Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BUFFET BernardLettre autographe signée [adressée à l’atelier de gravure Lacourière-Frélaut]. Sans date ; 2 pages 1/2 in-4°. Il remercie ses correspondants pour leur lettre et de leurs vœux. « Je vous envoie les bons à tirer. Le coq est bon à tirer — Le port avec l’hôtel est aussi bon à tirer. L’autre port avec la digue, j’aimerai retoucher la plaque avant que vous continuiez le tirage. Je vois que vous avez pris le phare pour la gravure pour vous — mais c’est une autre que je vous réserve qui va vous arriver ces jours-ci et qui est plus grande et meilleure. Le phare va aussi au Japon et vous serez gentil d’en tirer 10 aussi et de me la retourner comme le bon à tirer pour que je la retouche. Je vais aussi vous demander de tirer l’affiche pour mon exposition. Je vous enverrai la plaque avec la vôtre. »
Lettre autographe signée
CHARLET Nicolas-ToussaintLettre autographe signée, adressée à Marie Dorval. Sans date ; 3 pages in-8°, avec adresse et cachet de cire. Très belle lettre d’amour. « Je sors de l’église, ma bonne Marie, et j’y ai prié pour vous et pour moi. J’ai demandé dans toute la sincérité de mon âme que vous soyez heureuse ici-bas et là-haut. Vous savez, ma bonne amie, que l’amour que je ressens pour vous n’a rien de bien sensuel, il m’a été inspiré par le désir de vous amener à croire ce que je crois et à contribuer ainsi à calmer les chagrins inséparables d’une vie comme la vôtre. Je puis donc vous dire sans crainte que cet amour est violent, car je ne désire rien avec autant d’ardeur et de conviction et je suis persuadé que vous me croyez. Lisez bien la lettre de ma mère. Elle prie pour vous en même temps que pour moi, et ses prières sont meilleures que les miennes. Je ne doute pas qu’elle n’obtienne ce qu’elle me demande et que tout cela ne vous porte bonheur, si vous voulez vous y unir d’intention. Savez-vous, Marie, que c’est une chose digne de respect qu’une religion, qui vous porte à vous demander pour les autres ce que l’on regarde comme le bonheur et que cette religion est une chose bien consolante puisque la charité en est la base. Mais vous me comprenez à [mot absent] et j’espère que Dieu touchera votre cœur. Adieu, je vous aime de toute mon âme, Charlet ». Lettre d’amour très émouvante.
Tapuscrit signé
GLEIZES AlbertTapuscrit signé, avec corrections autographes. « Cubisme. Vers une conscience plastique. Essai de généralisation II ». Septembre 1925 ; 15 pages in-4°, taches d’humidité sur le bas de certaines feuilles. Texte français de Kubismus, Bauhausbücher, Munich. Important document dans lequel Gleizes développe les principes du Cubisme.On joint un tapuscrit avec nombreuses corrections autographes « Kubismus - Eine neue gestalterische Erkenntuis Versuch einer Verallgemeinerung ». 90 pages in-4°, en allemand, tache sur le bas des pages sans grande importance.
Lettre autographe signée
MATISSE Henri 亨利·马蒂斯Lettre autographe signée, adressée à une dame. 15 juillet 1937 ; 1 page in-4°.« Je suis entièrement à votre disposition pour vous aider à vendre votre tableau et je comprends tout en le regrettant que votre situation vous oblige à le faire. Téléphonez moi, je vous prie, de 1h à 2 heures pour convenir d’un rendez-vous qui ne vous dérangera pas trop. Ma femme se rappelle à votre bon souvenir et je suis votre dévoué, H. Matisse. »
Lettre autographe signée
MILLET Jean-FrançoisLettre autographe signée. Barbizon, 15 mai 1873 ; 2 pages in-8°. « Monsieur, mon temps a été si absolument pris à Paris et je me suis trouvé en un tel état de fatigue, que je ne voyais plus qu'une chose : revenir ici bien vite ! Je ne puis vous laisser croire que je pourrai faire ce que vous me demandez. Depuis longtemps déjà mes yeux sont très fatigués et par intervalles le sang s’y porte à ce point qu'ils en deviennent tout rouges et depuis mon retour de Paris, me voilà très fortement repris. Un travail qui demande une grande application de la vue achèverait de me les fatiguer, et j’aime mieux réserver ce que j’ai de vue pour ma peinture qui est bien loin de demander la même attention qu’un dessin ou une eau-forte. Croyez... que j’aurai du plaisir à causer avec vous si vous jugez bon de venir ici dimanche prochain, et que vous m’y rencontrerez à coup sûr... »
Photographie signée
TWAIN Mark (Samuel Langhorne Clemens, dit)Photographie signée. 13,5 X 8,8 cm. Photographie signée au dos « Mark Twain ». Rare et recherché.
Lettre autographe signée
LA CONDAMINELettre autographe signée, adressée à labbé Venuti. Rome, 17 avril 1756 ; 2 pages in-4°, adresse au dos avec cachet de cire rouge. Labbé Venuti désire sétablir en France, mais il doit pour cela présenter un mémoire résumant ses raisons, ses qualités. « Je pars mercredi au plus tard [ ]. Je vais a Lorrete puis a Boulogne et a Parme ou je vous prie de mecrire et de menvoyer dix lignes soit de votre main ou dune autre contenant le tems que vous avez demeuré en France, en quelle qualité, le dessein que vous aviés de vous y fixer ». La Condamine est prêt à laider, mais il lui faut des renseignements précis, il fera le reste : « faites le memoire en Italien si cela vous est plus commode : je lhabillerai a la française, je le donnerai copie de ma main avec ce que jy mettrai que vous pourriez dire. » Le Condamine ne garantit pas le résultat pour autant, mais ce qui est sûr, cest que sans le mémoire, labbé Venuti nobtiendra rien. Dans un post-scriptum, il annonce : « Nous navons point encore de nouvelles du depart de notre flotte de Toulon. M. le Duc dOrleans a fait inoculer ses enfants sous la direction du docteur Tronchin de Genève. » Il sagit certainement de linoculation de la petite vérole, dont La Condamine par ses écrits contribua à répandre lutilisation et à en vanter lusage. Cette lettre est écrite au cours dun voyage en Italie, durant lequel il obtint la permission dépouser la nièce du pape.
Notes autographes
BERTRAND Henri-Gatien, comteNotes autographes. « Des relations avec le gouverneur de Sainte-Hélène ». 4 pages in-folio. Très intéressant manuscrit sur les rapports avec Hudson Lowe, que l'Empereur a toujours considéré comme un geôlier. Bertrand ayant lui-même envoyé un cartel au gouverneur, c'est Napoléon qui assurait l'échange de correspondance avec « son bourreau ». Ces rapports sont examinés dans les phases successives : jusqu'aux départs de Las Cases, Gourgaud, Montholon puis jusqu'à la mort de l'Empereur. Il est question aussi des placements financiers de Bertrand en Angleterre et enfin sur la bonne harmonie qui régnait à Sainte-Hélène dans l'entourage de Napoléon.
Lettre signée
PELET-CLOZEAU Jean-Jacques-Germain, baronLettre signée, adressée à un rédacteur de journal. Paris 20 décembre 1840 ; 1 page in-4°. Retour des cendres de Napoléon. « Je suis allé à Courbevoie le 15 Décembre au matin, pour rendre à l'empereur Napoléon, un dernier devoir, comme l'un des généraux de la vieille garde et l'un des historiens qui ont le plus hautement défendu sa mémoire. Une violente douleur dans la jambe gauche ne me permettait pas de mettre pied à terre et de marcher derrière le char funèbre. J'ai dû suivre le cortège à cheval jusqu'aux Invalides, avec les officiers du Dépôt général de la guerre. » Émouvant témoignage.
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée (double de sa lettre) adressée au Président du Conseil des Ministres. « En rade de Cherbourg, à bord de la Belle Poule , le 7 décembre 1840 » ; 3 pages in 4°. « La lettre que vous m'avez fait l'honneur de m'écrire le cinq de ce mois, laquelle accompagnait l'ampliation d'une ordonnance du Roi qui m'élevait à la dignité de Pair de France, m'a été remise hier soir par le général Meslin L'honorable mission à laquelle S.M. a daigné m'associer, a comblé tous mes voeux et terminé ma carrière politique Heureux de l'accomplissement des dernières volontés de l'Empereur, fort reconnaissant des témoignages d'estime dont le Roi, à cette occasion, m'a honoré; comblé pendant cinq mois d'attentions et de prévenances par un jeune prince, animé des plus nobles sentiments, et doué d'une droiture d'esprit et de coeur qui lui concilieront tous ceux qui auront occasion de le connaître; certes, il ne pourrait être dans mes intentions de faire quoique que ce soit qui puisse être pénible à S.M. et j'ose espérer qu'elle en sera aisément persuadée » On sait que le 15 octobre 1840, le cercueil de Napoléon fut hissé à bord de la Belle Poule qui revint à Cherbourg le 30 novembre. Le 15 décembre 1840, le cercueil retrouve la capitale de la France. (Provenance : Archives du Général Bertrand).
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. Longwood, 19 juin 1816 ; 1 page in-4°, en français. « Monsieur le Gouverneur, Ayant instruit l'Empereur que vous désirez lui présenter l'amiral Sir Putney Malcolm commandant la station et divers officiers d'Etat Major de terre ou de mer, j'ai l'honneur de vous prévenir qu'il vous recevra demain entre 2 et 4 heures de l'après midi. J'ai instruit également M. L'amiral. J'ai l'honneur d'être Monsieur le gouverneur Votre très humble et très obéissant serviteur Le Cte Bertrand. »
Lettre signée « Moncey »
MONCEY Bon Adrien Jannot, duc de ConeglianoLettre signée « Moncey », adressée à M. Robert à Bourges. Paris, 31 décembre 1840 ; 2 pages in-4°. Il le remercie pour ses voeux et lui offre les siens et évoque le retour des cendres de Napoléon : « Oui, mon cher intendant, j'ai versé de bien douces larmes, le jour de la solennelle et imposante cérémonie qui nous a rendu les précieux restes du souverain dont la France est fière à de si justes titres ; il est impossible de vous exprimer toutes les émotions que j'ai ressenties, mais je vous connais, vous êtes un bon Français, et vous vous les imaginerez facilement. Cette mémorable journée a, pour ainsi dire, enlevé aux vingt cinq années qui viennent de s'écouler, tout ce qu'elles ont eu d'amertume, et les glorieux souvenirs qu'elle m'a rappelés, m'ont fait trouver bien courtes les sept heures que j'ai passées dans notre église,et quoique le froid fût bien vif, j'y ai été peu sensible. Ma santé continue toujours à se soutenir, mais ce sont les nuits que j'ai de la peine à passer, et elles sont souvent bien longues pour moi.» Le maréchal Moncey signe d'une écriture tremblante, il avait 86 ans.
Lettre signée
LOWE sir HudsonLettre signée, adressée au général Bertrand. Plantation House, 13 décembre 1816; 2 pages in-4°, en anglais. Sur l'expulsion de las Cases. « Sir, under the circumstances in which Count Las Cases is at present placed I feel myself under the necessity of acquainting you, that it becomes contrary to my duty to admit of any commiunications between him and Longwood except such as are transmitted open. The enclosed letter which has been delivered to me sealed, and wish the contents of which I am unacquainted. I deem it best therefore to return, being unwilling to break the seal and enter upon the perusal of it, without General Bonaparte's concurrence and whithout giving the previous information that I must necessarily exercise my judgment as to the propriety of delivering the letter to Count Las Cases, even after perusal should I find its contents to be of such a nauture as to render it inexpedient under a public point of view, taht they should be communicated to him I have the honor to be Sir yours most ebedt humble servant H. Lowe. Lt Genl. » Traduction française : «Monsieur, dans les circonstances dans lesquelles le comte Las Cases est actuellement placé, je me sens dans la nécessité de vous mettre au courant, qu'il devient contraire à mon devoir d'admettre toutes les communications entre lui et Longwood, sauf celles qui sont transmises ouvertes. La lettre ci-jointe qui m'a été remise scellée, et j'en souhaite connaitre le contenu. Je juge donc préférable de la retourner, ne voulant pas briser le sceau et entrer dans la lecture de celle-ci, sans l'accord du général Bonaparte et sans donner l'information préalable que je dois nécessairement exercer mon jugement quant à l'opportunité de remettre la lettre au comte Las Cases, même après lecture, si je trouve que son contenu est d'une nature telle qu'il le rend inopportun au point de vue public [ ] J'ai l'honneur d'être monsieur votre très humble serviteur H. Lowe. Lt Genl. »
Manuscrit illustré et dessin original
Guerre de CriméeManuscrit illustré et dessin original adressé à Charles de Martel, lieutenant de vaisseau à l’École de tir de Vincennes ; 4 pages in-8° sur un feuillet à chiffre couronné, plus carte de 10 x 7 cm, avec enveloppe (marque postale à la date du 27 septembre 1856 et cachet de cire armorié). Récit du débarquement de l’armée française à Old-Fort, le 14 septembre 1854, en présence du prince Napoléon, généralissime de l’armée d’Orient, illustré par un croquis indiquant les emplacements des états-majors français et des différents régiments de zouaves et de chasseurs. Le scripteur, qui a participé à cette campagne, détaille les mouvements des navires, le débarquement des chevaux, des troupes et du matériel, citant plusieurs officiers comme le colonel Cornely, aide-de-camp du général Canrobert parti à cheval reconnaître les convois russes, ou encore l’amiral Hamelin débarqué par une baleinière avec l’un des officiers « tué à ses côtés au combat du 17 » [lors des bombardements du 17 octobre suivant qui marquèrent le début du siège de Sébastopol]. Il décrit le paysage de la lagune, le déploiement des drapeaux, la musique, les navires. « Le Gal Canrobert était encore là. Les moustaches tirées et cirées, en grande tenue et l’air vainqueur. Le prince était à cheval. Les officiers d’état-major avaient des ceintures turques et des pistolets passés dedans en attendant leurs fontes et leurs chevaux. Ils couraient beaucoup. Ce qui prouve que ces messieurs tiennent beaucoup du centaure [...] Les chevaux débarqués piaffaient et cabriolaient de bonheur ; tout le monde était joyeux. On se serrait la main, etc. etc. » Le dessin, d’une grande finesse d’exécution, à la mine de plomb rehaussé à la gouache blanche et rouge, représente le débarquement, vu de la mer.
Lettre autographe signée
BERTRAND Henri-Gatien, comteLettre autographe signée, adressée à Hudson Lowe. Longwood, ce 28 avril 1816 ; 1 page in-folio, en français. « Monsieur le Gouverneur, J'ai reçu la lettre du 27 avril pour laquelle vous me faites l'honneur de me dire que ma femme est comprise dans la declaration que j'ai faite. Quelqu'ait été la rigueur du sort auquel les événements m'ont condamné dans ces dernières années, ma femme a voulu le partager. Je suis persuadé du reste qu'une femme et de jeunes enfants ne peuvent trouver dans le gouvernement britannique que bienveillance et protection. La situation de l'Empereur, mes sentiments, mon devoir m'ont imposé l'obligation de rester ici une année, comme je m'y suis engagé. je ne puis donc que vous remercier de l'offre que vous voulez bien faire de remettre ma declaration. Veuillez croire, Général, que j'ai été sensible à l'intérêt que vous avez témoigné à ma famille dans cette circonstance, j'espère que vous voudrez bien le continuer. J'ai l'honneur d'être Monsieur le gouverneur Votre très humble et très obéissant serviteur Le Cte Bertrand. »