Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
CHAR RenéLettre autographe signée, adressée au docteur Jean-Louis Lévy. 1er juillet 1982 ; 1 page in-4°. En-tête imprimé « Les Busclats », enveloppe timbrée jointe. Très jolie lettre (avec corrections) adressée au descendant d'Alfred Dreyfus en rapport avec l'Affaire Dreyfus. Il montre à quel point il a été sensible aux échos de cette affaire qui a été suivie avec beaucoup d'attention par sa famille. « J'ai passé tout ce temps, avec vous, avec Pierre Vidal Naquet, et avec la lecture des années effrayantes d'Alfred Dreyfus : je les connaissais toutes certes. Je vous l'ai diversement exprimé, ma famille l'aima, l'admira, fit bataille dès les premiers jours (nuits devrais-je écrire) du crime contre lui (arrestation, publication, procès...) Mes deux grands-pères, puis mon père mort en 1918, mes grands-mères demandaient que ses accusateurs fussent exécutés par justice, l'ignoble Paty du Clam le premier. La réimpression devrait être bien diffusée et amplement. Merci de l'honneur, qui m'émeut tant, que vous me faites, en rappelant là la Résistance et ce baume de l'essor que rien n'altère. Mon affection cher Jean-Louis Lévy. René Char ».
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée« H. Berlioz » adressée au chef d'orchestre George Hainl. 22 juin 1867 ; 1 page in-8°. Au sujet de son Hymne à la France. [L'Hymne à la France sera donné à un concert de l'Exposition universelle le 11 juillet.] « Veuillez, quand on imprimera des affiches, et des programmes du concert du 4 Juillet, ne pas oublier d'y mettre le nom de l'auteur des paroles de mon Hymne à la France. C'est Mr Auguste Barbier ; il doit y tenir, car son poème est fort beau. Je compte sur vous pour cela ». Correspondance, t. VII, n° 3247.
Ensemble de lettres signées
ESTE Alfonso IIEnsemble de 20 lettres signées. 1567 à 1583 ; 20 pages in-folio, avec adresses et fermetures avec papier en fer de lance. On joint 2 documents :— Lettre signée « Rinaldo d’Este » du cardinal Renault d’Este [1655- 1737], fils du duc François Ier. Cette lettre est adressée au cardinal de Fleury, premier ministre du roi Louis XV et évoque la mort cruelle de son fils, le prince Jean Frédéric.— Document de 1527, non décrypté, en italien. Très rare ensemble.
Dessin dédicacé et signé
SÉRUSIER PaulDessin dédicacé et signé. Sans date ; 150 x 190 mm. Dessin à l’encre représentant un pâtre surveillant des porcs dans un paysage de montagne. Sous un arbre, le jeune pâtre joue de la clarinette envoi : « Bucolique à mon ami Jules Riottot. » « La modestie m’empêche de signer. P. Sérusier ».On joint 3 dessins représentant son professeur d’histoire caricaturé en cochon, en taureau et en maillot au bord d’une piscine ainsi qu’une photographie le représentant jeune, vers 1882.Cet ensemble provient d’un ami d’enfance de Paul Sérusier, Jules Riottot.
Lettres autographes signées
FAURÉ GabrielCorrespondance de 8 lettres ou cartes autographes signées, adressées à la pianiste Madeleine Ten Have. 1892-1924 ; formats divers. Cette correspondance intéressante montre les liens noués entre Fauré et la pianiste Madeleine Ten Have qui interprétait ses œuvres.— 1891 : Il lui demande de venir le voir de toute urgence.— Mai 1892 : Très affectueuse lettre adressée à « Mademoiselle et chère Madeleine, mon amie ! […] J’ai envie de dîner chez vous, de manger énormément, de boire encore plus et de faire beaucoup de tapage ! »— 1892 : Il lui dit qu’il y a bien longtemps qu’il ne l’a pas vue, qu’il a tellement à faire qu’il n’ose lui demander de venir le voir.— 1894 : « On m’a dit que M. Verner était le tout puissant. Or il vous connaît car il m’a parlé de vous avec un véritable intérêt. »— Juillet 1894 : « Je suis très heureux de la bonne nouvelle. »— Février 1897 : Il lui demande d’envoyer chez sa voisine, Mme Bardac, « Les Petits Dolly à quatre mains qui lui appartiennent et dont elle a besoin tout de suite. Si vous jouez ce soir la 2e Valse je vous supplie de prolonger les points d’orgues qui séparent chaque différentes phases de ce morceau. »— 1899 : Il a pu se désengager pour être avec eux ce soir.— 1912 : Félicitations pour la naissance d’un enfant chez les Salmon.On joint une lettre autographe signée de Madeleine Salmon, adressée à Robert Ten Have. 1924 ; 2 pages in-8° sur papier de deuil, enveloppe jointe. Après un décès (ses parents ?) elle écrit à son frère (sans doute) Robert concernant la succession.
Manuscrit autographe signé
LOUBET ÉmileManuscrit autographe signé « Dispositions testamentaires ». 26 juillet 1904 ; 4 pages in-8° (20,3 x 12,5 cm).Extraordinaire document autographe signé : « Dans le but d’éviter à mes enfants des difficultés pour le partage des immeubles qui m’appartiennent et pour assurer l’exécution de mes dernières volontés j’ai fait les attributions et dispositions suivantes : je lègue à ma chère femme Marie Sicard la jouissance pendant sa vie et avec dispense de fournir caution de la somme nécessaire pour produire avec les revenus de sa dot une rente de quarante huit mille francs par an »... Il fait aussi un legs à l’hopital de Montélimar. Il a écrit ces dispositions au Palais de l’Élysée le 26 juillet 1904.
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus (la mère de Roland-Manuel). 23 juillet 1916 ; 2 pages in-8° avec enveloppe jointe (cachet des Convois automobiles). Il s’est trop hâté d’annoncer sa permission car il n’y a toujours rien de nouveau. Sa demande lui a été retournée pour renseignements supplémentaires, et son lieutenant actuel l’a renvoyée lui-même en l’appuyant. « Je ne suis pas prêt de quitter ce pays verdoyant et paisible : on s’est avisé que mon radiateur était moche […] et j’en ai encore pour longtemps. Ce radiateur couvert de glorieuses blessures, dont j’étais si fier — il n’y avait pas de quoi : c’était mon prédécesseur qui les avait reçues, mais enfin cela faisait toujours le même effet. » Belle et longue lettre.
Lettres autographes signées
MANESSIER AlfredEnsemble de 9 documents : (6 lettres, 1 carte autographe signées, 1 lettre dactylographiée signée et 1 manuscrit autographe signé), adressés à Marcel Schneider. Principalement sans date, formats in-4° :— « Je ne veux plus tarder à vous dire combien ce “concert dédié à un ami” m’a ému ! (plus que vous ne pourriez le croire). Dans le choix, j’ai reconnu votre sensibilité et votre personnalité. Est-ce que je mérite toutes les équivalences que vous avez évoquées ? Peut-être me surestimez-vous, mon cher Marcel ! »— « Merci de votre article sur Zurbaran qui me donne très envie de descendre jusqu’à la Guadeloupe en sept. comme prévu. C’est une merveilleuse introduction au voyage... »— « Merci, Marcel, pour votre beau livre ... qui a dû être un enchantement pour votre ami Don Alphonso (j’espère que vous lui avez envoyé !) »— « Paris, 9 nov. 1949 ». « Votre dernier livre l’Homme Vert m’est arrivé l’autre jour au milieu d’un atelier plein de toiles. J’étais en plein travail. J’avais grand désir de le lire, mais j’étais si absorbé, si fatigué le soir que je ne pouvais m’y mettre. Je le découpais cependant à la nuit tombante d’un jour “sans lumière” et ma femme le lut. Elle avançait chaque soir un peu plus, et un peu plus chaque fois m’en parlait en termes chaleureux ; vers la fin, elle fut bouleversée, elle a versé de vraies larmes, que vous dire de plus ! À mon tour je viens de le lire et je ne puis que souscrire de tout mon cœur à son émotion et à son éloge. […] Vous avez là, je crois, atteint vraiment à ce merveilleux, qui est, je le pense simplement, la vérité profonde et émotionnelle des êtres et des choses aimées. »— « Merci pour votre nouveau livre reçu ce matin. Les trois premières pages, que je viens de lire, annoncent une […] confidence, confirmée par votre dédicace dont je vous remercie. Et ce : “... que nous poursuivions un trésor ou un secret, c’est à la rencontre de nous-mêmes que nous partons...” me semble bien vrai. »— « 21 avril 1961 ». « Je vous envoie ci-joint mon “hommage” un peu brouillon. Pardonnez-moi mais je compte sur vous pour corriger mon “devoir” et me donner, si possible “la moyenne” ! »— « Emancé, le 15 juillet 1978 ». « Surchargé de travail depuis six mois (vitraux, lithos, expositions...), je vous demande de bien vouloir m’excuser de répondre si tardivement à votre lettre. »— « Je serai heureux de vous présenter les derniers vitraux de l’église des Bréseux le samedi 15 ou le dimanche 16 juillet. »— Manuscrit racontant sa rencontre avec l’écrivain et ses débuts en peinture : « Marcel fut l’un des premiers à acheter ma peinture et à m’encourager, avec ce petit groupe d’amateurs, qui sont devenus mes amis intimes. Il y a 16-17 ans, cela nous reporte au temps de l’Occupation, l’amateur d’art n’allait pas (comme on peut le faire maintenant hélas !) compulser quelque journal de Bourse pour s’intéresser aux travaux des peintres... Il venait en toute pureté et désintéressement, avec sa sensibilité profonde, son enthousiasme, sa confiance... Quelle force alors pour un peintre de se sentir ainsi compris dans son œuvre au-delà de toute spéculation, et snobisme... et l’amitié scellait souvent ces rencontres. »
2 lettres autographes signées, adressées à sa marraine de guerre
RAVEL Maurice2 lettres autographes signées, adressées à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus. 27-31 mars 1916 ; 4 pages in-12, avec adresse dont une carte en franchise de correspondance des armées, au crayon violet. Émouvantes lettres du front : 27 mars 1916. Il la remercie pour l'envoi d'un exquis chocolat dans lequel il s'est hâté de faire une brèche. La vie est assez monotone. « Les zeppelins ne nous visitent même plus. » Il a fortement amoché sa voiture, son lieutenant l'a assuré qu'il en verrait bien d'autres. « Il nous arrive [ ] des autos dont l'état est impressionnant ; mais ce sont là de glorieuses blessures, et lorsqu'on demande ce que sont devenus les conducteurs, personne ne peut nous renseigner. » Il partage avec un camarade un logement en ville où il peut dormir « Sans crainte des souris, des puces et autres bestioles ». 31 mars 1916. Il la remercie pour des colis mais s'inquiète de l'état de conservation des boîtes : « Je vais toujours faire cuire, et verrai la tête que ça fait. Voyez ma chance : je pars cette nuit à... défense de le dire, avec quelques camarades, pour ramener des voitures [ ]. Je pourrai peut-être essayer de voir ce que donne là-bas le homard à l'américaine. »
Lettre autographe signée
SCHUMANN ClaraLettre autographe signée, adressée à Franz Stockhausen. 30 avril 1874 ; 2 pages in-8°, sur papier gravé « 10. In den Zelten. N.W. »
Dessin automatique au feutre. Signé et daté 1984
SOUPAULT PhilippeDessin automatique au feutre. Signé et daté 1984. 22,5 x 16 cm.Ce dessin a été offert par P. Soupault à Ré Soupault, sa femme. Il vient de recevoir fac-similé du manuscrit des Champs magnétiques publié par les éditions Lachenal et Ritter. (Archives de Ré Soupault).
Lettre autographe signée
COSSIGNY David Charpentier deLettre autographe signée, adressée à ses parents à Gaillac. Mahé sur la côte de Malabar 24 février 1784 ; 7 pages in-4°.Très intéressante lettre sur l’Inde, par un colonel de l’Armée du marquis de Suffren, futur gouverneur de Pondichéry. Il attend une frégate qui le transportera à la côte de Coromandel, près le marquis de Bussy, général de l’armée de l’Inde. « Mon projet n’est pas de faire un bien long séjour à Pondichery, d’autant que je suis appellé à l’Isle de France ». Il résume ses aventures : « je suis parti de l’Isle de France le 7e xbre 1781. Débarqué à Pondichery le 10e mars 1782 après un combat de mer. Dans le cours de la campagne, j’ai été détaché de l’armée et suis enfin parti de cette côte Coromandel le 5e fr 1783. Par une suitte des oppérations militaires et politiques, j’ai succesivement traversé la presqu’isle, et me voici a la côte de Malabar. Oh croiés que c’est passablement mener une vie vagabonde. Au surplus, j’ai eû un magnifique commandement et ce qui le rend tel, c’est d’avoir partagé la gloire qu’un corps de sept cents hommes a acquise dans le cours de cette pénible campagne. […] J’ai eû quelques actions de vigueur, des avantages toujours réels et éclatans, j’ai rempli ma tache, j’ai réüssi militairement au dessus de toute espérance et à la grande satisfaction du Général ». Il a été nommé colonel de régiment ; il sait que le marquis de Bussy a demandé davantage, et espère être promu brigadier : « dans cette expédition, j’ai acquis plus de gloire que de fortune […] La paix est survenüe, et si elle a dérrangé mes oppérations, elle a encore plus contrarié cette derniere. J’ai été contraint d’abandonner l’armée du Nabab Tipou Sultan Baader, ce prince aigri par les circonstances de cette paix étoit très disposé à me retenir […], très heureusement, j’ai dégagé les troupes du Roy …»
Lettre autographe signée
LAPERRINE D’HAUTPOULLettre autographe signée, adressée à un ami. Fort Motyhuski 4 février 1919 ; 4 pages in-4°. Rare et intéressante lettre sur l'aménagement et l’établissement de voies de communication dans les desserts du Sud de l'Algerie. Il est dans le Hoggar, et n'a pu dépasser en auto les gorges de l'Arak au sud de Tagemont ; « mais je crois qu'en deux mois […] la route peut être remise en état jusqu'à Tamanrasset. Des maintenant nous allons pouvoir faire venir des avions au Hoggar ». Il a reconnu et trace de bons terrains d'atterrissage, de Tagemont à Tamanrasset, prévoyant des vols à étapes. Au sujet des véhicules de terre, il faut des camionnettes ou voitures correspondant comme moteur et capacité de poids utile à emporter 1500 à 2000 Kg. « Les Fiat 15 ter ont donné satisfaction elles passent à peu près partout et maintiennent une vitesse de 150 km par jour en moyenne Il ne voit pas l'utilité de tanks, qui sont beaucoup trop lents, se fatiguent et s'abîment rapidement dans le désert, à moins de consteller le Sahara de nouveaux postes écuries de tanks ». Il est très intéressé par la mise au point d'un Wind Moto par un ingénieur français : « Vous savez que l'utilisation du vent au Sahara est une de mes marottes , et il demande si cette invention est vraiment sérieuse : nous pourrions en envisager l'emploi soit pour la T.S.F., soit pour l'éclairage des postes du Sahara ». Il constate : « On n'a pas fait grand-chose au Sahara dans la période qui a précède la guerre en dehors de la mission Nieger. On a fait surtout beaucoup de bluff et de bêtises. […] On commence le Bordj de Tamanraset où l'on va installer un appareil T.S.F […] ce sera un vrai central saharien. […] Ne pensez-vous pas que lorsque les autos viendront au Hoggar et que la T.S.F de Tamanraset fonctionnera, il serait intéressant de revérifier un certain nombre de longitudes obtenues par occultation ou transport de temps ».
Pièce signée par Marcel Pagnol et Jean Giono pour les droits d’adaptation au cinéma d’une des oeuvres de Giono
PAGNOL MarcelContrat dactylographié signé par les deux écrivains. Paris, 8 novembre 1932 ; 4 pages in-4°. Pièce signée par Marcel Pagnol et Jean Giono pour les droits d’adaptation au cinéma d’une des oeuvres de Giono et un droit d’option sur les quatre autres : Colline, Regain, Un de Baumugnes, Jean le bleu, Le serpent d’étoiles.
Ensemble de 26 documents
INDE — BAHADUR Jagatjit Singh [1872 -1949], maharajah de Kapurthala.Ensemble de 26 documents. Intéressant et rare ensemble sur le dernier maharadjah de Kapurthala (Penjab).— 4 lettres signées du maharadjah de Kapurthala. 1934-1948, en français.— 12 lettres autographes signées du prince héritier, Karam, en français. 1945-1956.— Dewan Jarmani Dass et Mathra Das, secrétaires du maharadjah : 9 lettres autographes signées, en français.— Lettre autographe signée de Fernand Henri Labourdette.On joint divers documents dont une lettre autographe signée de Maurice Dekobra sur un voyage qu’il compte faire au Népal sous la protection du maharadjah de Kapurthala.Lot rare.