Nos plus beaux documents autographes
4423 autographes de prestige trouvés
armes de Louis XVIII
POSTES ROYALES.« ÉTAT GÉNÉRAL DES POSTES DU ROYAUME DE FRANCE », suivi de la carte géométrique des routes desservies en poste, avec désignation des relais et distances, pour l’an 1820. Paris, Imprimerie Royale, 1820 ; in-8°. Très belle reliure plein maroquin rouge à grains longs, plats aux armes royales entourées d’une roulette de frises dorées, roulette intérieure, garde de moire bleue, tranches dorées. Ex-libris en lettres dorées avec armoiries sur fond rouge de La Bédoyère. Époque Restauration. Ouvrage bien complet de la grande carte dépliante aquarellée. Très bel exemplaire en maroquin rouge de l’époque aux armes de Louis XVIII.
Lettre autographe signée
HUYSMANSLettre autographe signée, adressée à un ami [le sculpteur Auguste Lauzet]. Paris, le 4 janvier 1895 ; 4 pages in-16. En-tête imprimé « Ministère de l’Intérieur ». Après sa conversion, Huysmans fit plusieurs retraites dans les abbayes de Solesmes et de Saint-Wandrille : « En dépit des affreuses drogues dont on vous bourre, vous guérissez, c’est là le principal et, à ce point de vue, votre lettre me fait un vrai plaisir, avalez toutes les pilules […] et revenez-nous d’exil, le plus tôt possible […]. Comme début d’an, c’est assez médiocre — mais ce qui m’a le plus atteint, c’est la malheureuse histoire de mon abbaye de Saint-Wandrille. J’avais édifié de beaux rêves avec le P. Besses, ce moine extraordinaire qui est vraiment désigné pour réformer cet ordre. Or, tous les vieux bonzes du parti antique, toute la médiocrité bénédictine s’est liguée contre nous et mon pauvre moine a été exilé dans un cloître d’Espagne […]. En attendant, mon refuge est à bas et l’horizon noirci. » Puis à propos de son récit autobiographique En route (publié en 1895) : « Je suis plongé dans les épreuves de mon livre qui paraîtra le mois prochain. Ce volume m’a crevé et me dégoûte car je n’ai pu parvenir à faire ce qu’il fallait. […] Quelle misère de se sentir inférieur aux tâches ! » On joint une copie d’une lettre de Huysmans adressée à un séminariste au sujet d’ En route (juin 1898).Belle lettre.
Lettre autographe signée
BERLIOZ HectorLettre autographe signée, adressée à Camille Pal, mari de Nancy Berlioz. Dimanche 20 avril [1851] ; 1 page in-8°. « J’ai reçu le mandat de cinq cent francs payable le 30 avril, que vous m’avez envoyé. C’est plus que de l’exactitude de votre part. Mille remerciemens. Le Ministre du Commerce ne sait pas encore que le Jury dont je fais partie devra se rendre à Londres ni combien de temps il devra y séjourner. J’attends. Mille amitiés à Mathilde. Louis est reparti avant hier pour le Hâvre, il reprend la mer après demain. Il est toujours content de son état. Tout à vous, H. Berlioz. »Avril 1851 : Berlioz est invité par le Ministre du Commerce à faire partie d’un jury international pour adjuger les instruments de musique exposés à l’Exposition Universelle à Londres.
Lettre autographe signée
NUNGESSER CharlesLettre autographe signée, adressée à sa mère. Sans date [11 ou 12 juillet 1912] ; 4 pages in-12 sur papier à en-tête des « Messageries maritimes » (traces de ruban adhésif autour de la lettre). Lettre écrite à bord du paquebot Le Chili : « Quand tu recevras ces quelques lignes, je serai arrivé sur le sol américain ou tout au moins bien près. […] Nous mangeons un peu de vache enragée, un hamac pour dormir, des assiettes en fer blanc, enfin ce n’est rien. […] Je passe mon temps allongé, à l’avant du paquebot, sur une chaise longue et j’apprends l’espagnol, j’ai de charmants professeurs […]. Petit à petit, la fameuse langue espagnole me rentre en tête et je t’assure qu’elle ne me quittera pas de si tôt. Les HLEREZ chez qui je vais aller dès mon arrivée sont universellement connus à bord et presque tous les garçons et bon nombre de passager les connaissent. Je crois que je vais arriver à quelque chose là-bas, je suis plein de confiance, de courage et d’espoir, mais d’illusions, aucune. Je n’en ai plus, j’en ai trop eues. » Il a l’intention à l’arrivée à Buenos Ayres d’aller voir le consul. « Ne montre mes lettes à personnes, brûle-les aussitôt lues. Je te rappelle, en deux mots, ce que tu dois faire pour les quelques ennuis que tu pourrais avoir à Valenciennes. Si tu as n’importe quel ennui avec les îles Britanniques à mon sujet, tu n’as qu’à dire que je suis parti quelques mois en Amérique et qu’aussitôt mon retour, si je ne les règle pas, tu les régleras ; d’ailleurs, ils ne peuvent rien te faire. » Il compte régler ses dettes à son retour. « Quant à moi, je veux réussir et je réussirai […]. Ne te fais pas de bile, car ça va aller. J’ai envoyé des cartes chez Sautien. Va chez eux de temps en temps, ça te distraira. Je termine car la poste part en t’envoyant mille baisers de ton fils. »
Lettre autographe signée
MARIE-ANNE D’AUTRICHELettre autographe signée, en espagnol, adressée à Anne d’Autriche. Madrid, 1660 ; 2 pages in-folio. Elle n’a pas voulu laisser partir le courrier sans saisir l’occasion de dire à Anne d’Autriche combien elle a été heureuse de la savoir revenue sans encombre à Paris. Elle se réjouit qu’elle ait bien supporté les fatigues du voyage. Elle dit combien elle est réconfortée par les lettres de sa belle-fille, (Marie-Thérèse qui vient d’épouser Louis XIV) et se console de son absence. Elle termine en renouvelant ses protestations d’affection à la reine mère. On joint un portrait gravé.
Lettre autographe signée
PAGNOL MarcelLettre autographe signée, adressée à Henri Alibert. 20 avril 1945 ; 1 page in-4°. « Mon cher Alibert, Tu me rendrais un grand service, pour appuyer ma candidature à l’Académie, en reprenant Marius ou Fanny, avec ou sans notre grand Jules. En septembre.AffectueusementMarcel PagnolSi tu ne joues que 30 fois, çà ne fait rien. »
Manuscrit autographe signé
SOUPAULT Philippe[Poésies pour mes amis les enfants]. 7 manuscrits autographes dont trois signés, [1976-1982] ; 8 pages formats divers. Bel ensemble de textes et poèmes du recueil Poésies pour mes amis les enfants (Lachenal & Ritter, 1983). — Page de titre autographe calligraphiée au feutre bleu, avec un petit dessin d’enfant collé. — Texte de la préface : Six ans. Pas encore l’âge de raison ... Soupault évoque une distribution des prix présidée par son grand-père, où les écoliers chantaient une comptine. « C’est ce souvenir qui m a incité à écrire quelques poèmes pour mes amies et mes amis des écoles, des lycées, des grandes écoles et des maisons de retraite ». — Poème La petite EmmanuelleVive comme une hirondellerépond au téléphonequand on sonneElle ne joue pas au ballonmais aux bulles de savonsans ruse et sans malicecomme sa grande soeur Alice.— Poème Véronique est maladetrop de marmelade...— Poème C’est demain DimancheIl faut apprendre à souriremême quand le temps est grisPourquoi pleurer aujourd’huiquand le soleil brilleC’est demain la fête des amisdes grenouilles et des oiseauxdes champignons des escargotsn’oublions pas les insectesles mouches et les coccinellesEt tout à l’heure à midiJ’attendrai l’arc-en-cielviolet indigo bleu vertjaune orange et rougeet nous jouerons à la marelle.— Poème Qui frappe à la porte...— Poème Bastien mon amioù sont tes bottes...
Lettre autographe signée
CHAGALL MarcLettre autographe signée [à Haïm Gamzu, directeur du Musée de Tel-Aviv]. Paris 13 octobre 1969, ; 1 page in-4 ; en yiddish.Au sujet de sa prochaine exposition rétrospective au Grand Palais. Il est un peu nerveux parce que plusieurs musées et collectionneurs privés ont refusé de prêter leurs tableaux. Alors que cette exposition est importante (pour les Juifs et leurs parents), dans un endroit tellement officiel ! On doit encore ajouter dans le catalogue les 3 Gobelins qui doivent venir de la Knesset… Il ajoute que la Knesset est en train de préparer un livre concernant ces Gobelins.
Lettre autographe signée
COLETTE (Sidonie Gabrielle Colette, dite)Lettre autographe signée au peintre André Dignimont. [1939] ; 2 pages in-8°, sur papier ajouré façon canivet avec ornement floral (chromolithographie) collé en tête.Colette adorait ces papiers parus au début du siècle, elle en envoya plusieurs à Dignimont :« Cher Dig, je pense que vous serez sensible à un papier d’une grâce rustaude, mais d’un style pur. Comme vous êtes gentil de m’envoyer toujours une belle image, tracée de votre main ! Nous sommes ici depuis le 27 août. Maurice, qui a passé cinquante ans, n’est pas mobilisé [le journaliste Maurice Goudeket, compagnon puis mari de Colette]. Nous travaillons sagement ; mais on manque d’oxygène. Où est le temps où nous lancions le boomerang sur la pelouse de Bagatelle ? Que ce temps-là revienne, c’est un des souhaits que forme pour vous, en vous embrassant, votre vieille amie. Colette. »
Ensemble de lettres autographes signées
CARRIÈRE EugèneEnsemble de 4 lettres autographes signées :— Lettre adressée au poète et écrivain Charles Morice. Sans date ; 2 pages in-8°. Ils se sont rencontrés un soir à Bruxelles et il garde un très bon souvenir de ce moment : « J’ai beaucoup pensé à tout ce que vous m’aviez dit et à la forme dans laquelle vous formuliez vos pensées. J’y trouvais une admirable netteté et une grande possession de vous-même. Il ne me semble pas que l’instant où vous vous imposerez absolument dans la toute la puissance de votre esprit soit bien éloigné. »— Lettre adressée à Marcel Barrière, administrateur de la Revue Blanche. Paris, 25 décembre 1893 ; 1 page 1/2 in-8°, enveloppe timbrée jointe. « Je vous serais obligé de faire présenter un vendredi quelconque la quittance de la Revue Blanche. Les autres jours de la semaine, je suis rarement chez moi, travaillant à une toile qui me force à beaucoup de retouches en dehors de mon atelier. »— Lettre adressée à l’écrivain Jean Ajalbert. Janvier 1898 ; 2 pages in-8°. Lettre d’amitié au sujet d’une affaire dont Ajalbert s’est occupé. « Mon amitié pour toi me fait désirer que ta vaillance ne soit pas trop mise à l’épreuve matériellement et que dans la pensée qu’il y aura toujours des salauds, tu porteras tes efforts contre la saloperie elle-même et contre les conventions qui la protègent et lui permettent de se développer. »— Lettre adressée à « Paul ». 22 mars 1899 ; 2 pages in-8°. « Je me suis laissé arracher la promesse d’envoyer un tableau à Béziers. […] Prête-moi Maternité […] si cela est possible. Je te le remplacerai très prochainement par celui que je te fais sans attendre et que je t’enverrai dès le reçu du cadre. »On joint une photographie de sa fille, Élisabeth Devolve-Carrière, peintre comme son père.
Lettre autographe signée
DESGENETTES Nicolas René Dufriche, baronLettre autographe signée, adressée à une femme. Dresde, 27 août 1813 ; 3 page 1/4 in-8°. « Je suis arrivé hier dans cette capitale par un temps détestable qui dure encore. À l’entrée de Dresde, il a fallu passer par un chemin qui était sous le feu de l’ennemi qui avec cent mille hommes, cherchait à enlever la ville. L’Empereur était arrivé le matin et il a aujourd’huy plus de cent mille hommes réunis qui sont aux mains avec les alliés. À trois heures et demie de l’après midi l’ennemi est en retraite et reprend les défilés de la Bohême. Nous sommes pêle-mêle et isolés de nos voitures et chevaux . Dans cette bagarre, je suis logé et hébergé en tout point par le Ministre secrétaire d’État et couche dans sa chambre. […] Valazé a été nommé le 10 de ce mois général de brigade et commandant de la Légion d’honneur. […] Demain nous aurons du nouveau et apprendrai ce que j’aurai à faire. Il est très probable que nous quitterons Dresde que voilà sauvé du pillage et de l’incendie. […] J’ai versé en voiture et à quelques contusions près je me porte bien malgré la fatigue inséparable de nos marches. » Lettre magnifique.
Photographie signée
AMUNDSEN RoaldPhotographie signée. 13 décembre 1925 ; 18,6 X 13,9 cm.Belle photographie, sépia d’Amundsen assis de profil. Les photographies signées de Roald Amundsen sont extrêmement rares.
Lettre signée
MARGUERITE D’ANGOULÊMELettre signée « Loyse ». Compiègne, 9 septembre [1527], au premier président Jean de Selve et au président Poillot ; contresignée par Georges de Vercle ; 1 page in-4°, adresse au dos. « Le Roy et moy escripvons a ceulx de la ville de Paris pour le fait de loffice de leur clerc et greffier les priant que diceluy ensemble des autres estatz que y tenoit le feu dernier greffier, ilz vueillent pourveoir maistre Pierre Perdrier qui est lun des trois personnaiges quilz y ont esleuz. A ceste cause et que ledit Sgr veult que ledit office luy demeure, et que telle est mon intention jay bien voulu escripre a tous deux ceste lettre et par icelle vous prier tresaffectueusement vouloir vous transporter pardevers eulx leur presenter les lettres dud. Sgr et myennes et leur faire entendre de nostre part par remonstrance et autrement ainsi que saurez bien fere quilz ne faillent a luy en faire provision. »
Dessin signé et daté à la mine de plomb.
PALLIÈRE Armand JulienDessin à la mine de plomb. 16,5 x 15 cm.Signé et daté 1808, à l’encre, en bas à gauche.Scène montrant le dieu de la guerre de la mythologie grecque, Arès, avec une jeune femme.
3 dessins originaux signés
BOYLESVE René — Tigrane Polat« NYMPHES DANSANT AVEC DES SATYRES ». Ouvrage illustré de 20 eaux fortes originales de T. Polat. Les Éditions d’art Devambez, Paris, 1930. Un des 151 exemplaires, imprimé spécialement pour la Société nouvelle des Éditions d’art Devambez. Reliure en plein maroquin rouge sombre de Gruel. Reliés au début, trois grands dessins originaux de Tigrane Polat à la sanguine, signés. Il est joint une carte postale autographe signée de René Boylesve (1910). Dos légèrement passé, sinon très bel exemplaire.