouvons compter sur ta guérison. J’ai été toujours inquiet de ta santé car avec tant de fatigues et d’émotions profondes ton organisation de sensitive devait nécessairement [te faire] souffrir cruellement. mais un changement de tout ce qui tracasse opère souvent un heureux changement et le souffre extirpant la cause première du mal, tes nerfs reprendront de la force et leur élasticité. J’aurais voulu être avec toi au Niessen et jouir de ce panorama dans un air pur et vivifiant. Mais hélas, quand une fois on a acheté une maison, on est lié, nous le sentons bien à présent, et franchement ce n’est pas un malheur pour un artiste dont les affaires, l’éloignent souvent du toit conjugal. De plus il faut que je donne des leçons pour gagner de l’argent dans la saison morte. Les réparations dans la maison montent à 9000 fl. Nous déplaçons successivement de petits capitaux pour payer tout ici et espérons même payer le capital entier sous peu par une grrrande opération financière, un remaniement de fonds, comme dirait un homme d’affaires. Mais tout en gagnant de l’argent je ne néglige pas ma santé. Mon médecin m’a ordonné contre les muquosités du larynx l’eau d’Ems : Felsenquelle. On m’en a envoyé directement 50 cruchons que je boirai en 50 jours. Je me sens mieux après la crise d’enrouement. les bains de sel aussi me font le plus grand bien. Dès que je serai plus avancé dans ma cure, j’irai à Colmar et espère bien te voir le plus tôt possible.»
Lettre autographe signée
DAVID D’ANGERS RobertLettre autographe signée avec dessin, adressée à son oncle. 4 février 1876 ; 3 pages in-12. Il le félicite sur sa profession de foi qu’il faudrait envoyer au Courrier de France, qui fait campagne contre « les meubles gênants comme les Buffet ». Lui-même a la chance de voter pour M. Thiers, qu’il connaît et estime, et qui serait à sa place au fauteuil présidentiel de la Chambre. Après de nouvelles paroles encourageantes il termine par un amusant croquis d’un candidat malheureux, en habit de magistrat et à très long nez.
Lettre autographe signée
MEYERBEER GiacomoLettre autographe signée « Meyerbeer », adressée à M. Blanc. Lundi ; 3 pages in-8°.« Mon cher et illustre ami ! J’ai employé ma matinée d’hier à me désengager d’un dîner que j’avais pour mercredi afin de pouvoir jouir du bonheur d’être des vôtres. Malheureusement je n’y ai pas réussi […] Voilà plus de 4 ans que ma mère n’a pas eu le plaisir de vous voir. Elle désire vivement renouveler sa reconnaissance avec l’ami zélé et si bienveillant de son fils et vous prie par mon organe si vous voulez bien lui faire l’honneur de venir dîner avec nous jeudi, à l’hôtel de l’Europe […] Vous y trouverez quelques personnes qui seront aussi enchantés que nous même.»
Lettre autographe signée
MALIPIERO Gian FrancescoLettre autographe signée, adressée à Roland-Manuel. Asolo, le 20 août 1959 ; 2 pages in-4°. Il a appris par Isabelle Nef, qui doit jouer son Concerto pour clavecin et petit orchestre, larrivée de Roland-Manuel à Venise et le rencontrera avec plaisir. « Madame Isabelle Nef est venue me voir et elle ma fait savoir que vous avez lintention de lui faire jouer dans un de vos plaisirs de la musique, mon VIe Dialogue, cest-à-dire mon Concerto pour clavecin et petit orchestre. La nouvelle ma fait plaisir, mais elle ma aussi dit que vous arrivez à Venise le 6 septembre et que vous désirez me voir. »
Manuscrit autographe
LARGUIER LéoEnsemble de 2 manuscrits autographes (dont un signé « Francis Laurière »), « Sa Majesté la Reine.» & « Leurs Majestés ». 58 pages in-4°, quelques collages et corrections.Contes de protocole et dhumour, mettant en scène des monarques et des courtisans des royaumes de Syllistrie et de Carinthie, de nos jours : Othon XXIII et son frère larchiduc Salvator, Marie-Dorothée et Christian IV, occupés damour, de sciences, dun traité de commerce et, presque toujours, de leur dignité...On joint des brouillons autographes (17 pages in-4°) et 2 coupures de presse.Provenance: Succession Léo Larguier, 2006.
Lettres autographes signées
LORJOUEnsemble de 2 lettres autographes signées, adressées à M. Braun : Paris, le 25 septembre 1952 ; 1 page in-4°. « Les épreuves du Buffet rouge sont très belles et vous en remercie beaucoup. Je vous serai très reconnaissant de bien vouloir en envoyer quelques unes au collectionneur à qui appartient la toile. » Saint-Denis-sur-Loire, [1958] ; 1 page in-4°. « Je ne vois aucun intérêt pour moi à lédition de cette carte postale vous ayant cédé mes droits contre qq exemplaires du fac similé en question. Dautre part je nai besoin daucune publicité de ce genre tant quaucun ouvrage ne sera édité sur mon uvre, ce à quoi je suis opposé pour linstant. En conséquence pas de carte postale et veuillez, je vous prie, vous adresser à ma Pomme en écrivant Maître et non Monsieur. »
Lettre autographe signée
EICHTHAL Gustave dLettre autographe signée, adressée à sa mère, épouse de Louis d'Eichthal, fondateur de la banque Louis d'Eichthal à Paris. Leipzig, 4 octobre 1836 ; 3 pages in-4°, adresse avec marques postales. « Je suis ici depuis avant hier matin. J'avais passé deux nuits pour venir de Prague ». Arrivé un dimanche il en a profité pour aller voir un spectacle emprunté à la vie parisienne : « Nul ne sait ce que c'est qu'un gamin de Paris ; ni un général de Bonaparte, ou une dame de la nouvelle noblesse, toutes les couleurs du tableau ont disparu, il ne reste qu'un trait ; mais il y a au fond du sujet quelque chose de si beau, les sentiments de justice qui sont au fond de tous les curs se trouvent si bien satisfaits par la conduite du général Morin envers son fils, que le dénouement [ ] excite l'enthousiasme à Leipzig comme à Paris. Hier soir j'ai vu la juive, fort mal chantée, mais les décorations et la mise en scène est meilleure que je ne le pensais, bien que le cheval de l'Empereur et celui de l'Impératrice, occupent chacun la moitié du devant de la scène ». Il évoque sa rencontre avec Felix Mendelssohn et sa soeur, et l'annonce du mariage du compositeur. Il comptait rester 3 ou 4 jours, mais a découvert les bains russes qui lui sont très profitables.
Pièce autographe signée
BÉRAUD HenriPièce autographe, signée de son matricule de prisonnier à la maison centrale de Poissy, où il était employé à l'infirmerie. Poissy, le 15 décembre 1945 ; 1 page in-8°. « Le papetier Seewald de la papeterie 11 a vu son nom sylvestro-lacustre inscrit au registre dentaire [ ]. On l'informa qu'il lui était conseillé de se faire obturer, moyennant frcs 200. » Après quinze jours de réflexion sur sa demande, « Seewald fut introuvable. La semaine suivante, pas plus de Seewald que de beurre en chose. Enfin le 6 décembre, tandis que le comptable soussigné gémissait sur un lit de douleur, Seewald reparut, pour aussitôt disparaître, ainsi qu'en témoigne le registre. [ ] Il y a donc lieu de penser que la vérité du bon dieu s'exprime par la bouche de Seewald, lorsque Seewald assure que sa bouche s'est comme sa poche, tenue hors de la portée du dentiste. » Rare.
Lettre autographe signée
TANNING DorotheaLettre autographe signée. Seillans, le 12 janvier 1968 ; 1 page in-4°. « Je suis un peu consternée par les nouvelles de votre lettre, reçue ce matin. Ce qui me semble évident, c'est que mon art (mon style, mon genre, façon de m'exprimer...) ne se marie pas avec des si gros caractères, et, vu en juxtaposition, les gravures seraient ainsi écrasées. Donc puisque rien est commencé, je vous suggère d'engager un autre peintre, que M. de Mandiargues aimerait, pour illustrer ce livre. »