Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
Lettre autographe signée
BERNARD ÉmileEnsemble de 2 lettres autographes signées :— « Jeudi 2 février 1888 » ; 1 page 1/2 in-12 sur papier de deuil. « En souvenir de mes trop courtes relations avec vous, lesquelles se bornent malheureusement à la si amicale réception que vous me fîtes il y a quelques années, à la suite d’un concert où jouait mon ami Sarasate, je pends la liberté de vous adresser la partition de mon ouverture Béatrice. Lisez-la, je vous prie, et je serais vraiment très flatté qu’elle eut votre approbation. »— « Lundi 12 mars 1888 » ; 2 pages in-8° sur papier de deuil. « Les aimables choses que vous me dites sur cette ouverture m’ont été bien sensibles, et même votre petite critique sur le peu d’importance du motif initial, me prouve combien vous jugez sainement les questions d’art. En effet, cette oeuvre composée il y a au moins douze années, a été écrite avec la plus grande sincérité, mais aussi sous des influences musicales qui se sont bien modifiées depuis ! Et puisque il y a quelques mois mon éditeur s’est décidé à faire graver l’orchestre, je ne pouvais guère y apporter de grands changement, la réduction à 4 mains existant depuis longtemps. »
État de ce qui est du par les différents fermiers de l’abbaye de Jumièges
ABBAYE DE JUMIÈGES.État de ce qui est du par les différents fermiers de l’abbaye de Jumièges. Jumièges, 22 janvier 1785 ; 2 pages in-folio, recto-verso.En 1789, les religieux ne sont plus que 18 et doivent se disperser à la fin de 1790.
Carte autographe signée
BORNIER Henri, vicomte de« LA FILLE DE ROLAND ». Éditions Dentu. 1881 ; 155 x 230 mm, rousseurs. Reliure demi-chagrin noir, dos à nerfs (usée). Envoi autographe signé, dédicacé : « À Mlle Nelly Maze, offert par un hôte de son excellente famille, Henri de Bornier. » On joint une petite carte autographe signée de remerciements.
Poème autographe signé
VAUGHAN ErnestPoème autographe signé « pour Madame Armand de Caillavet ». 1er janvier 1905 ; 2 pages in-12.« J’ai toujours grand’peine à décrireCe que je pensais vivement,Et, triste maître en l’art d’écrire,Je m’efforcerais vainementD’enguirlander le complimentQu’au risque de vous voir sourireJe vous présente ingénument.Que l’an qui s’ouvre soit prodigueDe bonheur, de santé pour vous;Qu’à vos pieds mignons il soit douxEt leur mesure la fatigue.Que votre esprit tant déliéSi prompt aux piquantes malices,Par lui ne soit point oubliéEt qu’il le comble de délices.Pour ce coeur magnanime et fierQui, de prime abord, vous conquiertEt que la bassesse révolte,De spectacles dignes de luiD’actes où l’héroisme luitQu’il prépare une ample récolte.Qu’à vos yeux clairs cet an nouveauMontre le genre humain plus beau,Sa perversité moins profonde ;À vos moindres désirs, soumisQu’il soit clément à vos amisEt pitoyable au pauvre monde !E. Vaughan. »
Lettre autographe signée
GÉMIER (Firmin Tonnerre, dit)Lettre autographe signée, adressée à Lucien Descaves. Jeudi 3 juin 1909 ; 2 pages in-12 sur papier à en-tête du Théâtre Antoine. Un excès de vitesse il y a 108 ans sur les Champs Élysées !« Ce matin, jeudi, à 11 heures, en bas de l’avenue des Champs Élysées, les agents de votre brigade m’ont gratifié d’une contravention pour excès de vitesse. J’allais vite en effet parce que j’ai voulu doubler une voiture automobile conduite par un gentleman qui semblait ne pas savoir où il voulait aller. Mais je dois vous dire que ma voiture est une voiturette de 10 chevaux, même son maximum n’est pas très vite et enfin l’avenue des Champs Élysées était déserte à peu près. Tout cela pour un pauvre petit coup de pied sur une accélération !... Voulez-vous m’accorder ma grâce ? J’ose l’espérer puisque vous me connaissez un peu et que je ne sois pas coutumier des contraventions, surtout pour excès de vitesse. Merci et bien vôtre. F. Gémier. »
Ensemble de 4 documents signés
ROUSSIN AndréEnsemble de 4 documents signés. 1954-1966 ; ensemble de 7 pages in-4°. Concerne la gestion de ses droits d’auteur de différentes pièces Un Amour qui n’en finit pas, Lorsque l’enfant paraît, Hélène ou la joie de Vivre, l’Amour fou.
Photographie dédicacée
CLAIRBERT Clara (Clara Impens, dite)Photographie dédicacée. 16,5 x 11,5 cm, traces d’émulsion dans la partie inférieure.« En souvenir, Clairbert. 31 mai 1944 » Portrait sépia en pied dans le rôle de Violetta (La Traviata), arborant une longue robe noire et blanche, la main droite sur la poitrine. Photographie de R. Marchand.
Lettre autographe signée
DECAEN AlfredLettre autographe signée. Paris, 1er février 1883 ; 1 page in-8°. « Je regrette de ne pouvoir vous répondre affirmativement aujourd’hui en vous remerciant de la peine que vous avez prise pour les deux bordures dont j’aurais besoin. J’attends ces jours-ci la personne pour laquelle je fais ce tableau. Si elle tient toujours à les voir figurer au salon. »
signature apocryphe
BONAPARTE LetiziaCopie d’un acte fait en 1799 sur un papier plus tardif d’un extrait des registres de l’État civil de Vichy. Il s’agit de l’acte de naissance le 18 fructidor an VII, d’une petite fille prénommée Laetitia-Madeleine, fille de Jacques Georgeon, assisté par Louis Bonaparte et de Laetitia Bonaparte. Le document est revêtu des signatures apocryphes de Laetitia Bonaparte et Louis Bonaparte à l’encre.
Photographie signée
KÓNYA SándorPhotographie signée. 14,5 x 10 cm. Photographie de S. Lauterwasser, le représentant dans Lohengrin.
« ALLÉGORIES. »
COCTEAU Jean« ALLÉGORIES. » Édition originale. Librairie Gallimard, éditions de la Nouvelle Revue Française, 1941 ; 120 X 185 mm, broché. Un des 10 exemplaires sur vélin de Hollande numérotés de 6 à 15 (exemplaire n° 12). Sans le dessin original mentionné au justificatif.
Lettre autographe signée
EMMANUELLI François-XavierLettre autographe signée, adressée à Marcel Schneider. Lettre de jeunesse. Sceaux, le 18 janvier 1957 ; 3 pages in-4°. « Escaliers gémissants sous trop de chaussures d’hiver de longs dortoirs retenant rêves et illusions. Voilà le cadre d’où je vous écris, d’où je vous envoie, enthousiaste, le témoignage de mon admiration. Vos livres sont mes compagnons, mondes subtils de l’enfance tissés de légendes obscures et de féeries. À vous qui avez su recréer ces mondes où la réalité est le prolongement du rêve, je voudrais dire combien il est apaisant de retourner en arrière dans “le monde d’à côté” “aux couleurs de la nuit”. Même si la mort y règne, on ne s’en rend pas compte, car c’est un personnage presque réel. L’enfance est déjà loin derrière moi — élève en philosophie – Le tremplin de la vie ... Et pourtant, lorsque vos livres se sont présentés, je m’y suis laissé prendre, et, comme le nageur qui était tout à l’heure dans l’eau transparente, se retrouve sur la berge avec le poids de son corps, avec ses obligations, et toutes les lois... — au sortir de vos livres qui me rejettent dans la féerie, je me retrouve trop matériel, trop humain, trop grande personne... et j’éprouve une grande nostalgie. Mais je me laisse prendre par mes mots, prendre par ma littérature. J’ai peur que vous ne voyiez dans cette lettre qu’un petit prétentieux inconscient. […] Il fallait que je vous dise que je vous admire beaucoup, et que vous me donnez les moyens les plus sains, les plus purs d’évasion. Le problème était de savoir si l’on peut écrire à ses rêves, je suis heureux d’avoir écrit à un grand magicien. »
Lettre autographe signée
SUPERVIELLE JulesLettre autographe signée. 29 mai 1949 ; 1 page in-4°. « En réponse à votre lettre du 25 mai, je ne puis que vous confirmer ce que je disais à vote secrétaire : je suis d’avis de traiter avec M. Oprecht (de Zurich, puis l’Autriche et la Suisse) et avec Bloch-Erber pour l’Allemagne. Et d’autant plus que M. Wolfgang Amadeus Peters qui travaille pour Bloch-Erber vient de m’écrire qu’il a déjà terminé le 2e acte de sa traduction du Voleur d’Enfants et qu’il ne fait aucune allusion à une éventuelle collaboration avec M. Kornell. »
Manuscrit autographe
ANCELIN PierreManuscrit autographe signé. 1 page in-4°. Biographie du compositeur grec Nikos Skalkotas.
Lettre autographe signée
CHÉLARD André HyppoliteLettre autographe signée, adressée à Jules Janin. Weimar, 8 août 1848 ; 3 pages in-8°. Il lui recommande son fils. « Jugez-le, soyez lui sévère et aidez-le à entrer dans les voies de sa capacité. Des leçons d’allemand, des traductions, quelques écrits seraient un moyen de se produire pendant la tournée qu’il va faire à Paris. […] Vous seriez bien aimable de lui faire faire connaissance avec les notabilités littéraires qui gravitent autour de vous, de le présenter à Berlioz et de lui donner quelquefois une petite place dans vos loges. Il est porteur d’un petit nocturne que vous avez entendu chez Ph. Chasles chanté par deux jeunes Allemands et qui a paru vous plaire. »