Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
RAVEL MauriceLettre autographe signée, adressée à sa marraine de guerre, Mme Fernand Dreyfus (la mère de Roland-Manuel). 29 juillet 1916 ; 1 page in-8°. Il a appris par sa mère que Mme Dreyfus avait eu un accident. Il l’espère rétablie mais se dit vivement inquiet. Il serait rassuré si elle pouvait télégraphier de ses nouvelles à M. Roger Noël à Chamouilly. «J’allais précisément vous demander pourquoi vous ne m’écriviez plus, quand j’ai reçu la lettre de Maman. Et cette lettre m’inquiète doublement, plus illisible que jamais, presque incohérente, au point que je me demande si ma pauvre maman n’a pas rêvé ce qu’elle m’y annonce. » Belle lettre.
huile
CARELMAN JacquesNature morte au tabouret et à la guitareHuile sur toile.65 X 54 cmProvenance : Vente de la succession Carelman.
Gouache originale signée.
FRIESZ Émile-OthonPot de fleurs.Gouache originale signée.Sans date (vers 1935).28,5 x 22 cm.
Lettre autographe signée
ERNI HansLettre autographe signée, avec un dessin autographe, adressée à J. Marcenac. Lucerne, 8 mai 1950 ; 1 page grand in-4° sur son papier à lettre imprimé à son adresse à Lucerne. « On a prolongé ma petite exposition jusqu’au 10 mai et je sais bien ce que je dois à toi dans cette réussite. » Il partira à Paris pour trois jours et lui téléphonera dès son arrivée. Il s’agit de son exposition à la librairie Paul Morihien du 30 mars au 22 avril 1950. Très belle lettre.
Lettre autographe signée
VALOIS Charles deLettre autographe signée « Charles B de Valois », adressée au cardinal de Richelieu. 15 septembre [1627] ; 1 page in-folio, adresse au verso avec cachets de cire rouge aux armes sur lacs de soie rose. Très belle lettre écrite juste après l’arrivée de Gaston d’Orléans au siège de La Rochelle. Il voulut aussitôt se faire montrer les travaux, mais un peloton de cavaliers sortit de La Rochelle et attaqua l’escorte de Monsieur qui montra beaucoup d’assurance et de calme. « Tout ce que jay preveu est arrivé, ce qui contynuera puis que les choses sont si contraires à lordre de la guerre, que toutes choses sont à la ruine de tant de Noblesse qui est icy et de la conservation de ce qui fait besoin. Ce gentilhomme vous dira ce qui sest passé à la tente de Monseigneur le duc d’Orléans et pour le reste je le remets à la sufisance de ce porteur. »Très rare.
Correspondance de 6 lettres autographes signées
ISABELLE II (Marie-Louise, dite)Correspondance de 6 lettres autographes signées, adressée par Sa Majesté la Reine Isabelle II d’Espagne à sa nièce S.A.I.R. Dona Januaria d’Alcantara, princesse Impériale du Brésil et fille de l’Empereur du Brésil Pedro Ier. En Espagnol.— Bemfica, 30 décembre 1860 ; 1 page in-8°. Voeux de bonne année.— Bemfica, 26 décembre 1862 ; 1 page in-8°. Voeux de bonne année.— Frascati, 10 août 1863 ; 1 page in-8°. « Je suis à Rome pour recevoir la bénédiction Papale le 15 prochain, et je baiserai le pied de Sa Sainteté de ta part.»— Roma, 24 janvier 1864 ; 1 page in-8°. Grâce à Dieu elle est en bonne santé en dépit du froid qui a régné.— Bemfica, 19 janvier 1866 ; 1 page in-8°. Elle souffre de maux de tête, mais les médecins estiment que ce n’est pâs grave. « Ma belle-soeur l’Impératrice a une grippe, mais grâce à Dieu pas grave ».— Bemfica, 1er janvier 1869 ; 1 page in-8°. « J’ai eu des rhumatismes au bras droit qui m’ont assez fait souffrir […]. Quand tu verras la Reine d’Espagne, dis lui mille et mille choses de ma part ainsi qu’au Roi. Dis-moi, est-ce exact ce que disent les journaux ici, que le Roi de Naples est très malade ? »On joint un document signé par François d’Assise de Bourbon [1822-1902], époux de la reine Isabelle II d'Espagne.
Pièce signée intitulée « Têtes Branlantes ».
RENARD JulesPièce signée intitulée « Têtes Branlantes ». Sans date ; 1 page 1/4 in-4°:— « I. Le cantonnier en retraite : Il est heureux, il vit principalement sur la route et compare, hochant la tête les cantonniers d’autrefois à ceux d’aujourd’hui. […] Il ne rentre que pour la soupe. Il habite alors sa cheminée. Tandis que la marmite bout, il allonge le bras d’un geste régulier, prend du feu avec sa main droite et l’écarte sur le dos de sa main gauche. »— « II. Le menuisier. Il soutient en pente, une planche polie et, un œil fermé, l’autre mi-clos, cherche des noeuds à fleur de bois. Vif, son rapport les ronge et les rejette par petite frisures. Tantôt le menuisier tire sa pipe, et se gardant de l’allumer par crainte du feu communicable, il pipe gravement. Tantôt il ôte ses lunettes, croise l’une sur l’autre leurs longues et menues pattes de faucheux, les pose avec lenteur en un coin net de l’établi et réfléchit. »— « III. Papa Pierre. Sa cheminée de sa maison n’est plus solide. Elle va tomber un jour ou l’autre. Déjà elle penche comme quelqu’un qui lève une jambe et la fumée sort à côté. »
Lettre autographe signée
HUYSMANSLettre autographe signée, adressée à un ami [le sculpteur Auguste Lauzet]. Paris, le 4 janvier 1895 ; 4 pages in-16. En-tête imprimé « Ministère de l’Intérieur ». Après sa conversion, Huysmans fit plusieurs retraites dans les abbayes de Solesmes et de Saint-Wandrille : « En dépit des affreuses drogues dont on vous bourre, vous guérissez, c’est là le principal et, à ce point de vue, votre lettre me fait un vrai plaisir, avalez toutes les pilules […] et revenez-nous d’exil, le plus tôt possible […]. Comme début d’an, c’est assez médiocre — mais ce qui m’a le plus atteint, c’est la malheureuse histoire de mon abbaye de Saint-Wandrille. J’avais édifié de beaux rêves avec le P. Besses, ce moine extraordinaire qui est vraiment désigné pour réformer cet ordre. Or, tous les vieux bonzes du parti antique, toute la médiocrité bénédictine s’est liguée contre nous et mon pauvre moine a été exilé dans un cloître d’Espagne […]. En attendant, mon refuge est à bas et l’horizon noirci. » Puis à propos de son récit autobiographique En route (publié en 1895) : « Je suis plongé dans les épreuves de mon livre qui paraîtra le mois prochain. Ce volume m’a crevé et me dégoûte car je n’ai pu parvenir à faire ce qu’il fallait. […] Quelle misère de se sentir inférieur aux tâches ! » On joint une copie d’une lettre de Huysmans adressée à un séminariste au sujet d’ En route (juin 1898).Belle lettre.
Ensemble de photographies signées
NOBILE UmbertoRare dossier sur ses expéditions au Pôle. Ensemble de 16 photographies signées par Nobile représentant ses aventures au Pôle. Photographies (retirages) du Norge, hydravions suédois HE-5 dans la baie du Roi, de son retour après le crash de l’Italia, paysages divers dans les glaces polaires, vue de la fameuse Tente rouge, qui fut le refuge des survivants de l’Italia, vues diverses de son dirigeable Italia, etc. Lot rare.
Lettre autographe signée
NUNGESSER CharlesLettre autographe signée, adressée à sa mère. Sans date [11 ou 12 juillet 1912] ; 4 pages in-12 sur papier à en-tête des « Messageries maritimes » (traces de ruban adhésif autour de la lettre). Lettre écrite à bord du paquebot Le Chili : « Quand tu recevras ces quelques lignes, je serai arrivé sur le sol américain ou tout au moins bien près. […] Nous mangeons un peu de vache enragée, un hamac pour dormir, des assiettes en fer blanc, enfin ce n’est rien. […] Je passe mon temps allongé, à l’avant du paquebot, sur une chaise longue et j’apprends l’espagnol, j’ai de charmants professeurs […]. Petit à petit, la fameuse langue espagnole me rentre en tête et je t’assure qu’elle ne me quittera pas de si tôt. Les HLEREZ chez qui je vais aller dès mon arrivée sont universellement connus à bord et presque tous les garçons et bon nombre de passager les connaissent. Je crois que je vais arriver à quelque chose là-bas, je suis plein de confiance, de courage et d’espoir, mais d’illusions, aucune. Je n’en ai plus, j’en ai trop eues. » Il a l’intention à l’arrivée à Buenos Ayres d’aller voir le consul. « Ne montre mes lettes à personnes, brûle-les aussitôt lues. Je te rappelle, en deux mots, ce que tu dois faire pour les quelques ennuis que tu pourrais avoir à Valenciennes. Si tu as n’importe quel ennui avec les îles Britanniques à mon sujet, tu n’as qu’à dire que je suis parti quelques mois en Amérique et qu’aussitôt mon retour, si je ne les règle pas, tu les régleras ; d’ailleurs, ils ne peuvent rien te faire. » Il compte régler ses dettes à son retour. « Quant à moi, je veux réussir et je réussirai […]. Ne te fais pas de bile, car ça va aller. J’ai envoyé des cartes chez Sautien. Va chez eux de temps en temps, ça te distraira. Je termine car la poste part en t’envoyant mille baisers de ton fils. »
Lettre autographe signée
MARIE-ANNE D’AUTRICHELettre autographe signée, en espagnol, adressée à Anne d’Autriche. Madrid, 1660 ; 2 pages in-folio. Elle n’a pas voulu laisser partir le courrier sans saisir l’occasion de dire à Anne d’Autriche combien elle a été heureuse de la savoir revenue sans encombre à Paris. Elle se réjouit qu’elle ait bien supporté les fatigues du voyage. Elle dit combien elle est réconfortée par les lettres de sa belle-fille, (Marie-Thérèse qui vient d’épouser Louis XIV) et se console de son absence. Elle termine en renouvelant ses protestations d’affection à la reine mère. On joint un portrait gravé.
Fonds d’archive
VEDRÈS NicoleEnsemble d’environ une cinquantaine de lettres et cartes adressées à Nicole Vedrès. Parmi les noms rencontrés : Simenon, Dora Maar, Jean-François Revel, Madeleine Renaud, Jean Queval, Jean Painlevé, Léon Moussinac, Jean Mercure (2 ), Robert Mallet, Félicien Marceau, Paul Lorenz, Marcel L’Herbier, André Berne-Joffroy, André Billy, Chardonne, Judith Cladel, Fernand Desongy, Guy Dumor, Denoël, Jean Freustié, Max-Pol Fouchet, Jérôme Gauthier, Philippe Grumbach, Marcel Thiry, Jean Vidal, Michel Mohrt, Robert Kantiers, René Gascon, Henry Jeanson, etc. Correspondance passionnante.
Ensemble de lettres autographes signées
CARRIÈRE EugèneEnsemble de 4 lettres autographes signées :— Lettre adressée au poète et écrivain Charles Morice. Sans date ; 2 pages in-8°. Ils se sont rencontrés un soir à Bruxelles et il garde un très bon souvenir de ce moment : « J’ai beaucoup pensé à tout ce que vous m’aviez dit et à la forme dans laquelle vous formuliez vos pensées. J’y trouvais une admirable netteté et une grande possession de vous-même. Il ne me semble pas que l’instant où vous vous imposerez absolument dans la toute la puissance de votre esprit soit bien éloigné. »— Lettre adressée à Marcel Barrière, administrateur de la Revue Blanche. Paris, 25 décembre 1893 ; 1 page 1/2 in-8°, enveloppe timbrée jointe. « Je vous serais obligé de faire présenter un vendredi quelconque la quittance de la Revue Blanche. Les autres jours de la semaine, je suis rarement chez moi, travaillant à une toile qui me force à beaucoup de retouches en dehors de mon atelier. »— Lettre adressée à l’écrivain Jean Ajalbert. Janvier 1898 ; 2 pages in-8°. Lettre d’amitié au sujet d’une affaire dont Ajalbert s’est occupé. « Mon amitié pour toi me fait désirer que ta vaillance ne soit pas trop mise à l’épreuve matériellement et que dans la pensée qu’il y aura toujours des salauds, tu porteras tes efforts contre la saloperie elle-même et contre les conventions qui la protègent et lui permettent de se développer. »— Lettre adressée à « Paul ». 22 mars 1899 ; 2 pages in-8°. « Je me suis laissé arracher la promesse d’envoyer un tableau à Béziers. […] Prête-moi Maternité […] si cela est possible. Je te le remplacerai très prochainement par celui que je te fais sans attendre et que je t’enverrai dès le reçu du cadre. »On joint une photographie de sa fille, Élisabeth Devolve-Carrière, peintre comme son père.
Ensemble de lettres autographes signées
JACQUE Charles ÉmileEnsemble de 5 lettres autographes signées, adressées à M. Pérard. Mars 1870-octobre 1871 ; 10 pages in-12 (1 lettre trouée). Lettres concernant un procès de divorce : « Nous ne comprenons pas grand chose au grimoire des lois et presqu’encore moins aux appréciations », dit-il dans une lettre du 13 mars 1870. Il se plaint dans une autre lettre de ce « qu’aucune démarche n’a encore été faite auprès de mon adversaire et que je commence à en souffrir, avec assez d’impatience, des taquineries que lui suggère une situation devenue pour elle insupportable. […] J’ai appris qu’elle venait d’affecter avec grand’peine un emprunt de 50 f, somme pour laquelle sa mère a dû répondre. Voyez donc de quel effet magique serait ce billet [de 500 f] et la jouissance immédiate de la pension mensuelle ! » Il demande (5 juillet 1870) qu’on lui désigne un avocat « de mérite et estimé à la cour », il demande aussi que lui soient communiquées « les conclusions prises par mes adversaires ». Il charge aussi sa fille de vendre ses biens : « Ma fille se charge de faire signer sa mère d’après la récente visite qu’elle lui a faite. » Le Croisic, 26 octobre 1871 : « Je n’attendais pas une si prompte solution [Au sujet des billets de 500 F] […]. Je vous retourne l’acte et y joins l’effet et les billets chacun de 500 f. » Intéressante correspondance de ce grand peintre de l’école de Barbizon.
Lettre signée
ENTRECASTEAUXLettre signée, adressée à M. de Morassin. Pondichéry, 8 juin 1787 ; 1 page 1/4 in-folio. Afin de satisfaire à l’approvisionnement de M. de Morassin, d’Entrecateaux signale « [...] que la frégate La Résolution ne s’éloignera pas de la côte de Coromandel jusqu’au renversement de la mousson, époque où elle ira à la côte de Malabar [...]. La frégate La Calipso ne prendra de vivres que jusqu’au mois de janvier prochain [...]. La Vénus doit être de retour en août [...] J’aurai l’honneur de vous prier, Monsieur, pour éviter toute discussion entre les différents bâtiments de vouloir bien régler la répartition du vin, 1° D’après la quantité totale que vous comptez pouvoir vous en procurer dans le courant de l’année ». Texte rare de cette époque.